Le derniers opus de Disney est bien en phase avec son époque et essaie, comme d’habitude, de donner des perspectives à la jeunesse de notre monde. Cependant, travaillant à un niveau superficiel d’idée, celui de la politique, utilisant la religion comme un moyen et non comme une fin, et s’armant de psychologie pour faire passer le tout, le symbolisme employé est parfois plus pauvre que le conte traditionnel.
L’histoire
La petite reine a des pouvoirs de glaciation terribles dont sa soeur est victime involontairement.
Son père lui conseille de retenir ses pouvoirs; elle décide de vivre loin de sa soeur pour éviter de la blesser.
Le jour du couronnement de sa soeur Elsa, Anna rencontre le prince charmant.
Elsa est devenue reine mais ne contrôle pas ses pouvoirs qui glacent la ville.
Alors que la reine s’est enfuie, Anna décide de la rattraper et confie le royaume à son prince charmant.
Elle se fait aider par Kristoff.
Pendant ce temps, sa soeur s’est enfin « libérée » de toute contrainte sociale et familiale. Elle est indépendante.
Anna la rejoint, mais Elsa la rejette. Elsa a peur d’être au contact des autres, et elle blesse sa soeur mortellement.
Pour guérir Anna, il lui faudra une vraie preuve d’amour.
Kristoff court donc l’emmener voir son prince charmant.
Pendant ce temps, le prince charmant d’Anna, également prince des Iles du Sud a capturé Elsa. Il veut libérer le pays de la glace.
Anna est amenée à son prince qui refuse de l’embrasser. Il veut la laisser mourir de froid. Il convoitait seulement son royaume.
Hans veut éliminer Elsa mais Anna se sacrifie au moment même où Kristoff arrive trop tard pour s’interposer. Anna ressuscite grâce à cette preuve d’amour qu’elle vient de donner à l’égard de sa soeur. Hans est projeté en arrière, puis arrêté.
Tout le monde est heureux. La reine n’a toujours pas de roi à ses côtés. Anna est en « union libre » avec Kristoff.
Les références catholiques.
La définition de l’amour :
On ne se marie pas par attirance mais après avoir vérifié que l’aimé était capable de penser à l’autre avant sa propre personne. Car l’amour est surtout un don total de soi qui mène au sacrifice. Seule cette vérité pourra sauver la princesse et la reine. Anna trouvera donc la voie de la guérison en sacrifiant sa vie (« si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » Jean 12 24). Ainsi pourra-t-elle ressusciter et vaincre le mal. Le prince des Iles du sud sera stoppé et arrêté à la suite de son sacrifice.
Les signes du mal qui sont propres au Christianisme :
Hans, le prince du mal est le dernier d’une fratrie de 13 frères, symboliquement, Judas Iscariote. Il se rapproche d’autant plus de ce dernier qu’il utilise la traîtrise pour combler son avidité. 3 de ses frères aînés ne lui ont pas parlé durant toute son enfance : soit, ni le Père, ni le Fils, ni le Saint Esprit. Le marchand matérialiste et avide est également vu comme un voleur fauteur de trouble prêt à tout pour arriver à ses fins.
Le mal et le bien traverse n’importe qui :
La princesse Anna est courageuse mais impétueuse et naïve. La reine Elsa est claire-voyante mais dévastatrice. A ce titre, ce n’est pas totalement un dessin animé pour les enfants qui ont clairement besoin d’identifier le bien et la mal dans leur prime jeunesse avant d’entrer dans les nuances (voir les commentaires de parents sur l’indécision de leurs enfants (4)):
L’analyse psychologique.
Sans aller jusqu’au point de vue de ce Pasteur américain pour qui « La reine des neiges » est une apologie lesbienne au travers des personnages de Anna et Elsa, ou des pratiques zoophiles entre Kristoff et son élan Sven (1), on peut dire que les références théoriques à un courant particulier de la psychologie sont difficilement identifiables. Dans une analyse junguienne, la part féminine et masculine d’une psyché sont souvent symbolisées par deux personnages différents qui se sauvent l’un l’autre. Ici, Elsa et Anna sont de même sexe, donc ça ne va pas. Or, si on essaye de se placer du point de vue psychanalytique, on ne peut pas dire non plus qu’Elsa et Anna soient représentatives de l’inconscient, du subconscient, du conscient, du ça ou du moi, l’une pour l’autre.
Pourtant, il est facile de percevoir que ces deux jeunes femmes fonctionnent en binôme, comme en miroir, sans pour autant être le repoussoir l’une de l’autre puisqu’elles veulent se sauver mutuellement. Elle ne peuvent donc pas également être considérées d’un point de vue de rivalité mimétique mère-fille.
Ainsi, même si elles semblent vivre une amitié saine, tout semble indiquer qu’elles ont évacué l’Homme de leur psyché. Pour revenir à Jung, elles ont entamé un dialogue avec deux hommes, mais comme si ceux-là étaient extérieurs à leurs problèmes, l’un représentant le bien/bon étranger à conquérir et l’autre le mal qui vient d’ailleurs, tout étant centré autour d’une forme de narcissisme à double tête : Elsa, la sorcière glacée aux grands pouvoirs qui devrait apprendre à devenir un peu plus Anna, la dilettante chaleureuse et humaine. Et inversement, Anna l’innocente devrait devenir un peu plus réaliste, à l’image d’Elsa pour réussir sa vie. D’où le manque de profondeur à certains moments, et la sensation de dérangement qui peut saisir parfois un spectateur sain.
Psychiatriquement parlant, je pense que la scénariste a fait inconsciemment la description de sa tendance bipolaire, où l’individu femme qu’elle est, n’est arrivée que difficilement à l’unité intérieure, tiraillée entre une volonté personnelle de vacuité et une forme de frigidité. Elsa la frigide prévoyante est puissante tant qu’elle est seule. Sinon, elle détruit les gens qui l’entourent. Anna l’hystérique se fait pleins d’amis, mais risque à chaque fois de s’embarquer dans des histoires impossibles. Il est heureux que dans ce cadre, leur rédemption leur vienne d’un geste christique. Il est malheureux que cette rédemption fasse l’étalage d’un cas clinique, peut-être un peu trop personnel. Toujours est-il que de nombreuses jeunes femmes pourront certainement s’identifier intérieurement à ce binôme et pourquoi pas faire un pas vers la guérison même s’il leur faudra certainement intégrer un peu mieux la variable « masculine » pour que celle-ci soit complète.
Quant à l’élan Sven et son propriétaire, on ne peut parler de zoophilie mais de dialogue du personnage avec sa part animale. Cependant le fait que Kristoff mange les carottes de Sven avant de les lui donner, peut être sujet à interprétation : l’homme et l’animal ne peuvent manger la même nourriture symboliquement. L’auteur homme en question qui a eu l’idée de ce geste, a peut-être voulu marquer par là, la supériorité hiérarchique du dresseur (l’homme) sur l’animal. Dans tous les cas, il ne s’agit nullement d’une allégorie zoophile, mais au minimum d’une impertinence et au pire d’une petite incohérence. L’homme qui a mis en scène cette relation doit avoir une légère tendance vénale et gourmande.
En résumé, disons que le succès de ce long métrage tient principalement au fait que nous sommes dans une société complètement malade de ses femmes et qui aurait besoin de repères sains. Malheureusement, à part dans ses références au Christ, et encore, ce film ne permettra pas à des jeunes filles de s’y retrouver totalement plus tard et cela à cause d’une volonté féministe marquée que je vais décrire un peu après. Car il n’y a pas d’issue au féminisme malgré ce genre de tentatives désespérées.
Les différences principales avec le conte traditionnel d’Andersen.
Dans le conte traditionnel (2), le binôme homme-femme est parfait, complémentaire et judicieux. Il n’y a pas d’incohérence et de superficialité sur ce point. Pas de tendance bipolaire non plus mais une magnifique rédemption de type junguienne et d’esprit christique : la référence à Jésus y est explicite. Il intervient pour sauver les deux petits êtres perdus qui font appel à Lui. Le mal y est bien mieux symbolisé par une histoire onirique. Les personnages du bien et du mal se repèrent plus facilement, alors même que ceux qui font le mal, vont aider les autres par leurs mauvais côtés. Le mal est venu dans le monde à cause du diable, un être menteur et père du mensonge, extérieur aux êtres mais qui a su les contaminer. Cela ouvre la voix de la rédemption pour tous ceux qui font le mal dans cette histoire et non seulement pour les personnages principaux. Enfin, le conte d’Andersen est une vraie histoire de femmes avec des caractéristiques psychologiques plus évoluées et qui donnent à voir des personnalités réellement différentes, et non simplement des psychés en forme de miroir narcissique féministe moderne. Et puis quelle belle fin dans Andersen quand la petite fille sauve le petit garçon en pleurant sur lui et en formant avec lui le mot « éternité ». Dans le long métrage de Disney, la fin réserve une suite possible, et en même temps cela ne complète pas vraiment l’histoire. Pas de « Ils se marièrent après une année de fiançailles et vécurent heureux », ou « La reine se trouva enfin un mari ». Non, on obtient une reine qui a réussi à rétablir le contact avec la civilisation mais sans avoir réussi à retrouver l’amour d’un homme. Et aussi un couple de pigeonneaux à l’avenir douteux.
Les réussites.
Les visages numériques commencent à avoir des expressions significatives. Seul le déplacement des corps n’est pas assez chaloupé. Les vêtements sont encore trop rigides.
Le scénario se veut assez positif pour ne pas sombrer entièrement dans la théorie du genre comme le regrette un de ces sites politiquement correct-orienté et qui ne dit pas son nom dans une analyse pleine de contradictions et manquant de repères culturels de base (3). La tentative féministe désespérée pour donner des perspectives à la femme moderne misérable, après l’avoir bien enfoncée, relève d’un pari audacieux. Et les sentiments nouveaux que ces situations dramatiques génèrent, y sont pris en compte. Les personnages sont assez bien vus dans l’ensemble même s’ils esquissent au final le portrait d’une société malade de partout. Une mention spéciale pour le petit personnage récurrent idiot de ce genre de séries, Olaf le bonhomme de neige, auquel les scénaristes ont réussi à donner une vraie épaisseur humaine. Le tout donne l’apparence du vivant.
Les erreurs féministes.
Le plus criant dans cette histoire est l’absence de figures masculines positives, mais peut-être n’est-ce qu’un reflet de notre société féminisée. Seul Kristoff accompagné de ses gnomes qui doivent se cacher en pierres pour former des familles normales (papa + maman + enfants) échappe à la règle, et encore… Dans la chanson des pierres, le Kristoff en question est décrit comme ayant plein de défauts, voilà l’unique portrait que l’on dresse de lui. D’ailleurs, il est vendeur de glaçons, suceur de glace pourrait-on dire, ou symboliquement un homme incapable de s’émouvoir et peu utile à la société (la reine des neiges est bien plus apte que lui à fabriquer de la glace sur commande et sans se fatiguer).
Après lui avoir fait perdre son traîneau, sa dulcinée lui en paye un nouveau à la fin. Ainsi, il se fait acheter par sa riche amie en récompense de son geste d’amour, et il en est parfaitement comblé ! Il est pauvre socialement, il ne sert pas à grand chose, mais il est aimé parce qu’il a soutenu « madame ». Voilà ce que ces féministes encore hétérosexuelles attendent d’un homme moderne : qu’il les aide dans leur hystérie arriviste. Car il est vrai que peu de femmes voudraient le faire pour une autre, aussi vrai qu’aucune femme ou presque n’arrivera jamais à respecter un homme qui serait incapable de la protéger financièrement et socialement durant sa grossesse (même si elle a les moyens de se passer de lui). Mais ça, chut ! Il ne faut pas le dire à nos garçons naïfs. Il faut propager l’idée que les femmes pourraient tourner leur amour vers des hommes qui seraient déchus de leurs rôles… elles même essayent de s’en persuader.
A sa suite, tous les autres personnages masculins sont encore plus branlants que Kristoff :
– Le marchand idiot et avide accompagné de ses mercenaires sanguinaires.
– Le prince des Iles du Sud arriviste, meurtrier et machiavélique.
– Le père enfermant incapable d’éduquer sa fille et de lui apprendre à maîtriser son pouvoir.
– Le gérant du magasin décrit comme un escroc.
D’un certain point de vue, ce genre de défauts même s’ils s’accumulent en notre direction, fait encore de nous des êtres humains. Et je préfère toujours cela à la description des femmes parfaites telle qu’elle nous est faite dans ce dessin animé et qui transforme en monstres d’égocentrisme, ces belles demoiselles.
Elsa et Anna, ce n’est pas une allégorie homosexualiste, pas encore, mais un couple formé par une reine seule qui s’est libérée pour vivre sa vie en dehors de sa famille comme elle le chante si bien, et d’autre part, une petite fille idiote qui ne voit que par la famille. « La reine des neiges » se propose donc de réconcilier ces deux désirs chez la femme moderne. La reine devra apprendre à contrôler sentimentalement son désir de vivre comme elle l’entend sans personne pour conquérir les plus hautes marches sociales. La jeune cruche devra savoir accepter sa part de pouvoir glacé pour contrôler sa vie familiale. La reine sera toujours seule si elle choisit entièrement son métier à la place de sa famille. Et la petite Anna sera malheureuse si elle ne voit que par sa famille : en somme, il s’agit de réconcilier les irréconciliables. Donner du temps à sa famille et devenir reine au boulot, à la place du calife marital : le programme est exigeant, certains diraient impossible à mener, mais qu’importe, car voilà le casus belli que les féministes nous imposent désormais.
Car ici, pas question de remettre en question ces désirs fous dont nos filles ont été la cible. Il faut que les femmes puissent vivre dans l’omnipotence, tous les aspects de leur personnalité. Et je le rappelle encore, les hommes n’apparaissent ici que comme des faire-valoirs, des facilitateurs pour ces dames, sans structure de désir autonome. Il n’y a donc que des femmes qui s’auto-conçoivent en tant que femmes. Quant aux hommes, ils doivent impérativement les suivre comme des caniches dans ce qui pourrait apparaître aux plus claire-voyants d’entre nous, comme un désir incestueux et sans limite.
Et ces femmes, ont-elles des défauts ? Non, pas la moindre méchante sorcière-belle-mère à l’horizon. Même l’effacement de la mère attentionnée signe l’échec du père d’Elsa et d’Anna. Cette attitude a pour but de dénoncer une prédominance masculine pas de stigmatiser la mère. Quant à Elsa et Anna, quels sont leurs défauts réels ? Les enfants ont du mal à les identifier et pour cause (4). La reine des neiges est peut-être méchante dit un enfant, parce qu’elle laisse son royaume en désordre. Oui… En réalité, les deux personnages féminins n’ont pas vraiment de défauts. La naïveté de l’une est dû à son manque d’expérience, pas à une tare affective. L’omnipotence de l’autre est dû à des pouvoirs magiques qu’elle a reçu à la naissance, et que son père ne lui a pas appris à contrôler. Anna est jeune et insouciante. Elsa est effrayée par ses pouvoirs. Mais aucune des deux n’agit véritablement mal, ni véritablement bien d’ailleurs. Pire encore, l’innocence enfantine est pervertie par le manque d’expérience des adultes, et non parce que les enfants peuvent être volontairement cruels. Ces deux petites filles sont parfaites et font plaisir à voir, comme si la génération spontanée existait et que le reste de la vie n’était qu’une longue perversion dont il faudrait réussir à s’extraire. Or navré de vous l’annoncer, mais les enfants ne sont pas naturellement bons. Ils font parfois n’importe quoi, volontairement, justement pour tester l’assurance qu’ils peuvent avoir dans les adultes qui leur font face. Et si un enfant est bon, il ne le doit qu’à lui-même ou à l’éducation de ses parents, pas au fait d’être né d’un utérus. Quant on prête toutes les qualités aux enfants, à ses enfants par conséquent, la perversion incestueuse de la déesse mère n’est pas loin. Les hommes ne deviennent dans ce cadre, qu’une variable d’ajustement à des désirs aveugles.
Que penser de ce film bien fait ?
Personnellement plusieurs scènes m’ont ému. Par exemple, celle où l’une des deux sœurs veut convaincre l’autre qu’elle peut maîtriser ses pouvoirs. La scène de la disparition des parents ou du sacrifice d’Anna sont également bien amenées. Il y a de l’humour dans Olaf le bonhomme de neige ou dans le dialogue sur les crottes de nez. La trahison du prince est assez imprévisible (je suis si naïf). Conseiller à une petite fille la mesure n’est pas hors de propos non plus. Le fait qu’un père puisse se tromper aidera nos adolescentes immatures et entourées à vivre leurs propres expériences. Les autres seront d’autant plus effrayées par cette image de père raté. Qui sait si dans l’ensemble cette leçon de narcissisme sacrificiel ne profitera pas à des enfants d’employés ambitieux ? Ou à des adultes plus paumés encore que les personnages de ce film d’animation… Et puis les petits, c’est élastique, ça rebondit en général et ça ne retient que le meilleur, même quand les féministes insistent dans leur modernité régressive.
Cependant, il est à espérer que plus tard, quelqu’un parle à ces jeunes spectateurs, de serment, d’engagement, de la prédominance de l’autorité qu’un homme doit avoir dans sa famille en comparaison au pouvoir incommensurable que les femmes ont d’enfanter, de sorcières méchantes, même si par exemple ces vrais éducateurs pourront garder la définition de ce dessin animé sur les vraies preuves d’amour. Il sera également important de leur faire comprendre qu’un marchand n’est pas nécessairement un voleur, ou que ce dessin animé est plutôt fait pour des filles, et qu’ils peuvent avoir une place dans le monde de demain s’ils sont des garçons. Enfin, il faudra certainement faire accepter aux filles sensibles à ce film, l’idée qu’elles doivent entamer un dialogue intime avec des hommes pour pouvoir réellement progresser.
Voilà, le pire et le meilleur se mélangent dans ce film. Un conte traditionnel ne devrait jamais tant reposer sur les idées d’une génération car il véhicule des archétypes puissants qui doivent être passés au tamis de l’expérience d’une culture riche et profonde. Ce recul sur le féminisme nous manque encore pour bouleverser de fond en comble les scénarios des contes traditionnels et surtout pour faire que ceux-là soient réellement positifs. Les enfants en tireront quelques bénéfices, mais risquent de ne jamais apercevoir le plan d’ensemble de leur vie et de ne jamais comprendre quel est le manque de sens profond auquel ils se sont attachés. Tout comme les auteurs, ils se seront basés sur des chimères plutôt que sur l’expérience de contage de toute une vie, expérience irremplaçable quand elle se fait de gré à gré et non par écrans interposés. Il est aussi inquiétant de voir que ces histoires sont de moins en moins transmises par des personnes faites de chair qui aiment leurs enfants, mais par des réalisateurs à qui l’ont donne le pouvoir de formater des millions de cerveaux en même temps, sans avoir à assumer dans leur vie personnelle, les conséquences des bêtises qu’ils racontent forcément.
1 « La reine des neiges, une apologie de l’homosexualité et de la zoophilie », Figaro du 14/03/2014.
2 « La reine des neiges », Andersen, feeclochette.com
3 « La reine des neiges : ou quand Disney avance d’un pas et recule de trois », le cinéma est politique.com du 23/12/2013.
4 Jeux online forum de discussion « Les films du moment » p52.
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