Le viol est le principal mode de reproduction animal. Si vous y songez bien, les mâles se battent parfois entre eux pour accéder à la femelle, mais ils ne demandent pas son accord. La femelle est en chaleur, elle a besoin d’être fécondée, c’est tout. Et plus vous montez dans la chaîne alimentaire, et plus c’est vrai. La pénétration apparaît et suppose une forme de « violence », d’opposition, de pénétration envers un autre être sexué. En cela, certaines féministes n’ont pas tort lorsqu’elles affirment que toute pénétration est un viol. Les bactéries ou les poissons s’entre-pénètrent peu, et certains animaux de basse extraction se reproduisent par parthénogenèse.
Reste l’humain me direz-vous, l’humain ne viole pas pour se reproduire. En y réfléchissant bien, je crois qu’il n’y a rien de plus faux. Disons plutôt que le viol a gagné en complexité. Déjà, la pénétration ne se fait plus seulement durant les périodes de chaleur. La femelle autorise l’accouplement en dehors de ces périodes, pour mieux impliquer l’homme. La sexualité est devenue un mode de communication autonome qui permet à la femme d’augmenter ses attentes et donc, de les complexifier. Son corps n’accepte plus de se reproduire comme ça. Il faut l’amadouer en même temps que sa psychologie, sinon, elle bloque. Et en général, il faut aussi le respecter. L’environnement de la femme est comme un écosystème soucieux de ses attentes, notamment sécuritaires ou psychologiques.
Or il faut bien comprendre que ce jeu qui déconnecte sexualité et reproduction, est en fait assez dangereux. Si la sexualité s’éloigne trop de la reproduction, elle devient déviance, se nourrit d’elle-même, et encourage des comportements hédonistes stérilisants, masturbation, homosexualité puis perversion. Le désir de se rassurer peut lui-même finir par bloquer les femmes, qui ne sont plus jamais assez rassurées pour faire des enfants, même au milieu d’une opulence la plus crasse telle que la nôtre. Là encore, si vous imaginez que cette stérilité est propre à notre société, il n’y a rien de plus faux. C’est un invariant des civilisations. La sécurité et le désir de sécurité amènent la peur, qui empêchent la reproduction. Et les sociétés anciennes ont dû développer bien des institutions de viol pour empêcher la stérilité de populations féminines apeurées ou déifiées. Car la prise en compte absolue des attentes des femmes n’entraîne qu’hystérie, de femmes qui veulent tout, sans savoir se diriger. De même que la déification des femmes, et leur valorisation excessive, coupe toute possibilité de rencontre. Les hommes n’osent approcher ou toucher leurs vestales. Les vestales elles-mêmes intègrent leur place et n’osent donner leur corps par peur d’être déconsidérées. Face à ces comportements puritains qui menacent toujours la civilisation, des institutions religieuses viennent déculpabiliser les prudes, qu’ils soient hommes ou femmes, et autoriser le viol en lui donnant un cadre acceptable.
Car tout le monde le sait, tout le monde le sent, le risque est tout autant le puritanisme que de se perdre dans une sexualité débridée qui ne connaîtrait plus de freins. La peur de l’un entraînant l’autre. Tout le monde est terrifié par le pouvoir de la sexualité, ce laisser aller où la personnalité se perd si elle s’y abandonne. Et tous les individus, même les plus délurés, finissent par intégrer des interdictions pour ne pas sombrer entièrement, physiquement, moralement, spirituellement, intellectuellement.
Physiquement, et c’est le plus évident, une sexualité débridée nourrit les maladies sexuellement transmissibles. L’individu le moins soucieux de sa personne, doit se limiter s’il veut survivre un peu plus longtemps et surtout dans de bonnes conditions d’existence. Sinon, s’il se laisse aller, bien souvent, même la médecine moderne ne peut plus rien pour lui. Toujours malade, toujours en souffrance, il n’arrive pas à s’en sortir, sans parfois savoir pourquoi et en dehors même de toutes ces maladies connues telles que le sida.
Moralement, l’individu qui se laisse aller à une sexualité sans frein, finit par adopter un double discours. Devant la société, il se pare des atours de la personne « saine », alors que dans l’intimité, il ne l’est pas. Ce n’est pas tant ses attributs moraux qu’il possède ou non, qu’il faut pointer du doigt, que l’hypocrisie qui est la sienne et qui le conduit à vivre dans un mensonge qui l’éloigne toujours plus de ses concitoyens, et même de ses familiers. Il n’est pas tant reproché à Benjamin Griveaux d’avoir été pris la main dans le slip devant une caméra, que d’avoir voulu donner de lui une image d’homme politique irréprochable, même sur le plan des mœurs. Comment se fier à un tel individu, alors qu’il avait en charge la destinée des autres ?
Intellectuellement, la sexualité débridée entraîne l’obsession. Tout est vu par le prisme de la sexualité, rien n’y échappe, tout tourne autour d’elle comme un trou noir. Il devient impossible de penser. On dit familièrement que la masturbation rend sourd. En fait, elle coupe intellectuellement les individus de conversations élevées d’avec leurs congénères. Voilà également pourquoi les conversations des hommes mûrs sont plus intéressantes. Car contrainte ou volontairement maîtrisée, leur libido les taraude moins. Le pire, c’est de mettre de jeunes hommes dans des classes de jeunes filles, à un âge où ils découvrent le rôle des hormones sur leur psyché. C’est vraiment organiser la stérilité. Si de plus en plus d’hommes se déguisent en fille dans notre société, et de filles en garçon, je crois qu’une grande partie d’entre eux essaie juste d’échapper à cette violence sociale appelée « mixité » et qui, au fil des générations, à contribué à ravager les relations hommes femmes.
Spirituellement, il est difficile à une personne qui ne pense que par le sexe, de penser à Dieu d’abord. Au mieux pense-t-elle à Dieu ensuite.
Même si physiquement, intellectuellement, moralement et spirituellement, tout empêche la sexualité, et favorise le puritanisme, il faut pourtant l’autoriser. Car le puritanisme engendre lui-aussi son lot de stérilités intellectuelles, physiques, morales et spirituelles. Physiquement, le puritanisme entraîne une haine du corps. Intellectuellement, le puritanisme empêche la rencontre (les purs ne doivent avoir des relations qu’avec d’autres purs). Moralement, le puritanisme entraîne la guerre de tous contre tous (parce que l’autre est forcément impur). Spirituellement, le puritanisme entraîne l’orgueil (se croire supérieur aux autres qui ne sont pas purs). En cela, la sexualité n’est pas un état naturel pour l’humain. Elle doit être particulièrement forcée, par le viol. En même temps, il faut lui donner un cadre. Car le viol, s’il est avalisé par les femmes, devient reproduction et relation. Dans le cas contraire, il devient destruction punie par la loi. Car alors, il est capable d’annihiler une femme dans sa psyché. Voilà aussi pourquoi une femme saine a besoin d’admirer un homme pour se laisser pénétrer par lui et en avoir des enfants. Si une femme n’éprouve pas cette admiration, elle donne son corps à quelqu’un dont elle a l’impression qu’il ne le mérite pas ce qui attaque son identité au point de lui faire perdre goût à la vie. Voilà encore pourquoi certaines femmes déçues d’avoir adopté un comportement masculin en termes de sexualité, se retournent faussement contre leurs anciens partenaires pour dénoncer une agression sexuelle passée qui n’a jamais existé. Tout simplement parce que c’est le moyen le plus évident pour elles de reconquérir leur identité. Il est toujours plus difficile de se remettre en question que d’accuser le reste du monde.
Le cadre qui autorise le viol a été religieux par le passé et je ne vois pas bien comment il pourrait en être autrement à l’avenir, tant la société sécularisée a échoué sur ce point et manque d’outils pour réussir. Bien entendu, le cadre catholique est le plus évolué et le plus exigeant. Mais l’Église n’a pas inventé cette idée. Même le paganisme a été obligé de se réformer pour éviter l’écueil de la stérilité. Le mariage n’a pas été inventé par les catholiques. Les catholiques seuls y ont introduit une notion nouvelle de consentement, bien ambiguë comme j’essaie de le faire comprendre à travers cet article. Même dans les sociétés catholiques, les gens se sont très souvent mariés par intérêt dans les temps anciens. Il fallait rapprocher les propriétés, harmoniser les situations sociales pour permettre d’envisager sereinement l’avenir et la reproduction dans des conditions stables. A ce stade là, la société s’est appropriée le viol, pourrait-on dire. La sexualité était autorisée par le mariage dans le noble but de reproduire la société. Mais il ne faut pas être dupe de cette organisation du viol : les femmes se sont toujours servies de ce prétexte pour obtenir ce qui les intéressait : des enfants et une famille.
A l’inverse, si notre élite actuelle a mis en œuvre tant de mesures stérilisantes pour leurs populations, à leur corps défendant, il faut certainement le comprendre comme une forme de corruption des mœurs. Sans parler de satanisme, que peut comprendre une personne obnubilée par le sexe, des questions reproductives ? Je n’ai aucune intention d’être cruel, mais il est évident que notre président sans enfant, n’est pas de la même trempe qu’un Donald Trump ou un Elon Musk pères de familles nombreuses. Chez nous, la stérilité est au pouvoir, et nous en sommes au stade où elle se veut pouvoir. L’immigration de masse est vue comme une manière de remplacer des individus interchangeables, que notre société n’arrive plus à pondre, parce que pour notre élite, un corps est un corps, dont on peut abuser, comme « ces gens là » en abusent d’ailleurs dans leur intimité, comme nous avons tous tendance à le faire dans nos laisser-aller.
Notre société meurt de déviance sexuelle, ici à cause de cette valeur chrétienne du consentement devenue folle. Les femmes veulent ordonner la société à leurs besoins et prétendent que le respect de leur consentement est le meilleur, voire le seul moyen pour y arriver. Encore faudrait-il que ce consentement soit fécond. Or loin d’être fécond, il perd pied sans Dieu, à ce point que la limite entre viol sacré et « coups et blessures » n’est plus très évidente pour nos contemporains. Tout devient viol et rien ne l’est. Car lorsque les féministes affirment que toute pénétration est un viol, ce n’est certainement pas pour le réhabiliter, mais plutôt pour dénoncer toutes les relations sexuelles entre un homme et une femme. Pour elles, la relation sexuelle est viol, qui est coups et blessures. A l’inverse, pour la plupart de nos contemporains, la relation sexuelle n’est pas viol et encore moins coup et blessures. Mais les uns et les autres ont tort. Il y a bien viol, effraction d’une intimité, lors d’une relation sexuelle, mais possiblement sans blessures.
Vous me rétorquerez, à toutes époques, le viol a été clairement identifié, et généralement puni. Il n’y a pas de « viol sacré ». Même dans les sociétés les plus primitives, c’est le tabou des tabous. Les peuples se sont toujours battus entre eux pour récupérer Hélène, que les Grecs anciens considéraient avoir été « raptée ». La situation réelle concernant la perception du viol, même dans les sociétés anciennes, est pourtant plus ambiguë qu’il n’y apparaît au premier abord. Par exemple, Hélène était consentante selon nos propres critères. Mais pour le peuple et le mari à qui elle avait été enlevée, elle était violée par l’étranger. Et cela ne date pas de la guerre de troie. De nos jours, l’agression sexuelle commise par un étranger émeut particulièrement à droite. Revenons en aux origines pour le comprendre.
Le vol de femmes est le motif le plus ancien de guerre entre les tribus, comme si déjà ces tribus souffraient de stérilité et cherchaient à légitimer un viol chez les autres, tout en l’interdisant chez eux. Rome s’est construite après l’enlèvement des Sabines, parce que ces hommes travailleurs, venus d’un peu partout, ayant réussi dans la vie pourrait-on dire, étaient sans épouses. Ici comme ailleurs, le mariage est venu pacifier les relations entre les clans après une guerre qui n’avait ici pour but que de préserver l’intérêt/l’honneur des mâles de ces tribus. Et ce sont les femmes qui y ont mis un terme en légitimant le viol, parce que finalement, elles étaient heureuses d’avoir pères, maris et enfants, et qu’elles ne voulaient surtout pas les voir s’entre-tuer dans une guerre absurde. J’ai bien conscience de ce que mes propos peuvent choquer des femmes abusées par des pervers. Elles doivent pourtant avoir conscience que toutes les femmes, de toutes les époques, ont dû composer avec cette idée de viol pour pouvoir se reproduire. Accepter de se faire pénétrer est essentiel pour une femme. Encore faut-il que ce viol soit emprunt d’un désir reproductif, et qu’il ait un cadre social légitime qui protège aussi la femme. Les Sabines ont été particulièrement respectées par la société romaine après avoir légitimé leur viol par exemple.

Le bât blesse quand ce désir reproductif se tourne vers sa fille chez un père, ou plus généralement quand un pervers bande pour blesser. Ici, le viol devient coups et blessures. Il est rejeté. Pourtant, dans son versant positif, il doit être permis. Voilà pourquoi les législations sur le viol sont très dures dans les textes et très souples dans la pratique. Elles permettent ce jeu. Leur ambivalence permet aux femmes de contrôler la relation/la société par la notion de consentement, mais aussi de contrôler les hommes en leur fixant des interdits pulsionnels. Toutefois, elles permettent aussi aux pervers de prospérer, parce que ces derniers utilisent ce pouvoir féminin à leur propre compte en lui donnant satisfaction. La capacité du pervers à se fondre dans la société est proprement stupéfiante et sans des articles comme les miens, je ne vois pas bien qui ou quoi pourrait y mettre un frein, à part aussi leur propre désir autodestructeur. Une part de la psyché féminine jouit de leurs débordements et autorise la manipulation de la loi. Cet angle mort du consentement féminin permet tous les abus, à tel point qu’il y a quelques années, sur amiens (je ne le fais pas exprès), un tribunal a été obligé de punir légèrement un père pour des viols incestueux commis sur ses filles parce qu’elles avaient adhéré aux abus, l’une en ayant même eu un enfant. Ou bien, un prédateur sexuel a pu sévir durant des années, couvert par son épouse (voir un cas comme celui de Marc Dutroux en belgique). Si vous faîtes attention à l’actualité, ce genre de faits divers fait florès. Il ne peut s’expliquer que par une adhésion de ces femmes à la violence, souvent jusqu’au jour où celle-là ne sert plus leurs intérêts. A amiens, l’inceste est arrivé devant la justice parce que la mère était devenue jalouse de sa fille. Toute la société a laissé faire avant.
La société a besoin d’ordre et déteste en cela le viol. Mais elle a aussi besoin de se reproduire. Les femmes détestent perdre le contrôle, mais elles veulent des enfants. Et les hommes ont peur des femmes, et de leur sexualité qui les rabaisse, alors qu’ils en ont besoin. Ils ne peuvent pas supporter également l’image de leurs filles et de leurs femmes blessées sexuellement par des étrangers. Le viol, cette zone grise, vient en réponse de tous les paradoxes reproductif. La distinction entre viol sacré et blessure dépend des intérêts de chacun, et en premier de celui des femmes. Pour entrer dans cette complexité, vous n’avez qu’à vous pencher un peu sur votre propre sexualité et reconnaître combien les femmes simulent un viol durant l’acte sexuel, qui leur donnerait du plaisir, et combien cela vous fait jouir. Les hommes le simulent aussi, tout en se sentant coupables et en se donnant l’apparence de la tendresse pour mieux s’excuser. Chacun touche le viol du bout des doigts si j’ose dire, sans vouloir s’y abandonner par peur de sombrer. Ce viol s’appelle en fait, sexualité. Nous, hommes modernes trop bien éduqués, nous avons peur d’assumer de tels instincts, quand bien même les femmes nous y appelleraient pour se déculpabiliser. Car si j’ai retenu une leçon de mon expérience avec les femmes, c’est qu’elles ont besoin de se donner des excuses pour se donner à un homme. L’admiration en est une. Quant au viol, il est la meilleure excuse pour pouvoir assumer son désir avec un inconnu. La rencontre fortuite en est une variante. Rien qui ne soit calculé et prévu, ce dont elles ont horreur. Après coup, si elles renient la relation sexuelle qu’elles ont eu avec un homme en l’accusant de viol malgré leur tacite consentement, c’est parce que ce viol n’a pas répondu à leurs attentes de reproduction. Le mariage ou la prison, je l’ai déjà écrit. Il faut comprendre que la relation sexuelle engageait l’homme du passé d’autant que la fille tombait enceinte. Les quelques cas d’abandon étaient très réprouvés socialement. Même les rois français ont préféré entretenir leurs très nombreux bâtards et leur mère, plutôt que de les abandonner. Ils n’étaient pas vraiment autorisés à le faire à vrai dire.
Du côté de l’homme, il n’est pas si naturel de se laisser aller au viol sacré. Peut-être avec une inconnue ou une pute… mais avec la future mère de ses enfants, l’image transcendée de maman ! C’est tout de suite plus compliqué voire impossible pour bon nombre d’entre nous. Cela l’est d’autant moins lorsqu’un société cherche à lisser l’acte sexuel et à lui faire perdre toute sa dimension violente. Mais le viol sacré n’a rien à voir avec la blessure volontaire. Seuls les pervers jouissent de l’absence de plaisir chez une femme, et peuvent transformer le viol en coups et blessures. Ils sont peu nombreux et ont été brimés par leur mère. Les femmes ne devraient s’en prendre qu’à leurs soeurs dans ce cas. Car chez l’homme, la vie appelle plutôt au vi ol sacré qu’à la volonté de faire mal, pour peu que celui-ci ait grandi. Et ça tombe bien, il en est de même chez les femmes. Ces dernières ont beau affirmer qu’elles cherchent la tendresse, elles veulent d’abord la reproduction. Et les relations affectives perdent bien vite de l’attrait pour elles, si l’improbable n’est pas possible, soit l’effraction. Mais la sexualité entre hommes et femmes n’est pas exactement l’objet de cet article, et je me perdrais dans ici dans des considérations qui ne le concernent pas vraiment.
Bien entendu, la femme doit désirer l’homme. Sinon il y a coups et blessures. Mais cela n’exclut pas le viol. En l’occurrence, la femme cède souvent lorsque le désir de l’homme lui est supérieur et s’impose. Alors seulement accepte-t-elle de se laisser aller, parce qu’alors, toute la responsabilité de la relation va reposer sur l’homme, et que cela lui donne du pouvoir. Le viol conjugal est un concept infâme qui n’a pas de sens. La femelle mammifère autorise toujours l’acte sexuel mais de manière tacite pour préserver le désir issu du viol. Si tel n’est pas le cas, un tabou a été franchi qui doit déboucher sur une séparation de corps si la femme le désire, pas sur un procès. La relation est terminée si elle n’est plus que volonté de faire mal. Et aucune loi de la terre ne pourra gérer une telle zone grise sauf en organisant un totalitarisme de l’intime dont je perçois mal la fécondité et les chances de survie.
L’acceptation du viol est ambiguë pour l’homme. Il vainc en se livrant pieds et poings liés à une femme. Et dans une société féminisée, il n’en reçoit plus aucune compensation. Impossible d’accéder au statut de chef de famille, d’avoir autorité sociale et légale sur sa famille et ses enfants. Il est subordonné, ce qui va contre sa nature. Or depuis la « libération » sexuelle, les hommes ont repris du poil de la bête. Ce mouvement qui avait pour but de soumettre les hommes, s’est retourné contre les femmes parce que les mâles se sont adaptés en leur devenant trop soumis et indifférents. Avant, une cheville suffisait à les attacher affectivement à une femme. Désormais, ils les prennent dans toutes les positions et les jette au matin, dégoûtés d’eux-mêmes. Ils ont renoncé progressivement à l’idée du mariage au fur et à mesure qu’ils se comprenaient comme manipulés et jaugés par ces dames. Voilà dans le meilleur des cas. S’ils n’ont pas suffisamment de désir en eux pour accéder aux femmes, ils finissent en célibataires plus ou moins volontaires. Seuls les soumis féminisés s’en sortent, en vivant psychiquement sur le dos de leur femme. Elles l’ont tellement mérité. Désormais, elles s’en plaignent en dénonçant la « charge mentale » dont elles seraient victimes, autre nom des responsabilités qu’elles se sont infligées en voulant jouer aux déesses mères dans leur famille. Les femmes se sont donc adaptées. Nous voyons les salopes d’hier se transformer en puritaines. Elles ont perdu à la « libération » sexuelle qu’elle avait encouragée, et exécutent un virage à 180°. Ce sont pourtant les mêmes folles. Celles-ci manquent surtout d’une autorité masculine qui leur IMPOSERAIT des règles légitimes à suivre. Mais des hommes obnubilés par la génitalité, peuvent-ils leur imposer de telles règles ? Du coup, le nombre de relations sexuelles sur toute une vie semble diminuer, de plus en plus de femmes renoncent volontairement à la maternité, et certains affirment même désormais percevoir quelque chose comme la « fin de l’amour » en occident.
Pour rajouter au désastre, il arrive que ces femmes modernes se vengent sur les hommes inconstants qui ont eu accès à leur corps, en réécrivant l’histoire. Ce forfait social est permis grâce à la persistance de réflexes archaïques de défense tribaux chez les hommes. Les chevaliers maman immatures, sont toujours prêts à défendre la veuve et l’orphelin, quitte à cautionner les abus de folles, parce que pour eux, les femmes appartiennent forcément à leur clan, folles ou pas, et l’étranger dans ce cas a toujours tort. Bien des nègres se sont faits lynchés aux usa parce que des idiots blancs ne pouvaient supporter l’idée que « leurs » femmes aient pu prendre du plaisir ailleurs qu’avec eux. Les nègres les avaient forcément violées. Ces pauvres visages pâles auraient mieux fait de bien battre leurs femmes coupables.
Parfois, les femmes se marient aussi placidement avec un bon parti, acceptant ainsi de vivre en prostituées, mais honorables bien entendu, pour le bien de la société. En vérité, le consentement est une acrobatie périlleuse à laquelle seuls les catholiques se sont essayés pleinement sans tomber dans le forçage ou la prostitution. Alliant attente avant le mariage et sexualité débridée par la suite en compensation, consentement et viol sacré, ce mariage bien compris débouche sur une multitude d’enfants. C’est le cadre le plus civilisé qui soit qui ait pu orienter positivement le viol. Dans les autres sociétés, ce viol apparaît plus grossier, jusqu’à autoriser les blessures pour nos yeux de « modernes ». Je ne veux pas dire par là que les femmes de ces sociétés en sont plus dupes. Elles compensent par d’autres manières ce qu’elles perdent en coopération de l’homme, par exemple en usant de leur pouvoir de mère. Toujours est-il que ce viol est moins habillé. Par exemple, la famille décide du mariage, comme cela se faisait avant chez nous. Ou, comme dans certains pays d’asie, la femme est en droit d’exiger le mariage de la part de celui qui l’a violée. Dans d’autres, il est laissé à l’homme, la possibilité d’épouser la femme qu’il a violée, ou de payer une amende. Plutôt marrant de voir le mariage comme une sanction pour l’homme qui se serait laisser aller.
Mais nous ne sommes pas en reste en occident contrairement à ce que nous voudrions croire. Chez nous, le rituel de faire passer son épouse pour la première fois par le perron sans qu’elle ne touche le sol indique le rapt et le viol de la femme. Il était déjà pratiqué par les spartiates (alors que les spartiates étaient une société marquée par le matriarcat). Chez certains gitans, l’homme doit s’enfuir avec sa future épouse et disparaître une journée. Corrompue, la femme échappe alors à sa famille et peut, mais surtout, doit être mariée. Ces pratiques un peu folkloriques pour nos yeux modernes ne doivent pas nous faire oublier l’arrière plan symbolique qui anime toujours notre humanité : nous avons besoin de violence pour nous reproduire, sans quoi les préceptes moraux et sociaux nous en empêchent. Il n’est pas étonnant que nombre de femmes acceptent leur viol par un gourou au milieu d’une secte. Les féministes parleraient « d’emprise » pour infantiliser encore une fois leur sexe, et tenter ainsi de gagner en pouvoir. En vérité, l’emprise n’est qu’un autre mot pour « déculpabiliser ». Sous « l’emprise » du gourou, la femme peut enfin laisser libre cours à une sexualité qu’elle ne s’autorisait pas avant. Nous l’avons connu dans notre Eglise avec Jean Vannier qui a exploré des remèdes spirituels pour le moins aventureux. Des femmes venaient le voir pour être « accompagnées », en vérité parce qu’elles étaient coincées du cul et que sa figure d’autorité pouvait contrebalancer toutes leurs peurs. Elles voulaient être engrossées et trouver un mari. Il croyait les soigner avec sa bite. Le quiproquo a été total. Chez les mormons, c’est plus clair. Ils se la jouent à l’ancienne, prennent plusieurs femmes et peuvent s’amuser toute leur vie au gourou dans la chambre à coucher. Les femmes en sont très satisfaites quand elles réussissent à dominer leur jalousie et faire le deuil d’une relation privilégiée d’avec un homme. Mais je voudrais bien savoir que deviennent tous ces garçons qui ne peuvent accéder au mariage…
Depuis que notre société se déchristianise, l’emprise fait florès, parce qu’en vérité, le viol n’est plus encadré par l’institution du mariage. Et le viol qui n’était nulle part, ou plutôt qui avait pris toutes les apparences de la civilisation, réapparaît partout en forme de brutalité. Notre errance contemporaine navigue entre abstinence et agression sexuelle depuis que la notion de viol sacré s’est effacée. Des mineurs vendent leur corps sur internet, plus personne n’a autorité pour les en empêcher. Mais vous comprenez, ce n’est pas de leur faute ! Des gamines, des gamins et des adultes s’autorisent en nombre à baiser entre eux, sous le regard plus ou moins consentant des juges qui ne savent plus tellement où se situe la limite du libre arbitre. Au moins ne les oblige-t-on pas encore à les marier. La pratique du libertinage se démocratise comme l’a montré l’affaire Pélicot, avec tous les abus qui l’accompagnent. Etc etc. Face à cela, mouvement qu’elles ont pourtant initié, les féministes tentent de rétablir une forme de puritanisme, en multipliant les appels aux sanctions injustes ou en caricaturant des cas médiatiques, mais qui comme tout puritanisme, échoue. Les très lourdes sanctions contre les hommes n’empêchent en rien la croissance de ces phénomènes. Les féministes comptent sur la société au lieu de miser sur les hommes, car elles ont une mauvaise image de ces derniers. Or il n’y a pas de société sans homme. C’est un serpent qui se mord la queue. Pour en sortir, peut-être faudrait-il que les femmes s’interrogent un peu sur leurs vraies attentes, et notamment leur désir de viol. Et que les hommes s’achètent une paire de couilles.
Il faut bien trouver une issue à cette impasse d’une guerre de tous contre tous. Et pour cela, nous devons comprendre qu’une femme décide ou non de la guerre, en légitimant le viol, ou pas. Ainsi la société progresse en consentement, sans toutefois se départir d’un arrière plan nourri par le viol et qui conforte le pouvoir féminin. Car imaginez une seconde. Si une femme accepte le viol, cela devient mariage. Si une femme le refuse, c’est guerre éternelle entre tribus dans les sociétés archaïques, ou plusieurs années de prison pour l’homme ainsi qu’une mort sociale qui l’accompagne, dans les sociétés dîtes civilisées. Quant à laisser-faire les femmes, cela a débouché sur la libération sexuelle et la stérilisation qui s’en est suivie, avec toujours plus de frustrations et de puritanisme. En cela, même si elles en souffrent parfois, les femmes ont besoin de l’idée de viol, certainement plus que les hommes, surtout dans une société qui offre tant d’exutoires sexuels à la libido masculine (pornographie, masturbation, prostitution etc…). Le féminisme n’a jamais été qu’un appel désespéré au viol issu de l’incapacité des femmes à réguler les rapports sociaux.
Pour aller plus loin, qui sont ces féministes sinon des femmes qui n’ont pas été abusées comme elles l’entendaient ? Pour bien des raisons, parce la femme n’a pas obtenu le mariage après une relation sexuelle, parce qu’elle n’a pas obtenu le mariage auquel elle aspirait après s’être engagée, parce qu’elle culpabilise d’avoir eu une relation sexuelle médiocre, parce qu’elle n’a pas eu d’enfant à l’issu d’un viol, parce qu’elle a perdu le contrôle alors qu’elle croyait tout contrôler dans sa vie, parce qu’elle a été torturé psychiquement et brisée par un pervers dans son enfance (qui voulait qu’elle change de sexe par exemple, qu’elle renonce à son individualité en couchant avec son père etc…), elle se retourne contre tous les hommes et devient féministe.
Et les hommes trop civilisés qui ne veulent pas rajouter de la violence à cette blessure initiale leur disent « oui chéri » collectivement, comme ils ont l’habitude de le faire dans leur intimité avec leur femme et plus encore avec leur fille. Mais voilà, il faut un ordre particulièrement légitime à ces femmes fragilisées. Et la lascivité des hommes féminisés n’est qu’un appel au sadisme pour elles. Loin d’être validées dans le mal qu’elles ignorent faire, les féministes ont besoin qu’on leur impose des règles positives de force. Or ces règles ou plutôt l’autocratisme qu’il faut pour les imposer, réactive particulièrement leurs blessures. J’ai entendu un militant dire « Elles veulent de « vrais » hommes à leurs côtés, mais c’est comme si elles ne les acceptaient pas au quotidien ». Tellement vrai. Face à la résistance des femmes, et à leurs désirs qui semblent contradictoires, au lieu de pousser au viol, beaucoup d’hommes occidentaux ont renoncé, par manque d’assise spirituelle surtout. Et face au renoncement des hommes, ces femmes montent aux extrêmes pour obtenir « de vrais hommes », jusqu’à engager la destruction de toute la société de l’intérieur. Puisque les hommes sont laids, autant générer le chaos, et que des hommes de l’étranger « viennent nous sauver, viennent nous violer ». Jamais on ne dira trop de mal de la gentillesse d’un homme. Il y a derrière une lâcheté mâtinée de sadisme à faire souffrir les femmes. Or celles-ci ne nous laisseront pas faire. Nous dirons oui à tout, jusqu’à ce qu’elles poussent le bouchon trop loin et que des limites leur soient données. L’antiféminisme ou la ruine. La vie ou la mort. Jamais elles ne permettront un entre deux parce que telle est leur nature de femelle. Certes, actuellement, c’est un combat perdu d’avance pour nous. Mais n’est-ce pas le propre d’un guerrier de s’engager dans de telles luttes ? Jésus a été jusqu’en enfer pour sauver l’humanité. Orphée y a été pour une femme. Pourquoi les catholiques refusent-ils encore de nos jours de s’opposer à de telles harpies ? Même en dehors de la sainte religion catholique, il n’est pas digne que des hommes se refusent lâchement à combattre parce qu’ils seraient en face de femmes qui les dominent dans l’intimité, et les domine socialement par l’emprise qu’elles exercent sur leurs chevaliers maman.
Par exemple, il faudrait affronter ce désir féminin de viol les yeux dans les yeux. Un chevalier maman ne devrait pas en vouloir aux nombreuses femmes de fantasmer le viol. Encore moins l’ignorer. Car il y a derrière ce fantasme, le désir d’être pénétrées et d’avoir des enfants, malgré toutes les barrières internes qu’elles se sont construites. Et puis, reconnaissons aussi que lorsque nous nous mettons en faute, nous les rassurons, parce que nous devenons contrôlables. Or nous détestons être contrôlés en tant qu’hommes. Voilà pourquoi nous sommes souvent incapables de répondre à l’attente de ces dames concernant le viol, qu’elles appellent autrement « prendre ses responsabilités », et attentes qui changent d’ailleurs une fois que ces dames sont engagées, ou qu’elles ont eu leurs enfants, ou qu’elles ont accédé à une forme de sécurité familiale et sociale. Car si le viol permet la rencontre et la sexualité, il ne permet certainement pas la vie en couple. Mais une fois que l’homme est engagé, la femme compte alors sur l’éducation de celui-ci. Calcul plutôt aléatoire parce que contradictoire. Voilà pourquoi, il est important d’avoir une assise intérieure forte en tant qu’homme, ou de s’en construire une dans une société féminisée, pour le bien même des femmes. Et d’y voir clair malgré leurs intérêts changeants. Sinon, ces femmes sont capables de faire n’importe quoi pour être rassurées et de nous faire tourner en bourrique. C’est ce qu’elles réclament à cors et à cris à travers le féminisme, si les hommes voulaient seulement y prêter l’oreille, sans les croire sur parole. Elles vivent la force par procuration, et tout est un appel chez elles à ce que les hommes deviennent plus forts. Encore faut-il que les hommes soient animés, c’est à dire qu’ils aient une âme, garante de l’ordre religieux. Sans cela, nous le voyons, la société entière se délite. Et leur recours au voile et à un catholicisme judaïque tel que l’islam apparaissent alors comme un réflexe de survie malheureux, mais nécessaire, au milieu de l’effondrement généralisé.
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