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La stérilité féminine due au recul du masculin

La cause biologique de notre stérilité due par exemple à l’emploi massif d’oestrogènes dans les pilules contraceptives, j’ai commencé à l’identifier voilà 13 ans de cela. C’était le plus évident. Mentalités et environnement semblent marcher d’un même pas. Nous devenons stériles au fur et à mesure que nous employons des moyens laids pour notre agriculture ou pour nos corps. Puis, il m’a fallu rapprocher comme d’un paradoxe, cette stérilité, d’une société féminisée. C’était il y a 9 ans. Car comment les femmes qui avaient en charge la fonction reproductrice humaine, tout en possédant une forte prédominance sociale dans nos sociétés occidentales, pouvaient en même temps choisir la mort ? La plupart de nos contemporains n’ont pas encore compris que stérilité et féminisation pouvaient marcher d’un même pas, que le féminisme était directement facteur de stérilisation des masses. Maintenant, dans ce nouvel article, je voudrais me pencher sur le rôle éminent des hommes dans ce processus complexe. La stérilité est aussi et peut-être surtout, une affaire masculine. Je vais vous expliquer pourquoi.

Tout d’abord, il faut souligner combien la transition que nous vivons actuellement entre une société de survie à une société d’abondance a pu jouer un rôle majeur dans le changement de nos comportements. Objectivement, l’enfant a été largement utilisé par nos aïeux comme un moyen animal de survivre. Voilà qui est devenu difficile à comprendre de nos jours. Mais dans une société de survie, l’enfant, c’est la survie, c’est la richesse, tandis qu’il nous appauvrit dans la nôtre. Les immigrés en provenance de sociétés de survie, ont simplement gardé cette habitude là, qu’ils perdent assez rapidement au fur et à mesure de leur intégration, pour peu que la société qu’ils occupent désormais, ne se tiermondise pas. Les femmes en mode survie, font des enfants pour se sécuriser, avec presque n’importe qui et dans n’importe quelles conditions. Vous comprenez mieux pourquoi de nos jours, ces mêmes femmes, refusent de remplir ce rôle : car elles n’en ont plus l’utilité, car l’enfant les insécurise.

Tout d’abord, elles peuvent obtenir la sécurité autrement, principalement en bénéficiant des surplus de la société capitaliste et par l’intermédiaire d’un état fort. Pour justifier ce choix, elles ne vont pas avancer des raisons animales. Comme n’importe quel humain, elles vont plutôt se donner de fausses excuses, soucis de la planète ou comble de la faillite intellectuelle « manque de moyens ». En vérité, elles réfléchissent en animaux qui n’en ont plus besoin, car leur sécurité est assurée par l’état, du moins le croient-elles. La sécurisation des femmes par les subventions ou leur accession à une indépendance sociale est donc par définition, une mauvaise nouvelle pour la natalité. Même l’allocation étatique à chaque naissance d’enfant n’est pas un moyen sain de perpétuer la société. Il permet seulement de sécuriser les femmes dans leur animalité pour les encourager à pondre. Ce moyen grégaire ne résout en rien un problème de fond : pourquoi avoir des enfants dans une société que l’on veut évoluée ?

Si l’individu n’est qu’un simple fonctionnaire sous la tutelle étatique, la réponse est assez simple : il ne doit pas avoir d’enfants. L’enfant est une charge inutile qui l’empêche de profiter de la vie. Nombre d’auteurs accusent actuellement l’individualisme d’être à l’origine de notre stérilité moderne. Les gens ne penseraient qu’à eux. A la vérité, c’est tout l’inverse. Ils ne pensent qu’à travers l’état. Parce qu’ils ont renoncé à leur individualité, à leur autonomie, des individus peuvent s’en remettre entièrement à l’état pour assurer leur sécurité et leur survie. Dès lors, privés d’espérance de construire un monde qui leur appartienne, en dehors de l’état, ils laissent à l’état le soin de régler tous ses problèmes, notamment par l’immigration. De là peut-être aussi la différence entre un pays comme l’inde ou la chine. La chine, fortement étatisée, est devenue stérile, tandis que l’inde plus anarchique, voit croître encore sa population. Je n’envisagerai pas ici cette situation d’un point de vue de moraliste, cependant force est de constater qu’un pays suradministré ne sait plus pourquoi faire des enfants (la chine essaye pourtant de corriger le tir).

Il faut donc de la liberté pour avoir des enfants. En général, les esclaves n’ont pas d’enfants. Et il faut encore plus, il faut un horizon. Voilà où l’homme doit intervenir. Les femmes, évidemment, toujours enclines à surinvestir leur sécurité, ne le voient pas du tout d’un bon œil. Pour ce qui est de la liberté, elles l’assimilent facilement au risque, et donc l’insécurité. Quant à l’espérance/l’horizon, c’est aussi une prise de risque, une expérience qui appartient à l’homme seul. Elles ont déjà assez à faire en nous donnant, physiquement des enfants, et pour les meilleures d’entre elles, en solidifiant les relations familiales entre individus. Alors, leur donner une charge supplémentaire, masculine, parce que des hommes immatures voudraient les imaginer toutes puissantes, telles des déesses mères, voilà un écueil qui se traduit vite en catastrophe sociale. Elles ne peuvent même pas concevoir cette lutte pour la liberté ou pour l’avenir, lorsqu’il est décorrélé de leur survie. Or ce monde pour la survie est fini, terminé. Nous n’y reviendrons qu’à de rares épisodes à l’avenir. Nous devons donc construire un monde animal, plus humain. L’échec de l’humanité est en train de se révéler en ce moment. Derrière l’amour affiché pour nos enfants en occident, il n’y avait que besoin de sécurité et attachement animal, pire parfois, réification de ces mêmes enfants. Désormais, nous devons, pour ainsi dire, nous extraire de la survie, pour survivre

Dans une société capitaliste, seuls les immigrés arrivés fraîchement d’une société grégaire survivent, ou les autochtones qui ont dépassé leur simple animalité. Et voilà où les hommes modernes de nos pays, connaissent les pires difficultés actuellement. Au-delà de la question de la masturbation ou de l’âge moyen du premier enfant pour les femmes, qui sont peut-être que des conséquences d’un tel mouvement, plus que des causes, il va falloir nous poser des questions de fond, plus seulement matérialistes. Car voici un des boulets qui nous attache à la survie : la vision matérialiste de l’existence. Si nous agissons pour ceci ou cela, parce que la science pourrait tout expliquer, alors seules les conditions matérielles d’existence organisent le monde. Et si tel est le cas, alors nous ne devons plus nous reproduire. L’un des marxistes qui m’a formé était d’ailleurs cohérent sur ce point. Il avait décidé de ne pas avoir d’enfants. Et dans les années 70-80, ce genre de militant n’était pas si isolé que cela. Vous n’avez qu’à remarquer de nos jours, la nouvelle forme que prend cette tendance. Les gauchos écologistes qui prônent l’absence d’enfants pour sauver la planète, reproduisent à l’exact ce raisonnement. Mais de toutes les manières, si vous pensez en termes matérialistes, il ne vous reste qu’une perspective : dans un monde où le capitalisme a vaincu, vous n’avez plus qu’à disparaître, paradoxe, parce que vous avez assez d’argent, de matérialité, pour vivre.

L’absence de perspective matérialiste, ou le « les choses sont ce qu’elles sont parce qu’elles sont comme ça » débouche nécessairement sur une stérilité généralisée. Plus encore, vous êtes une gêne pour le matérialisme, pour l’état, pour le futur des enfants que vous n’aurez pas, pour la planète, et vous devez donc déguerpir, être euthanasiés par exemple, revenir à l’état sauvage. Là encore, la vision matérialiste de la vie n’aboutit qu’à l’éradication de l’être humain, ou à un humain qui devrait en revenir à un mode survie. Oh, nous sommes naturellement penchés à la nostalgie, à revenir vers cette époque stable où nous pouvions survivre sans avoir trop de questions à nous poser. Mais voilà où les hommes de demain, les dirigeants du futur devront intervenir. Ils devront vaincre cette nostalgie avec un projet fécond, et chaque homme devra agir tel l’un de ces dirigeants, non pas en les copiant, mais en élevant spirituellement sa famille. La fécondité de l’homme est là. Et la stérilité ambiante est de son propre fait.

Si le monde n’est pas libre et s’il n’a pas de perspectives, la raison en est à chercher du côté d’une faiblesse du masculin, d’un masculin qui a encore du mal à s’adapter à sa nouvelle fonction. Le patriarcat, c’est l’avenir. Les hommes de nos jours, n’ont pas réussi à guider l’humanité en leur faisant accepter les risques et les souffrances inhérentes à la vie. Nous voyons plutôt de nos jours, des hommes se féminiser, de plus en plus ridicules dans leur soutien aux femmes, au féminisme, au fur et à mesure que les femmes sont victimes de leurs propres limites et du soutien de ces hommes. Ces hommes sont la honte de ce monde. Tous ceux qui adhèrent au féminisme sont un poids pour l’humanité. Ils sont les ennemis des femmes. Tous ceux qui soutiennent benoîtement les femmes, ne valent pas mieux. Ce sont des inutiles dans un monde dévolu à la vie. Dans un monde de survie, effectivement, il faut soutenir mémère quoi qu’elle décide pour la société, l’exemple le plus frappant, et le plus régressif étant celui de la tribu. Mais au fur et à mesure que la civilisation gagne, l’homme doit donner des perspectives de vie à la société, perspectives qui sont parfois en contradiction avec les intérêts premiers de ces dames. Citons pour exemple, la limitation du fonctionnariat, des subventions, le recul du rôle de l’état, des administrations etc.

L’échec de la civilisation, c’est l’échec de l’homme. Car l’homme civilisé ne grandit pas en se féminisant, en devenant moins « barbare ». Le barbare est aussi un féminisé de tribu. L’un a réussi, l’autre non. Le civilisé grandit en civilisation en devenant plus homme. Drôle de paradoxe dans une société comme la nôtre qui assimile désormais civilisation à décadence, et plus ou moins consciemment, à féminisation. Or, la civilisation n’est le fait que d’hommes forts et virils. Et ce qui la corrompt n’est pas tant la féminisation que l’incapacité à s’extraire de réflexes de survie, qui nous ramènent à une féminisation totalitaire.

Certes, les anciens Romains n’ont plus combattus dans l’armée au fur et à mesure de la chute de rome. Mais ils l’ont surtout fait parce que l’armée était inutile à leur conception de la vie. Ils ne concevaient plus l’armée comme un moyen spirituel d’élévation. Je ne dis pas que l’armée dût être considéré forcément comme un moyen de progrès spirituel. Je dis que si elle existe, elle doit se concevoir ainsi, avec une logique et une légitimité ferme, tout ce qu’en somme, les corrompus et les gens habiles de ce monde méprisent sous le terme de « grandes idées ». Les grandes idées sont bonnes si elles sont réellement grandes, soit de nos jours, attachées au Christ. Mais plus elles ont des vices, et plus ses vices corrompent la société facilement, l’exemple révolutionnaire de 1789 étant le plus criant. Les premiers révolutionnaires parlaient de liberté sans Dieu ou avec un dieu fabriqué de toute pièce. Les derniers révolutionnaires ont fini par aimer l’argent puis par disparaître. Ils sont réapparus régulièrement en reproduisant les mêmes erreurs (massacres de masse, intolérance des idées, corruption généralisée), car ils n’avaient pas appris de leurs erreurs, ni vraiment de l’expérience de leurs aînés.  C’était et c’est toujours pour ces tribaux, de « la faute aux autres ».

Voilà encore là où le rôle de l’homme est important. Dans l’expérience. La femme transmet la vie. Elle transmet aussi les valeurs qui lui ont été transmises. Mais combien les hommes forts sont un vecteur de transmission culturelle, spirituelle autrement plus puissant. Un homme qui se convertit au christianisme entraîne 3 à 4 fois plus souvent ses proches qu’une femme. Or voilà où le bât blesse. Les hommes sensés diriger la société et donner des perspectives à leur famille ne remplissent plus leur rôle. Ils n’ont plus été s’agenouiller devant leur Seigneur. Ils ont laissé les femmes y aller, puis ces femmes n’y ont plus été du tout, épuisées. Il est vrai que la féminisation touche aussi l’Église et ne donne pas toujours à voir des exemples très virils.

Dans l’Église deux tendances me font de plus en plus horreur. D’abord cette volonté de pacification. Ensuite cette volonté d’ordre. La volonté de pacification provient d’une aspiration légitime à connaître la paix au milieu des tempêtes intérieures. Cependant, la paix n’est pas pacification. Si vous pacifiez tout le temps, vous ne savez même plus ce qu’est une épreuve. Vous vous réfugiez alors tout le temps dans les jupes de Marie pour mieux éviter les souffrances inhérentes à la vie dans le monde. Dès lors, vous ne connaissez rien à ce monde que vous fuyez et dont vous attendez de Dieu qu’Il le pacifie, à la fin des temps. Mais la fin des temps, c’est maintenant comme aurait pu dire René Girard. La paix ne vient que des épreuves humaines, ou d’une grâce spéciale de Dieu. Il ne faut jamais l’oublier. Sinon, vous êtes dans un état spirituel trompeur, et souvent, le jouet du diable.

La volonté d’ordre quant à elle, c’est la légitimation de l’autorité pour assurer la paix sociale. Lorsque cette autorité est légitime, tout va bien, ou presque. Mais si elle est corrompue comme de nos jours, si elle est tyrannique comme elle le sera demain, quid de cette légitimation de l’Église. En vérité, l’ordre est aussi important que le chaos, même pour un catholique. Jésus n’est pas venu pour empêcher tout changement, tout progrès, mais au contraire, contre l’ordre établi de son époque. Et comme le soulignait un prêtre dernièrement, dans l’une de ses vidéos, si vous n’êtes pas en bute contre le monde, alors voilà un indice que vous êtes spirituellement en faillite. La légitimation de l’ordre a été peut-être une des pires erreurs qu’ait commise notre Eglise depuis Constantin, erreur qui se retourne actuellement contre nous. Nous cherchons à nous agglomérer à l’état, tandis que l’état, non seulement ne veut plus de nous, mais nous pourchasse. Quel ridicule de voir tous ces prêtres légitimer l’infanticide par avortement parce que notre démocratie l’a voté et qu’il ne faut pas choquer le citoyen paroissien. Quel ridicule de voir des organisations catholiques contre la liberté de culte, la revendiquer pour eux-mêmes devant des tribunaux maçonniques. Nous ne vivons pas toujours dans des états catholiques, loin s’en faut. En dehors du fait que cette liberté de culte soit souvent un paravent pour l’adoration étatique, nous avons besoin de liberté de culte et de liberté de conscience, idées qui viennent justement du catholicisme. Qu’il soit bon que l’état favorise la religion christique, que les cultes païens puissent avoir un côté abominable, n’entame en rien la nécessité d’une liberté du culte, et je crois qu’il y a là un quiproquos dans l’utilisation des termes. La liberté de culte n’est pas nécessairement la reconnaissance de l’égalité des cultes entre eux. Il peut y avoir liberté sans égale reconnaissance. La liberté n’a d’ailleurs rien à voir avec l’égalité. Ces deux notions sont souvent même contradictoires entre elles. Mais nos penseurs catholiques modernes n’ont pas encore compris ce simple mécanisme philosophique. Pour eux, la liberté de culte signifie la tolérance envers le mensonge. Il n’y a rien de plus faux, et une personne libre, surtout une personne libre, catholique, a le devoir de combattre un mensonge, quel qu’il soit, de nature religieuse ou pas.

L’homme du futur, le grand homme que vous côtoyez peut-être déjà, est donc un homme de mesure, réfléchi, et qui travaille constamment à réduire ses contradictions internes, spirituelles et philosophiques. Plus cet homme grandit en ces domaines, plus il donne de l’espérance autour de lui. Plus il est attaché à la liberté, plus il se défie de l’état, plus Dieu lui est grand. Dans l’absolu, un peuple religieux n’a même pas besoin de rois, comme il est écrit dans le livre de Samuel. La nécessité de l’état vient de l’irreligion d’un peuple. Or, dans un monde soumis à satan, il est effectivement impossible de se passer d’état.

Ces réflexions semblent très éloignées de la question initiale que je me proposais de traiter. Or au contraire, la stérilité des civilisations qui dégénèrent, sera justement dépassée grâce à de grands hommes, forcément catholiques. Ou alors, il y aura un retour constant à l’annihilation de la civilisation, par la tribu, et la décadence qui l’accompagne. Voilà ce que nous vivons de nos jours. Car il n’y a que deux états, déjà bien repérés par la théologie catholique : l’état de nature, l’état de transcendance. Ils ne s’excluent pas. Seulement l’état de transcendance, demande des populations transcendées.  Et si des populations ne sont pas transcendées, alors elles retournent à l’état de nature. Elles peuvent même apparaître assez riches et fonctionnant bien comme au Danemark. Ce ne sont que des coquilles vides, troupeaux sans conscience qui n’apportent rien à la marche de l’humanité, malgré leur participation à la diversification des populations naturelles d’hominidés, ce qui, il faut le reconnaître, est plus agréable à vivre qu’une civilisation en faillite. Dès que ces populations tribales veulent évoluer, naît forcément en elles, une aspiration à la transcendance qui est combattue. Nous appelons les victimes d’un tel processus : « martyres ». Ces hommes sont sacrifiés pour qu’une civilisation puissante puisse émerger de toute tribu, et ne pas rester une troupe de sauvages avides de conquêtes économiques et militaires. Ces catholiques sont les hommes qui permettent la civilisation vraie, et plus encore, qui lui permettront demain de se renouveler. Nous les cherchons pour notre société.  

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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Léonidas Durandal

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