La bonne ambiance dans les familles « monoparentales » ou l’affaire Brice Bernard.

Les féministes, les sociologues sont si rassurants : la famille monoparentale n’est pas une régression, c’est une évolution ! Autour de nous, nous constatons les dégâts qu’elle engendre : perte de repère des enfants, incestes, abus, abandon, maltraitance… mais c’est une é…VO …LU…TION. Moi qui suis un réactionnaire, j’ai encore du mal à comprendre. Mais je fais des efforts. Des efforts monstrueux. Et pourtant, je n’y arrive pas… pitoyable humain limité que je suis en comparaison de tous ces grands cerveaux féministes, de tous ces grands sociologues de la famille.  Je regarde les faits divers, les élèves qui nous sont donnés, les gens autour de moi et, je ne sais pas, mais y-a comme une odeur de mensonge. Non ?

Tout d’abord famille « mono » « parentale » : en fait ça veut dire que les enfants n’ont plus qu’un seul parent ? Ah d’accord, les enfants ne se font plus à deux alors ? (je suis en retard d’une guerre comme d’habitude) et le parent exclu ne fait plus partie de cette famille ! Je n’avais pas compris. Mais quel drôle concept de famille ! Alors maintenant on fait les enfants tout seul. Mais qui fait les enfants dans ces familles monoparentales ? Qui sont ces êtres supérieurs qui sont capables de procréer et de créer une famille tout seul ? Les femmes ? Ce sont les femmes qui font les enfants toutes seules. Eh bien, elles sont plus fortes que je le croyais. Quelle puissance ! Donc des femmes, toutes seules, mettent à bas les enfants et leur donnent toute l’éducation et tous les repères dont ils ont besoin sans aucune aide ! Mais c’est vraiment con comme idée, et pourquoi appeler cela famille mono-parentale alors ? Je suis très ennuyé pour donner un nom à ce machin, peut-être aussi ennuyé que ceux qui ont créé le terme de famille monoparentale. Tout d’abord ce n’est pas une famille puisque la personne est toute seule, et ce n’est pas monoparental puisqu’il n’y a presque que des femmes dans ces familles. Tribu de femelles, caste matriarcale, cela ne convient pas tout à fait. Ah mais que je suis bête, il y avait un terme très approprié dans le passé qui recouvrait totalement l’immaturité majoritaire de ce genre de pratique : les filles-mères.  Elles ont proliféré alors on a préféré les appeler mères-célibataires et comme ce n’était pas encore assez hypocrite, familles monoparentales. Contrôlez une langue, et vous contrôlerez les esprits. Eh bien dans l’actualité de ce jour, une de ces filles-mères vient de se faire poignarder par son fils (à la machette, excusez du peu). Je crois qu’il va falloir que nos chers sociologues et nos douces féministes descendent de leur nuage. Il y a quelque chose de pourri dans notre bon Royaume de France.

Affaire Brice Bernard : http://www.sudouest.fr/2011/03/25/scalpee-par-son-fils-353054-7.php

Voilà ce que vous ne lirez pas dans vos journaux :

Dans la pratique les enfants de ces filles-mères restent très souvent, sous l’emprise de leur mère. Leur sexualité est beaucoup plus troublée que des enfants nés dans des familles traditionnelles. Ils sont plus souvent bi-sexuels et ont du mal à assumer leur identité. Seuls face à la mère, pour parodier la chanson, le peu de repères masculins qu’ils peuvent intégrer proviennent de la fratrie de leur mère ou de leur grand-père maternel, autant dire que ces modèles renforcent encore l’emprise de la mère sur l’enfant, et l’omnipotence féminine. Comme il y a beaucoup de vie dans ces enfants et que Dieu n’a pas placé tous ses œufs dans le même panier, par bonheur, il arrive que ces filles-mères donnent toute l’affection d’une mère mais qu’elles soient incapables de donner une éducation sérieuse à leur progéniture. Ainsi, les enfants ont encore de la place pour se bricoler une identité. Mais le pire, ce sont ces filles-mères qui dénient la place du père et se chargent de tous les rôles, bien que le père de ses enfants soit encore vivant. Dès lors, l’enfant n’a plus de place pour se construire une identité différenciée et il peut sombrer dans des pathologies graves. Brice Bernard a voulu se libérer, à sa façon, de cette emprise maternelle. Il a pris une machette, et il a fini par agresser violemment sa maman, la laissant entre la vie et la mort. Brice a 40 ans. Il aurait pu en avoir 50 ou 60, il faut parfois tout une vie pour se libérer de l’emprise d’une fille-mère. L’âge n’y fait rien. Brice a manifesté cette volonté libératrice de manière brutale car il n’en pouvait plus.  Brice ne savait plus comment faire pour gérer toutes les contradictions qu’il avait en lui, toutes ses frustrations. Il aimait sa maman, mais il voulait devenir un être à part entière. Il voulait vivre à part entière, mais il s’en croyait incapable. Il croyait qu’on pouvait s’affirmer en restant près de sa mère, le monde extérieur, lui, était bien trop étrange, bien trop difficile à affronter. Quand les policiers sont venus, il a pris le crucifix et il s’est défendu avec. D’aucuns vous diront : « Encore un de ces fanatiques ». Vous vous tromperiez grandement si vous pensiez cela. Entre les policiers et lui, Brice a demandé l’intercession de la puissance paternelle, il a voulu témoigner de sa propre crucifixion, lui qui, dans sa tête était père et fils, lui qui n’arrivait pas à faire la distinction dans son vécu incestueux. Le combat avec le diable a fait rage, mais il n’est pas certain que le diable ait gagné. A travers son geste désespéré et dans sa conséquence mortelle, je perçois un élan de vie. Il n’est pas si loin d’être sorti vainqueur de ce combat. Si sa mère survit à ses blessures, il pourra commencer à 40 ans, une vie nouvelle, loin d’elle. Et je peux vous garantir qu’il vivra heureux. Les « vrais » journalistes s’interrogent : « Est-ce qu’il doit être jugé comme irresponsable par la justice ? » Au moment même où il a voulu prendre ses responsabilités, ce serait ironique…

 

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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