Categories: Enfance détruite

La guerre contre les garçons, partie 2 : résultats aux examens en France

Après la traduction de la conférence de Christina Hoff Sommers sur la guerre contre les garçons, voici des résultats édifiants pour le système scolaire français.  

Sur les 5 premiers prénoms qui auraient obtenu la mention très bien (bac général et technique), aucun garçon. Sur les 5 derniers, par contre, les garçons représentent 3/5 du total :

 

 

Lien vers l’article du Figaro

 

Pour une fois j’ai pu aller plus loin grâce aux chiffres publiés sur ce site. L’article sus-mentionné faisait état de questions de classes, et d’origine, mais bizarrement, pas de sexe. J’ai donc corrigé le tir.

 

Je n’ai pu travailler que sur 1/3 de l’échantillon mais 177 088 élèves c’est déjà un sacré échantillon :

 

Or voici ce que j’ai obtenu :

 

Les filles ont 26,82% de chance en plus d’obtenir une mention TB par rapport aux garçons.

 

Malheureusement s’il y a 15% de filles en plus que de garçons présents dans cet échantillon, cela n’est pas significatif car je ne sais pas quel découpage a été choisi par le présentateur de l’article. Mais on peut supposer que ce nombre est encore beaucoup plus important dans la réalité puisqu’un article du journal Le Monde basé sur des statistiques de l’éducation nationale montrait que l’année dernière, si les taux étaient légèrement favorables aux filles dans les filières techniques et plus forts pour les garçons dans les filières et professionnelles (sic), les filles avaient 45% de chance en plus d’obtenir un bac général par rapport aux garçons :

 

Article du journal Le Monde du 08/03/2011 et qui fait référence aux statistiques de l’éducation nationale dont le titre est éloquent «Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur » (ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, 2011) (sic)

 

Dans cet article si les professeurs consacrent plus d’attention aux garçons (56%), le lien n’est pas fait avec l’échec scolaire massif des garçons. Par contre l’article affirme que les professeurs qui prêtent plus attention aux garçons, favorisent en fait les meilleurs (qui en profiteront face aux filles comme cela est écrit).

 

Aujourd’hui cet autre mythe tombe grâce à l’étude de Baptiste Coulmont sus-mentionnée.  

 

TOUT LE SYSTEME SCOLAIRE A POUR BUT D’EXCLURE LES GARCONS EN MASSE, DES PLUS MAUVAIS AUX MEILLEURS, 

 

 

Pour les plus sceptiques, voici le tableau que j’ai utilisé. Si vous n’y connaissez rien en statistiques, je suis à votre disposition pour répondre à vos questions (cliquez dessus et utilisez un zoom pour avoir des données bien lisibles) :

 


 

La domination féminine prend ici la forme d’une tyrannie.

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

View Comments

  • "Éviction d'un enseignant d'Assas, soupçonné d'avoir harcelé 69 étudiantes" L'Express du 19/04/2019.

    "elle dit avoir constaté "que de manière générale les garçons étaient moins bien notés". "

    Ce serait si facile de faire une étude statistique sur les différences de notation entre filles et garçons. On le fait dans le privé sur les différences salariales alors que ces différences constituent des différences de productivité...

  • Le réel problème c'est justement que les petits garçons ont du mal à se construire devant des petites filles; particulièrement à l'adolescence où les hormones se travaillent et sont au top de leur forme. C'est pour celà que la mixité à cet âge est néfaste pour les petits hommes. Bien que je connaisse de près ou de loin autant de personnes en or des deux sexes et hélàs autant de pourritures - donc la mixité en théorie ne me dérange pas le moins du monde -il ne faut pas passer outre la dimension biologique qui a aussi besoin de grandir avec notre personnalité :)

  • "En finir avec la fabrique des garçons." Libération du 06/11/2014.

    Pour en finir avec l'échec scolaire des garçons : éliminer le concept même de masculinité. Il fallait y penser.  Il leur a fallu 40 ans pour admettre que les garçons étaient discriminés par le système scolaire (mais en rejetant la faute sur la société). Au pouvoir, je ne leur donne pas deux ans pour mettre à feu et à sang toutes les institutions scolaires de France.

    Comment de tels malades mentaux ont pu arriver jusqu'en haut de notre système universitaire ?

  • Interview d'un ancien directeur d'IUFM. Les statistiques sont généralement indifférenciées à l'éducation nationale, et quand elles ne le sont pas , elles montrent un système discriminatoire envers les garçons :

    NDF du 07/04/2014

    La méthode semi-globale favoriserait les filles. Pas de rites initiatiques pour les garçons. Une mixité qui leur est défavorable.
    Seul point contestable de l'interview : l'analyse passée montrerait une volonté indifférenciatrice en faveur des hommes. Cela reste à prouver. Les femmes se sont bien battues pour l'indifférenciation et elles ont obtenu ce qu'elles désiraient. Par le passé, il y avait une complémentarité entre social et familiel. Ca, c'est l'inverse de l'indifférenciation actuelle qui nous est proposée. On ne peut isoler la variable sociale et l'étudier ainsi sans comprendre que la complémentarité se joue également à un niveau familial.

  • Interview d'un ancien directeur d'IUFM. Les statistiques sont généralement indifférenciées à l'éducation nationale, et quand elles ne le sont pas , elles montrent un système discriminatoire envers les garçons :

    NDF du 07/04/2014

    La méthode semi-globale favoriserait les filles. Pas de rites initiatiques pour les garçons. Une mixité qui leur est défavorable.
    Seul point contestable de l'interview : l'analyse passée montrerait une volonté indifférenciatrice en faveur des hommes. Cela reste à prouver. Les femmes se sont bien battues pour l'indifférenciation et elles ont obtenu ce qu'elles désiraient. Par le passé, il y avait une complémentarité entre social et familiel. Ca, c'est l'inverse de l'indifférenciation actuelle qui nous est proposée. On ne peut isoler la variable sociale et l'étudier ainsi sans comprendre que la complémentarité se joue également à un niveau familial.

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