Ah!!!!! nos donneurs de leçon sur la Burka. Ils devraient peut-être taper un peu moins fort sur ces femmes, et regarder la poutre qu’ils ont dans l’oeil plutôt qu’aller chercher la paille dans l’oeil « des autres ». J’affirme en effet que la France, cette terre des droits de l’homme et soit disant de la femme, a légitimé depuis 1968 la polygamie organisée. Et je vais m’en expliquer :
Déjà, avant 68, il arrivait régulièrement qu’hommes et femmes aillent chercher ailleurs, que chez leur mari ou leur femme. Le cocufiage était un sport national pour certains. Mais passons. En effet, les coups de canif de l’infidèle ne dépassaient pas le cercle familial. Les enfants étaient assez épargnés des frasques du parent libertin qui avait peur de la sanction morale de la société, et de la sanction juridique de la loi. Mais après 68, la France est passée du cocufiage toléré au divorce de masse. Or pragmatiquement, qu’elles en ont été les conséquences ?
1 La tentation de tromperie s’est développée : les féministes nous avaient promis que le mariage d’amour règlerait toutes les questions de la vie en couple. Les gens qui seraient ensemble par amour, feraient des efforts pour rester ensemble. Or c’est bien l’inverse qui s’est produit. Ces mariages par amour, n’ont été que le paravent de relations qui tenaient plus de « la baise » plutôt que de l’amour. Encore une fois, les féministes, censées protéger les femmes, ont multiplié les obstacles à l’épanouissement des femmes, dont le désir de vivre des relations de couple pacifiées a été fragilisé.
2 Les divorces ont entrainé les divorces : le divorce pour faute a quasiment disparu. Aujourd’hui vous pouvez tromper votre partenaire autant que vous le désirez, faire n’importe quoi à son encontre, la loi ne vous sanctionnera plus pour cela. Les unions extra conjugales se sont alors multipliées, au grand jour. Et sous la pression de ces trahisons généralisées, nombre de couples se sont brisés. Ces couples se sont séparés. Puis chaque partenaire jouant au jeu des chaises musicales, a cherché a recomposer un couple chacun de son côté. Or la grande majorité des partenaires probables étaient déjà en couple. Il fallait donc que ces électrons libres cassent ces couples pour assurer leur avenir. Mécaniquement, ils ont incité des partenaires de couples stables à aller voir ailleurs. Aujourd’hui, le partenaire trahis est tenté lui-aussi d’aller voir ailleurs et de briser un autre couple. Ainsi la grande chaîne des mariages est régulièrement attaquée dans notre société.
3 Beaucoup d’hommes dans notre société ont 2 femmes dans leur vie, au minimum : une dans leur jeunesse, et puis une autre à âge plus avancé. Avec chacune de ces deux femmes ils construisent une famille. Quant aux hommes qui n’ont pas la chance de correspondre aux bons critères, ils restent célibataires toute leur vie, n’ayant aucune chance de trouver une femme pour fonder une famille. Alors vous me direz : « ce n’est pas en même temps, cela n’a rien à voir. »
Eh bien j’affirme que c’est encore pire.
En effet dans un système de polygamie organisé, l’homme doit assumer ses deux femmes jusqu’à la fin de la vie. Si la plus vieille est délaissée au profit de la plus jeune, il doit continuer à entretenir la plus ancienne, il lui doit le respect. Point de ça dans notre système. Souvent la reconstruction d’une famille correspond pour eux à un âge où les enfants du premier mariage sont presque « élevés ». Leurs revenus qui ne serviront plus pour l’éducation des enfants de la première fournée, serviront pour les enfants de la deuxième « fournée ». Ainsi, on peut dire que tenus par leur queue, ils sont pressés autant que possible, et consentants. La femme abandonnée ou qui quitte le navire pour se soulager de la présence du payeur, a obtenu son minimum syndical : l’éducation des enfants. Tout irait pour le mieux si on allait pas donner des leçons de morale aux polygames en burka, tandis que pratiquement, nous n’avons plus aucune morale. Du côté de la femme : après un divorce, soit elle sait « attirer » les hommes et en a le désir. Elle devient alors, à son tour, polygame. Soit, la société l’entretient et elle élève ses enfants, complètement paumée, ne comprenant rien à notre société, et aux rapports hommes-femmes. Bref, le tableau n’est pas rose non plus.
Résultat des courses : des hommes et des femmes entretenant plusieurs relations au cours de leur vie, des hommes à qui il est interdit d’avoir une famille, des filles-mères paumées. J’affirme que notre polygamie française est beaucoup plus violente que celle qui nous vient du monde musulman. J’affirme que cette polygamie française est entretenue par les subventions d’état qui encouragent les filles-mères à la séparation comme les femmes de ces musulmans polygames. Oui, l’état français entretient la polygamie des familles musulmans et s’étonne après des résultats. Je considère que cet homme qui a été dénoncé comme polygame, il y a peu dans l’actualité, parce que sa femme portait la burka, a été traité de manière injuste. Il a entretenu plusieurs relations, comme nombre de Français labellisés « français d’origine » et son seul crime est d’être tombé au milieu de la tempête médiatique (ou d’avoir été choisi comme victime émissaire de notre système laïcard et fémino-nazi).
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