L’arnaque marketing Star wars 7 : une réécriture au féminin des anciens épisodes

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S’il y a un type que j’admire dans la réalisation de cet énième opus de Star Wars, c’est le responsable marketing. Compiler les premiers épisodes pour les remettre au goût du jour (féministe) et vendre le tout comme un récit inédit et en faire un succès. Du grand art.

Empêcher les critiques de voir le film avant sa sortie était tout aussi grandiose. La promotion a été menée par les fans seuls qui n’ont pu être contredits par personne. Il est évident que si des personnes plus cultivées que la moyenne dans le domaine cinématographique avaient pu voir le film avant et en parler, le nombre d’entrées aurait été moindre.

 

Manque d’originalité 

Les innovations se résument à quelques améliorations technologiques mais surtout à féminiser des scènes (avec une pointe de multiculturalisme). Sur ce point, il ne faut plus parler de simple parasitage de la culture masculine comme pour tant d’autres oeuvres d’art, mais de pillage. La nouvelle héroïne endosse d’ailleurs le rôle d’une pilleuse d’épave et la coïncidence tient plus du symbole que du hasard comme nous allons le voir par la suite. Le geek est mort, vive la geekette, son alter ego né des restes d’un monde d’hommes en décomposition, fait de héros vieillissants trahis par leurs fils, ou d’exploiteurs patriarcaux caricaturaux. Le matraquage publicitaire fera passer la pilule en toute innocence. Le succès médiatique fera taire les critiques.

Le pillage

La liste non exhaustive des « emprunts » aux épisodes précédents est impressionnant si bien qu’on peut se demander légitimement quelle est l’originalité propre de cette histoire. Le pillage consiste à reprendre des éléments scéniques ou scénaristiques passés, à les compiler et à les adapter à des héros femmes, certainement pour faire plaisir à la nouvelle présidente de Lucas films installée par Walt Disney au début du projet, ou à toutes ces nouvelles working girls stériles au fort pouvoir d’achat et à qui ne vivent qu’en fantasmant leur réussite sociale. Je suppose que le choix de Michael Arndt, scénariste féministe (Hunger game…) du film, n’aura pas été non plus fait par hasard.

 

  • Un environnement identique aux précédents

L’héroïne Rey grandit sur Jakku, dans un environnement identique à celui de Luke dans l’épisode 4, la planète Tatooine.

2planetes

L’étoile noire est devenue la tueuse d’étoile, rien que cela. Elle n’est pas seulement capable de détruire une planète mais de détruire tout un système solaire en s’étant nourrie au préalable de l’énergie d’une étoile.

1 stars

 

  • Des personnages identiques à d’autres personnages des épisodes précédents

Le robot ne s’appelle plus R2D2 mais BB8. Enorme. Bien entendu, les couleurs et les formes ne sont pas similaires, tout de même. Et puis ce sont des personnages différents qui confient une mission à leur robot !

3robots

Le méchant Kylo Ren de l’épisode 7, ce n’est pas pareil que Dark Vador, le vilain de tous les épisodes précédents, même ce n’est pas évident au premier coup d’oeil. Il faut dire qu’il est naturel que le petit fils ressemble à son grand-père…

12mechants

Le monstre des sables n’est plus une gorge béante mais un animal mystérieux qui se déplace sous terre.

13monstre des sables

 

  • Des éléments de scénario repris à l’identique

Dans l’épisode 4, tout le monde court après le robot R2D2 à travers le désert après que son propriétaire lui a transmis le message codé que personne ne doit lui voler. Désormais tout le monde court après le robot BB8 à travers le désert après que son propriétaire lui a transmis le message codé que personne ne doit lui voler :

21help mebis

Cette fois, la rébellion ne cherche pas Obi Wan Kenoby, mais Luke, son apprenti, cela fait une grosse différence par rapport à l’épisode 4 !

Et puis de méchants voleurs dans les sables essaient toujours de se faire de l’argent en capturant les robots égarés, comme dans l’épisode 4.

4voleurs robots

Le prisonnier est torturé pour lui faire dire la vérité tout comme dans l’épisode 5.

5torture

Kylo Ren tout comme Dark Vador n’a pas que des relations amicales avec les généraux de l’empereur de l’épisode 4.

6 mesentente general

Finn vient délivrer Poe Dameron de la même manière que Luke libère Leïa de sa prison dans l’épisode 4.

8 sauvetage

Finn détruit son premier vaisseau ennemi en compagnie de Poe alors qu’il cherche à échapper au Premier Ordre tout comme Luke avait détruit le sien en compagnie de Han Solo en tentant d’échapper à l’empire dans l’épisode 4.

16joie shoot

Même scène que l’épisode 4 où les protagonistes traqués se cachent dans le faucon millénium.

9cachette

Han Solo est redevenu contrebandier et il n’est plus poursuivi par un seul créancier, mais par deux qu’il a trompés de nombreuses fois. Une des nombreuses surenchères présentes pour stimuler le connaisseur.

Tout comme la princesse Leïa dans l’épisode 5, Rey (c’est encore un personnage féminin malgré le nom à consonance masculine en français) remet son amoureux à sa place en lui demandant de ne pas l’aider (« Ne me tiens pas la main » sous-entendu bordel je suis une femme indépendante).

11pas daide

La République est toujours accusée de tous les maux et le Premier Ordre ressemble comme à s’y méprendre à l’empire.

A priori cette image pourrait appartenir à n'importe quel épisode
A priori cette image pourrait appartenir à n’importe quel épisode

Il va falloir faire exploser l’étoile noire, pardon la starkiller beaucoup plus super puissantes que ses différentes consœurs (et je vous épargne la série des différentes remastérisations)

7explosion

Tout le monde se retrouve autour de la table ronde pour établir une stratégie comme dans l’épisode 6.

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Comme dans l’épisode 6, il faut qu’une équipe aille désactiver le champ de protection de la tueuse d’étoile sur une planète adjacente, pour qu’une autre équipe d’avions de combats puisse détruire le point faible de la superstructure. Il n’y a plus de scénaristes aux USA ?

Rey tente de retenir Finn tout comme Luke tentait de convertir Han Solo à la cause de la rébellion dans l’épisode 4.

Et puis le discours du général nazi/Premier Ordre comme à Nurenberg, ce n’est pas tout à fait le même que celui de Palpatine dans l’épisode 3 quand il prend définitivement le pouvoir puis que les clones sont envoyés faire la guerre, mais quand même !

Enfin, les X-Wings détruisent l’étoile Starkiller après que la station de protection a été désactivée comme dans l’épisode 6. A noter que Poe qui conduit l’attaque, la mène exactement à la manière de Luke par le passé.

 

  • Les inversions de sexe au profit de la seule féminisation des personnages

Maître Yoda a été remplacé par une boule jaune de sexe féminin et de même gabarit qui « initie » Rey et Finn.

19yoda
Maz Kanata remplace Yoda

Les storm troopers sont désormais commandés par une femme qui ressemble à un personnage masculin du 6 : le chasseur de prime.

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Rey prend la place de Luke et est initiée comme lui dans une sombre caverne dont elle ressort terrorisée.

Rey est tout aussi capable qu’Han Solo de réparer le Faucon Milénium, c’est une bricoleuse hors pair, mécanicienne d’exception, ben oui, ingénieur, ce n’est pas spécialement un métier d’homme ! La scène est identique à celle du 4, mais Rey a remplacé Han Solo, et l’amoureux est désormais trop idiot pour pouvoir l’aider. La princesse Leïa n’était certainement pas assez supérieurement féministe par rapport à Rey (surenchère pour faire passer la pilule amère).

10reparation

Cette fois c’est Rey qui maîtrise la force en attirant le sabre laser à elle pris dans la neige tout comme Luke avait su le faire dans l’empire contre attaque contre le monstre des neiges.

22sabre attire

 

  • Les incohérences

Fait nouveau dans star wars, l’apparition d’incohérences grossières :

Rey refuse qu’on lui rachète un robot qui ne lui appartient pas et pour un monceau d’argent, sans raison.

Elle n’a pas assez à manger, mais se bat comme si elle était un homme et avait le ventre plein.

Quand Kylo Ren s’énerve, il détruit le vaisseau dans lequel il est. Il n’a pas peur de se retrouver à la baille, non.

kilo sennerve

La boule jaune n’est pas jedi pour ne pas tuer le scénario, mais elle est initiée à la force qu’elle sent, on ne sait comment.

Rey n’a même pas été initiée à la force, elle est débutante, mais elle se tape un maître Sith de haut niveau. Certainement la supériorité naturelle des femmes en matière de combats au corps à corps…

 

Différences intéressantes

L’orchestre joue maintenant mollement. Cela correspond bien à l’esprit qui gouverne ce nouvel opus.

20orchestrebis

La présence de femmes est aussi positive car elle permet d’introduire des personnages féminins diversifiés dont certains maléfiques.

D’ailleurs des femmes servent le premier ordre.

fille dans premier ordre

La créature qui se trémousse aux pieds d’une sorte de Jabba le Hut, semble consentante. Et oui, il y a des femmes qui aiment la cochonaille.

jabba fille

Dans les épisodes 4-5-6, Dark Vador ne veut pas la mort de son fils, mais le gagner à sa cause. Dans le 7, le fils veut la mort de son père.

23 confrontation filiale

***

Maintenant que le pillage est fermement établi, venons-en au principal et voyons comment la mythologie star wars est utilisée à des fins politiques et sert désormais à promouvoir le rôle des femmes dans la société tout en dénigrant celui des garçons.

***

Résumé (si vous n’avez pas vu le film, sinon passez au prochain paragraphe) : Une histoire d’homme dans la peau d’une femme

Rey, l’héroïne principale, travaille dur et seule pour gagner sa croûte dans le désert. Son salopard de patron, un monstre homme à la voix rauque, l’exploite pour des clopinettes.

Rey
Rey

rey travaille dur

Le représentant de la domination patriarcale
Le représentant de la domination patriarcale

Elle rencontre un gentil robot qui va lui faire croiser le chemin de Finn, un déserteur du Premier Ordre qui veut rejoindre la résistance. Finn veut la protéger, mais c’est elle qui sait se battre. Elle lui permet de se sauver de ses ennemis et de la planète Jakku en dérobant le Faucon Millenium (le vaisseau mythique de Han Solo qui se l’est fait subtiliser une nouvelle fois). Elle conduit la machine après avoir élaboré le plan d’évasion, puis la répare. Il faut dire qu’elle commence à être guidée par la force bien que la force ait quasiment disparu puisque celui qui en est le dernier dépositaire, Luke Skywalker, reste introuvable.

Rey l'ingénieur des sables
Rey l’ingénieur des sables

Mais penchons nous un peu sur Finn, ce « héro » homme, déserteur, en pleine crise d’angoisse durant la bataille, combattant sous les ordres d’une femme, traître à sa cause, incapable d’efficacité, protecteur de ces dames qui le protègent en réalité, n’ayant aucune connaissance mécanique, en tir au combat, en vol aérien, mais et il faut le souligner, ancien poubellier, oui môssieur. Finn donc, délivre Poe le rebelle au Premier Ordre.

finn fait de lhuile
Finn fait de l’huile face à sa commandante

Ce dernier le fait retourner sur Jakku malgré ses récriminations. Poe veut retrouver son robot qui conserve la carte qui va permettre de retrouver Luke Skywalker et combattre efficacement le Premier Ordre. Abattus en plein vol, Finn croit Poe mort et va déambuler dans le désert jusqu’à retrouver le fameux robot en compagnie de Rey, quelle coïncidence. Il s’enfuient donc malgré les tirs nourris du Premier Ordre et commencent à tomber amoureux l’un de l’autre.

Vous remarquerez le plan égalitaire
Vous remarquerez le plan égalitaire

Je passe sur les retrouvailles avec Han Solo et Chewbaca, et sur le nouveau sauvetage de Finn par Rey sans que ce dernier ne comprenne ce qui lui est arrivé, sur le sauvetage mécanique du faucon millenium par Rey tandis que Han Solo restait impuissant à les sortir de cette situation, notre petite équipe arrive chez Maz Kanata la sage qui va leur indiquer le chemin à suivre.

En effet, désormais le visage de la sagesse n’est plus celui de Yoda mais d’une vieille femme qui va déceler en Finn la volonté de fuir parce qu’il ne croit pas à la victoire. Rey essaie de le retenir car qui c’est qui tient la culotte bon sang ! Mais Finn est une véritable trompette et persiste. Peu après Rey est initiée à la force comme Luke l’a été en se remémorant des éléments de son passé dans une sombre caverne qui finit par lui faire peur, même si on ne sait pas bien pourquoi cette initiation a lieu tandis que Maz Kanata n’est pas Jedi et que Rey n’a rien demandé à personne.

Enfin, apeurée, elle refuse le phallus symbolique et c’est Finn, sabre lazer en main, qui va devoir affronter les méchants. Heureusement, la rébellion conduite par Leïa Organa les délivre parce que Finn ne s’en serait pas sorti sans une femme. Rey, elle, est faite prisonnière par Kilo Ren. Nous découvrons alors que le méchant de l’histoire est le fils d’Han Solo et de Leïa Organa (ayant gardé son nom de jeune fille). Celui-ci a basculé du côté obscur de la force sous le commandement de Snoke le leader suprême du Premier Ordre.

mechant
Snoke, un transfuge d’Harry Potter.

Kilo Ren est un gars coléreux qui a peur d’être moins fort que Dark Vador, son grand-père, ce que va découvrir Rey qui commence à maîtriser la force malgré une initiation plus que sommaire. La diablesse finit même par se libérer toute seule, pas besoin de l’aide d’un macho, tandis que la rébellion organise l’attaque de la méchante Starkiller qui peut tout détruire sur son passage.

chintok
Le petit chinois est toujours là

Ainsi Han Solo Chewbaca, Rey, Finn et Kilo Ren se retrouvent tous dans la station de protection de Starkiller. Kilo Ren persiste dans le côté obscur de la force et tue son papa Han Solo qui aurait bien voulu le ramener à la raison. Puis il retrouve Rey et Finn, blesse mortellement ce dernier juste avant que la petite, heureusement qu’elle est là, le dézingue en faisant appel à la force. Chewbaca a fait sauter la station de protection de Starkiller et les unités rebelles ont pu la détruire grâce à leurs X Wing. Chacun rentre chez soi, panse ses blessures et enterre ses morts.

Rey prend sabre luke
Gare aux machos

 

Analyse

Fille promue

Après ce résumé de l’histoire, inutile de dire combien le personnage féminin de Rey est central, et combien il brille bien au-dessus des autres. Etonnant pour une apprentie. Normalement, l’initiation aurait dû partir de bas pour arriver plus haut. Ici, Rey est au top de bout en bout du film. Elle vit bien un épisode de peur quand il s’agit de réapproprier le bâton de Luke, enfin je veux dire son sabre lazer. Mais cette épreuve ne l’inhibe pas dans l’action. Elle reste une combattante qui survit, vit, malgré les épreuves, et quoi qu’il arrive.

Les scénaristes n’ont même pas en tête l’image d’une apprentie héroïne au féminin, juste d’une petite fille sage qui réussit comme toutes les petites filles sages à réciter sa leçon. Le dépassement vient en récompense de ses efforts. La maternité n’est pas son horizon, ni même l’amour. Tout juste rencontre-t-elle ce dernier sentiment au travers du personnage de Finn dont on ne sait pas s’il est mort à la fin, les scénaristes ayant certainement à coeur de voir quelle va être la réaction du public concernant cette relation métissée.

La transposition du héros masculin au héros féminin est ratée. Ce ne sont pas des compétences féminines qui sont décrites, mais des singeries d’hommes que la petite réussit à se rapproprier. Tel un Luke et tel un Han Solo qui n’ont jamais existé, Rey crie, éructe, s’énerve, gonfle les muscles et en impose à tout le monde, surpasse l’adversité, ne connaît pas de faiblesse qui portent à conséquence. Pas crédible pour un sou. 

rey attaque

Tout juste voue-t-elle une admiration naïve pour les héros hommes du passé. Mais pourquoi ?

l'admiration pour toute initiation
l’admiration pour toute initiation

Mal initiée, toute seule, elle réussit le tour de force de foutre sur la tronche de Kilo Ren, le méchant aguerri de l’opus. Même si celui-ci est blessé, la crédibilité d’une telle action est nulle.

Mouarrrrrr
Mouarrrrrr

La volonté de promouvoir un héros au féminin tenant le même rôle qu’un homme, pour démontrer que les femmes peuvent faire tout aussi bien qu’eux, a mené les scénaristes dans une impasse. Il est beau de vouloir, il faut encore pouvoir. Prendre ses désirs pour la réalité ne fera jamais réalité. Tel est le nouvel obscurantisme féministe que nous subissons. Des générations de futures working girls déphasées pourront s’identifier à Rey et croire que leur désir profond, ainsi que les attentes de la société, correspondent à une caricature de mec. Comme pour la Reine des Neiges, il n’est pas si facile pour de simples individus scénaristes de se réapproprier des archétypes forcément complexes pour les mettre au service d’une idéologie égalitariste simpliste.

A la fin de l’épisode, Rey retrouve Luke. Telle une petite fille ayant été loin de son père trop longtemps, elle veut lui redonner son sabre pour qu’il accepte de l’initier.

tend le sabre

Mais l’initier à quoi, elle qui a déjà vaincu seule, qui est une femme indépendante depuis toujours, qui est parfaite moralement. Drôle d’image de fin que cette petite fille qui semble si fragile après avoir accompli tant d’exploits. Le principal ne nous a pas été montré : les failles dues à l’absence, le reniement pour grandir. Les auteurs ont voulu exprimer un sentiment qu’ils n’ont pas réussi à poser sur l’écran. Par exemple, il aurait fallu parler de la sorcière qui brise les enfants à qui ils sont confiés. Mais l’idéologie féministe qu’ils ont peut-être intégrée, les en a empêchés. Tentés de développer un discours sur la promotion sociale des femmes sans prendre en compte leur intimité, ils n’ont pas su articuler, ni même développer, le sujet dont ils voulaient traiter. Du marketing au spectacle, en passant par les rêves des scénaristes, l’histoire du réveil de la force est une tromperie de bout en bout.

 

Garçon immature

Comme je l’ai déjà souligné, Finn est un incapable. Il est dominé par ses angoisses. Ce pauvre petit soldat ne supporte pas la guerre et de tuer des gens. Il est commandé par une femme qui lui en démontre en matière d’assurance. Une des grandes innovations du scénario sera donc de nous présenter un homme soumis et dépassé par ses peurs, qui va abandonner son devoir pour rejoindre les gentils. Avec eux, il tuera des gens avec beaucoup plus de facilité, jusqu’à arrêter son ancienne commandante et lui témoigner de sa frustration passée en lui criant dessus comme un petit garçon.

Finn exprime sa frustration
Grav véner Finn

Ce héro qui en a, l’héroïne va le choisir pour amoureux, certainement pour ses qualités morales. Elle va réparer le vaisseau pour qu’il puisse s’échapper, le protéger physiquement, trancher dans le couple. Au prochain épisode, elle devrait aussi lui préparer le frichti et faire le ménage. Comme Kenny, le petit personnage de South Park qui meurt toujours à la fin, Finn martyrisé, Finn outragé, Finn brisé, échappe à son destin de victime, jusqu’au moment où plus pitoyable que jamais, un sith en fin de vie va lui donner un bon coup de sabre lazer dans le dos. C’était son destin.

 

Garçon déchu

Malgré sa médiocrité, Finn va pourtant être blessé par plus ridicule que lui. Là, Star Wars touche à l’excellence. Kilo Ren, fils déchu de deux grands héros de la résistance, a choisi le côté obscur de la force et ce, malgré toute la bonne éducation qu’il a reçue de la part de ses parents divorcés. Avec son arme en forme de croix rouge, il semble avoir déçu les espoirs de ses géniteurs franc-maçons en rejoignant l’Église catholique. Plein de peurs, il se fait découper en morceaux par Rey qui lit à livre ouvert dans son âme. Ici, je vais sombrer dans l’interprétation catholique, à vous de juger si mon interprétation est mauvaise.

Kilo Ren a son pape du côté obscur qui s’appelle Snoke et qui le guide sur son chemin. Notre jeune sith est fragile et essaye de dépasser ses faiblesses comme tout bon catholique qui se respecte. Mais ses parents ne comprennent pas pourquoi il veut remettre en question leur éducation laïque. Snoke, c’est donc le mal. Bien entendu, eux, ils ont été incapables de s’entendre mais c’est pas une raison pour ouvrir la critique ou qu’ils devraient se considérer proches du côté obscur ! De ce fait, le récit est seulement mené du point de vue de ceux qui ont été incapables de se remettre en question : les parents de Kilo Ren, Han Solo et Leïa. Kilo Ren qui doute, est présenté comme coupable de ses hésitations.

Han Solo est prêt à pardonner pour le faire revenir à la maison (brisée), tel le Père éternel de la Bible accueillant l’enfant prodigue au retour de son grand périple. Or Kilo Ren est définitivement converti au côté catholique de la force. Il ne veut pas vivre l’hypocrisie fragmentée de ses parents et il ne va pas hésiter à plonger le glaive de sa foi dans le ventre de son père naturel (Mat 10 34).

Han solo perd son fils

L’Église catholique est donc décrite comme le mal absolu, tandis que les païens qui croient en la force/farce immanente (les franc-maçons jedis), pourtant incapables de remise en question, sont portés aux nues. Le pardon de Han Solo est un faux pardon. Certes, il va chercher la brebis égarée (Luc 15 4) mais avec une conscience partielle de ses actes. Se positionnant comme Dieu le Père, tel tous ces nouveaux adeptes de fausses religions, il ne pouvait donc sauver son fils car il n’avait pas pris en compte le mal qu’il avait en lui.

Le récit qui nous est fait est celui d’un père scénariste divorcé qui s’est senti trahi par un fils qui n’a pas voulu suivre le même chemin que lui. Et puisque l’initiation du père a échoué en direction du fils, une fille va devoir recueillir ses enseignements masculins.

En vérité, il ne s’est pas remis en question et le fils a choisi la vie. Il a délégitimé un père qui s’était déjà trompé par une volonté de confondre filiation masculine et féminine. Ou/et suivant le mal, le fils n’a fait qu’accomplir la médiocrité que ses parents avaient cultivée en lui. Dans tous les cas, il est le fruit d’une éducation dont les parents ne peuvent/veulent pas assumer les conséquences.

Comme pour la Reine des neiges, le story telling spirituel américain devient de plus en plus obscur. Il n’est plus un récit uniquement christique comme à l’époque des Westerns, mais subit des influences diverses, variées et souvent contradictoires. Dans ce pays encore chrétien, la subversion avance masquée mais l’esprit indifférenciateur gagne.

 

Mon sentiment concernant l’influence maçonnique

Kilo Ren nous est présenté comme soutenant le mal, mais il n’est pas déconnant de se demander quel est ce mal. Or l’épisode 7 n’approfondit pas la question. Tout juste peut-on comprendre entre les lignes que le côté obscur veut étendre son pouvoir sur les populations, et les priver de liberté de conscience. Le fantasme franc-maçon par excellence concernant l’Église catholique. En même temps l’assimilation avec le nazisme est évidente, dans les costumes, dans la forme, dans l’utilisation de la technique. Contre toute attente, le film a donc tendance à réduire le catholicisme au nazisme tandis que la filiation entre nazisme et franc-maçonnerie est beaucoup plus évidente (origines scientistes, affinités au protestantisme). Ainsi, il ne faut pas s’étonner d’entendre circuler cette idée chez le commun puisqu’un certain nombre de films reprennent ce raisonnement faussé de manière plus ou moins directe.

Les Siths qui sont du côté obscur de la force, peuvent être assimilés à des directeurs de conscience catholiques qui empêcheraient la République (sic) de prospérer. Ils sont accusés de laisser place à quelques généraux avides de destruction et de contrôle, qui formateraient les populations en voulant leur donner des limites. A l’inverse, les petits Jedis sortis de l’école de la République, enfin je veux dire de l’école des Jedis, ne seraient pas formatés eux, et leur liberté de conscience serait préservée. Ouaih…

 

That’s all folk

« L’ordre » des jedis qui véhiculait une idée plus orientale de la religion au début des années 80 puis qui s’est vu endosser le rôle de défenseur de la démocratie autour de l’an 2000, est désormais devenu le parangon des croyances indifférenciatrices. Entre temps le venin immanent aura progressé dans le corps social américain.

Après la Reine des Neiges, il y a deux ans de cela, qui mélangeait les archétypes et les croyances chrétiennes de manière un peu bizarre, il semble même que Walt Disney soit devenu un foyer à succès de cette dégénérescence programmée. La religion qui ne dit pas son nom se met du côté du bien comme d’une évidence, sans songer qu’elle ne détient ses vérités de personne et qu’elle fomente, comme à son habitude, les guerres modernes.

47 réponses à “L’arnaque marketing Star wars 7 : une réécriture au féminin des anciens épisodes”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    « Star Wars: Et si Rogue One était meilleur que le Réveil de la Force? », Figaro du 02/12/2016.

    De toutes les manières, ça va être difficile de faire pire. Maintenant, à la bande annonce, je ne vois qu’un énième film d’action avec effets spéciaux. Ca sent le vent. Et puis, la journaliste émet son opinion avant de l’avoir vu. Toujours autant du n’importe quoi.


  2. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    « DNH #22 : Star Wars et l’obsolescence de la science-fiction », Revue limite du 25/02/2016.

    Ce Fabrice Hadjadj : mon ego surdimensionné le trouve presque aussi bon que moi. C’est dire !


  3. Avatar de Aguir
    Aguir

    Viens de sortir au cinéma le film d’animation japonais le garçon et la bête, qui traite apperemment des rapports père fils. Je ne l’ai pas encore vu (mais je vais le faire il m’intéresse pas mal) donc je n’ai pas d’avis sur ce film mais je pense que ça pourrai vous intéressé. D’ailleurs le dernier film naruto (boruto en fait) semble également avoir pour thème principal les relation père fils, de même que le prochain kung fu panda (c’est du moins ce que la bande annonce laisse suggérer.).

    Pour ce star wars au delà de la propagande bien grasse à laquelle ont à le droit, le film en lui même est tout simplement mauvais, mais le plus dramatique dans tout ça est le torrent d’éloge qu »il a suscité, et ce non seulement dans la presse (quelque part ce n’est pas franchement surprenant) mais également et de manière plus étonnante dans la communauté geek. Ainsi la plupart des gros youtuber se sont pour le moins montrés favorable à ce film pour le moins mauvais. C’est assez déprimant je trouve et réellement symptomatique de notre époque.


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Ils sont peut-être un peu jeunes et manquent de recul. Quand ils comprendront qu’on leur a volé leur culture, peut-être réagiront-ils un peu. A moins qu’ils ne soient déjà tous achetés (il faut voir combien la machine Youtube est en train de se mettre en place en ce moment, recréant du politiquement correct sur le net à la vitesse grand V, proprement effrayant)


  4. Avatar de kasimar
    kasimar

    étrangement a l instar de la série the cent où le petit ami de raven Reies (encore une série 100% propagande bien pensante où pratiquement toutes les femmes sont guerrières audacieuses … Tout ce qui est plutôt en majorité masculin) se nomme Finn il a également le tempérament d un chevalier maman : lorsqu’il aide Raven qui n a pas été retenue malgré ses très bon résultats chez les ingénieurs car il faut avoir 18 ans pour aller réparer l arche de l espace. Finn lui donne une combinaison pour faire son baptême de l espace l Raven a 17 ans. En faisant cela il viole le protocole c est peut-être un des seuls risques que finn prend. Il déclenche l alarme et prend la combinaison en cachant Raven puis se retrouve enfermé parmi les 100 qui seront pionniers du retour sur terre

    Raven est une super technicienne qui a réussi a construire un vaisseau qui va rejoindre les 100 et bien entendu atterrit en un seul morceau puis après que Bellamy arrache la radio et la jette a l eau pour pas se faire repérer par le chancelier Raben arrive à nous fabriquer fissa une radio et comme par hasard arrive a communiquer de la terre a l arche.

    bref un vrai navet qui sert la médiocrité . Galabru est parti a la bonne époque

    the 100 est le parfait exemple d un film ouvertement propagande. Pas de femmes féminines dans le bouzin. Que de la caricature féministe. Et après on nous bourre le chou avec la non reconnaissance du talent des femmes

     

    quelle farce !


    1. Avatar de Jack Attali
      Jack Attali

      Je vous rejoins, j’ai fini les 2 saisons et je pourrais même vous dire qu’il y a même plus que de la propagande du féminisme au fil des épisodes. D’ailleurs, il faut que l’héroine, chef du clan soit une blonde californienne nommé Clarke ( un peu la symétrie superman ! ). Après Hunger Games et Game of Thrones, il faut dorénavant que les femmes ont toujours plus de « d’énergie masculine » que les hommes.

      De plus, Clarke vit sans père tué par sa mère et par ailleurs Clarke imposera son autorité face à sa mère incarnant une soignante au début des épisodes et plus tard autre chose ( je n’ai pas envie de spoiler). Clarke, femme chef du groupe n’hésite pas à castrer les mecs du groupe quitte à avoir une décision de vie ou de mort sur eux.

      On retrouve de tout là dedans, idéologie du métissage, du lesbianisme, du féminisme sauvage, de l’inversion des rôles. Voilà comment façonner les futurs ados.

      Sinon en Allemagne, aucune féministe ne sait plainte des agressions des migrants, plus de 600 plaintes sur 3 pays…, il faut se réveiller sur l’état de l’Europe à un moment, on n’est pas tous égaux, et on ne peut pas tous l’être…

       

       


      1. Avatar de kasimar
        kasimar

        j ai personnellement pas trouvé hunger games et GoT plus féministe que the Cent.

        il y a une certaine suprématie gynarchique derrière the 100 la propagande: Jeunes qui font la loi filles ados qui commandent ce qui reste de l humanité en effaçant la présence de leurs aînés fille qui bricole comme un génie.

        Hunger games par contre a une certaine dimension égalitaire moins serie beaucoup moins caricaturale que the cent. On voit différents types de personnages a égalité avec les gars.

        quand a GoT il y a encore des femmes bien féminines que l on retrouve absolument pas sur the cent


  5. Avatar de François ALLINE
    François ALLINE

    Oui, les scénaristes de James Bond ont effectué le même genre de travail en « démachisant » James Bond pour le mettre au goût du jour et s’éviter les foudres du féminisme radical.

    Connaissez vous Peggy Sastre qui a écrit il y a peu « La domination masculine n’existe pas » et en 2009  » Ex eutero féminisme ras le bol » ?


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      J’ai diffusé un de ses articles sur mon FB :

      http://www.lematin.ch/societe/evolution-machos/story/17425343

      C’est marrant de croire que le féminisme n’est pas une maladie mentale et d’essayer d’en faire quelque chose de positif. Bon courage à elle…


      1. Avatar de Bonsignore
        Bonsignore

        Le féminisme fonctionne dans une société prospère, il se cassera la gueule en même temps que notre système monétaire moribond et déséquilibré.


        1. Avatar de Léonidas Durandal
          Léonidas Durandal

          Il a survécu à toutes les crises de l’humanité.


          1. Avatar de kasimar
            kasimar

            Je dirais même plus il se nourrit de la crise de l’humanité. Car c’est sa raison d’être.


    2. Avatar de kasimar
      kasimar

      J’ai trouvé le « ex-utéro … » en libre service dans les bibliothèques parisiennes, en revanche, « la domination masculine n’existe pas » aucun ouvrage.

      Hasard ?


  6. Avatar de Bonsignore
    Bonsignore

    Je ne supporte vraiment plus toute cette hypocrisie occidentale, du système monétaire satanique à l’idéologie égalitariste putride qui tend finalement comme tout le reste à la soumission des peuples et à leur asservissement par la matière. Je sais que mon cœur est bienveillant, je recherche la Justice et la Vérité et parce que le chemin qui nous en approche est semé de difficultés, on me reproche d’être un fasciste, un raciste, un obscurantiste d’une autre ère, responsable de tous les maux de l’humanité, un misogyne criminel comparable aux « bourreaux de femmes ».

    Pourtant j’étudie la médecine et je me rends compte que jamais la science et la religion ne rentrent évidemment en contradiction, mais l’époque tend à nier les deux tout en se prétendant éclairée. Je ne supporte plus les sophismes et le sentimentalisme creux des hypocrites et je me dis parfois que c’est grâce au Christ que je ne succombe pas à l’envie de cogner au sang toutes ces petites merdes qui méprisent la réflexion en y opposant des poncifs médiatiques comme s’ils étaient parés de la plus suprême légitimité. Le Saint-Esprit est en eux aussi et pourtant ils sont aveugles, incapables de voir leurs propres chaînes, ils culpabilisent ceux qui pensent, les accusant de ne pas savoir jouir et se divertir.

    Pour exemple, s’opposer au mariage homosexuel en disant que de toute façon, le mariage étant une institution religieuse celui dit civil n’a aucune valeur, vous vaut immédiatement l’étiquette d’homophobe au mieux, au pire la suggestion d’aller vous faire enculer parce que si vous considérez que l’homosexualité n’est pas une vertu, vous êtes forcément dans le refoulement d’un désir…

    Émettre une critique constructive du féminisme, comme étant destructeur de l’équilibre familial et par extension social, vous vaut immédiatement d’être taxé de misogyne frustré ou violent.

    Analyser l’immigration de masse, et soutenir qu’il existe des races portant des différences génotypiques vérifiables médicalement et phénotypiques observables à l’œil nu, sans jamais hiérarchiser ni les dîtes races les unes par rapport aux autres, ni les cultures et religions qui y sont associées, vous vaut immédiatement le forfait du racisme. Mais ne comprennent t’ils pas que l’uniformisation de tout ne sert qu’à créer des hommes lâches et serviles, incapables d’autre chose que de produire et consommer ?

    Accuser le système monétaire, c’est risquer l’ultime péché, celui de l’anti-judaïsme, pof vous devenez un criminel de masse, mais ne comprennent t’ils pas que le système d’argent dette est mortifère ? Comment, dans une société où le remboursement des intérêts de la dette, oblige une croissance permanente dans un monde fini, l’humanité pourra t’elle échapper au chaos qu’on lui prépare ?

    Ces hommes crucifierait l’innocence qu’ils se croiraient encore bons… ils portent en eux la religion de l’antéchrist, peu importe les bienfaits de l’Eglise, ils la maudissent, sans même la connaître ils voudraient la voir détruite.

    Il n’y a rien de pire en ce monde que l’inversion totale des valeurs, que la destruction du sens des mots, que le déicide dans l’âme des hommes. J’aurais voulu vivre en paix, dans une ferme avec une femme et des enfants, des livres autant que de petits potagers, l’air pur de la Provence aimée et ma belle mer azur… mais la guerre, c’est tout ce que la république nous propose, si nous ne nous battons pas sur tous les fronts contre ce monde fou, nos enfants souffriront notre lâcheté.

    Pourtant ce serait si simple d’être bête, de fermer les yeux sur la réalité, de consommer et de jouir… je connais suffisamment les rouages de cette chiasse pour vivre de tout confort. J’ai l’impression que les hommes ont déserté ce pays, la jeunesse est seule face à la machinerie de l’enfer lave les cerveaux, et pourtant la France au fond, elle est encore pure et digne d’amour. Simplement les bonnes intentions sont tournées dans le mauvais sens, celui de l’entropie plus que celui de l’équilibre.

     

    Aujourd’hui je suis certain qu’on trouvera le salut de la France en rendant au Christ son trône. Que Dieu nous aide à devenir des exemples ! Ahou !


    1. Avatar de kasimar
      kasimar

      Tiens, un futur médecin c’est mon jour de chance.

      j’avais une question à vous poser cher Monsieur j’espère que vous repasserez par là, que pensez-vous de la neuroscience ? Pensez-vous qu’elle est réellement sous la coupe du politiquement correct, en cherchant mordicus à prouver que les cerveaux sont identiques ?

      Car s’il est vrai que la science tend à prouver des faits naturels corroborrants certains écrits religieux, il n’en demeure pas moins qu’elle est sous la coupe d’un dogme, celui de l’égalitarisme entre homme et femme. Je fais le parallèle entre la science et la société occidentale où cette dernière vit sous la coupe de l’idéologie laïque qui à l’origine avait pour but de séparer la religion de l’Etat


      1. Avatar de Bonsignore
        Bonsignore

        Certains essayent de garder la science sous le coude pour conforter le politiquement correct. Cependant, il est admis en première année de médecine, en anatomie, que les femmes ont un cerveau moins volumineux, le bassin plus large, les os moins denses et les muscles moins lourds. Aussi, il existe de nombreuses recherches en neurosciences qui prouvent que les cerveaux masculins et féminins ont des connexions neuronales différentes l’un de l’autre, différences qui tendent, avec l’endocrinologie, à expliquer les différences que certains voudraient appeler stéréotypes. Les bien-pensants voudraient maintenant se servir du caractère malléable du cerveau pour dire que tout réside dans les habitudes imposées à l’enfant, c’est en partie vrai, sauf qu’il nécessitera toujours plus de temps et de travail à une femme pour adopter des compétences plus évidentes chez l’homme et inversement. Il est tabou d’étudier l’homosexualité, les races etc.. Pourtant il est prouvé qu’il existe des génomes originaux propres à chaque ethnies. Enfin bref, sacré bordel que notre époque.. L’idéologie laïque avait surtout pour but de remplacer Dieu par l’Etat, nous sommes passés de tous égaux devant Dieu et libres de faire le bien et le mal en connaissance des conséquences à « libres » de posséder et commercer et tous « égaux » devant l’Etat.


        1. Avatar de chen
          chen

          En fait ce n’est pas que la science corrobore certains faits religieux c’est juste que les religions et notamment les trois religions monothéistes (peut être plus encore l’Islam) ont une grande part de ce que je nommerais « loi naturelle ».

           

          Par exemple en Islam : à tout divorce demandé la garde de l’enfant au delà de 7 ans revient systematiquement au pere. Et je m’étonne de voir dans le programme de Leonidas des préconisations identiques. Ce n’est juste que le résultat de centaines de milliers d’années d’observation et le constat qu’il est nefaste pour un enfant d’être élevé par une femme au dela de cet age.

           

          Pour le reste Bonsignore, il faut sortir je crois du prisme europeen : les anglos saxons sont bien plus ouverts aux etudes tenant d’analyser l’existence de différences sexuelles ou a la remise en cause perpetuelle des dogmes comme dans le lien fournit par gastirad : http://time.com/3222543/5-feminist-myths-that-will-not-die/

           

          le politiquement correct est definitivement europeen.


  7. Avatar de gastirad39
    gastirad39

    Léonidas: Je pense que le féminisme est condamné au « Toujours Plus » et à la surenchère permanente, sous peine de disparaître noyé dans ses contradictions et ses propres excès. Il n’existe que par sa propagande et ses appuis poliiques. Les films récents en sont l’illustration. Il faut lire Christina Hoff Sommers http://time.com/3222543/5-feminist-myths-that-will-not-die/. Lire aussi les financiers effarés par les gigantesques manipulations monétaires de notre époque, induites par l’économie féministe. Plus la bulle se gonfle, plus vite elle éclatera. Préparons d’urgence le vide abyssal de l’après-féminisme.


    1. Avatar de Bonsignore
      Bonsignore

      Je suis bien d’accord, le féminisme est le reflet de la société marchande, invraisemblable, négationniste de la réalité. Un système hors de contrôle menant vers le chaos à son effondrement, en réalité ce n’est pas, comme certains ont tendance à le croire, le progrès technologique qui a appelé la mise en place d’un système capitaliste, mais l’inverse. C’est la marche forcée du remboursement de la dette qui a poussé l’Homme dans une course effrénée vers le « progrès ». La faillite inéluctable du système monétaire entraînera la mort de toutes ces idéologies irréalistes.


      1. Avatar de Léonidas Durandal
        Léonidas Durandal

        Les systèmes monétaires explosent depuis des millénaires. Nos gouvernants ne sont pas les seuls à avoir abusé de la dette, bien avant que le capitalisme n’existe. Les idéologies elles, appartiennent à une autre catégorie politique et spirituelle. Les liens entre les deux existent mais son dissemblables.


        1. Avatar de Bonsignore
          Bonsignore

          J’ai encore de nombreuses études à faire sur le sujet !


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