Bref bilan de l’échec féministe.
La machine idéologique féministe est en train de vouloir nous récupérer. Face à son affaiblissement, elle cherche de nouvelles ressources. Les vieilles recettes ne marchent plus. Elles ont tout échoué. La libéralisation de la contraception et de l’avortement, nous ont menées à adopter des comportements de plus en plus irresponsables. Les familles fragiles en ont été les premières victimes. Le divorce de masse a exacerbé les problèmes entre hommes et femmes autour des enfants. Les enfants, plus que jamais, ont été les premières victimes de cette déresponsabilisation des adultes. La politique de soutien aveugle aux femmes et d’étouffement des hommes, ne nous a pas amené à une nouvelle forme d’harmonie sociale. Au contraire, les femmes déresponsabilisées, sont devenues de plus en plus irresponsables, jusqu’à fonder, dans des cas extrêmes, des familles sans père. En parallèle, les hommes « responsabilisés de forces » ont tenté d’échapper par tous les moyens, à ce carcan de la bien pensance par exemple en fuyant des familles où ils n’étaient plus rien. Dans d’autres cas, ils ont été jetés comme de vieilles chaussettes inutiles ou interchangeables à souhait. Contrairement aux sermons féministes, les femmes n’ont pas acquis le droit de travailler de manière salariée, elles en ont subi l’obligation. Leurs hommes ont perdu toute saveur et elles sont devenues, soit tyran de leurs enfants, soit égocentriques et laxistes envers eux, finalement dépassées. Nous commençons à avoir du recul sur les résultats de la folie féministe. Le nombre d’exclus familiaux a grandi, tandis que les couples et les familles saines ont toujours plus de mal à survivre.
Plus personne ne les croit.
Les féministes ont beau nous dire qu’il faut aller toujours plus loin dans l’utopie, nous les croyons de moins en moins. Elles ont beau refaire l’histoire, manipuler les chiffres, contrôler les recherches, occuper l’espace médiatique, ces fanatiques religieuses ne nous font plus rêver. Et aujourd’hui, si officiellement, tout le monde les soutient encore, leur idéologie est devenue une coquille vide qui ne vit plus que par l’ampleur des subventions d’état qu’elle reçoit et grâce à l’immaturité des jeunes hommes qu’elle entretient dans l’illusion. Cependant la vieille sorcière a encore quelques tours de malice dans son sac. En ce moment même, elle nous tend un fruit empoisonné, à nous les pères. Elle est un train d’essayer de rallier à elle les dernier égarés dans une nouvelle bataille souterraine, dont nous les hommes, nous sommes l’enjeu. Et le choix que nous allons devoir faire, va être rude.
Une première tentation.
Il y a peu, les féministes nous ont tendu une première perche : peut-être pouvions nous décider ensemble des avortements, hommes et femmes ? Tout un tas d’articles sont parus pour nous « responsabiliser ». Ce système féministe qui nous avait empêché par voie constitutionnel en 1980, de nous opposer sérieusement à l’avortement de notre épouse, voulait maintenant, nous faire mettre les mains dans la mare de sang, sans nous donner pour autant de pouvoir légal. Il fallait, bien entendu, finalement, légitimer ces dames quoi qu’il arrive (« Avortements, et si on donnait la parole aux hommes ? » égalité info.fr). For heureusement, dans ce débat, les hommes ont fait ce qu’ils savaient faire de mieux ces derniers temps surtout face à une femme : ils ont fui et ont refusé même d’en discuter. Les quelques tentatives d’hommes d’amorcer l’engouement (Libération 14/11/2011) se sont soldées par un échec cuisant.
Ainsi nous avons évité, bien malgré nous, de prendre part au crime.
Le prochain débat, nous n’aurons pas l’opportunité de le fuir, car cette fois, les féministes nous tendent une jolie pomme par trop alléchante.
Le refus de paternité.
Les associations de pères en rêvaient. Les féministes l’ont fait. Quel père violé par son ex, par une paternité imposée ou pas, n’a pas rêvé de sanctionner le comportement irresponsable de celle qu’il avait choisie à tort ? Combien d’entre nous n’ont pas envié le pouvoir totalitaire de ces femmes qui peuvent tuer leurs enfants, les abandonner, les confier à d’autres ou bien décider de les garder ? Combien même n’ont pas voulu rétablir un peu de justice et d’égalité entre nos deux sexes ?
Et c’est vrai, si le refus de paternité pouvait nous être donné comme un droit venu du ciel, en théorie, nous rétablirions un peu de ce fossé d’humanité qui s’est creusé entre nous et nos compagnes ? Une situation plus équilibrée pourrait nous permettre de parler enfin d’une voix qui porte dans nos familles ? En théorie…
En pratique, cette proposition venue des féministes, n’ira pas contre leurs intérêts :
Que va-t-il se passer en réalité ?
Vous savez à quel point vous étiez aveugle avant de connaître des soucis avec la compagne de votre vie. Eh bien, les jeunes qui viennent seront tout aussi aveugles que vous, sinon plus, car éduqués par des filles-mères. Ils seront manipulés dans leurs choix aussi facilement que notre génération l’a été. Dans tous les cas, on va leur donner deux choix pipés d’avance, entre responsabilité et irresponsabilité.
En fait, dans tous les cas, ce sera le choix de l’irresponsabilité qui s’imposera. Piégé comme avant, mis devant le fait accompli, l’homme aura le choix de valider l’irresponsabilité de sa femme quant à une contraception volontairement laxiste (ce qui constituera pour l’homme un comportement irresponsable) ou d’être lui-même irresponsable en n’assumant pas ses actes. Imaginez comment tournera une relation forcément basée sur l’irresponsabilité d’un des deux partenaires ? Je sais, il faut être optimiste dans la vie. Cependant, la période moderne nous a montré combien dans ces cas, le réalisme sur la nature humaine était bien supérieur à l’optimisme. Quant à être irresponsables, certes nous le pourrons si on nous octroie la possibilité de refuser une paternité, et nous prendrons certainement cette décision en cas d’imprévu, sûrs de nous sauver individuellement. Mais serons-nous réellement sauvés ?
Le choix de la paternité ou pas, en dehors du mariage est le choix de l’irresponsabilité, de l’individualisme, de l’absence de respect entre hommes et femmes.
Jeunes, nous avons eu, parfois, peut-être souvent, des comportements sexuels à risque. Quel plaisir avons-nous eu quand nous nous sommes donnés le droit de baiser sans préservatif, de prendre le risque de l’oubli, de l’irresponsabilité, de la désinvolture, du pouvoir phallique assumé dans un laisser-aller total ! Inutile de dire combien ce genre de comportement régressif a stimulé notre libido. Aujourd’hui, ayant grandi, parfois en sagesse, nous sommes devenus très tolérants face à ce genre de faute chez des jeunes qui ressemblent à celui que nous étions. Cependant, si nous regardons avec recul les conséquences de nos actes, était-ce vraiment sérieux de multiplier les partenaires et/ou de jouer à ce genre de petit jeu ? Pour qui, pour quoi pour finir si ce n’était pour risquer de finir entre les mains de quelques femmes égocentriques à cause d’un comportement bestial ? Quand nous avons voulu enfin être sérieux, et si nous avons échappé à une grossesse de notre compagne que nous ne désirions pas, nous nous sommes dit que cette fois, tout allait changer, que nous aurions une femme qui ne nous considérerait pas comme une banque de sperme ou un portefeuille ambulant et que nous ne considérerions pas comme une passade. Seulement, les règles du jeu étaient faussées d’avance. Dans l’air du temps féministe, nous avions pris l’habitude d’user du corps de l’autre et nous devions en être victimes ou bourreaux, forcément. Dans cette démarche, finissant par avoir quelques soucis nous prenions conscience de notre faiblesse réelle, seuls, alors que parallèlement, toute une société affirmait se méfier de notre force. En réalité, la société ne se méfiait pas de notre force, elle refermait sur nous le piège de notre propre immaturité. Nous permettant d’user du corps des femmes, les féministes nous permirent surtout d’être pris au piège de la paternité plus facilement.
Des féministes nous proposent l’indépendance qu’elles se sont octroyées, pour quels résultats !
Croyant peut-être bien faire, pris dans leur système de croyance, cette irresponsabilité totale des femmes, les féministes veulent désormais nous l’offrir. Ainsi les rapports entre hommes et femmes seront définitivement des rapports onanistes par corps interposés. Nous serons enfin à égalité. Mais plus de responsabilité des hommes et des femmes dans leur sexualité signera aussi la fin définitive de la responsabilité des hommes et des femmes entre eux, en matière d’engagement. Ce sera la fin définitive de la notion même de mariage. Hommes et femmes se serviront les uns des autres, en toutes circonstances, et jamais au grand jamais, ils ne pourront trouver un terrain commun d’entente. Il nous faut refuser l’attitude médiocre que ces femmes ont eues !
Pas de solution en dehors d’une prise de responsabilité des femmes.
L’irresponsabilité des femmes en matière de sexualité est à la source même de nos problèmes, et ce n’est pas en gagnant la même irresponsabilité qu’elles, que nous pourrons nous en sortir ensemble dans cette société. C’est vrai, nous sommes pris entre deux étaux. Soit nous continuons à vouloir être responsables, comme par le passé, et à vouloir être traités comme tel, mais alors nous continuerons à souffrir, à être rejetés de tout un système féministe, qui continuera à faire fi de ces imbéciles que nous sommes, qui cherchent à défendre leur honneur d’homme. Soit nous pactisons avec le système féministe, et nous perdrons ce qui nous reste d’honneur. En devenant aussi irresponsables légalement qu’une femme moderne, nous pourrons croire à une égalité future entre nos deux sexes, tandis que nous deviendrons de plus en plus indifférenciés d’avec les femmes.
Ce n’est pas l’égalité qui nous est proposée, c’est l’indifférenciation.
Nous ne serons pas égaux au sens des féministes sans être indifférenciés. Et tel est bien le chemin que nous sommes en train de suivre actuellement. Depuis longtemps, des femmes folles, oui, je dis bien des femmes folles, nous ont invités à nous comporter comme des femmes, à materner nos enfants, à faire des risettes à une crevette horrible que nous regardions grandir avec un mélange de répulsion et d’impatience, afin de pouvoir, enfin lui apprendre la vie. Combattant notre instinct naturel, des folles féministes nous ont encouragés à nous occuper d’enfants en bas âge, comme elles, pour les soulager, ces mères courages, en chevalier servant que nous étions, en homme disponible au grand cœur dont elles suscitaient la vocation. Elles nous ont valorisés dans cette tâche. Et souvent, nous avons pactisé, intérieurement à contre coeur, c’était le seul moyen d’être accepté en tant qu’homme dans cette société devenue folle. Puis, on nous a fait comprendre que nous ne serions jamais à l’égale d’une mère, ou bien nous l’avons constaté en voyant nos enfants grandir et en intégrant quel abîme nous séparait de celle qui avait donné la vie physique à cet enfant. Des fois, nous avons joué le jeu, et pourtant, un juge nous a bien rappelé qu’il fallait une mère pour l’enfant, en principal. On nous avait invité à pactiser à devenir une petite femme, et comble de l’ingratitude et de l’humiliation, on nous renvoyait à notre rôle d’homme. Tous ceux à qui cela est arrivé, l’ont mal pris, et on les comprend : ils pensaient inventer un nouveau monde, ils s’apercevaient en être les dupes. Absolument rien n’avait changé. Et je vous le dis encore une fois, si vous ne le comprenez pas, rien n’a changé et rien ne changera jamais dans le cœur de l’être humain. Des femmes paumées se sont servies de nous en exerçant sur nos personnes un chantage à l’enfant, et dès qu’elles ont été assez folles et assez riches pour se débarrasser de leur esclave domestique et/ou en changer, elles l’ont fait, et elles le feront encore à chaque fois que nous croirons à cette indifférenciation ou à la bêtise intersidérale de la supériorité des femmes.
Nous avons été torturés dans ce que nous avions de plus humains.
Pire, elles sont parfois parties quand les enfants étaient encore en bas âge, profitant de tous les avantages de leur situation, nous empêchant à jamais de nouer des contacts sérieux avec eux. Devant tant d’irresponsabilité, souvent, nous avons fui, comprenant que nous ne jouions pas à armes égales. D’autres fois, nous nous sommes obstinés à voir nos enfants et toute une société nous est tombée sur le coin de la tête pour nous rappeler qu’une mère n’était pas identique à un père. Et pire quand ils étaient très jeunes, nous savions au fond de nous que cette société avait raison, mais nous ne voulions pas voir partir la chair de notre chair. Le viol que nous subissions, nous voulions l’atténuer en nous battant pour eux, qu’ils aient un père dès à présent pour qu’ils se souviennent plus tard quand nous ne serions plus là, quand nous aurions tout perdu, forcément, face à cette machine inique, qu’un homme s’était battu pour eux. Que vous vous soyez battus pour eux ou pas, vous avez été violés le jour où on vous a enlevé vos enfants. Oui, on a fait de vous un animal, et quel qu’ait été votre réaction, il a fallu que vous vous y habituiez. Devrez-vous pour cela, abandonner l’ambition d’être des hommes ? Non.
L’impossible choix des hommes.
Nous n’avons aucun choix raisonnable possible à entreprendre pour conserver notre culture d’homme. Si nous voulons bien faire, notre sacrifice doit être total car notre impuissance est totale. Il ne nous reste que la prière, oui, il ne nous reste que la prière et notre honneur de vouloir nous comporter dignement et en homme. Trahis, nous ne pouvons pas tuer la mère de nos enfants, celle qui les a massacrés, avec la caution de toute la société, car nous leur ferions encore plus de mal. Nous ne pouvons pas prendre la place d’une mère, sauf à légitimer un monde féministe indifférencié, horrible et débile, dégénéré et homosexuel.
Nous ne pouvons pas forcer une justice qui est entre les mains, plus que jamais, des mères. Pères présents ou pas, nous avons perdu toute légitimité auprès de nos enfants. Violés par des femmes irresponsables, quand on nous a imposé un jugement débilitant, nous chialons en secret de les voir quelques heures toutes les deux semaines, quand on nous donne ces miettes. Violés durant le restant de notre vie, nous devons accepter de voir nos enfants violés par leur mère, nous devons accepter qu’ils ne connaissent jamais un exemple réellement alterne dans leur éducation.
La révolte de l’impossible.
Cependant un homme est un homme. Il se doit d’être fort, de ne pas plier, de ne pas se résoudre contre les évidences. Regardez le mariage homosexuel. Il y a un an, tout le monde le croyait acquis. Nous sommes partis en guerre avec une poignée de militants, complètement dispersés. Aujourd’hui, nous allons renverser un gouvernement parce qu’il refuse de nous entendre. Plus il se crispe, plus les malheurs semblent s’accumuler sur sa tête. Pourquoi ? Parce que Dieu ne reste pas insensible à la prière des justes. Et Il nous écoutera si seulement nous voulons quelque chose de grand, non pas pour nous seuls, mais pour l’ensemble de la société. Croyez-moi, si enfin, nous donnons de nos personnes dans un acte désintéressé, Dieu sera obligé de nous écouter. Vous vous êtes résolus à jouer les secondes mères, uniquement parce qu’on vous y avait obligé. Au fond de vous, toute votre humanité résiste encore. Il suffit de laisser cours à ce sentiment généreux de votre propre masculinité. Nous ne devons plus penser à nos enfants ; ou plutôt si, nous devons y penser comme des hommes, à chaque fois que nous nous battrons pour changer les lois. Nous nous battrons, non pas en pensant à nous, mais en pensant à tous les pères qui sont dans notre situation, à tous les hommes qui ne doivent pas s’y retrouver, et à tous les enfants qui ont été victimes des violeuses et qui le seront encore tant que nous n’aurons pas remporté la victoire légale et associative sur les déséquilibrées.
Faire au mieux.
Nous devrons accepter de voir nos enfants en bas âge confiées à des femmes folles. Dans le cas où nous n’aurions jamais vu ces enfants, où il s’agirait d’un piège tendu par une femme cupide et égocentrique, nous pourrons demander leur placement dans une famille normale, composée d’un père et d’une mère stable, parce que ce sera la moins mauvaise des solutions.
Nous devrons aussi renoncer à voir nos enfants, parce qu’un juge, après les avoir confiés à cette mère quand ils étaient en bas âge, refusera de se dédire quand ils seront un peu plus âgés, et que la mère fera tout pour nous écarter d’eux en les aliénant, surtout si nous montrons le moindre signe de rébellion, ou simplement pour nous faire souffrir avec l’agrément de la justice.
Nous devrons accepter le peu qui nous sera donné, car c’est le mieux pour nos enfants, et parce que nous les plaçons au-dessus de notre personne, contrairement à ces mères irresponsables qui usent et abusent de leur position de force.
Par contre, s’ils sont assez grand lors de la séparation, s’ils ont passé leur oedipe, normalement autour de 5-6 ans, nous devrons tout faire pour les récupérer si c’est dans leur intérêt et si la mère est opposée à toute concession, si les compromis ne sont pas possibles. Dans ce cas précis, nous devrons employer tous les moyens nécessaires, juridiques et militantes, pour arriver à nos fins. Le privilège de la folie, ne peut s’étendre éternellement. Certes nous sommes quasiment certain de perdre dans cette société misandre, mais nous aurons notre conscience pour nous et surtout, nous aurons préservé notre stature d’hommes, auprès de nos enfants.
Rejeter le mal, rejeter notre vision immature des femmes.
Si nous continuons sur le chemin que nous empruntons depuis 40 ans, si nous continuons à trouver les féministes du passé gentilles, si nous continuons à refuser d’assumer nos désirs d’hommes, si nous continuons à vouloir concurrencer des femmes sur un terrain qui n’est pas le nôtre, parce que nous ne pourrions pas calmer cette douleur d’être privés de nos enfants, si nous voulions continuer à nous conformer aux désirs de femmes tyranniques, avec les progrès techniques actuels, nous risquons d’être emportés par l’histoire. Notre irresponsabilité conduira ce monde vers encore plus d’irresponsabilité. Les quelques petits malins qui croiront se sauver individuellement, en fait, finiront par n’être plus rien dans un monde qui n’a plus de sens.
Le serment.
Nous sommes des hommes, nous sommes des pères, nous conchions l’égalité, nous aimons les différences, nous aimons quand nos femmes se comportent en femmes et donc en mères et donc en épouses, et nous exigeons, malgré l’adversité qu’elles se comportent comme tel.
Dans tout autre cas, nous leur ferons désormais la guerre, une guerre sournoise, qui ne dira jamais son nom, ou une guerre ouverte en gagnant des élections, en faisant grandir de nombreuses associations de lutte. Nous refuserons enfin ce qui nous a été proposé depuis 40ans par les féministes.
Nous trouverons autour de nous des femmes qui accepteront de soumettre leurs intérêts personnels, à la cause commune. Nous écarterons les narcissiques de la lutte, et nous demanderons aux autres de nous soutenir en tout état de cause quand nous nous battrons pour le couple. Enfin, jamais plus nous n’accepterons d’être manipulés pour servir des intérêts particuliers et de caste, jamais plus nous conforterons nos femmes dans une forme d’irresponsabilité, jamais plus nous n’aimerons l’enfant en elles. Nous exigerons d’avoir enfin de vraies adultes à nos côtés, responsables.
Revendication.
Si nous désirons gagner en pouvoir, devenons également responsables en militant pour un contrat de mariage renforcé et protecteur. Pour continuer dans le sérieux, il faudra également imposer à cette société l’idée d’une reconnaissance exclusive des enfants nés à l’intérieur de ce mariage.
Que les enfants dits « naturels » ne soient plus reconnus, car aujourd’hui, les femmes possèdent tous les moyens de contraception pour arriver à leurs fins et doivent être, enfin, responsabilisées. Ne nous inquiétons pas pour ces filles-mères, aujourd’hui, n’ont-elles pas gagné leur indépendance et ne peuvent-elles pas se débrouiller seules ? En ce qui nous concerne, nous n’accepterons d’assumer la charge d’une famille uniquement auprès de laquelle nous nous serons engagés.
Tel est le sens d’une double responsabilité d’un engagement de couple qui exclut les désirs individualistes et irréconciliables de son giron : le choix conscient entre un homme et une femme de construire un avenir commun. Si l’un des deux n’y a pas préalablement souscrit, il y a tromperie. L’absence de prise en compte du consentement de l’homme, chez une femme, est le signe d’une immaturité totale qui doit être combattue. A l’identique et en parallèle, l’absence de prise en compte du consentement d’une femme chez un homme, s’appelle un viol. Celle-là qui viole un homme en le privant de son consentement moral et en se servant d’une passade sexuelle pour se faire engrosser, ne devra recevoir ni subventions, ni soutien de la part de la société. Celui qui doute de ce principe, ne devra pas s’étonner de n’être rien dans sa famille ou bien d’être trahi à la moindre occasion : il ne sera qu’un objet au sein de son couple. Les enfants qui naîtraient d’une telle union n’auraient pas plus de père que le bonobo n’en a, quand bien même l’Etat forcerait les récalcitrants à les reconnaître officiellement.
Ce mariage protecteur, sera aujourd’hui comme hier, le lieu de rencontre entre hommes et femmes, un lieu de concession d’où les intérêts individualistes seront combattus, loin des visions homosexuelles du couple. Il sera un contrat indissoluble sauf si la femme commet un adultère et ramène des enfants dans le cercle familial qui ne seraient pas ceux du mari. Pour se faire, à chaque naissance, l’Etat devra procéder à un test de paternité pour bien vérifier que ces mères n’ont pas commis un trouble à l’ordre public. Il suffit des hommes toujours responsables à la moindre passade et des femmes toujours irresponsables même en cas d’infanticide. La différence d’exigence est devenue trop grande entre hommes et femmes. Ce mariage sera le lieu du rééquilibrage des relations modernes entre hommes et femmes. Les femmes, si elles veulent être des citoyens à part entière, devront enfin assumer les conséquences de leurs choix, de leurs non-choix, de leurs engagements, de leur sexualité, et non plus que seuls les hommes y soient forcés.
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"Un père décide de garder son bébé trisomique contre l'avis de sa femme, qui divorce", L'Express du 08/02/2015.
"Paternités imposes : des pères condamnés à être pères malgré eux", Figaro Madame du 08/01/2015, Tatianat Chadenat
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Ce que je voulais dire dans mon premier paragraphe, je viens de m' aperceoir que j'ai omis quelques éléments, c'est que l'on cherche à diviser les pères entre eux comme on a divisé les hommes et les femmes à travers le féminisme, comme on a divisé les homosexuels et les hétérosexuels à travers le mariage pour tous, comme les féministes seront elles mêmes divisées via les Antigones (les élites s'apercevraient ils enfin que le féminisme devient dangereux pour la société, et qu'il l'est pour eux aussi?). J'avoue avoir bien failli tomber dans le panneau avec les Antigones jusqu'à ce que j'apprenne qu'elles luttent contre l' "inégalité" salariale. Ben tiens il y aurait une inégalité salariale ?
Pour ces pères qui se rattachent au féminisme, je vais aussi vous apprendre un truc qui m'est arrivé récemment mais qui n'a rien à voir avec les pères.
Je suis tombé sur un site qui s'émouvaient de la virilité perdue des hommes, jusqu'ici tout va bien. Seulement dans son site : http://yoananda.wordpress.com/2013/06/10/la-crise-de-la-virilite/
Il y a encore beaucoup trop de politiquement correct. Comme si les gens avaient peur d'aller jusqu'au bout de leur raisonnement.
Je peux concevoir que nous ne sommes plus ou moins pas d'accord sur certains points avec les autres, m'enfin pourquoi les gens s'interdisent ils de penser librement?
Notez le dernier commentaire qui compare les sociétés Moso (matriarcales) aux sociétés patriarcales.
Le sociologue ne comprend pas pourquoi les féministes se sont opposées aux mouvements de pères. Il invite les pères à se baser sur une lutte asexuée, et de continuer leurs revendications égalitaires. Un jour, ça paiera nous dit-il....... Ouais....
Libération 10/09/2013
L'inéquité judiciaire valide la soumission sociale des hommes :
Le Monde du 12/12/2013
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Plus ça va plus je me dis que le mouvement des pères est un moyen bien que la conséquence en est la spoliation des enfants à leurs pères respectifs. Ces pères qui chérissent tant leur petits, ce qui féminise encore plus ces derniers car sélection naturelle oblige ils deviennent des femmes avec quelque chose qui dépasse et sans mamelles.
Bien que je ne sois pas tout à fait d'accord avec vous sur le divorce, le système s'en est servi pour spolier les pères de leur rejeton et poussant ainsi ces derniers à faire valoir légitimement leurs droits. Ce qui les amène à prouver qu'il le méritent vraiment, c'est à dire devenir une mère comme une autre.
La féminisation de l'homme si chère à Soral on pourrait en déballer tout un rayon.
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Je note surtout l'intervention basque. C'est exactement cela le fond du problème : une société féminisée qui croit pouvoir poursuivre dans son processus de féminisation. La culture basque est une relique d'un monde complètement dépassé. Le type se retrouve dans l'effondrement de notre monde et accuse les hommes de bien des maux au 19ème siècle. Il oublie de préciser que cette période du 19ème a suivi la révolution féminine et féministe de 1789, où on a coupé la tête symbolique du père, du roi. Il s'en est suivi massacres et déstabilisation de la société française au point que celle-ci a failli disparaître. Le retour au patriarcat ne s'est fait que dans la terreur d'un retour à la société matriarcale, d'où certains excès. Mais dès le 19ème, le vers était dans le fruit, le divorce était discuté et les femmes souvent excusées de leurs crimes. Les hommes ont fait leur boulot à cette époque : ils ont créé une société riche, mais les femmes, qu'ont-elles faits ? Certaines d'entre elles avec le concours de féminsites hommes commençaient à miner la famille, à s'allier avec l'état pour la détruire (voir le J Dozon sur la protection de la santé de la mère).
Le pire dans les commentaires que vous citez c'est cette espèce de mollesse, de fatuité intellectuelle. On aurait envie de les secouer pour voir s'il y a encore quelque chose de vivant. C'est peut-être aussi de ça aussi que vous parlez quand vous entendez "politiquement correct". Ce sont des petites filles sages, qui proposent leur vision sage du monde. Cela ne nous apporte rien au final, d'où ce sentiment d'incomplétude quand on lit leurs propos.
Il n'est pas donné à tout le monde d'aborder ces questions, n'importe lesquelles en fait, en allant jusqu'au bout de son raisonnement. En navigant sur plusieurs sites, vous êtes en train d'acquérir une sorte d'expertise. Bientôt beaucoup d'articles vont vous paraître bien fades.
Il faudra alors les étudier sous un autre angle, comme vous venez le faire : qu'est-ce que les réflexions de ces personnes disent de notre société ? Ici, il y a le politiquement correct certes, mais aussi cette façon féminisée de dénoncer un manque de virilité dans notre société, et au final, un groupe qui se range derrière ce point de vue féminisé, incapable de sortir de ces rapports de complaisance et de pensée unique, entièrement baigné de culture anti-homme.
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Je pense à cette idée aussi, un peu sulfureuse. Mais comment le dire à un père qu'on a détruit, qu'on a privé de ses enfants ? C'est difficile.
On essaie effectivement de nous transformer en petites femmes, mais comment faire quand c'est le seul moyen de voir nos enfants ? Doit-on les laisser tomber brutalement ? Je comprends que beaucoup de pères ne puissent s'y résoudre. Et puis les pères sont très loin politiquement de vos considérations. Encore tout à l'heure, j'ai essayé d'expliquer à un père combien la lutte contre le mariage homosexuel était lié à la lutte des pères. Je ne suis pas certain qu'il m'ait suivi. Les pères d'aujourd'hui sont enfermés dans leur cas personnel. Ils ne distinguent pas ces questions de politique générale. Certains s'imaginent pouvoir être féministes. Ils sont d'ailleurs nombreux à dire qu'ils le sont. Ils croient pouvoir se jouer du système ou même, ils croient sincèrement que le féminisme a apporté quelque chose à l'humanité, malgré tout ce qu'ils ont reçu sur le coin de la tête.