Importance du DSM 5
Le DSM est le classement des maladies psychiatriques américain, utilisé dans le monde entier, par les psychiatres, les gouvernements, les industries pharmaceutiques ou par les ONG pour définir leurs traitements et leurs politiques sociales en matière de troubles mentaux.
La version 5 du DSM suit une longue évolution sur plusieurs décennies qui a vu la déclassification de l’homosexualité des maladies psychiatriques sous la pression des réseaux d’influence LGBT. Ce n’est donc plus un outil uniquement scientifique, mais l’illustration des rapports de force qui existent entre malades et science dans nos sociétés. Si les homosexuels n’y sont plus classés comme ayant des troubles de la sexualité, par contre les pédophiles y sont encore répertoriés comme malades.
Cette évolution ascientifique est inquiétante.
Quand pour des questions politiques, le classement dérange, celui-ci est basé de moins en moins sur des comportements qui pourraient perturber objectivement le fonctionnement social ou l’évolution naturelle normale d’un individu, mais sur des souffrances personnelles. Pour vous illustrer les travers de ce genre de raisonnement, imaginez qu‘à la limite, un tueur en série qui n’aurait aucune souffrance personnelle et qui tuerait des personnes dont la société voudrait se débarrasser, ne pourrait être défini comme malade (ce fantasme est repris dans la série Dexter, ou dans d’autres séries télévisées connues quand le tueur en série devient un brave type). Cette déviance du raisonnement se poursuit depuis le mois de mai 2013 par l’entrée et le renforcement dans le DSM 5 de la théorie du genre pour les enfants. Ainsi, le DSM 5 ne définit plus l’enfant comme un petit garçon ou une petite fille qui devrait suivre un développement harmonieux par rapport à son sexe, mais comme un être asexué qui aurait la possibilité de choisir son genre.
La classification du DSM 5 pour la partie qui concerne les troubles liés à la définition de l’identité sexuelle :
Paraphilie : voyeurisme, exhibitionnisme, frotteurisme, masochisme, sadisme, pédophilie, fétichisme, travestissement, autre troubles spécifiés et non déterminés.
Dysphorie du genre : reconnue, autre instabilité spécifique, non déterminée.
Désordres sexuels : éjaculation précoce, troubles de l’érection, trouble de l’orgasme chez la femme , trouble de la sensibilité au sexe pour la femme, douleurs à la pénétration autres troubles dus à une pénétration.
Vous noterez qu’entre le DSM 4 et 5, la notion de « trouble dans le genre » a été remplacée par le terme « d’instabilité » afin de ne pas stigmatiser les personnes concernées (2). De même le terme de paraphilie (désordre dans les pratiques sexuelles acceptées), à fini par remplacer le terme de « déviance », jugé trop péjoratif pour les « personnes concernées » (qui ne sont peut-être plus malades).
Un classement politique qui n’appartient plus à la maladie et de moins en moins au comportement mais, de plus en plus, au désir.
Les désordres sexuels, sont définis uniquement à partir d’observation de conséquences physiques. Sexualité, genre et pratiques sexuelles forment des catégories étanches les unes par rapport aux autres. LE DSM 5, basé de plus en plus sur des comportements observables, évacue de plus en plus les raisons ou les mécanismes de tels comportements. Passons sur cette observation qui dépasse mon champ d’étude et de compétences mais qui se réfère bien à une société qui veut échapper à tout questionnement sur l’être humain en prétendant le comprendre de manière « objective », et qui pour cela, tend à élaborer ces catégories de telle manière. Ce point seulement pour rappeler que le comportement devient la base de l’analyse, et que ce comportement est de moins en moins impliqué dans un fonctionnement social de l’individu mais dans un fonctionnement personnel qui pourrait se définir par rapport à lui-même, ce qui laisse ouvert la tolérance à tout un tas de comportements, négatifs indirectement pour le patient et la société, mais qui ne sont pas identifiés directement comme tels, par exemple à cause de rapports de force sociaux comme précisé un peu plus haut. Le DSM 5 est une parfaite illustration d’une science qui tente de se définir sans morale et donc sans religion et qui est en train d’échouer sous nos yeux. Se définissant par elle-même, elle perd pied progressivement, légitimant tout un tas de comportements qu‘elle jugeait déviants jusque là mais qui ne sont plus que des « instabilités », des « désordres », et autre « paraphilie », termes qui se noieront bientôt sous un vocable indifférencié. Ici comme ailleurs la science est en train de s’appauvrir sous l’effet conjugué d’une dénaturation du langage liée à une idéologie du tout-profane. Dans tous les autres domaines que ceux liés au genre cela se traduit par une multiplication à l’infini des comportements jugés « inopportuns », l’indifférenciation poussant à l’individualisation des repères et à la destruction de la frontière entre maladie et équilibre personnel (4), les uns trouvant qu‘il y a trop de maladies, les autres pas assez. Personnellement, j’ai bien peur que ce soit un problème qui dépasse largement le cadre d’intérêts financiers ou comportementalistes comme les chercheurs l’expliquent dans le Figaro, mais passons à l’essentiel avec les explications données par l’APA (association de psychiatrie américaine) sur les « instabilités » liées au genre dans le DSM 5, ceci afin de mieux comprendre les orientations politiques de ce genre d’organisation :
Dysphorie du genre (ndt : la base du classement : le “ressenti”)
Dans la nouvelle édition du DSM 5, les personnes dont le genre à la naissance est contraire à celui auquel ils s’identifient seront classés dans la catégorie « dysphorie du genre ». Cette dénomination a été révisée par rapport au DSM 4 qui faisait référence à un « trouble dans l’identité genrée », ceci afin de mieux caractériser le ressenti des enfants, des adolescents et des adultes qui en sont l’objet.
Respecter le patient, assurer un accès aux soins (ndt : la peur de la “stigmatisation”, la perception propre que patient a de lui-même comme mode opératoire de guérison).
Le DSM ne détermine pas seulement comment les troubles mentaux sont définis et diagnostiqués, il se réfère également à comment les gens ou comment chacun d’entre nous se perçoit. Alors que les termes du diagnostic facilitent la prise en charge clinique et la couverture maladie dont dépend la santé mentale du patient, ces mêmes termes peuvent avoir également un effet de stigmatisation.
Le DSM 5 tente d’éliminer cet effet de stigmatisation et d’assurer des soins cliniques pour des individus qui se perçoivent et se sentent eux-mêmes d’un genre différent de celui qui leur a été assigné.
Ce terme de « dysphorie du genre » remplace celui de « trouble de l’identité genrée » en même temps qu‘il s’effectue une clarification importante de nos critères de diagnostic. Il est important de noter que la non conformité du genre n’est pas lui-même un désordre mental. L’élément significatif pour déterminer la dysphorie du genre est la présence de signes cliniques de détresse associé à cette situation.
Caractéristiques de cet état (ndt :le repère biologique n’existe plus.)
Pour une personne diagnostiquée avec une dysphorie du genre, il doit y avoir une différence significative entre son sentiment individuel et son vécu genré ou celui que d’autres lui ont assigné, et ceci durant plus de 6 mois.
Dans l’enfance, le désir d’appartenir à un autre genre doit être présent et verbalisé.
Cet état provoque des signes cliniques de détresse évident et une forme de dépréciation sociale, professionnelle ou dans d’autres secteurs d’activité importants.
(ndt : L’explication que le patient fournit, sert de diagnostic.)
La dysphorie du genre se manifeste de différentes manières, incluant des désirs forts d’être traité comme appartenant à l’autre genre ou d’avoir les attributs sexuels de l’autre sexe, ou bien une forte conviction de posséder les sentiments et les réactions typiques de l’autre genre.
(ndt : Le malade n’est plus malade, mais l’assurance maladie doit le prendre en charge.)
Le DSM 5 rajoute une prescription spécifique pour les personnes qui vivent à plein temps leur genre désigné (avec ou sans changement de statut légal dans le genre). Il assure l’accès au traitement pour les individus qui continuent à subir une thérapie aux hormones, une chirurgie liée, ou une psychothérapie, ou un conseil pour soutenir sa transition de genre.
La dysphorie du genre possède son propre chapitre dans le DSM 5 et sera séparé des désordres sexuels et paraphiliques (ndt : déviances).
Besoin de changement (ndt : de sexe).
Les personnes soumises à une dysphorie du genre ont besoin d’un suivi qui protège leur accès aux soins qui ne sera pas utilisé contre eux dans un cadre social, professionnel ou juridiques.
Quand il s’agit de l’accès aux soins, la plupart des étapes de traitement pour cette maladie comprennent le conseil, les hormones pour changer de sexe, la chirurgie de changement de sexe, et la transition sociale et juridique vers le genre désiré. Afin d’obtenir une couverture d’assurance pour les traitements médicaux, les individus ont besoin d’un diagnostic. Le Groupe de Travail sur les Troubles de l’Identité de Genre et Sexuelle s’inquiète du fait que la suppression du diagnostic psychiatrique , comme certains l’ont suggéré, mettrait en péril l’accès aux soins.
Une partie du travail pour s’écarter de toute forme de stigmatisation consiste à choisir des mots justes. Remplacer «trouble» par «dysphorie» dans la dénomination du diagnostic n’est pas seulement plus approprié et plus conforme à la terminologie sexologique clinique qui nous est familière, cela supprime également le sous-entendu que le parient serait «désordonné».
Enfin, les modifications concernant la dysphorie de genre dans le DSM-5 respecte les individus en leur offrant un nom de diagnostic plus approprié aux symptômes et aux comportements qu‘ils vivent sans les priver d’un accès à des options de traitement efficaces.
DSM est le manuel utilisé par les cliniciens et les chercheurs à diagnostiquer et classifier les troubles mentaux. L’American Psychiatric Association (APA) publiera DSM-5 en 2013, culminant d’un processus de révision de 14 ans. Pour plus d’informations, rendez-vous
www.DSM5.org
.
L’APA est une société nationale de spécialité médicale dont plus de 36.000 membres médecins spécialisés dans le diagnostic, le traitement, la prévention et la recherche des maladies mentales, dont les troubles de toxicomanie. Visitez l’APA à www.psychiatry.org
et www.healthyminds.org
. Pour plus d’informations, s’il vous plaît contacter Eve Herold au 703-907-8640 ou
press@psych.org
© 2013 American Psychiatric Association”
FIN DU DOCUMENT
Une volonté perturbée par la bien-pensance.
Il serait difficile de faire plus mièvre et faux-cul.
Comme je l’avais précisé dans mon article « les transsexuels ne sont plus malades youpi » en 2010, les personnes mentionnées ne sont plus malades mais doivent être prises en charges par la sécurité sociale. Ceci est rappelé à de nombreuses reprises, avec insistance. Le déclassement de l’homosexualité du DSM a donc entraîné une victoire politique contre une victoire objective de la science, et cette victoire politique s’accompagne aujourd‘hui d’une prise en charge sociale et économique pour des groupes de plus en plus larges souffrant d’une identité troublée mais qu‘il ne faut pas identifier comme tel.
La peur d’être jugés stigmatisants pour les minorités.
Le terme d’empêcher la « stigmatisation » est sans cesse repris dans ce document, ce qui confirme la volonté dont se sent investi le milieu psychiatrique d’assumer un rôle social dans l’acceptation des troubles genrés. D’où leur vient cette volonté de rassurer et de jouer un rôle social positif sinon parce que quelques auteurs marxisants comme M Foucault les ont bien culpabilisés quant à leurs pratiques. Que penserait cet auteur médiocre de cette association de mots et de cette volonté de cacher une réalité scientifique pour laisser voie aux revendications hégémoniques d’une minorité ?
En vérité le corps médical n’a jamais agi pour conforter le pouvoir de quelques oppresseurs à travers la définition de LA folie, mais au contraire il a toujours voulu montrer sa volonté de bien faire dans la société, et plus largement de traiter les maux de notre société (4). De là vient son orgueil, de là vient son échec d’hier et de toujours, car quand on veut faire de la morale, il faut s’y investir jusqu’au bout et ne pas vouloir singer la religion de laquelle on est issu.
Le terme de soin détaché de celui de maladie.
Dans ce document, les psychiatres choisissent de ne plus soigner une maladie, mais d’accompagner le désir d’un patient. Personne ne s’interroge sur la validité, la légitimité ou les conséquences de ces désirs. Le désir individuel est roi, ne pas le suivre est source du trouble. Le patient dans ce cadre définit lui-même sa maladie (qui n’en est plus une). En vérité, on lui procure des « soins » parce qu‘immature, il n’accepte plus la frustration sociale de son désir et de sa condition naturelle objective. Efficace ou pas, et c’est à en douter, ce processus cautionne donc un meilleur des monde ou chaque individu, enfermé dans sa propre psyché sera d’autant plus incapable d’assumer des contraintes extérieures. Inutile de dire que la personne qui souffre de troubles hormonaux graves n’est plus malade, certes, et que cela ne changera pas grand chose pour elle, mais que celle qui souffre de problèmes identitaires prononcés mêlés, n’y gagnera pas forcément, la société non plus. Au-delà, il est inquiétant de voir cette notion de maladie disparaître sur des pans entiers de nos dictionnaires médicaux. Ceci ressemble à un déni de réalité qu‘on peut mettre en correspondance avec ce déni des contraintes naturelles et objectives mentionné un peu plus haut chez les personnes troublées dans leur identité. Comme si le mode de pensée homosexuel s’était généralisé au champ médical et scientifique pour s’imposer comme une forme d’immaturité qui définirait certaines de nos normes sociales.
Les enfants dans le viseur du réseau du genre.
Là encore, cette immaturité ne reste pas cloisonnée à la psyché de quelques individus. Il faut que les enfants en soient les victimes. Eux qui seraient en pleine construction identitaire, pourraient se définir par eux-même et choisir leur genre, comme s’ils ne pouvaient pas subir l’influence pathologique d’adultes de leur entourage. Cet encouragement à la perversion trouve son apothéose dans le cas médiatique de ce petit garçon élevé au milieu de deux lesbiennes et qui a fini par vouloir s’identifier à ses « mères » pour devenir une petite fille et qui a été opéré à cette fin (3). Quoi de plus naturel ? Dans leur logique, ces lesbiennes n’y voient rien à redire. Au contraire, le désir profond de l’enfant a été respecté, ce qui doit correspondre pour elles au summum de la tolérance. Elles oublient leur responsabilité d’éducatrices d’autant plus facilement qu‘on a jugé leur comportement immature comme acceptable dans la norme sociale. De ce fait, elles s’affichent volontairement dans les journaux pour porter des revendications qu‘elles jugent saines. Comme on leur a dit qu‘elles n’étaient pas malades, qu‘elles pouvaient avoir des enfants, elles ne comprennent même plus les conséquences de leurs actes. Le déni de réalité est total. Il serait difficile de juger à partir de ce cas personnels me direz-vous. Mais ce cas illustre la règle plutôt qu‘il ne la crée. Point besoin de celui-là pour constater combien la revendication homosexuelle dans notre société (DSM ou pas) s’est déplacée d’une forme de reconnaissance personnelle et sociale à un droit sur les enfants, et combien cette revendication porte en elle-même un déni profond de la réalité de l’enfant, de ses besoins et de notre nature d’êtres humains. De même pas besoin de ce cas extraordinaire pour constater que la classification des maladies psychiatriques a été progressivement bouleversée pour permettre à des enfants de changer de sexe. Mais quel est le consentement réel d’un enfant ? Son désir peut-il être traité comme celui d’un adulte ? On voit ici que l’assimilation du désir de l’enfant à celui d’un adulte découle d’une forme d’immaturité décrite plus haut et qui débouche immanquablement sur un raisonnement pédophile. Des adultes devenus fous, suggèrent à l’enfant son sexe et son identification, le convainquent inconsciemment ou par la situation qu‘ils lui imposent de suivre leurs désirs, et le font rentrer dans un enfermement encore plus grand que le leur.
Avant son changement de sexe, Thomas était vraiment mal dans sa peau (et on le comprend, regardez les deux femmes qui l’entourent) :
Regardez le joli sourire de Tammy qui est devenue heureuse après son opération ! Encore une belle opération (marketing) réussie de notre chère Elgibiti :
Espérons qu’elle ne terminera pas comme David Reimer, le premier cobaye de la théorie du genre et qui a fini par se suicider à cause de son changement de sexe :
Objectivement.
L’APA est devenu un organe de collaboration au réseau LGBT (et peut-être pas que), pervers.
Sortir de l’indifférenciation.
Dans les années qui viennent, il serait temps que des catholiques se penchent sur cette question scientifique et définissent des catégories par rapport à des critères moraux, au bien et au mal attendus dans une société, cela, sans oblitérer les observations scientifiques objectives d’un travail sérieux. Une science ne peut se guider elle-seule et définir des critères de vie en société de manière immanente. Dans tous les cas, elle échoue à le faire, devenant un simple rapport de force entre catégories politiques. Dans ce jeu, le puissant l’emporte et impose à tous les autres ses comportements, qu‘ils soient déviants ou pas. Il faudra que la religion catholique empêche cette perversion en pondérant le rapport du plus fort par le souci de vérité, par l’expérience sur l’humain au vu de notre culture particulière et profonde.
1 DSM 5, résumé de l’association de psychiatrie en mai 2013.
2 L’explication sur le DSM 5 selon l’association elle-même.
4 LE Figaro du 07/06/2013, Sommes-nous tous des malades mentaux ?
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