Article issu de http://englishmanif.blogspot.fr/
L’article d’origine ayant disparu, j’ai mis à jour les principaux liens statistiques et me permets de le publier de nouveau…
La théorie du Gender, un outil au service du totalitarisme ?
La revendication maintes fois dénoncée comme ultra-minoritaire du mariage pour tous cache-t-elle une volonté politique qui déborde très amplement les droits LGBT ?
L’entêtement du gouvernement à forcer le passage de cette loi, contre vents et marées, apparaît hautement suspecte. Pourquoi un tel acharnement à faire voter une loi « qui ne concernerait qu’une minorité » sur un fond d’austérité et de crise dont on peut légitimement estimer qu’il représente la véritable urgence ? Pourquoi le faire sans réel débat parlementaire, dans un mépris de l’opposition et du peuple jamais vus sous la Vème République ? Le 15 février dernier, 700 000 pétitions citoyennes adressées au CESE pour en solliciter l’avis consultatif, dans un respect total des institutions démocratiques, sont parties à la poubelle sur ordre de Matignon. Pourquoi refuser, à la face du peuple, la consultation d’un organisme officiel politiquement neutre sur un sujet aussi sensible ? Pourquoi gripper volontairement les rouages de la démocratie, quitte à s’engager dans un bras de fer délirant avec une lame de fond d’opposants qui ne désarment pas ?
Les intérêts en jeu dépassent-ils la simple idéologie dont l’opposition accuse le PS et la frange centriste, dite « molle », de l’UMP ? Tout ça n’est-il vraiment qu’une question de progressisme qui, s’il ne se nourrit pas sans cesse de nouvelles expérimentations sociétales, perd sa raison d’être ?
La Suède, un modèle de paradis social-démocrate ?
Depuis des décennies, la Suède est très impliquée dans la promotion de l’égalité des genres dans le monde. A travers l’ONU et le Cairo Programme of Action démarré en 1994, elle cherche à exporter son modèle d’éducation sexuelle précoce et de lutte contre l’homophobie à l’échelle de la planète.
http://www.un.org/popin/icpd/icpd5/hague/sweden.pdf
Najat Vallaud-Belkacem aime le modèle suédois et ne s’en cache pas. Au cours de son dernier séjour officiel en Suède, « elle s’est intéressée à l’expérience suédoise sur des thèmes d’actualité en France, tels que l’égalité en matière d’emploi, la garde d’enfants, la législation en matière de prostitution et celle sur les droits des personnes LGBT (…) Elle a aussi fait plusieurs visites de terrain, entre autres au centre préscolaire Kristallen à Nacka, où le personnel lui a présenté le travail de pédagogie réalisé en matière de genre ».
http://www.ambafrance-se.org/Najat-Vallaud-Belkacem-Ministre
Sachons qu’en Suède, l’application de la loi sur le mariage entre personnes du même sexe alliée à la doctrine dite « du gender » a permis la rupture légale des liens de filiation. Article après article du code juridique, la parentalité biologique a été vidée de sa substance au profit d’une « parentalité sociale » que l’État peut revendiquer – cette même parentalité biologique que la loi Taubira prend aujourd’hui pour cible.
En clair, les services sociaux suédois peuvent légalement enlever des enfants à leur parents sous n’importe quel prétexte. Les cours de justice ont les mains liées : plus rien, dans l’arsenal légal, ne leur permet de protéger les parents ou les enfants contre un état de plus en plus prédateur.
Le totalitarisme commence à l’école
N’importe quel dictateur sait que pour s’assurer une population soumise, l’embrigadement commence par les enfants.
Les parents suédois sont intimés d’envoyer leurs enfants en garderie dès l’âge d’un an « pour que la mère retourne travailler » et surtout, pour « promouvoir l’égalité de genre auprès des plus jeunes ». Le refus d’obtempérer, socialement mal vu, étiquette « paresseuse » et « sexiste » celle qui décide de rester à la maison pour prendre ses enfants en charge elle-même .
Et ce, même si des études suédoises prouvent que les enfants quotidiennement soumis à de longues heures en garderie et à un endoctrinement précoce développent des troubles psychologiques.
http://www.thetimes.co.uk/tto/health/child-health/article3712099.ece
Jusqu’en 2010, la scolarisation à domicile – un ultime havre de résistance à la pensée unique – était autorisée en Suède. Autorisée, mais à haut risque : des familles se sont vues arracher leurs enfants sous prétexte de mauvais traitements, sans la moindre preuve et même parfois sans avertissement.
Prenons un cas symptomatique de la mainmise gouvernementale sur les enfants de Suède, celui de Dominic Johansson.
En 2009, Dominic Johansson avait huit ans et en attendant son déménagement avec ses parents en Inde, ce fils d’une femme indienne et de son mari suédois était scolarisé à domicile. Dans l’avion, juste avant le départ de la famille Johansson, les autorités sont venues enlever Dominic à ses parents. L’enfant, en parfaite santé, jouissait d’un bon niveau scolaire et d’un excellent équilibre psychologique… ce qui n’a pas suffi à laver les Johansson des accusations de mauvais traitements retenues par les services sociaux suédois, qui sont allés jusqu’à invoquer des « caries dentaires » pour le séquestrer. A son arrivée, le foyer d’accueil de Dominic lui a affirmé qu’il ne reverrait plus jamais ses parents.
Au terme de trois ans d’une bataille juridique acharnée qui les a ballottés de dépôts de plaintes en appels, les Johansson ont fini par être déchus de leurs droits parentaux. Sans l’ombre d’une preuve de mauvais traitements. Juste parce que les Johansson, en bons parents, souhaitaient que leur enfant devienne un esprit libre.
http://hslda.org/hs/international/Sweden/201304160.asp
Extrait d’une conversation surréaliste entre une assistante sociale et Christer Johansson, le père de Dominic.
L’assistante sociale : « Il n’est pas socialisé. En classe, il rit, il lève les mains, il embrasse ses camarades sur les joues et leur donne des accolades. Et plus il va grandir, plus son comportement deviendra déviant. »
Christer Johansson: « Vous voulez dire, son comportement amical ? »
http://dominicjohansson.blogspot.fr/
Aujourd’hui, la situation suédoise a encore empiré : au motif d’une « lutte nécessaire » contre l’éducation religieuse privée, la scolarisation à domicile et l’école libre ont été interdites en 2010, un an après le début du calvaire des Johansson.
Ceux qui veulent soustraire leurs enfants à l’endoctrinement gouvernemental n’ont plus qu’une solution, le départ.
http://www.cbn.com/cbnnews/world/2012/April/Swedish-Home-Schoolers-Flee-Parental-Inquisition/
La théorie du gender expliquée à des enfants, un danger réel pour eux ?
En présentant des comportements sexuels adultes à des enfants, la théorie du gender fait effraction dans leur développement psychoaffectif. En matière d’éducation sexuelle, n’importe quel psychologue est à même d’exposer une règle de base : il ne faut jamais devancer la curiosité naturelle des enfants.
Quand un enfant veut savoir comment « on fait les bébés », il pose la question. Le conseil généralement donné par les professionnels de l’enfance aux parents est d’y répondre le plus brièvement et schématiquement possible ; si la curiosité de l’enfant n’est pas satisfaite, il posera la question suivante. Attendez qu’il le fasse.
Anticiper ses questionnements sur la sexualité équivaut à un abus sexuel, qui, aussi minime en apparence soit-il, pourra provoquer des troubles d’adaptation, une hyperactivité, des états dépressifs, etc, et à plus long terme, des déséquilibres psychologiques tenaces. Le mécanisme, en Suède, s’aggrave par manque de recours contre les agresseurs, dans ce cas des enseignants dûment mandatés par l’État et épaulés par la législation du pays.
De plus, la théorie du gender attaque l’enfant précisément au moment où s’élabore le socle sexué de son développement psychologique ultérieur. En l’empêchant de trouver librement des repères féminins ou masculins, elle déclenche des troubles de l’identité sexuelle (GID) dont les répercussions pourront l’affecter à vie.
Et de fait, de l’aveu même des autorités, la Suède souffre d’un effondrement mental collectif. Le niveau moyen de santé mentale des jeunes Suédois a chuté de 80% en 17 ans. Même si l’on tient compte du conformisme social pesant qui restreint la définition suédoise de la normalité et amène à facilement déclarer des gens « hors-normes », un fait demeure : le taux de pensionnés d’invalidité a passé la cote d’alerte chez les moins de trente ans. L’institutionnalisation de l’apprentissage à l’égalité de genre dès l’enfance date précisément d’un peu plus de trente ans en Suède. Comment ne pas faire la relation ?
Mental health aMong youth in Sweden
Bien entendu, l’étude progressiste tente d’expliquer ce changement par des facteurs sociaux. Que penser d’une telle conclusion quand paraît-il, la Suède a connu une période de croissance énorme durant ces 30 dernières années ?
Et l’avenir du pays s’assombrit encore.
Aujourd’hui, une adolescente suédoise de 16 à 18 ans sur quatre souffre de troubles mentaux.
… les filles plus victimes du féminisme que les garçons, une leçon à retenir.
et 12,3% tous sexes confondus ont même connu un épisode de dépression sévère :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10353447
Pour tout remède, la Suède, prisonnière de son idéologie et de son image de leader mondial du progressisme, renforce sa politique suicidaire d’égalité de genre !
France, état des lieux
Outre la loi Taubira qui importe en bloc le « modèle » suédois, Vincent Peillon handicape la scolarisation à domicile. Une première étape vers sa suppression ?
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-instruction-a-domicile-en-danger-21063
… et l’enseignement de la théorie du gender sera bientôt obligatoire dès 6 ans dans les écoles.
http://www.theoriedugenre.fr/spip.php?article14
Tout sera fait pour qu’aucun enfant de France n’y échappe.
La théorie du gender attaque sur tous les fronts
Un rapide survol des médias étrangers suffit à constater que l’offensive pro-gender se déploie partout dans le monde occidental et qu’elle fédère, comme en France, des politiciens de tous bords. Aux USA, Barack Obama tente de court-circuiter l’opposition des états en imposant le mariage homosexuel au niveau fédéral via la Cour Suprême, avec le soutien de nombre de politiciens conservateurs et de multinationales telles qu’Apple, Microsoft ou Goldman Sachs, entre de multiples autres. Certaines entreprises américaines menacent même de couper leurs subsides aux ONG et associations qui ne se rangeraient pas sous la bannière du mariage homosexuel.
L’éducation sexuelle démarre généralement vers 10 ans sur le sol américain, mais à Chicago, le lobby LGBT a obtenu que, dans un souci de lutte précoce contre l’homophobie, elle soit introduite dès la maternelle. Gageons qu’ils ne s’arrêteront pas en si bon chemin et que d’autres villes, puis d’autres états, seront rapidement sommés d’emboîter le pas à Chicago.
http://abcnews.go.com/blogs/health/2013/02/28/chicago-passes-sex-ed-for-kindergartners/
En Espagne, le gouvernement socialiste de Zapatero a forcé le passage de la loi sur le mariage entre personnes de même sexe et introduit la théorie du gender dans la foulée. Son successeur de droite, Mariano Rajoy, n’est revenu sur aucune de ces deux « avancées sociétales ».
Aujourd’hui, la théorie du gender enseignée dans les écoles espagnoles a provoqué une levée de boucliers de parents affolés : outre une cascade de plaintes portées devant la CEDH, 70 associations d’objection de conscience et 55 000 familles ont entamé 2 300 procédures judiciaires contre l’État.
En Allemagne, les parents récalcitrants font de la prison ferme.
Au Royaume-Uni, David Cameron veut copier le modèle impeccablement calibré pour un endoctrinement précoce des garderies suédoises.
Et, outre qu’on y cultive l’indifférenciation jusqu’à cataloguer « transgenres » des enfants de quatre ans, on y apprend à leur mentir. Des cours dispensés aux professionnels britanniques de la petite enfance expliquent comment raconter aux enfants de lesbiennes nés de PMA qu’ils « n’ont aucun papa ».
Dans chaque pays, c’est le schéma suédois qui s’impose : mariage entre personnes de même sexe et, conjointement, apprentissage précoce du gender. Pour les pays qui mettent en place cette politique d’éducation sexuelle, s’agit-il réellement de lutte contre le sexisme et l’homophobie ? Impossible. Le documentaire d’Harald Eia très pertinemment intitulé Brainwash (lavage de cerveau) qui a détrôné l’idéologie du gender en Norvège aurait dû suffire à mettre un point final mondial à une expérience sociétale dont il a amplement prouvé l’inutilité.
La Norvège rejette la théorie du genre par LeonidasDD
Pourquoi les autres pays ne suivent-ils pas l’exemple danois ? Pourquoi s’enferrent-ils dans ces inepties si dangereuses pour la santé mentale collective ?
En France, ce ne sont pas, comme nous pouvions l’imaginer, les membres riches et influents du lobby LGBT qui influencent les groupes politiques partisans de la loi sur le mariage entre gens de même sexe, mais l’inverse. Depuis des années, nos gouvernements successifs ont accordé de très généreux subsides au lobby LGBT et porté au pinacle médiatique quelques-uns de ses représentants les plus tapageurs.
http://www.lecri.fr/2013/02/11/subventions-lobby-homo/38756
Et si les vivres gouvernementaux servaient à manipuler le lobby LGBT, à lui faire réclamer ce que le pouvoir dicte ? Et si des revendications présentées comme si progressistes et justes qu’elles ne souffrent pas de débat servaient à installer une emprise totale sur les consciences ?
Le totalitarisme, ça sert à quoi ? A ce qu’une minuscule élite prenne le pouvoir sur une masse décérébrée et émasculée.
Quitte à régner sur un tas de décombres.
Iphigénie
R.O. López at 12:50 AM
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