« L’aveuglement féministe », Georges Montcriol, 2014

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Le féminisme est d’une médiocrité absolue, il fallait que ce soit écrit. Georges Montcriol l’a fait. Il est parfois bon de mettre en avant certaines évidences dans un monde où le bon sens se perd. J’aurais aimé que nos ancêtres le fassent au moment où ce discours aberrant n’avait pas encore tout attaqué dans notre société. Que ce livre arrive tard est un des seuls reproches que je lui ferai. Tard, parce que le bon sens même est en train de se perdre et que seule une crise terrible semble pouvoir remettre au goût du jour cette inclination de l’âme. Car aujourd’hui, le propos de Georges Montcriol sera ignoré, ou bien psychologisé sur les intentions, et tout un tas de stratégies d’évitement l’empêcheront d’être médiatisé. Regardez cet exemple ici sur un forum féministe : http://feminisme.fr-bb.com/t2423-livre-antifeministe-justification-a-lui-seul-de-l-existence-de-la-cause » target= »_blank »>feminisme.fr

Le temps de l’analyse critique a disparu car dans un monde sans père, de nombreuses femmes, plus en plus nombreuses, sont bien incapables de sortir de leur bulle pour faire autre chose que défendre leurs intérêts tout en ayant l’outrecuidance de s’imaginer intelligentes. Elles ne comprennent pas pourquoi aucun homme ne veut d’elles et attendent d’être aimées alors qu’on ne leur a pas transmis les bons repères. Au lieu de se retourner contre leur méséducation, elles préféreront toujours une forme de violence à notre indifférence. Mais de revenir sur leurs comportements, ou leurs idées, elles en seront bien incapables, en général.

« « Une femme peut très bien vivre sans enfant ! » lancent certaines avec superbe, comme si elles accédaient ainsi aux cimes de la pensée… Mais c’est en fait au niveau philosophique qu’il convient de s’élever pour comprendre le caractère nihiliste du refus de l’enfant. En effet la pensée de l’universalisation de ce projet implique l’anéantissement de l’humanité… la reproduction est pour l’humanité le seul destin raisonnable. » (p24)

Plein d’amour, Georges Montcriol tente donc une chevauchée agressive à leur égard, en se mettant du côté de la réflexion, du côté des hommes en utilisant le « nous » si cher à l’université. Il tend une perche en leur direction. Qu’y-a-t-il derrière la bêtise féministe ? semble-t-il se demander, et de répondre : du vent. Que du vent. Une femme saine ne peut se rabaisser à cela. Il énumère donc les procédés de mauvaise foi féministes, intellectuels conceptuels, détournements historiques et autres, il cherche l’intelligence. Il ne la trouve pas.

« Le discours féministe est essentiellement le symptôme du ressentiment de quelques femmes qui ne parviennent pas à accepter leur sort : nous ne voyons donc pas malheureusement ce que l’on pourrait faire pour elles ! Tout en incitant les femmes à la lutte pour un avenir radieux, il reproduit une représentation profondément mensongère de l’existence des générations passées, et fait preuve d’une injustice scandaleuse à l’égard des hommes. » (p46)

Or n’est-ce pas utopique de vouloir s’adresser à l’intelligence de femmes qui justement n’en ont pas, ou plutôt à une intelligence qui diffère de la nôtre ? Professeur de philosophie, Georges Montcriol a voulu s’adresser aux féministes par des moyens qui lui étaient chers, il a voulu se placer en tant qu’homme, en tant que philosophe, être réflexif, à égalité. Il s’est dit qu’il restait chez les féministes un désir bien enfoui de recherche de vérité. Il n’a pas compris que cette idéologie était une arme de combat, tout simplement destructive, et qu’il était inutile de leur rappeler ces évidences. Par contre, si ces dernières leur sont inutiles, elles ne le seront pas pour nous, hommes, et pour toute femme à l’esprit encore sain. Elles nous permettront de prendre confiance dans la discussion, et d’enfin oser répondre. Je dis bien enfin, car les interventions comme celles de Georges Montcriol sont trop peu nombreuses pour former culture. Cependant, en ce qui concerne celle du professeur Montcriol, vous pourrez vous imprégner d’un ton ironique qui ne néglige pas l’humour et d’un style littéraire vif et complexe.

« Quant au rapport sexuel, nous espérons vivement que vous n’êtes pas guettées par le délire de certaines d’entre vous, qui le réduisent à une étonnante brutalité mâle ! Nous tenons à rassurer totalement ces dernières, car nous sommes vraiment trop attristé par la terreur que leur inspire la chose ! S’il serait malhonnête de celer qu’elle impliquera toujours un minimum de contorsions, pressions, secousses et remuements divers tranchant un peu sur la paisible trame du quotidien, il convient de bien savoir qu’elle n’exige aucune anesthésie. Par ailleurs imprimez définitivement dans vos cervelles que jamais femme vraiment amoureuse de son home ne se sent « objet avili » entre ses mains, aussi « objectivants » que puissent être les gestes et les propos qu’il lui destine ! Il faut une solide névrose de quelques-unes pour voir dans ce contact, sans conteste envahissant, mais assez souvent agréable, une violence dégradante exercée par un maître abject sur une fragile esclave ! » (p54)

Vous pourrez aussi retenir ses arguments et remettre, si vous en avez l’occasion, ceux de votre adversaire à leur place : tout en bas de l’échelle de la culture humaine. Le féminisme est l’avènement du darwinisme social en matière de lutte des sexes. Il cherche sa propre survie par la négation des hommes. Que Georges Montcriol ait réagi contre cette agression est tout à fait naturel. Espérons que d’autres hommes réveillent leur instinct de conservation et le suivent sur ce chemin.

11 réponses à “« L’aveuglement féministe », Georges Montcriol, 2014”


  1. Avatar de kasimar
    kasimar

    Ok donc c’est pas pour l’année prochaine :SVous vous demandez pourquoi je n’achète pas les livres ? Tout simplement par souci de manque de place. Il faudrait créer une librairie dissidente avec la suggestion de bouquins dans les grandes villes.Je suis prêt à paye des droits, mais avec les « zintellectuels » de gauche qui t’agressent si tu ne pense pas ans le moule de la bien pensance, ce ne ser pas forcément évident … Bref un calcul complexe.


  2. Avatar de Durandal Léonidas
    Durandal Léonidas

    Ancienne féministe, elle part en sucette grave, suit des gourous hommes et se prend pour le Dalaï Lama :« L’appel de l’Ashram », Le Monde du 28/09/2014


  3. Avatar de kasimar
    kasimar

    @LeonidasCe que je voulais dire c’est quand le bouquin a été publié ? Si je vous demande celà, c’est parce que dans les bibliothèques de prêts des métropoles – gratuits pour tout le monde – il existe des livres assez récents


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      La date de publication est dans le titre.


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Pourquoi ne pas dire clairement qu’elles sont moins compétentes ?


  4. Avatar de Demonanar
    Demonanar

    @Mindstyle Vous me donnez des idées.


  5. Avatar de Mindstyle
    Mindstyle

    Je viens de commander ce livre. Encore une bouffée d’oxygène supplémentaire dans cette société gangrenée par le « fémininement correct ». Je pense que je n’hésiterai pas à le lire de façon ostentatoire dans les transport en commun ou à l’exhiber fièrement face à ces pauvres femmes éprises de leur liberté de faire n’importe quoi. J’aime vivre dangereusement. 


  6. Avatar de kasimar
    kasimar

    @Gastirad Lisez donc Premier Sexe de Zemour vous comprendriez mieux le réactionnariat de certains grands hommes du 17 ème siècle notamment.Saviez-vous qu’avant le code Napoléon les sociétés de l’époque étaient presque similaires à la notre (divorce, famille monoparentale, débauche …)? Et que Napoléon a créé ce code aliénant certes uniquement la femme, juste dans le but de remettre de l’ordre dans le chaos social ayant eu lieu sous le Directoire. Leonidas Concernant le bouquin auriez-vous la date de publication par hasard ?


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Je ne vous suis pas sur la date de publication.


  7. Avatar de gastirad39
    gastirad39

    Durandal  Après Lucie Choffey et bien d’autres, Georges Montcriol réaffirme l’évidence: le féminisme n’est qu’un Himalaya de mensonges. Il rejoint en fait Schopenhauer qui avait déjà été très précis sur le sujet des relations hommes-femmes dès le 19ième siècle.  Dommage qu’il n’ait pas mis davantage l’accent sur les aberrations économiques de cette idéologie et surtout sur les raisons politiques de son émergence et de son développement. La méthode utilisée (diabolisation de l’ennemi-homme, raisonnements sophistes …) doit, en effet, tout à l’univers politique.


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