Le féminisme est d’une médiocrité absolue, il fallait que ce soit écrit. Georges Montcriol l’a fait. Il est parfois bon de mettre en avant certaines évidences dans un monde où le bon sens se perd. J’aurais aimé que nos ancêtres le fassent au moment où ce discours aberrant n’avait pas encore tout attaqué dans notre société. Que ce livre arrive tard est un des seuls reproches que je lui ferai. Tard, parce que le bon sens même est en train de se perdre et que seule une crise terrible semble pouvoir remettre au goût du jour cette inclination de l’âme. Car aujourd’hui, le propos de Georges Montcriol sera ignoré, ou bien psychologisé sur les intentions, et tout un tas de stratégies d’évitement l’empêcheront d’être médiatisé. Regardez cet exemple ici sur un forum féministe : http://feminisme.fr-bb.com/t2423-livre-antifeministe-justification-a-lui-seul-de-l-existence-de-la-cause » target= »_blank »>feminisme.fr
Le temps de l’analyse critique a disparu car dans un monde sans père, de nombreuses femmes, plus en plus nombreuses, sont bien incapables de sortir de leur bulle pour faire autre chose que défendre leurs intérêts tout en ayant l’outrecuidance de s’imaginer intelligentes. Elles ne comprennent pas pourquoi aucun homme ne veut d’elles et attendent d’être aimées alors qu’on ne leur a pas transmis les bons repères. Au lieu de se retourner contre leur méséducation, elles préféreront toujours une forme de violence à notre indifférence. Mais de revenir sur leurs comportements, ou leurs idées, elles en seront bien incapables, en général.
« « Une femme peut très bien vivre sans enfant ! » lancent certaines avec superbe, comme si elles accédaient ainsi aux cimes de la pensée… Mais c’est en fait au niveau philosophique qu’il convient de s’élever pour comprendre le caractère nihiliste du refus de l’enfant. En effet la pensée de l’universalisation de ce projet implique l’anéantissement de l’humanité… la reproduction est pour l’humanité le seul destin raisonnable. » (p24)
Plein d’amour, Georges Montcriol tente donc une chevauchée agressive à leur égard, en se mettant du côté de la réflexion, du côté des hommes en utilisant le « nous » si cher à l’université. Il tend une perche en leur direction. Qu’y-a-t-il derrière la bêtise féministe ? semble-t-il se demander, et de répondre : du vent. Que du vent. Une femme saine ne peut se rabaisser à cela. Il énumère donc les procédés de mauvaise foi féministes, intellectuels conceptuels, détournements historiques et autres, il cherche l’intelligence. Il ne la trouve pas.
« Le discours féministe est essentiellement le symptôme du ressentiment de quelques femmes qui ne parviennent pas à accepter leur sort : nous ne voyons donc pas malheureusement ce que l’on pourrait faire pour elles ! Tout en incitant les femmes à la lutte pour un avenir radieux, il reproduit une représentation profondément mensongère de l’existence des générations passées, et fait preuve d’une injustice scandaleuse à l’égard des hommes. » (p46)
Or n’est-ce pas utopique de vouloir s’adresser à l’intelligence de femmes qui justement n’en ont pas, ou plutôt à une intelligence qui diffère de la nôtre ? Professeur de philosophie, Georges Montcriol a voulu s’adresser aux féministes par des moyens qui lui étaient chers, il a voulu se placer en tant qu’homme, en tant que philosophe, être réflexif, à égalité. Il s’est dit qu’il restait chez les féministes un désir bien enfoui de recherche de vérité. Il n’a pas compris que cette idéologie était une arme de combat, tout simplement destructive, et qu’il était inutile de leur rappeler ces évidences. Par contre, si ces dernières leur sont inutiles, elles ne le seront pas pour nous, hommes, et pour toute femme à l’esprit encore sain. Elles nous permettront de prendre confiance dans la discussion, et d’enfin oser répondre. Je dis bien enfin, car les interventions comme celles de Georges Montcriol sont trop peu nombreuses pour former culture. Cependant, en ce qui concerne celle du professeur Montcriol, vous pourrez vous imprégner d’un ton ironique qui ne néglige pas l’humour et d’un style littéraire vif et complexe.
« Quant au rapport sexuel, nous espérons vivement que vous n’êtes pas guettées par le délire de certaines d’entre vous, qui le réduisent à une étonnante brutalité mâle ! Nous tenons à rassurer totalement ces dernières, car nous sommes vraiment trop attristé par la terreur que leur inspire la chose ! S’il serait malhonnête de celer qu’elle impliquera toujours un minimum de contorsions, pressions, secousses et remuements divers tranchant un peu sur la paisible trame du quotidien, il convient de bien savoir qu’elle n’exige aucune anesthésie. Par ailleurs imprimez définitivement dans vos cervelles que jamais femme vraiment amoureuse de son home ne se sent « objet avili » entre ses mains, aussi « objectivants » que puissent être les gestes et les propos qu’il lui destine ! Il faut une solide névrose de quelques-unes pour voir dans ce contact, sans conteste envahissant, mais assez souvent agréable, une violence dégradante exercée par un maître abject sur une fragile esclave ! » (p54)
Vous pourrez aussi retenir ses arguments et remettre, si vous en avez l’occasion, ceux de votre adversaire à leur place : tout en bas de l’échelle de la culture humaine. Le féminisme est l’avènement du darwinisme social en matière de lutte des sexes. Il cherche sa propre survie par la négation des hommes. Que Georges Montcriol ait réagi contre cette agression est tout à fait naturel. Espérons que d’autres hommes réveillent leur instinct de conservation et le suivent sur ce chemin.
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