A force de ne voir que par intérêt monétaire, notre société perd pied. Elle se mange. L’institution du mariage qui protégeait hommes et femmes les encourage aujourd’hui à se séparer, raison pour laquelle une majorité de couples vit en concubinage. A jouer au prêtre, l’État est devenu le prédateur de la famille.
La prise en charge des femmes en cas de divorce est à l’origine de ce mouvement. En cas de séparation, l’homme doit continuer à assurer le train de vie d’une famille qui n’est plus la sienne. La société, les mères lui font croire qu’il est encore le père de ses enfants pour rendre légitime leurs demandes. Mais cette paternité est sous caution. Il est bien caché à l’homme qu’en dernier recours, sa femme sera traitée comme le centre d’une famille qui n’existe plus, aussi bien par ses enfants que par la société.
Evidemment, les femmes ont largement profité de cet avantage. Certes, certaines parmi elles ont été quittées (20% des cas) cependant, c’est nier qu’elles l’ont souvent été pour une autre, plus jeune, plus belle, plus amorale. Si ces 20 % ne sont pas contentes, elles devraient régler le problème entre elles, car ce sont leurs sœurs qui en ont profité, financièrement, socialement, affectivement. Les hommes ne sont généralement dans ces cas que le centre d’un jeu de dupe.
Notre société moderne a favorisé un tel mouvement et elle a agi par intérêt. Devenue avide, elle juge qu’elle n’a besoin que de poules pondeuses pour se reproduire. Aujourd’hui, avec l’immigration, elle va même les chercher ailleurs et se sert au hasard des guerres et des promotions réussies sur les droits de l’homme et compagnie pour attirer des gens… Quand l’argent devient le centre de toutes les préoccupations, l’humain sert de variable d’ajustement. Celui-là devenu cupide me répondra facilement « on ne peut pas vivre sans argent ». Je lui répondrais qu’on ne peut pas vivre non plus pour l’argent.
Ce péché d’avidité détruit nos institutions, mais il va beaucoup plus loin. Il tue le sens. Dans une société d’intérêt comme la nôtre, la morale n’a pas de place, elle freine les ambitions. La science ne vaut que par l’argent qu’elle rapporte. En dehors de ce cadre, la science et la morale sont ignorées et si elles dérangent, elles sont niées. Ainsi, la stérilité homosexuelle n’est plus vue comme un problème puisque les enfants peuvent être produits autrement à bas coût. La toute puissance de l’individu réduit à sa sexualité de consommateur ne gêne pas, d’autant plus que celle-ci rapporte. Par contre, il devient dérangeant d’étudier la pulsion homosexuelle sous l’angle scientifique (1). Dans une société de l’intérêt, elle ne peut être perçue autrement que comme un choix individuel de consommateur.
Notre société est devenue à ce point folle qu’elle ne juge plus les personnes ni responsables ni malades si elles ne contestent pas son fonctionnement. Seul ce dernier critère est valable pour elle en matière de bien et de mal. Qu’importe qu’une fille-mère congèle ses enfants à la naissance, puisque des enfants, elle peut s’en procurer autrement, par l’immigration notamment, et qu’elle a besoin de protéger le statut de mère pour espérer se reproduire. Les mères infanticides ne sont donc plus condamnées. Qu’importe qu’une personne se drogue puisque sa souffrance n’affecte pas la société. Son addiction honteuse génère même des revenus et un comportement qui participent à la paix sociale. La consommation de drogue est donc dépénalisée. Qu’importe qu’une personne pratique l’homosexualité et qu’elle soit en très grande souffrance à un cause d’un trouble de son identité sexuelle puisque qu’elle a eu le choix. L’homosexualité et la transsexualité doivent donc trouver leur place sur la place publique.
Par contre, si un entrepreneur ne paie pas ses impôts à un Etat injuste, là, il risque la prison. Si un homme se défend physiquement de sa femme, il menace le contrat tacite passé entre toutes les femmes et l’État. Il sera donc impitoyablement condamné. Si ce même homme décide de parler sur internet des mensonges auxquels il a dû faire face, il sera identifié comme sujet à risque et donc censuré. Enfin si un bijoutier défend sa propriété contre des bandits venus le dépouiller, il lui sera donné tort car il prend la place de l’État. Rien n’est plus jugé par le prisme de l’équité (sans même parler d’égalité) mais d’un rapport de force emprunt de matérialisme.
La maladie disparaît. La responsabilité disparaît. Seul l’intérêt de l’État reste. Et l’État, ce sont des femmes qui ont imposé leur loi. Celle de la compréhension, du sentimentalisme et de l’affection. Une mère qui tue doit être aimée. Un enfant qui se drogue doit être encouragé. Un homosexuel qui cède doit être promu.
Face à cette féminisation totalitaire, toutes les barrières logiques sont en train de céder. Cette femme là tue son enfant fragile, elle est quasiment acquittée (2), tandis que cet autre citoyen, sera condamné à 18 ans de prison ferme parce qu’il est homme (3). Tuer des chats est devenu plus risqué que d’assassiner un enfant si la mère coupable est en souffrance (4).
Au milieu de cette folie collective qui s’empare de nous, l’absence de condamnation pour les dénis de grossesse suivis de meurtre, cristallisent les aberrations. La femme responsable d’avoir ignoré son enfant puis de l’avoir assassiné n’est pas plus déclarée malade que coupable de sa démence par la société. Nouveau statut à inventer, elle navigue dans les limbes du compassionnel. Elle est inconsciente, c’est probable, mais par exemple elle a le droit de vote. Elle présente un risque, mais la société en général, lui laisse avoir de nouveau des enfants, qu’il lui arrive d’assassiner une seconde fois (5). Le fait que dans notre pays, l’abandon d’enfants ne soit pas sanctionné ne l’a pas incitée à les sauver. Et pourtant pas de circonstances aggravantes pour elle. Dans ce cadre, pourquoi Audrey Chabot mérite-t-elle les assises plus qu’une autre ? Mystère. En récidiviste, elle est coupable d’avoir dérangé notre image de la femme innocente plus qu’autre chose.
Pour Laurence Nait Kaoudjt dont le déni de grossesse a duré 8 ans après la naissance de sa fille, « les jurés d’assises ont manqué de coeur » en la condamnant à du sursis. Elle ajoute « J’aurais mieux fait de mourir… vous n’avez pas compris mon geste d’amour : si, demain, vous lisez que je me suis suicidée, je vous regarde tous dans les yeux, c’est sur votre conscience ». Son avocat affirme : « Elle a tué sa fille mais ce n’est pas une meurtrière ». Ca passe. Libérée, elle ose s’exprimer face caméra sans honte. Les jurés, eux, peuvent-ils se regarder dans la glace après une telle séquence ? Probablement, car ces femmes homicides semblent bénéficier d’une force de conviction qu’elles arrivent à transmettre à ceux qu’elles côtoient (6). Ainsi, il n’y a pas qu’elles qui entrent dans le déni mais tout leur entourage. Durant plusieurs mois, leurs maris, leurs médecins, leurs parents ne comprennent rien, comme rendus fous par un chant de sirènes impromptu. Ils n’entendent que par la voix rassurante de cet être femme si faible, et le suivent, jusque devant les assises où des jurés, des procureurs et des juges, subissent la même fascination. Leur confiance aveugle interroge. L’entourage se sent coupable de n’avoir rien vu venir. Pas la mère. Comme si ce genre de femme avait le pouvoir magique de transférer la culpabilité sur les autres. Comme si la perversion était pour elle une seconde nature acceptée de tous. Comme si l’abolition de la peine de mort n’était réservée qu’aux hommes qui voudraient la donner.
Droit de vie et de mort étendu
D’années en années, le décalage de perception de la réalité entre sexes grandit. Le droit de vie et de mort des femmes sur leurs enfants aussi. D’abord circonscrit à l’avortement, il est accepté depuis quelques années dans les cas de déni de grossesse, et désormais pour les enfants de moins de 10 ans. La femme qui doit pouvoir avoir un enfant quand elle le désire, doit aussi pouvoir l’éliminer à terme. En outre, il lui faut aussi la possibilité de s’en débarrasser s’il est handicapé et si donc, il ne convient pas à l’image qu’elle s’en faisait. Dans ce cloaque incestueux, la société elle-même devient incestueuse et perd tout bon sens. Elle en vient à renier la science, la morale, la simple réalité au nom des bons sentiments d’une mère pré-oedipienne par laquelle elle perçoit le monde. Collectivement, toute action virile est jugée dangereuse car elle n’est plus légitimée par les femmes. Le roi de la domination patriarcale est nu. Pour être acceptés, les hommes doivent se comporter en enfants, ce qui leur sera reproché par la suite, en particulier s’ils s’attaquent à des femmes, ce qui légitimera la féminisation etc… Voilà comment un cycle de décadence au féminin commence puis s’amplifie pour devenir inarrêtable. La tête des rois saute. La guerre se propage au nom des bons sentiments. De cycle menstruel en cycle menstruel, le flot de sang n’attend plus qu’un nouveau paroxysme d’incohérence pour se répandre ailleurs ou ici, sous forme de guerre civile, de suicide collectif (7).
1 « La théorie du genre s’étend dans le nouveau classement des maladies psychiatriques (DSM5). » Aimeles du 10/06/2013.
2 « Assassinat de Méline : la mère condamnée à 5 ans de prison avec sursis », Figaro du 15/09/2015.
3 « Un père condamné à dix-huit ans de prison ferme pour avoir battu à mort son bébé de 4 mois », L’Express du 25/09/2015.
4 « 6 mois de prison ferme pour avoir tué les trois chats de sa mère », L’Express du 23/09/2015.
5 « Bébés congelés, une mère récidiviste jugée aux assises », Europe 1, 25/02/2015.
6 « Dénis de grossesse : les pères aussi », Figaro madame du 18/09/2015.
7 « Nous devons sauver nos femmes de ce suicide collectif », Aimeles de décembre 2010.
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A contre-temps. Je crois qu’il n’y a pas de meilleur mot pour désigner l’action politique…
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""C'est pour annuler la situation que la mère infanticide tue"", Figaro du 31/05/2017.
5 ans de prison pour avoir étranglé un nouveau né qui ne lui demandait rien. Le moindre pédophile est condamné à plus.
"Une mère suspectée d'un triple infanticide dans le Doubs", Figaro du 14/03/2017.
"Bayonne: deux enfants retrouvés noyés, leur mère dans un "état délirant""BFMTV du 01/10/2016.
Alors que des pères "normaux" ne peuvent pas voir leurs enfants, pourquoi une folle bipolaire avait-elle le droit de les voir sans surveillance ?
"En 2012, âgée de 14 ans, elle tue son bébé: Samantha se voit infliger 150 h de prestations éducatives pour infanticide par le juge de Charleroi", La meuse.be du 25/02/2016.
"Drancy : après avoir tué son fils, la mère l’a mis dans la machine à laver", Le Parisien du 28/02/2016.
"Un an après sa disparition, elle avoue avoir tué sa fille âgée de 2 mois", daily.co.uk du 22/02/2016.
"Deux enfants âgés de 6 mois et 2 ans retrouvés morts dans le Nord", Le Point du 01/02/2016.
2011 : Une mère jette son nourrisson à la poubelle. Les enquêteurs, sceptiques, fouillent également la rivière.
SUD OUEST du 14/09/2011
Peut-être l'a-t-elle mangé ?