Le dilemme des pères concernant la résidence alternée : égalité ou masculinité ?

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La possibilité pour une mère de répudier le père de ses enfants a mis les hommes face à des situations inextricables.

La distinction entre couple parental et couple amoureux.

Les psychologues le disent et le répètent : il faut séparer le couple parental du couple amoureux. Ce genre de distinction a surtout pour but de déculpabiliser les grands enfants qui ont des enfants et qui veulent se séparer. Or l’enfant résiste à ces vues d’adultes. Il ne va pas céder facilement à ce qu’il vit comme une régression. Pour s’en sortir, il lui faudra souvent choisir son camp. Même lorsque la séparation se passe plutôt bien, il aura un travail de deuil à faire, un travail qu’il ne pourra jamais réellement accomplir entièrement. Car comment accepter d’être issu d’une lignée où hommes et femmes n’ont pas réussi à s’entendre ? En un sens la polygamie est moins grave que le divorce. La polygamie introduit des hiérarchies entre femmes et entre enfants de ces femmes. Rien à voir avec le renoncement auquel doit faire face un enfant qui voit ses parents divorcer (sans parler des familles recomposées foncièrement polygames). Dans ce cas, soit il doit accepter de couper avec sa lignée et il devra se construire en revisitant entièrement les modèles qu’il a reçus, soit il ne coupe pas avec sa lignée et sera condamné à revivre les mêmes expériences de vie que ses parents. Il n’y a pas de bon divorce pour un enfant. Le couple amoureux, est celui de ses parents. Et distinguer l’amour qu’ils ont entre eux et l’amour qu’il reçoit d’eux n’est qu’une vue d’adulte qu’il aura d’autant plus de difficultés à intégrer que ses parents se déchireront pour être le parent référent auprès de lui (3). En effet cette question n’évacuera jamais le modèle d’entente qu’il aurait dû recevoir et qu’il ne recevra jamais. Et s’il doit aussi faire deuil de ce modèle, il risquera surtout de se construire tout seul, en ne sachant jamais comment se comporter avec ses partenaires, toujours angoissé face aux prémices du moindre conflit, inadapté familialement.

 

La répudiation sociale et familiale des pères.

Comme je l’ai écrit dans un précédent article, les femmes sont en position de force comme référent principal auprès de leurs enfants grâce à la relation précoce qu’elles entretiennent avec eux (1). De plus, les hommes connaissent désormais plus de chômage en France que les femmes (2). Ils sont donc plus facilement répudiés socialement. Autant dire qu’en cas de séparation, ils ne sont pas en position de force surtout eu égard à la façon dont les juges les traitent.

 

La richesse d’une société orgueilleuse.

On l’entend partout : « Pour que la crise s’arrête, il suffirait de faire ceci ou de faire cela. » En vérité, il ne suffit pas de faire. Nous avons vécu dans une société riche et nous avons perdu tout ancrage par rapport à la réalité. Le développement de l’esprit scientifique a renforcé cet esprit d’omnipotence. Aujourd’hui, le citoyen moyen qui réfléchit à ces sujets pense qu’on peut tout, et « qu’il suffit ». Le monde a perdu de son sens à cause d’une richesse dont nous avions hérité et pour laquelle nous ne nous étions pas battus. Dans une société un peu plus dure, jamais il n’aurait été possible de se passer des hommes comme la société a voulu s’en passer ces dernières années. Jamais même il aurait été imaginable de vouloir les remplacer par des femmes. Si cela avait été une question de survie, jamais nous ne nous serions permis de multiplier ce genre d’erreurs doctrinales comme « il faut l’égalité » sans même penser à savoir si cette égalité était souhaitable. La masturbation intellectuelle de nos élites universitaires n’a été rendue possible que par le gaspillage et la médiocrité, tout comme la féminisation totalitaire de nombreux secteurs d’activité professionnel. La richesse fait perdre toute mesure et les pères, leur société de l’effort, du réel, en ont été les premières victimes.

 

Dans ce cadre, comment un père soucieux de ses enfants peut agir ?

S’il subit la séparation et c’est très souvent le cas, il devra accepter de voir ses enfants atteints par le choix égoïste de sa femme. Encore en couple, si la mère de ses enfants choisit de le destituer et s’il choisit tout de même de rester avec elle, il donnera l’exemple d’un esclave à ses enfants. Quand tout se passe bien, il ne le doit donc qu’à une seule personne : sa femme. Et dans le cas où cela se passe mal, là encore, les possibilités qui s’offrent à lui ne sont pas énormes :

Le choix de l’égalité ?

S’il fait le choix de se la jouer égal avec son ex-femme, il ne le sera jamais en fait. Sa femme gardera toujours une forme de prédominance tant qu’il voudra faire « comme elle ». Il ne comprendra jamais pourquoi les juges, le système social dans son ensemble la favorisera elle et pas lui. En fait, le discours d’égalité auquel il a cru n’était qu’une idée maladive qui lui a caché une réalité sous-jacente : celle des différences naturelles. Aucune vie ne se propage à l’identique, qu’elle soit biologique, psychique, culturelle. La vie, bouge, évolue, est en mouvance. On ne peut arrêter le temps tout comme il est inutile de vouloir l’égalité. Vouloir l’égalité en cas de séparation pour un homme, c’est accepter son infériorisation. Devant la supériorité biologico-culturelle de la femme en matière familiale, il se fera donc flouer. Par exemple dans le cas de la résidence alternée, les femmes malsaines seront en position de force pour le faire passer pour un étranger auprès de ses enfants (« Mais M Le Juge, il ne s’en est pas occupé » ou même « il n’en est pas capable » sans parler de la solidarité féminine des assistant(e)s sociales ou de l’art de la plainte que beaucoup de femmes maîtrisent à la perfection). S’il se la joue « égal » auprès de ses enfants, ces derniers auront les plus grandes difficultés à comprendre la différence hommes-femmes. Ils ne le respecteront pas en tant qu’homme ou en tant que père, mais comme la mère bis qu’il aura voulu singer, autant dire, beaucoup moins.

Refuser l’égalité ?

S’il refuse l’égalité, sa femme sera en position de force non seulement parce qu’elle possède les avantages biologico-culturels décrits ci-avant mais plus encore, le comportement de cet homme ne sera pas compris de la société, ni accepté. On pourra le renvoyer à sa faiblesse en le traitant de macho, d’impuissant social (il n’a plus rien de spécial socialement), de violent, d’agresseur, de complice du système patriarcal et j’en passe et des meilleures. En termes de résidence alternée, sa position sera prise soit comme un abandon de ses enfants, soit comme une volonté d’ingérence dans l’ancien couple amoureux. Sa volonté différenciatrice ne sera jamais perçue de manière opportune.

Se résigner à l’impuissance ?

Les hommes qui n’ont pas compris ce dilemme, ne peuvent défendre les autres pères dans des associations représentatives. Ils échoueront et ils accuseront toujours les autres de leurs propres échecs. Il serait temps que des pères misent sur l’intelligence s’ils ne veulent pas être ballottés sur des dizaines d’années en faisant avancer la loi dans des domaines où elle ne leur apportera rien. J’affirme en effet que si nous étions assez forts politiquement pour imposer une résidence alternée de manière obligatoire en cas de mésentente entre le père et la mère de l’enfant, cela ne réglerait aucun de nos problèmes. En fait cette conception égalitaire est à l’origine des problèmes que nous rencontrons en tant que pères. A cause de cette « égalité » nous sommes perçus comme inutiles et remplaçables dans la famille. Car si nous sommes égaux, pourquoi nous faire une place spéciale ? Le juge confiera les enfants à la mère en cédant facilement sous la double pression des fausses accusations de femmes menteuses et de l’argument objectif que nous n’avons rien de plus à apporter à nos enfants que ce que leur mère leur apporte déjà. Ainsi même une loi en notre faveur serait facilement contournable à cause de l’argument égalitaire que nous aurions contribué à faire avancer. Quant aux hommes politiques, cette égalité que nous aurions défendue leur permettrait de se justifier quand ils multiplieraient les dispositifs en faveur des familles sans père (duos lesbiens, allocations de mères isolées). A terme ce serait une catastrophe pour notre Nation, par la suite il ne faudrait pas que nous nous plaignions de ne plus être reconnus en tant qu’hommes…

 

Comment défendre une position inégalitaire et respectueuse des différences hommes femmes ?

Certaines associations de pères devraient continuer à défendre la résidence alternée à tout prix et en toutes circonstances, juste pour mettre ce système féminisé face à ses contradictions mais sans jamais être dupe. Sur un autre flanc de l’adversaire, d’autres associations devraient mettre ce même système face à ses incohérences en développant une logique inégalitaire : « oui, nous reconnaissons l’importance d’une mère pour un enfant en bas âge, mais à partir d’un certain âge, pour ne pas perpétuer des phénomènes incestueux entre mères et enfants, il faudrait organiser la séparation. Si la mère prépare cette séparation, tout se passera bien. Si elle ne prépare pas cette séparation, il faudra reconnaître qu’elle a un problème, prendre acte et demander à la société qu’elle fasse preuve d’autorité en la matière. Les psychologues indiquent qu’un oedipe correct se situe autour de l’âge de 5 ans. Si le père de l’enfant demande la résidence principale à cet âge et que la mère a été incapable de la lui céder, la société devra indiquer à l’enfant qu’elle ne le laissera pas vivre dans ce climat incestueux. A partir de 5 ans, la résidence principale de l’enfant sera donc confiée au père. Et si la mère fait obstacle à ce changement de résidence, la résidence complète devra être accordée au père ».

Je pense qu’en l’occurrence, cette notion d’inceste est centrale. Le père est celui qui rappelle le tabou de l’inceste et qui impose que celui-ci ne soit pas ignoré. Cet archaïsme fondateur est profondément inscrit dans nos inconscients collectifs. Y faire référence ferait avancer le problème et constituerait une arme psychique puissante pour convaincre hommes politiques, juges, société, de faire avancer le bon droit. Si nous ne sommes là que pour défendre nos intérêts, nous serons toujours suspects pour la société (position égalitaire). Mais si nous nous posons en combattant de l’inceste, qui pourra nous dénier ce droit ? Nous aurons toute la psychologie derrière nous, toutes les personnes de bon sens, tout ce qui reste encore de sain dans notre société.

 

L’image des pères sur les grues.

Cette image aussi est à double tranchant. Elle offre une opportunité médiatique pour les pères de s’exprimer. Mais pour dire quoi ? Un père en haut d’un monument public évoque l’image du désespoir. Il fait pitié. Et puis, quand on l’interroge, le voilà qui reprend ses attributs masculins, sa hargne, et le public qui le regarde a l’impression d’avoir été manipulé. Si vous voulez jouer la carte de la faiblesse, jouez-la jusqu’au bout et offrez l’image du désespoir. Cette image sera favorablement accueillie du public. Cela vous évitera aussi d’aller en prison de manière inutile.
Par contre, si vous voulez promouvoir l’image d’hommes réellement forts, il va falloir se battre de manière intelligente, et donc certainement autrement. Par exemple, un homme fort ne se jette pas dans l’action sans réfléchir. Ca c’est l’apanage des enfants. Un homme fort débat longtemps d’une solution stratégique avant d’agir, car il sait qu’au milieu de la bataille, il sera trop tard pour ce genre de choses. Un homme fort met en œuvre les conditions de la victoire. Il se tournera par exemple vers des professionnels de la communication pour adapter son discours. Il prendra conseil auprès de psychologues pour connaître l’idéologie à laquelle il affronte. Il saura écouter l’avis le meilleur et le plus fin. Un homme fort ne peut miser sur la bêtise. L’idiotie n’a jamais rien vaincu sauf la pitié. A la fin, même la personne la plus tolérante et la plus ouverte n’en peut plus de la côtoyer. Enfin et pour vous donner un exemple de force, un père qui aurait cette qualité n’hésiterait pas à faire pitié quand il descendrait de sa grue, même si intérieurement, il serait très fort. Il jouerait volontairement les victimes pour arriver à ses fins, et il donnerait à voir ce qu’on attend de lui juste pour obtenir ce qu’il désire.

IkeaRetrouvez le blog de M Sani ici.

1 « La répudiation des pères », Aimeles de mars 2014.

2 « Suivi en temps réel de la féminisation depuis mai 1968 », Aimeles de mars 2014.

3 « Témoignage de SAP », Aimeles, décembre 2012.

24 réponses à “Le dilemme des pères concernant la résidence alternée : égalité ou masculinité ?”


  1. Avatar de kasimar
    kasimar

     » Mais peut-être faudrait-il que la parole de la sacro-sainte mère se fasse plus silencieuse. DE MON TEMPS, les mères la fermait ! »

    Non mais il faudrait que les femmes et non les mères arrêtent de construire une image utopique selon leur propre idéal, et gardent les pieds sur terre. On ne peut pas avoir à la fois un homme attentionné donnant les petits soins aux gosses et un étalon au lit à la fois. Il faut choisir… Je crois que le problème des mères contrairement à leurs prédécesseures se situe au niveau de la maturité de celles-ci. Elles ont la jugeotte prépubère. Pourtant d’aucuns prétendent que la femme mûrit plus rapidement que l’homme. Ce doit être un mensonge, ou alors on devrait prendre en compte qu’à un certain âge certaines régressent.


  2. Avatar de ALLINE
    ALLINE

    Vous oubliez aussi les cas où les garçons
    élevés par leur mère ne deviennent pas délinquents mais féminisés, je serais
    curieux de vous entendre là-dessus
    .

    Mais si vous m’avez lu, vous m’avez entendu. Je milite pour la place du père passant par sa parole. E.Badinter, féministe s’il en est s’en inquiétait en 1987 craignant que les garçons s’androgynisent Se féminisent si vous préférez. Ce n’est pas moi qui milite pour la sacro sainte mère toute puissante construisant des hétéro-fiottes. Bien au contraire. Mais peut-être faudrait-il que la parole de la sacro-sainte mère se fasse plus silencieuse. DE MON TEMPS, les mères la fermait.


  3. Avatar de kasimar
    kasimar

     » Les femmes étaient soumises puisque financièrement dépendantes.  »

    Oui mais qui gérait les portefeuilles.Par contre je ne sais pas d’où vous sortez le fait que la mère ne fut pas sacralisée à l’époque, mais je trouve celà un peu trop facile comme argument.

     » pour constater que leur société est un chaos total. Ils ne manquent pas de mères »

    Parce que vous imaginez que c’est beaucoup mieux en Occident ? Vous vivez dans une grotte ou bien ?

    « En face, les Israéliens où les droits des femmes sont égaux et où elles font leur service militaire »

    Allez faire un tour dans les murs des lamentations et osez revenir me dire que les droits des femmes et des hommes sont égaux. Aujourd’hui à cause des orthodoxes, une femme ne peut pas faire son jogging en short et pire encore d’un point de vue des droits des femmes, elles ne peuvent pas se balader en robe.Alors question droits des femmes ahem.D’ailleurs la femme n’a pas à faire de services militaires, c’est complètement absurde. Comment les hommes pourront ils se reproduire avec leurs alter-egos à vagin. Il n’y a plus de complémentarité, mais une conformité à la soviétique, les gens n’en veulent pas, ils savent ce qui est bon pour eux sans que des pseudo-intellectuels malades leurs dictent ce qui selon eux est bon. Donc vos fake-valeurs on en veut pas pour une humanité plus saine !! Vous oubliez aussi les cas où les garçons élevés par leur mère ne deviennent pas délinquents mais féminisés, je serais curieux de vous entendre là-dessus. A mais attendez, c’est vrai vous ne voulez plus retourner en arrière, autrement dit tout ce qui n’est pas dans l’air du temps est obsolète.Vraiment vous avez une vision véritablement manichéenne des choses …


  4. Avatar de ALLINE
    ALLINE

    L’amour, l’amour… A l’époque de St Paul, comme aujourd’hui
    dans les pays musulmans, il n’était pas question d’amour dans les unions, mais
    de raison. Les familles mariaient leurs enfants sans leur demander leur avis.
    Très jeunes en ce qui concerne les filles, et souvent avec de vieux barbons.
    Ces mariages consistaient à sceller des alliances familiales, voire tribales
    pour éviter des guerres et en contribuant à la richesse des familles, assurer
    une stabilité sociale. Il n’était pas question d’amour. Les femmes étaient
    soumises puisque financièrement dépendantes. L’histoire de l’humanité et des
    rapports homme/femme ne peut se lire autrement qu’économiquement. Dans l’ordre,
    chasse, pêche, cueillette, agriculture, industrie ET sa conséquence : Le
    tertiaire. Activité assurant l’indépendance financière de la femme dans
    laquelle elle s’est engouffrée. 8 divorces sur 10 à son initiative. C’était
    pourtant, censément, des mariages d’amour, non ? Depuis le 17ème
    siècle, les enfants passent de la nourrice au précepteur, les garçons
    grandissant, éduqués et instruits en pension (sans mère). Au domicile familial,
    seule la parole du père comptait. Ce n’est qu’à la deuxième moitié du 20ème
    siècle que la mère fut sacralisée, comme l’amour qu’elle était seule censé apporter
    à ses enfants (Freud) le père étant l’autorité dépourvu d’affect. Nul ne peut
    ignorer que d’innombrables mères aimèrent leurs enfants, on doit cependant
    noter qu’aujourd’hui infanticides (Et hier ?), Néonaticides et
    maltraitances à l’encontre des enfants sont statistiquement très majoritairement
    de leur fait (61% des mères biologiques pour les maltraitances, 98/% pour les
    meurtres). Aujourd’hui, 21ème siècle, le père s’est materno-métissé
    et aime ses enfants de la même façon. Les langent, leurs fait des câlins et les
    consolent. Les enfants ont besoin de vérité. Notamment sur leur filiation. De
    réapprendre le  respect d’eux et de l’autre.
    Dans la bible il est dit : « Tu honoreras ton père et ta mère »
    et non tu aimeras. (La véritable traduction hébraïque étant : tu leur
    rendras ce qui leur est dû). Jésus a dit « aime ton prochain comme toi-même »
    introduisant un sentiment qui n’était pas en vogue. Dans l’antiquité Gréco-romaine,
    aimer sa femme était un signe de faiblesse. ON « n’aimait pas » les
    enfants, o,n les éduquait. A la dure. Cet état d’esprit a duré jusqu’au…  20ème siècle, malgré l’amour
    courtois, Roméo et Juliette ect… Nous ne reviendrons pas en arrière dans un
    schéma conjugal de la « femme soumise » et de l’homme tout puissant.
    Pour de simples raisons économiques. En revanche, si l’homme – le père – laisse
    le champ libre à la mère et ses bons sentiments, l’amour, le consumérisme MATER-ialiste,
    il se passera en occident ce qui se passe en Asie, plus aucun garçon ne voudra
    s’engager. Fonder une famille et prendre des responsabilités éducatives
    incluant l’effort et le dépassement de soi même. Donc des risques. IL vous
    suffit de regarder une autre partie du monde où les femmes sont soumises :
    Le Moyen-Orient, Palestine en tête, où les mères sont très aimantes et
    attentionnées à l’égard de leur progéniture, comme culturellement respectueuse
    de leur époux, et où la liberté de la femme est de l’ordre du fantasme, pour
    constater que leur société est un chaos total. Ils ne manquent pas de mères… En
    face, les Israéliens où les droits des femmes sont égaux et où elles font leur service
    militaire. Leur société existe et résiste quoique l’on puisse en penser. Tous
    les gamins des cités en France qui tournent mal n’ont pas de père mais une
    mère. La balle est bien dans le camp de l’homme.


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Nous étions en discussion ?


  5. Avatar de kasimar
    kasimar

    @AllineCertes les enfants ne deviennent pas immédiatement névrosés, mais le fait qu’ils aient manqué de leur mère les a sans doute marqué profondément dans leur inconscient. Car l’inconscient qui se manifeste bien avant la naissance du nourrisson, est quelque chose qui échappe à tout être humain. Ce n’est pas pour rien qu’il existe des psychanalystes pour étudier cet entité.Ensuite il faut savoir qu’à l’époque, il y avait toujours des nourrices, les grand-mères, les soeurs … les sociétés étaient bien moins individualistes que nos contemporains soixante-huitards


    1. Avatar de ALLINE
      ALLINE

      Les
      psychanalystes sont des apprentis sorciers qui n’en sont qu’aux débuts de
      l’apprentissage des mécanismes animant conscient, inconscient et subconscient.
      Comprenant en sus ce que le cerveau reptilien peut contenir d’informations
      immémoriales influant nos comportements à notre insu. Ajoutez-y l’inconscient
      collectif véhiculant les idées de l’époque et vous comprendrez facilement
      pourquoi  n’est pas un hasard si leurs cabinets sont envahis de névrosés
      se plaignant de qui ? : De leur mère… Cette mère dont on leur a affirmé que
      sans elle ils n’étaient rien. Pire ; que si leur existence est un échec,
      c’est de sa faute. La psychanalyse est une maladie sui se veut remède. Pour ce
      qui est de la conscience intra-utéro. Je suis absolument d’accord. Les enfants, nourrissons,
      comprennent tout. A leur façon. Mais pour ce qui concerne les mères, lisez Aldo
      Naouri, lequel après 40 années de pédopsychiatrie à en recevoir, n’a pas de
      mots assez durs pour condamner l’influence de la parole maternelle en ce qu’elle recèle de
      toxique pour l’affirmation qu’elle contient. (Je le connais, c’est mon fils, ma
      fille, c’est moi qui l’ai fait….) Ben tiens donc ! Les mères n’aiment pas
      les enfants, mais LEURS enfants. Elles les aiment car ils sont leur
      prolongement. Leur produit. Ce produit leur sert à justifier leur simple fait
      d’exister. Autrement dit, sans lui elles ne sont rien. C’est pour cela qu’elles
      ont besoin être aimé en retour. Leur seul autre choix état d’exister en tant
      que femme/individu. Ce n’est pas pour autant qu’elles le comprennent, ce qu’il
      ressent, a fortiori si c’est un garçon, donc un homme. Je vous rappelle, si
      j’ai bien compris l’esprit de ce blog, qu’il s’agit de restaurer la dignité de
      l’homme, la parole du père dans un cadre qui est celui de la famille. Si
      certains s’imaginaient pouvoir revenir à « l’ordre ancien », la femme
      aux fourneaux, l’homme au boulot, j’ai peur qu’ils ne se heurtent à un écueil
      sociétal désormais acquis et qui n’ira qu’en se confortant. En revanche, dans
      une famille où les deux travaillent (nourrissent la famille) voire si c’est la
      femme seule qui travaille, il est un incontournable qui était, demeure et
      préside à la construction du garçon – et de la fille – c’est la parole du père.
      Garçon pour le modèle d’identification qu’il suppose. Fille pour fixer ses
      limites dans son rapport à l’homme. Pour ce qui est de l’individualisme
      égocentrique de nos sociétés, je ne suis on ne peut plus d’accord avec vous
      Kasimar. Sociétés MATER-ialises. MATER : La mère. Ce support organique
      naturellement égocentrisme.  Son ventre. Léonidas : La sacralisation de la mère est
      une vraie connerie. C’est la légende de la vierge Marie Catholique recevant
      l’onction de l’Œdipe du père Freud, ce taré cocaïnomane amoureux de sa mère,
      qui s’est tapé sa belle sœur et dont la fille fut lesbienne – pédopsychiatre –
      pour la bonne bouche. Alors, en parlant de névroses. Pour ce qui est des femmes
      qui échappent à leurs responsabilités, i y en a, évidemment, mais au regard des
      pères qui se défilent, disparaissent corps et bien pour refaire leur vie en
      oubliant totalement qu’ils en avaient déjà une « en responsabilité puisque
      géniteurs », on peut raisonnablement se demander lequel des deux genres
      est le plus irresponsable. Léonidas. Je suis un homme (d’expérience)


      1. Avatar de Léonidas Durandal
        Léonidas Durandal

        L’expérience peut mener à bien des différences. La description que vous faites des femmes peut être interprétée de deux manières. On peut voir aussi l’attention qu’elles sont capables de donner à leurs enfants, l’énergie qu’elles y consacrent, et parfois le don de soi. De même, la parole de l’homme pourrait être jugée tout à son inverse de ce que vous avancez : une parole distante, désincarnée, dictatoriale (ce que ne se privent pas de faire les féministes). En somme, il y a un regard d’amour à porter sur le monde, que ce soi sur le métier de père ou de mère, si l’on ne veut pas entretenir la guerre des sexes.
        La grandeur de la mère, n’empêche en rien la grandeur du père, tant que comme dit Saint Paul, la femme se soumet à un homme qui l’aime. En somme, ce mouvement de sacralité est contrebalancé par deux choses : l’amour des hommes pour leur femme; la soumission de la femme à son mari. Ainsi, le système est équilibré et différencié.
        Bien entendu que les enfants dont la mère est morte en couche ont probablement souffert énormément. Nous ne possédons pas de statistiques sur le sujet, cependant, il y a bien des récits qui décrivent la manque profonde laissé chez des enfants qui sont nés en tuant leur mère pour ainsi dire (on peut voir aussi cette naissance à l’inverse, comme le don ultime d’une femme). La symbolique est extrêmement forte de toutes les manières (la culpabilité doit l’être aussi). Oui ce sont des enfants plus fragiles que les autres. D’ailleurs en parlant d’expérience, les cas les plus lourds d’enfants en difficulté que j’ai eu à connaître étaient des enfants qui avaient souffert d’une absence de mère, ce que confirme un enseignant/psy qui a écrit un livre sur le sujet et dont je pourrais retrouver les références si cela vous intéresse. Les enfants qui ont manqué de mère, sont excessivement instables, à un point que vous ne pouvez imaginer, d’une extrême violence, ils sont incapables d’accéder à la parole du père. Si le gros de la troupe est constitué de nos jours d’enfants en manque de pères, les cas les plus difficiles sont liés eux à un manque de mère.
        Vous pourrez retourner le problème dans tous les sens, le corps de la femme est en position dominante dans la reproduction. Certes, rien ne grandit sans père, mais rien ne peut se faire sans mère. C’est cela qui nous lie dans l’interdépendance entre hommes et femmes. Nous ne pouvons nous concevoir les uns sans les autres, même si certaines femmes auraient tendance facilement à l’oublier, et même si en retour les hommes voudraient les punir en leur déniant toute place.
        Dans certains cas, où la mère est complètement malade, des mères de substitution peuvent prendre son relais. Mais regardez pour les enfants adoptés, le nombre de témoignage de difficultés à l’adolescence. L’enlèvement d’un enfant à une mère doit donc se faire en toute connaissance de cause : il faut réellement être certain qu’elle est complètement détraquée, il faut trouver à cette enfant, par tous les moyens une mère de substitution. Dans ces conditions, c’est possible, même si cela ne se fera pas sans mal.


  6. Avatar de ALLINE
    ALLINE

    Je le disais à Léonidas en off, concernant
    l’indispensabilité des mères, elles furent innombrables à mourir en couche,
    leurs enfants n’en devinrent pas névrosés pour autant. Par ailleurs Kasimar,
    inutile d’attendre pour voir, le constat est déjà fait et par les meilleurs
    juges, les enfants eux-mêmes. En l’occurrence il ne s’agit pas d’un sondage
    féministe trafiqué, mais d’une enquête effectuée auprès de 210 000 jeunes de
    18-34 ans, la tranche d’âge correspondant pour deux générations à la libération
    de la femme, donc la prise de pouvoir de la mère. Ces jeunes désabusés parlent
    d’eux en disant : Nous sommes des générations perdues et sacrifiées.http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/02/25/frustree-la-jeunesse-francaise-reve-d-en-decoudre_4372879_1698637.html En
    quatre décennies nous aurons tout connu. L’enfant/roi/tyran/clone/cobaye et
    maintenant ils se qualifient de la plus triste des façons. Le surinvestissement
    maternel faisant des mères toute puissante devenant : abusives/castratrices/fusionnelles/gluantes
    voire incestuelles lorsque ce n’est pas incestueuses (Qui veut épouser mon
    fils) dans l’indifférence générale, est toxique. Il n’est plus question de
    savoir si la mère est indispensable, mais dans quelle mesure son influence totalement
    disproportionnée va déséquilibrer l’enfant. Le père doit reprendre sa place et
    sa parole doit primer. Il doit retrouver son estime d’homme. (C’est ce que fait
    Poutine en Russie, qu’on l’aime ou non). Si ce n’est pas le cas, nous irons
    directement vers une société « d’herbivores » à la japonaise, pays
    occidentalisé, s’il en est, où 80% des garçons de 18-34 ne s’intéressent plus
    aux filles = Problème de natalité, les populations ne se renouvellent plus ;
    http://www.minorites.org/index.php/2-la-revue/566-herbivores-la-fausse-exception-nippone.html

    Je sais, c’est un peu brutal, mais cela fait 4 décennies
    que l’on entend ou doit comprendre que le père n’est pas indispensable, la
    réalité c’est pourtant l’inverse. Nous sommes dans des sociétés mater-ialistes
    (société de la mère). Si le père – l’homme – n’éduque plus en inculquant des
    valeurs, une éthique, donc le sens du devoir, la place sera définitivement laissée
    à la mère et ses droits puisque c’est la seule chose dont nous entendons parler
    (Droits de la femme). 


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Il est certain qu’il faut rétablir la place de l’homme dans les familles, que c’est la priorité, et que le féminisme est en train de tout détruire, humainement parlant. Je pense aussi comme vous, que cela passe par une forme d’action forte de la part des hommes, mais certainement pas en dédouanant les mères de leurs responsabilités. Nos petits garçons ont besoin de mères aimantes, et qui de surcroît, aiment leur mari plus encore. Le respect, l’attention, cela s’exige. Vous dîtes que le « trop maternisant » de notre société est le problème. Je pense qu’au contraire, les femmes abandonnent leurs enfants actuellement et qu’elles vivent sur leur dos quitte à la étouffer. L’abandon et l’étouffement ne sont pas contradictoires.

      En somme, nous exigeons en tant qu’hommes des épouses et des mères entières. Laisser toute place à l’homme, ce serait repartir dans les travers passés où rien n’était exigé des femmes. Personnellement, je ne me laisserais pas prendre à ce jeu. Un rôle, une sacralité, exigent une responsabilité. Et je ne veux pas que les femmes échappent encore à leurs responsabilités, comme les féministes ont eu l’art de le faire, suivant parfois en exemple certaines femmes du passé.


  7. Avatar de kasimar
    kasimar

    @ALlineJe ne suis pas d’accord avec vous quand vous dites que la mère n’est pas indispensable. Car l’affection, la chaleur et le lait dont a besoin le nourrisson, vient naturellement de la mère. Vous le dites vous-même le père est l’éducation, mais le côté affectif maternel est aussi important, il ne faut pas le négliger.Car psychiquement l’enfant ne sera pas forcément stable et n’irait pas forcément aussi bien qu’un autre élevé par un couple classique. Pour moi cette complémentarité est à mon avis la meilleure solution pour qu’un gosse se construise dans de bonnes condition. L’avenir nous diras si ces couples modernes arriveront à créer une génération aussi équilibrée que celle qui la précède.


  8. Avatar de ALLINE
    ALLINE

    Les mères élevaient, les pères éduquaient. L’oedipe est une arnaque à laquelle les mères ont souscrit avec enthousiasme alors que son pendant, l’électre, n’a jamais transporté les foules. Il s’agit en fait de la théorie de l’attachement facilement compréhensible dès lors que l’enfant est au contact d’un l’adulte nourrisssier. Mère OU père. Les mères qui ne peuvent allaiter donnent le biberon dès la naissance. Jusqu’au 19ème les enfants étaient nourris par des nourrices. Pas par leur mère. Ils n’en étaient pas névrosés pour autant.Le cordon sera d’autant plus difficile à couper qu’il sera arrimé solidement. Ce n’est que du bon sens. Garçon ou fille ont impérativement besoin d’apprendre à être libre, et de fait, culturellemen et depuis des temps immémoriaux c’est le rôle du père. Peut être que la libération de la femme va changer la donne, mais a priori elle a plutôt consisté en sacralisant le rôle maternel à empêcher l’enfant de grandir.


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Je ne sais pas si le rôle de mère a été sacralisé par les féministes. Je pense que cela a été tout le contraire, et que bizarrement, devant l’effondrement de notre société, la sacralisation est revenue en force, et a évacué d’autant plus le rôle du père. Les féministes ont toujours détesté les mères, et ont toujours voulu conquérir le pouvoir social et faire comme les hommes. Nombre d’entre elles étaient lesbiennes et manipulaient les autres. Cependant, elles avaient de l’attirance pour celles-là et ne pouvaient directement, volontairement s’attaquer aux mères. Elles l’ont fait en voulant que les femmes singent les hommes. D’un certain point de vue, la mère est sacrée pour moi. Mais le père l’est tout autant. Mon but personnel n’est pas de rendre tout profane, mais au contraire de réintroduire la vision sacrée de la Création et donc du rôle de chacun.

      Quant à l’attachement, il se fait durant 9 mois dans le ventre de la mère. Ce n’est pas une paille quand on songe à l’importance des premières années de la vie pour un enfant. Par la suite ce lien doit se distendre progressivement par l’action du père. Cela ne veut pas dire qu’il ne doive pas persister durant quelques temps. Quant aux nourrices, vous ne pouvez pas imaginer combien celles-ci devenaient de secondes mères pour les enfants apeurés par la séparation, M Rousseau en parle très bien déjà à son époque.

      Et si les adultes devenaient raisonnables et acceptaient une forme de norme pour leurs enfants ?


      1. Avatar de ALLINE
        ALLINE

        Les féministes détestent les mères pour leur sujétion au
        patriarcat donc à l’homme. Le fait que les féministes enragées soient lesbiennes
        le confirme. Elles se sont battues pour disposer de leur corps et
        éventuellement de leur ventre et de ce qu’il renfermait : L’enfant. Celui-ci
        est devenu leur propriété. La garde leur est confiée dans plus de 80% des cas
        confirmant leur incontournable fonction de femme/mère donnant la vie et en
        disposant. La femme ne donne pas la vie. Elle met au monde. L’homme ensemence
        donnant la vie. Puis le droit et le devoir d’exister en individualité en
        coupant ce lien appelé cordon. La libération de la femme a libérée la parole de
        la mère, laquelle était assujettie à celle du père, cet homme disposant du
        pouvoir de décider. Trancher. La sacralisation du rôle maternel est une donne
        tout à fait nouvelle dans l’histoire de l’humanité. Comme l’amour succédant à
        la raison et annihilant le respect. L’opinion et la raison de l’animus masculin
        s’opposant au caprice et aux humeurs de l’anima féminine. L’amour est un concept
        universalisé – Occidentalement – depuis à peine un siècle. Les civilisations
        moyen-orientales ou même asiatiques en étant toujours dans leur inconscient
        collectif à l’union de raison donnant une construction familiale de devoir rendu
        sociétal. L’amour, cette obligation de notre civilisation a conduit à l’égoïsme,
        puis à un égocentrisme mater-ialiste (La mère) induisant un consumérisme censé
        nous apporter épanouissement et bonheur au motif de la possession. La
        possession est féminine. Organiquement maternelle en opposition absolue de la
        raison, ce masculin éducatif conduisant (Educare = conduire hors de) l’enfant à
        exister hors de son univers. Construire à son tour. Donc exister.

        Ce n’est pas la libération de la femme qui est la cause du déclin
        de nos sociétés, mais bien le pouvoir de la mère et la sacralisation de sa
        fonction en ce qu’elle a d’organiquement comme de naturellement liberticide. C’est
        la démission du père, cet homme finissant par être persuadé de sa culpabilité de
        n’être qu’un homme responsable de tous les maux d’une civilisation qui a
        pourtant donné les moyens à la femme d’être indépendante.
        Honnêtement, Léonodas, j’ai du mal à imaginer comment un enfant pourait être apeurée par une séparation si elle se passe dans un contexte bienveillant et rassurant. Les enfants ont besoin de sécurité , de respect et d’un affect qui est le moyen de transmission des règles nécessaires à la vie en collectivité. Si la mère était si indispensable, que seraient devenus ces garçons enlevés par leur père dans leur première enfance, vivant avec leur père dans la forêt – en France – pendant plus de 10 ans, et ne souhaitant pas franchement nouer ou renouer un lien avec celle-ci lorsqu’ils se sont fait retrouver par la police. Ils vont très bien. La mère nécessaire ? Certainement. Indispensable ? Sûrement pas.


        1. Avatar de Léonidas Durandal
          Léonidas Durandal

          Juste pour ajouter un léger correctif : nous venons d’une société préhistorique qui sacralisait les mères (culte des déesses mères). De même pour le cas dont vous faites mention, le père a éduqué ses enfants dans la forêt, non à la naissance, mais bien après 5 ans.
          La faute principale des hommes d’aujourd’hui est d’avoir peur du pouvoir des femmes, comme vous semblez avoir peur de votre propre pouvoir en femme consciente. Je n’ai pas encore de réponse bien précise à tout cela même si je suis d’accord avec 95% de ce que vous avancez. Peut-être est-ce que je suis un peu utopiste ou même romantique, mais je crois qu’une forme de mutuel respect dans la sacralité est possible entre hommes et femmes, et dans le respect de nos différences. J’ai cette vision pour notre pays, ce sentiment qui se dessine. Je ne peux pas vous apporter d’arguments bien raisonnable pour l’appuyer, car aujourd’hui, tout va de travers. Mais je ne veux pas me battre pour autre chose que pour une belle idée. Je crois qu’il ne faut jamais se laisser imposer la laideur, de quelque endroit qu’elle nous vienne. Et il y a pourtant des vérités horribles. Et il faut les conjuguer avec cette aspiration pour le beau. Dans l’exemple que vous citez, une mère nécessaire et non indispensable, vous vous trompez. Des enfants qui naîtraient dans des utérus artificiels naîtraient avec une forme d’handicape et d’inhumanité. Une mère, aussi détraquée soit-elle, est indispensable à la vie de son enfant, au moins les 9 premiers mois. C’est horrible mais ce sont les règles qui régissent notre humanité. Ces règles sont des contraintes qu’il faut savoir accepter pour aller plus loin. Le but n’est donc pas de détruire les mères, mais de les aider à devenir meilleures. La sacralité des mères est parfois un obstacle à ce qu’elles deviennent meilleures. Parfois c’est une chance. Si une mère vit sa sacralité comme lui venant d’ailleurs, la sacralité sera positive. Si elle se l’attribue, elle détruira tout son entourage. La nuance est mince, mais le résultat est opposé entre les deux situations.


  9. Avatar de kasimar
    kasimar

    @gastiradNombreux sont les psychiatres , d’aucuns vous diront que le petit a besoin d’une figure maternelle pour se construire jusqu’à l’âge de cinq ans environ. Le père se chargeant de couper le cordon psycho-artificiel que se forme le gamin jusqu’à à peu près cet âge. Je ne suis pas sûr que le gamin puisse se construire de façon solide psychologiquement parlant si sa mère n’a pas été suffisamment présente en permanence comme la nature de chaque espèce l’exige pour les femelles. Je serais en revanche plus pour que le père puisse rendre visite à ses gosses le week-end par exemple histoire que ces derniers puissent sentir la présence de leur père.Mieux encore, ne pas faire de gosses sur un coup de foudre. Attention à ne pas jouer le jeu des gender studies qui ont décrété que hommes et femmes sont interchangeables dans leur personnalité, et pire encore dans leur fonctionnement psycho-biologique..  


  10. Avatar de gastirad39
    gastirad39

    Je ne suis pas tout à fait d’accord. La garde alternée est le moins pire des choix, avant 5 ans.La garde classique avantage énormément la mère et lui permet, si elle le veut, de dominer l’enfant voire de lui interdire toute relation avec le père.Ensuite comment renouer ?De plus, la garde alternée, empêche la mère de succomber à la tentation, prévue par la loi, de profiter financièrement du père. Plus elle profitera, plus, elle refusera tout arrangement ultérieur.Donc réclamons la garde alternée le plus tôt possible, pour ensuite élargir la fonction paternelle plus tard.Le rien (jusqu’à 5 ans) puis tout, après, risque fort d’être une impasse !


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Je suis d’accord avec tout ce que vous dîtes, mais dans l’article je défends la position autoritaire après 5 ans. Je ne défends pas du tout l’idée qu’il faudrait attendre que la femme soit prête et de bonne volonté. Certainement pas. Dans mon idée, il ne s’agit pas de demander son avis à une femme malade. Ce serait plutôt exiger qu’une règle de bon droit s’imposât.


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