Quand on débute son chemin dans l’Eglise catholique, le guide spirituel en vient forcément à pointer du doigt vos excès dans l’examen de conscience. Le grand pécheur qu’est le novice, cherche toujours dans les détails, les raisons de ses manques. Et finalement, il en vient à se focaliser sur eux et à ne plus avancer dans sa vie. Par exemple, si vous vous jugez mauvais à chaque pensée envers une jolie fille, vous êtes dans l’excès. C’est le scrupule, cette petite pierre qui étymologiquement se glisse dans votre chaussure et vous empêche d’avancer. Le féminisme, comme toute religion catholique non aboutie, ne connaissant pas les règles d’un bon examen de conscience, n’ayant pas ni guide spirituel, ni possibilité de pardon, s’enfonce régulièrement dans le scrupule, dans le détail. Toutes les idéologies féministes ont ce travers : elles prennent la partie pour le tout, et s’enfoncent toujours plus loin dans la partie pour expliquer le tout.
Une publicité fait-elle de l’humour sur une femme, c’est à cause de l’affreuse domination hétérosexiste du mâle blanc patriarcal (un vrai fantasme pour la féministe). Jamais cette publicité ne sera replacée dans son contexte, ni analysée dans un ensemble plus large intégrant féminin et masculin (1). La publicité semble vouloir mal parler d’une femme, elle est donc mal. Ou bien : un homme politique fait une réflexion gauloise à une femme politique, et c’est alors un signe de domination et de dénigrement de toutes les femmes (2). Ou encore 99,9% des femmes sont satisfaites qu’on leur suture le vagin un peu plus étroitement qu’un peu trop large après qu’il ait été déchiré suite à un accouchement , mais pour les 0,1% restant qui ne prenaient déjà pas tellement de plaisir à la pénétration, il faudra rendre malheureuses l’ensemble des femmes (3). La partie est prise pour le tout, chaque petite remarque envers une femme est analysée, amplifiée, sans voir qu’elle est une sorte de scrupule qui empêche ces femmes de réfléchir vraiment à leurs vrais péchés afin de les dépasser et d’être heureuses.
Les féministes voudraient un monde parfait. Ce sont des puristes qui voient la paille de la société tandis qu’elles ignorent la poutre intellectuelle qui nourrit leurs fantasmes. Elles sont un peu comme l’épouse hystérique dans American Beauty qui refuse la réconciliation avec son mari parce qu’elle est plus attachée à son canapé qu’à lui faire l’amour.
(La version française que j’avais publiée a été censurée sur Rutube et sur Dailymotion)
A force de vouloir pourchasser la moindre violence masculine, le viol est partout avec les féministes. Elles ne voient même pas que le principal problème de l’humanité n’est pas le viol mais les relations entre femmes et hommes qu’elles contribuent à détruire avec leur défiance. Et les viols augmentent d’autant plus qu’elles cherchent à traquer la moindre trace de violence chez les hommes. Le phénomène est identique en matière de dépressions, suicides, emprisonnements : à force de chercher le moindre petit défaut chez les hommes, les féministes en oublient tout simplement de voir leur péché réel et surtout quel est le péché réel de cette société : sa haine du masculin.
Conclusion :
Féministes de tous pays, convertissez-vous à l’amour des hommes. L’Eglise catholique est prête à vous accueillir, vous et vos péchés inavoués. Jésus saura briser la culpabilité qui vous mange et qui vous fait devenir d’autant plus inhumaines. On dit que le diable est dans les détails. Le féminisme en est la preuve la plus évidente.
1 Les féministes et les publicités : des analyses à l’emporte cruche, Aimeles du 24/04/2012.
2 L’affaire du stylo, l’humour est mort ce soir, Aimeles de juin 2013.
3 « Je vous fais un petit point du mari, madame ? Pour vous, ça ne change rien, mais votre mari sera content », Blog de Melle Alonso du 21/03/2014.
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