Categories: Domination féminine

Le handicap public des femmes

L’incident qui vient d’arriver au FN sur la question de l’esclavage est parfaitement symptomatique de femmes qui ont une conception de la politique inférieure à celle des hommes. De surcroît, le degré d’excellence exigé en ce domaine ne leur laissera jamais aucune chance de s’épanouir pleinement dans leurs différences intrinsèques. Car au moment crucial d’agir pour le meilleur, elles auront souvent tendance à dévoyer le sens de la gouvernance en gérant les affaires publiques comme des rapports personnels. Si les Français de plus en plus féminisés, trouvent cela normal, la situation de la France n’est pas prête à s’améliorer. Cet état d’esprit inopérant ne peut présider de manière durable à nos destinées sans engendrer son lot de conséquences néfastes : suicides, dépressions, tribalisation.

Rappel des faits.

Franck Briffaut, maire FN nouvellement élu à la mairie de Villers-Cotterêts décide de ne pas participer à la commémoration de l’esclavage prévue le 10 mai 2014 sur sa commune et ceci afin de ne pas alimenter la sur-culpabilisation mémorielle actuelle du peuple français (1).
Tollé général dans l’opposition, et on le comprend. On ne peut attendre de la tendresse de ses ennemis politiques. Là où le bât blesse c’est lorsque dans son propre camp, les femmes de son parti dénoncent la manière dont il a communiqué sur l’événement. Marion Maréchal-Le Pen s’exprime ainsi le 12 mai sur I-télé : « Personnellement, je vous le dis, je trouve que ce qu’il a fait est stupide. À la limite, c’est plus intelligent de faire un discours politique intelligent lors d’une commémoration plutôt que de susciter ce genre de polémique. (…) D’ailleurs il ne remet pas en cause l’existence-même de l’esclavage. »
De son côté, Marine Le Pen déclare dimanche sur BFM TV que Franck Briffaut aurait dû se servir de cette manifestation pour « dénoncer l’esclavage actuel » pratiqué au Qatar : « Le président de la République s’honorerait à rompre les relations avec le Qatar, petit pays par la superficie mais grand pays par l’esclavage ». Revenant à Franck Briffaut, elle note toutefois qu’« il n’a pas interdit la commémoration, il n’a pas voulu y participer ».

L’intelligence féminine au service d’une cause dévoyée.

Je suis assez admiratif de ce pouvoir des femmes d’arrondir les angles, même pour faire passer les idées les plus difficiles à accepter. Cet art a pour objet de consolider les liens familiaux et appliqué dans l’intime, il est payant : on peut se dire les choses sans trop de heurts. On ménage les susceptibilités. On respecte les cœurs.
Seulement nous ne sommes pas dans un cadre familial mais dans un cadre public. Or dans ce cadre, cette façon d’arrondir les angles devient vite évanescence. Elle dilue le message jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien. Elle participe au politiquement correct typiquement féminin que nous connaissons actuellement. En effet depuis que le droit de vote des femmes majoritaire s’est imposé dans notre pays, il a fallu composer en politique (10). Se montrer trop agressif est juste devenu intolérable. Faire preuve de violence, carrément inacceptable. Et toutes les manières de diriger des hommes sont progressivement passées à la trappe. Or, pour guider un pays, il faut parfois marquer des coups d’arrêt et ne pas prendre de pincettes. Seuls des hommes peuvent comprendre et accepter ce genre de démarche sans verser dans la lutte affective.

Franck Briffaut a eu raison dans le fond.

On ne peut perpétuellement commémorer l’esclavage, le meurtre de nos cultures régionales, la répression sur les pauvres, le génocide chouan et toutes les autres erreurs politiques que nos ancêtres ont commises. Sauf à vouloir périr. Si notre pays reste le nez dans ses erreurs, envers et contre toute raison, il faut y voir le fait qu’il ne s’est pas pardonné, et que dans ce cadre il devient incapable d’avancer. Il faut avoir une haine sans mesure pour s’imposer ou imposer aux autres de se remémorer perpétuellement ses erreurs sans jamais célébrer ses victoires. Pour stopper ce mouvement négatif, il fallait donc faire signe.

Si dans le fond, Franck Briffaut a eu raison, il a également eu raison sur la forme.

Oui il aurait été important de rappeler que des pays comme le Quatar pratiquent encore l’esclavage, que notre société même met en esclavage une main d’oeuvre bon marché étrangère attirée par une espérance artificieuse, mais il était plus important encore de marquer un coup d’arrêt à la pornographie mémorielle. Ce n’était pas une démarche stupide comme le dit Marion Maréchal, mais un acte courageux pour le bien de notre société. Or désormais, le doute s’est insinué. Non soutenue, la décision de M Briffaut a été étudiée, décortiquée et tous ses aspects troublants sont apparus de manière disproportionnée laissant place à la peur. Il est vrai que le simple calcul politicien pousse souvent à taire la vérité et à éviter toute erreur de stratégie. D’où une absence de prise de risque. Cependant une société n’avance pas sans prendre quelques mises en danger ou sans faire quelques erreurs. Le refus de faire des erreurs et de prendre ces risques est typiquement d’esprit féminin. Soumis globalement à cet esprit, nous nous arrêtons alors de vivre pour nous enfoncer dans la terreur. Voilà pourquoi notre société végète, incapable de se réformer. Nous préservons les susceptibilités, nous ménageons un système vérolé de partout et qui se vérole d’autant plus que nous devenons incapables de nous donner les moyens de sa critique. Au contraire, nous organisons la contradiction de l’opposition dans la forme sans bien réfléchir au fond de la critique elle-même. Tout cela pour éviter de discuter de nos fins. Déloyaux, les partenaires chargés de se soutenir mutuellement, détruisent la confiance qu’ils devraient se porter les uns les autres, et ceci afin de « garder le contrôle ».

A son époque, la provocation perpétuelle d’un M Le Pen quand il était président du FN avait un sens qui a échappé au commun : il ne s’agissait pas de fuir le pouvoir comme on le lui a trop souvent reproché, mais de faire avancer le seul combat qui pouvait être mené : celui contre l’inertie intellectuelle. M Le Pen savait trop bien qu’il n’arriverait jamais au pouvoir dans de bonnes conditions, non parce qu’il ne le voulut point, mais parce que son pays n’était pas prêt à l’accueillir. Il le servit donc à la mesure de ses moyens : en le faisant réfléchir. L’accointance de M Dieudonné et de M Le Pen n’est d’ailleurs pas le fruit du hasard. Derrière les masques, ces deux hommes cherchent encore à faire avancer la vérité, non par ambition, mais par esprit d’abnégation. Ainsi ces deux hommes servent-ils la France plus que toutes ces femmes qui veulent conquérir le pouvoir en croyant qu’il ne faut pas se sacrifier pour cela mais qu’il faut duper les perceptions.

Un des dilemmes pour les femmes qui réussissent.

Dans un monde odieux, on ne comprend même plus le sacrifice, on le hait, on le pousse jusqu’au bout, jusqu’à écarter un homme qui conviendrait à notre pays seulement parce qu’il dit trop ce qu’on aurait besoin d’entendre. Les femmes réussissent publiquement dans des pays qui sont assez féminisés pour l’accepter. Tout comme les hommes politiques féminisés. Et ces femmes elles-mêmes arrivées au pouvoir, contribuent à renforcer cet état d’esprit médiocre qui fait de la critique un jeu d’attaques personnelles. Dans les périodes de prospérité, cette forfaiture peut passer inaperçue. Mais dans les situations historiques tendues, le retour des hommes devient impérieux. De leur propre fait, les femmes (comme Jeanne d’Arc) en viennent alors à favoriser ce retour des hommes et à reculer temporairement sur la défense de leurs intérêts. On ne peut comprendre l’apparition systématique de quelques Général De Gaulle dans l’histoire de France sans percevoir ce trait culturel de notre Nation. Or, pour sa propre quiétude, il serait préférable que notre pays sorte de cette oscillation entre féminisation-sauveur masculin et ceci afin de se soulager de ce genre de tensions inutiles. Nous le ferons en acceptant la place de chaque sexe au sein de notre Nation. Car je pense que la France subira encore et toujours ces fortes crises absurdes qui l’épuiseront jusqu’à la corde tant qu’elle ne clarifiera pas le rôle des hommes et des femmes en son sein.

Une cascade d’échecs publics au féminin cette semaine :

  • Ségolène Royal met en difficulté un gouvernement fragile et nouvellement nommé auquel elle appartient. Mme Royal, c’est un peu la femme qui voudrait pouvoir agir comme un homme tout en restant une femme. Car elle a très bien senti qu’il lui faudrait se comporter comme un homme pour réussir. Elle est un peu à l’image d’une Margareth Tatcher. Cependant comme de nombreuses femmes qui cherchent à se comporter comme tel, elle n’arrive pas à trouver la juste mesure. Trop autoritaire, trop émotionnelle, ou trop phallique, on se demande si elle réussira un jour à trouver le ton juste. Dernièrement et après juste un mois d’exercice du pouvoir au gouvernement, elle accuse ses collègues d’être machos (3) quand elle ne les contredit pas (2). Souvent les féministes affirment que les femmes politiques ne sont pas jugées de manière équitable, qu’on dit d’elles qu’elles sont « trop ceci ou trop cela » sans raison. Jamais elles n’envisagent que la politique, tout comme d’autres milieux masculins, sont des secteurs où la concurrence avec les hommes accentue le moindre de leur défaut. Et pourtant… Si on ne peut nier que Mme Royal est animée de bonnes intentions, que de maladresses en quelques jours d’exercice du pouvoir. Si elle continue ainsi, non seulement elle est certaine d’échouer, mais elle emportera avec elle le reste du gouvernement. Nous voilà revenus 25 ans en arrière quand Edith Cresson fut premier ministre de la France et que celle-ci, choisie pour des questions d’affinité sentimentale par un homme faible, sema le désordre dans son sillage. Elle dut être débarquée illico presto. Encore ici, l’histoire semble se répéter.

 

  • Anne Lauvergnon accusée du marasme d’Aréva refuse de reconnaître des erreurs de gestion gigantesques. Epinglée par la cours des comptes pour une gestion hasardeuse d’une industrie en plein essor (5), Anne Lauvergnon s’enferme dans le déni (4). On lui retrouve les mêmes défauts qu’à toutes ces nombreuses femmes qui ont réussi : style autocratique, échec dans les prises de risques, dépenses mal calculées. A l’époque, elle doit être débarquée manu militari d’Aréva et elle provoque le scandale en refusant cette décision. Son bilan est calamiteux mais elle croit pouvoir rester en poste grâce à son réseau et au fait qu’elle soit la seule femme à la tête d’une entreprise du Cac 40. Il faut dire qu’à force de placer des gens pour leur image de marque, il ne faut pas s’étonner que ceux-là ne comprennent même plus la notion de compétence, de résultat ou de réussite. Or Anne Lauvergnon est une championne de la discrimination positive dont elle a bénéficié. Car au risque de verser dans le sexisme de manière outrancière, elle n’a pas hésité à défendre publiquement, l’embauche préférentielle d’une femme, soit tout sauf le « mâle blanc » (6).

 

  • Nathalie Nougayrède licenciée du journal « Le Monde », un échec annoncé, une ambiance de travail étouffante (7).

Elle aura tenu 15 mois. Entre-temps 7 de ses 11 plus proches collaborateurs auront démissionné. C’est un peu comme Mme Taubira. L’entourage de travail ne tient pas le coup. Mais tout cela, c’est à cause des hommes…

 

 

  • Anne Baldassari révoquée du musée Picasso après 5 années de troubles (11), une mesure rare.

Les raisons invoquées pour son licenciement parlent d’elles-mêmes :
« Alerté par ses services et par la médecine de prévention sur la crise que traverse le Musée Picasso, a missionné l’inspection générale des affaires culturelles pour porter un diagnostic objectif sur la situation sociale de cet établissement. Les conclusions du rapport de l’IGAC font apparaître un climat de travail extrêmement dégradé, une profonde souffrance au travail et une atmosphère anxiogène mettant en danger les agents. »

 

 

  • Jill Abramson, patronne du New-York Time éjectée pour incompétence. Un sans précédent. On lui reprochait aussi « ses manières intimidantes, condescendantes et « brusques jusqu’à la grossièreté », selon la radio NPR. (12) Ajouter à cela qu’elle était chargé de développer la version numérique du New York Time mais qu’elle ne voulait pas développer le secteur vidéo (!). Le Point suggérerait quant à lui une ambiance sexiste au New York Time. Un peu facile… (l’article en question n’est pas signé).

 

  • Cette semaine aura vu également Mme Taubira être remise en question sur le fait qu’elle n’ait pas chanté la Marseillaise durant une commémoration… quand on sème la défiance en favorisant les unions homosexuelles, il ne faut pas s’étonner du retour de bâton.

 

 

Tant que les femmes s’obstineront à contester les hommes dans leurs fonctions, ce pays avancera moins bien et moins vite qu’un autre. Les femmes ne prennent pas que la place des hommes, elles veulent naturellement prendre toute la place. Elles gèrent leurs affaires à la manière d’une mère. Et dès lors, elles mènent tout mal : et leur métier, et leur vie familiale. Agissant de manière inappropriée, elles entraînent collectivement et dans leur sillage des institutions entières qui finissent par s’effondrer (instruction publique, milieu médical, justice, politique, presse…). Qu’elles veuillent travailler dans des secteurs par affinité, tant mieux. Mais il faudra qu’elles acceptent alors une vraie concurrence et non des relations personnelles faites de solidarité tribale/féminine. Il faudra aussi qu’elles acceptent les relations de sujétion et de solidarité avec les hommes, même si cela ne leur est pas naturel.

Les hommes ne pourront pas et ne voudront jamais remplacer les femmes.

Notre pays s’est permis d’écraser les garçons pour mettre à leur place des femmes (8). Et aujourd’hui, on voudrait que ceux-là se comportent en femmes pour pallier aux lacunes de ces demoiselles (9). Voilà ce qu’on pourrait nommer un retournement, un monde qui marche à l’envers, qui nie les individualités, assis sur la bassesse et l’inadéquation. En tant qu’hommes, nous n’avons jamais contesté l’importance que les femmes avaient en tant que mères. Qu’elles veuillent prendre nos places publiques en se croyant plus fortes que nous mais en se révélant d’autant plus incompétentes et dangereuses n’est pas acceptable. Cette position politique absurde des femmes représentées par quelques féministes est un appel pur à la violence auquel nous devons répondre en tant qu’hommes, notamment par ce genre de dénonciation équivoque et argumentée.

1 « Boycott de la commémoration de l’esclavage : le maire de Villers-Cotterêts lâché par Marion Maréchal », NDF du 14/05/2014.

2 « Alstom : Ségolène Royal prend le contre-pieds d’Arnaud Montebourg et soutient GE », Les Echos du 14/05/2014.

3 « Ségolène Royal tacle le gouvernement : « des machos sûrs de leur bon droit. » », Les échos du 14/05/2014.

4 « Anne Lauvergnon revendique son bilan à la tête d’Areva », Les Echos du 14/05/2014.

5 « Areva : le bilan au vitriol des années Lauvergnon. », Le Monde du 13/05/2014.

6 « Tout sauf le mâle blanc : Anne Lauvergnon, une délinquante à la tête d’Aréva », 24/10/2009.

7 « Le Monde une fois de plus à la recherche d’un nouveau directeur », Les Echos du 14/05/2014.

8 « La guerre contre les garçons, partie 2 », Aimeles du 10/07/2012.

9 « Election de Conchita Wurst : la victoire du laid et de l’intolérance », Aimeles du 14/05/2014/

10 « Un homme ne peut survivre en démocratie », Aimeles de mars 2014.

11 « Musée Picasso : Aurélie Filippetti révoque Anne Baldassari », Le Monde du 15/05/2014.

12 « Jill Abramson, la prêtresse du New-York Time déchue », Le Point du 15/05/2014.

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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