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Le manque de père et les fausses accusations de viol et de pédékirastie

Je dois poser une limite ferme en ce début d’article pour éviter cette confusion propre à la pédékirastie. L’enfant au strict sens du terme est la personne humaine qui n’a pas les attributs sexuels d’un adulte. En contrepoint, cela signifie qu’une personne formée, doit être considérée comme adulte, quelque soit son âge. Pour les filles, c’est l’apparition des premières règles, le développement des seins et des hanches. Pour l’homme, c’est le développement du système pileux et la taille de son sexe, ainsi que de son corps. L’adolescence au sens biologique du terme, c’est cette très courte période de transition qui varie selon les individus, disons d’une à deux années pour le commun, autour de 11 à 14 ans. Plus tôt pour les filles que pour les garçons, surtout depuis que notre société immerge les enfants dans un bain d’hypersexualité dès leur plus tendre enfance.

La loi appréhende difficilement ces différences. Elle considère adulte la personne de plus de 18 ans. Point à la ligne. La société et avec elle, certaines familles, vont encore plus loin puisqu’elles assimilent des adultes légaux à des enfants dans la pratique. Ainsi, des individus de plus de 25 ans peuvent rester tributaires de leur mère, sans autonomie jusqu’à un âge avancé, et ils le restent parfois toute leur vie…

Je parle ici de « mère » et non de père, car les femmes ont un rôle crucial à jouer dans cet enfermement ou cette libération. Tribales, sans repères paternels, elles vont cloîtrer leur enfant dans une relation incestueuse. Pour elles, il est juste de parler de pédékirastie, de sexualisation avec leur enfant, en plus de l’inceste. Car ici, leur progéniture ne devient jamais autonome, féconde. Elle est stérilisée par un vécu masturbatoire. Les plus grandes pédékirastes de notre société sont donc des mères, beaucoup plus en tout cas que ces hommes qui baisent avec de jeunes filles formées et qui par un retournement incroyables sont accusés aujourd’hui d’enfermer des enfants.

Est-ce à dire que la personne juste formée dans son corps, est expérimentée dans sa tête ou dans son coeur ? Bien évidemment non. Pourtant il semble difficile de devoir leur interdire de se faire une expérience, c’est à dire de faire des erreurs, sans les enfermer dans des rapports malsains car immatures.

J’entends que ces jeunes adultes ayant eu des relations sexuelles avec des adultes âgés auraient été sous leur emprise. C’est souvent l’inverse. La jeune adulte femme bénéficie d’un pouvoir extraordinaire qu’elle perdra petit à petit. La voilà avec l’arme atomique des sentiments, son cul tout neuf, à pouvoir se payer possiblement le plus expérimenté des hommes. Face à elle, d’autres hommes, qui comme elles, dissocient sexualité et reproduction, et qui vont pouvoir se payer de la chair fraîche inestimable. Que croyez vous qu’il va arriver ?

En vérité, dès que sexualité et reproduction sont distingués, et notre société féministe s’évertue à promouvoir ce genre d’idée, la sexualité s’étend rapidement à tous les âges et de toutes les manières, et même avant l’âge adulte. C’est le propre d’une sexualité déréglée, être détachée de la reproduction, jusqu’à devenir pédékiraste. De nos jours, les féministes défendent cette idée de contraception, sans s’apercevoir qu’elle est à l’origine de la pédékirastie, entre autre.

A partir du moment où un corps est possiblement utilisé comme un objet, sans devoir assumer les conséquences d’une fécondation, il n’y a plus de barrières à l’utilisation du corps des adultes, mais aussi d’enfants. Car dans ce cadre, que devient le libre consentement éclairé si des enfants en appellent eux-mêmes à des rapports déréglés ?

Notre monde de l’inceste nous suggère que jamais des enfants ne pourraient avoir de telles attentes. En effet, pour les mères, leur enfant est le plus beau et le meilleur. Qu’il soit empli de folles demandes contradictoires ne leur viendra jamais à l’esprit. Cependant, la science et l’étude des enfants prouvent tout le contraire. Les enfants sont capables d’avoir des attentes sexuelles envers les adultes, juste parfois pour copier papa et maman, et c’est aux adultes de leur donner des limites.

Mais que va-t-il se passer si ces mêmes adultes n’ont pas de limites bien assises ? Eh bien adultes comme enfants ont des limites fragiles face à la perversion. Ils ne savent plus pourquoi ils devraient agir de telle ou de telle manière, avoir une sexualité ou pas. Et du coup ils tâtonnent. Ils multiplient les erreurs face au manque d’exemples sains, d’héritage paternel. Voilà où nous en sommes arrivés dans notre société, ce que les dernières médiatisations de soit disant viols et d’emprises nous montrent : une fragilité de l’image du père dans les familles qui débouche sur un rapprochement vers la pédékirastie.

Cas pratiques

L’actrice Adèle Haenel n’a pas été pénétrée par Christophe Ruggia et en un sens, voilà ce qu’elle lui reproche. Car devant son refus de la baiser, elle ira se donner à la première réalisatrice venue. Et là, elle ne parlera pas d’emprise. Elle sera revenue à la mère, puisque le père aura refuser de l’aimer. Et cela n’aura pas amélioré sa santé mentale.

Ces filles soit disant abusées, suivent toutes le même chemin. Des parents trop occupés ailleurs, la rencontre d’un homme plus vieux agissant comme un père de substitution, la relation sexuelle, le rejet du père de substitution pour grandir, le rejet de ses propres erreurs sur le père de substitution. Tel aura été l’exact chemin emprunté par Vanessa Springora avec Gabriel Matzneff. Cette fille, soit disant sous emprise, mettra un terme net à leur relation, malgré lui, malgré sa mère (qui voyait peut-être là un moyen de canaliser sa fille tout en l’encourageant à une sorte de promotion sociale par substitution). Un bel exemple d’indépendance affective.

Regardez ici le mimétisme entre le père de substitution et la fille. G Matzneff s’est servi du cul de Vanessa pour écrire et se faire une réputation. Vanessa se sert de la bitte de Matzneff pour faire de même. Il lui a tout appris et elle lui renvoie son image en digne fille. Et la société française paye les frais de cette farce.

Les filles perturbées voudraient être aimées par leur père, mais la société féministe du divorce heureux et de la PMA entre lesbiennes, leur ont tellement répété qu’un père était remplaçable par un substitut, qu’elles croient trouver chez un autre ce dont elles ont manqué dans leur famille. D’où le quiproquo. La fille s’engage dans un scénario incestueux sans lequel elle se sentira vide. L’homme âgé, survalorisé dans son expérience, alors qu’il se sent vieillir, trouvera là une aubaine de se croire redevenu jeune. Si tous se disaient qu’un père n’est pas remplaçable, ils réussiraient peut-être à faire le deuil de leurs néfastes envies, et à vivre leur vie. Seulement toute la société sans exception vous parle de duos homosexuels comme de familles viables, de la non incidence de l’absence d’un père dans une famille monoparentale (la société protège et favorise de telles familles), de la possibilité pour une personne seule d’adopter etc. Le deuil n’est jamais fait. Ou il se fait après une expérience malencontreuse.

Au delà des faux viols, des fausses emprises, qui sont tous de vrais appels au père, vous avez également toutes ces filles qui ont voulu rentrer trop vite dans le cadre social idéal qui leur était suggéré (un petit copain de leur âge) et qui se sont aperçues bien vite qu’elles avaient besoin de cette image de père, qui s’en vont donc séduire un homme marié après avoir essayé de se caser de manière « normale ». Toutes souffrent de ce manque de père, image que les féministes s’évertuent pourtant à finir de détruire en parlant de domination patriarcale dans une société proche d’un retour à la tribalité, c’est à dire à la toute puissance de la mère.

Dans certaines sociétés africaines, les mères choisissent un homme plus âgé pour dépuceler les jeunes filles, un homme qui saura les faire grandir en expérience. Il passe de village en village au gré des demandes. Ainsi ces filles ne seront-elles jamais soumises au premier homme qu’elles rencontreront. Elles resteront dans le giron matriarcal. Idem pour l’excision qui permet aux jeunes filles d’être moins esclaves de leurs désirs tout en leur permettant de se concentrer sur leur rôle éminent de mère. Les voilà qui échappent ainsi à l’homme, à leur rôle d’épouse, qui s’en distancient pourrait-on dire. Car le sexe, loin d’être une libération, est vécu comme le pire des esclavage s’il n’est pas encadré. La tradition, même matriarcale, le sait. Notre modernité bête seule redécouvre cette évidence.

Cette pseudo emprise des hommes sur de jeunes filles, loin de permettre l’avènement d’un ordre patriarcal, n’est donc pas loin de justifier un retour à un vécu tribal. Les mères de ces adolescentes n’y sont pas toujours opposées. Il conforte leur pouvoir. Leur fille a trouvé un père de substitution ailleurs. Et ces mères retrouvent alors un pouvoir complet sur leur homme ou sur leur enfant, au choix, selon leur situation maritale. Ou comme je l’ai déjà évoqué, elles peuvent vivre une vie par procuration auprès d’un homme pour qui elles ont de l’admiration.

Voilà une des composantes répandues de ces mélodrames : la fascination vouée par la mère à celui que la fille va tenter. Ce culte n’est pas dénué d’ambiguïté d’ailleurs. Quand la mère de Samantha Geimer dont le patronyme est Gailey (sic), apprend que Roman Polanski a eu des relations sexuelles avec sa fille, elle devient folle de rage, et plus certainement folle de jalousie. Elle l’a pourtant poussée dans ses bras. Peut-être avait-elle plus d’ambition que celle de lui faire vivre une simple passade, peut-être lui restait-il un fond patriarcal, nous ne le saurons jamais. Mais sa réaction emportée n’est pas forcément majoritaire. Bien des parents se taisent, ou sont bien aise de la situation, quand ils ne sont pas dépassés par les désirs de leur fille. Ils lui ont tellement répétés que ses choix étaient importants, qu’elle les a pris aux mots et ne supporte plus la moindre intervention dans ses décisions. Elle est grande. Et effectivement, elle l’est, même si elle n’y a pas été préparée.

La solution à tous ces malentendus, n’est certainement pas de mettre un terme à la domination patriarcale, mais bien au contraire, de permettre aux pères de retrouver leur place au sein de la famille. Les filles qui n’ont pas de père ne sont rien. Celles qui ont un père de substitution sont un peu mieux loties. Et celles qui ont des relations sexuelles avec un père de substitution sont toujours plus habitées que celles qui se résignent au lesbianisme.

Sodome et Gomorrhe ne sont pas devenues ce qu’elles étaient en une année. Peu à peu, les rapports familiaux s’y sont délités jusqu’à ce que le viol devienne la norme. Comme je le répète depuis des années, les féministes en s’attaquant à la figure patriarcale, promeuvent ce viol, qui redevient la norme sous leurs yeux effarés. Face à leur fiasco, autant personnel que social, elles tentent de circonscrire la sexualité des hommes par tous les moyens, étendant sans fin le champ du harcèlement, correctionnalisant les comportements déplacés, mais favorisant toujours plus les situations où le viol devient la seule manière de vivre sa sexualité dans des familles où le père n’a aucune légitimité spéciale. Désinvesti, méprisé, en matière de filiation, appelé « seconde mère », ce dernier devient un partenaire possible avec les enfants de sa compagne, de ses amies, et surtout de sa propre femme, autant qu’un autre, mais avec une proximité forte…

Dans ces affaires entre hommes et jeunes adultes, nombre de féministes voudraient ériger la pédékirastie en rempart contre les délitements familiaux. Non seulement, il n’y a pas pédékirastie en l’occurrence, mais lorsque cette fausse barrière tombera, les adultes seront en vis à vis avec les enfants. Car tous ne comprendront plus le sens d’une limite qui n’avait aucune assise biologique.

Si vous ne voulez pas que votre fille connaisse de tels affres, donnez-lui l’exemple d’un père et d’une mère mariés, qui s’entendent et prennent du temps pour leurs enfants. Si tel n’est pas le cas, ne vous étonnez pas que votre enfant en subisse les conséquences. S’il se tourne vers un adulte âgé alors qu’il est juste formé, réjouissez-vous qu’il ne l’ait pas fait enfant, là où les conséquences auraient été encore plus terribles. Peut-être même réjouissez vous qu’il ait fait cette erreur alors qu’il n’était pas encore engagé adulte… Les petits êtres humains font ce qu’ils peuvent avec ce qui leur a été transmis, ou pas. 

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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  • Un nouvel article à écrire "Comment les hommes plus âgés arrachent les jeunes filles à l'enfance et  à terme saccagent les rapports hommes/femmes". Le mépris originel des femmes envers les hommes vient de là. 

    En tout cas, il a écrit des choses très incriminantes votre Gabriel : "Ce qui me captive, c'est moins un sexe déterminé que l'extrême jeunesse, celle qui s'étend de la dixième à la seizième année et qui me semble être — bien plus que ce que l'on entend d'ordinaire par cette formule — le véritable troisième sexe. Seize ans n'est toutefois pas un chiffre fatidique pour les femmes qui restent souvent désirables au-delà de cet âge. […] En revanche, je ne m'imagine pas ayant une relation sensuelle avec un garçon qui aurait franchi le cap de sa dix-septième année. […] Appelez-moi bissexuel ou, comme disaient les Anciens, ambidextre, je n'y vois pas d'inconvénient. Mais franchement je ne crois pas l'être. À mes yeux l'extrême jeunesse forme à soi seule un sexe particulier, unique."

    Il aime donc les jeunes enfants non formés et les femmes. Bel et bien un pédophile de mon point de vie. 

    Il dit encore ;" Quel repos la prostitution ! Les gamines et les gamins qui couchent avec moi sans m'aimer, c'est-à-dire sans prétendre dévorer mon énergie et mon temps, quelle sinécure ! Oui, dès que possible, repartir pour l'Asie ! "

    Vanessa de son compter dit qu'on venait la chercher à l'école pour se faire baiser dans un hotel. 

    Je ne peux m'empêcher lorsque je lis ce genre d'affaire de me demander où était les parents ? On a bien dû les prévenir qu'un vieux monsieur venait chercher leur fille ? Ils ont du remarqué que leur fille revenait plus tard le soir ? Le milieu intellos français semble avoir un gros problème de permissivité des parents. 

    Marie

    • Bonjour Marie,

      Là encore, cela ne s'est pas passé comme vous le décrivez. La gamine a reproché à l'homme plus âgé son comportement, uniquement quand elle s'est aperçue qu'il se comportait de manière identique avec d'autres filles. Elle a été jalouse. Elle voulait un amour éternel etc etc... Son comportement encore actuel parle en ce sens. Elle ne s'est pas sentie salie par les relations sexuelles qu'elle a eu avec lui, mais trompée par son comportement amoureux. Il faudrait peut-être l'écouter cette femme ?

      Concernant les textes que vous citez, il apparaît clairement que ce qui intéresse l'auteur, c'est la période de changement et la sexualité en elle-même, pas l'amour. Il est centré sur sa propre sexualité et il écrase tous les gens autour de lui. Voilà ce qui pourrait lui être reproché. Mais il faudra faire le reproche à toute notre société qui ne pense que par la sexualité. Après, il y a beau jeu de se servir d'un bouc émissaire pour éviter une remise en question générale.

      Il ne faut pas aussi tout confondre. Dans le texte que vous citez, il ne s'agit pas d'attirance pour l'enfance, mais pour l'ambiguïté. A ce point que l'auteur ne fait pas de distinction entre les sexes dans ce cas. Il cherche à jouer avec les limites en somme, plus qu'à les transgresser. Et il prend en otage son lecteur ce faisant, en l'amenant à interroger le moment où l'on peut avoir des relations sexuelles avec une personne, et quel est le sens du consentement. Il fait voler en éclat les tabous, que toute une société s'efforce à faire voler en éclat. Il n'est que le résultat de cette société, qui devrait plutôt s'interroger sur les valeurs a-catholiques qu'elle transmet aux enfants. Il n'y a qu'à voir les cours à l'éducation sentimentale qui sont dispensés dans les écoles, et qui ne sont en fait que des cours d'éducation sexuelle.

      Le sexuel cache ici l'immaturité sentimentale. Evidemment, et vous êtes bien hypocrite sur le sujet, qu'il y a une attirance entre jeunes filles et hommes d'âge plus mûr. Et pas qu'en france ! C'est un invariant humain. La jeune fille pubère représente le comble de la fertilité. L'homme d'âge mûr, le comble du pouvoir social et de l'acquis culturel. Comment cette attirance ne pourrait pas exister ? Le problème, c'est de savoir ce qu'on en fait... A partir du moment où il y a une forme de permissivité sociale, normal que le fantasme prenne des tours concrets. Il faut bien être hypocrite pour ne pas admettre les conséquences d'une telle situation.

      G Matzneff était peut-être pédomaltraitant, je ne sais pas, je n'ai pas lu ses écrits, ni ausculté sa vie. Mais par contre, je suis certain qu'il était malhonnête. Il s'est servi des autres, et surtout d'enfants, sans se préoccuper de leurs désirs. A ce point que la prostitution a été pour lui, la possibilité de se soustraire à ce désir chez l'autre qui le dérangeait tant. Ce désir représentait sa mauvaise conscience. Il a beau l'enrobé, il était incapable de vivre d'altérité. Et il a trompé la jeune fille sur ce point, pour accéder à ce qu'il désirait. Voilà sa principale faute : avoir été un menteur, un faussaire de l'existence.

      Un homme âgé ou pas, arrache toujours la femme à l'enfance. Plus le quiproquos est grand et plus cela fait de dégâts. Mais le consentement libre et éclairé n'existe pas non plus, même à 70 ans.

      Cordialement.

      M.D

      •  

        Je soulignais que mis à part sa relation avec Vanessa, il a bel et bien été pédomaltraitant. Il a admis coucher avec des enfants pré pubères, je ne vois pas ce qu'il vous faut de plus.

        Pour en revenir à l'affaire, à vrai dire, ce que je vois c'est un monsieur qui a profité de l'innocence des jeunes filles pour assouvir ses désirs sexuels puis écrire des livres. Il a voulu contrôler la narrative de toute ces relations via l'écriture. Il s'est érigé en initiateur altruiste, apprenant aux enfants et jeunes femmes les joies de la sexualité.  Et puis une des femmes qu'il a floué l'a pris à son propre jeu et décide de donner sa vision des choses.Il voulait se croire innocent, voire héros de l'histoire et la voilà qu'elle l'enferme dans le rôle de méchant. Je crois que une telle issue était inéluctable.  

        Enfin, je n'ai jamais prétendu que les jeunes femmes n'étaient pas attirées par les vieux monsieurs. L'auteur l'admet elle-même d'ailleurs. Il n'empêche que la concupiscence que provoque les jeunes filles autour d'elles est souvent difficile à gérer et encore plus lorsqu'elle vient de monsieur plus âgé qu'elles craignent et admirent à la fois. Et j'insiste sur les vieux monsieurs parce qu'ils sont bien plus décomplexés que les jeunes de leur âge et se permettent bien plus de transgressions.Cela fait que les femmes développent du ressentiment et du mépris envers les hommes assez jeunes. C'est comme ça et le seul moyen de l'éviter, c'est de les protéger et de leur inculquer les valeurs qui feront qu'elles n'iront pas s'impliquer dans de telles affaires de moeurs. Mais même comme ça, dans une société très traditionnelle, le développement de ce mépris est inéluctable. 

         

  • "Jeune fille disparue à Tourcoing : l'oncle sera jugé pour «viols incestueux sur mineur»" Figaro du 06/05/2020.

    Evidemment, le père de la jeune fille est aux abonnés absents, même dans l'article. Quant au "monstre", il avait tellement "d'emprise" sur la jeune fille qu'il est parti avec elle, au lieu de continuer à en abuser tranquillement à côté du nid douillet constitué par sa femme et ses 3 enfants. S'il faut parler d'emprise, il semble bien que la jeune fille en ait exercé une autrement plus importante.  La bonne blague. 

  • Je ne pense pas être rigide. Mais justifier cela osous prétexte que c'est "biologique" ou balayer d'un revers de main celles qui critiquent car elles seraient "jalouses"  me semble dangereux. Maintenant, grâce aux théories des mgtow, des femmes ont repris les théories d'hypergamie à leur compte et affirment que vendre son corps au plus offrant est la meilleure façon de se trouver un mari car après tout l'hypergamie, c'est dans les gènes féminins. De quoi empirer encore plus les rapports hommes/femmes.
    Vous ne pouvez pas en vouloir aux gens, une fois que cela se sait, de vouloir préserver leurs familles par exemple et de ne plus inviter de tels individus chez eux. En ce qui concerne le droit, ces messioeurs devraient êtres présumés innocents jusqu'au jugement. Mais dans les familles, il est normal d'instaurer un principe de précaution.Je ne pense pas qu'il y ait une raison psychologique. A part peut-être, le tabou de l'inceste très ancrée chez moi. Je ne suis pas particulièrement touchée par le phénomène personellement. Des vieux m'ont draguée plus jeune comme beaucoup. Je les ai trouvé répugnants, car je voyais en eux mon père et donc je n'ai pas fais suite. J'étais très protégée du reste. Rien de tel ne m'ai arrrivé zvant 18 ans. Lorsqu'un monsieur était connu pour sortir avec des jeunes filles, mes parents étaient polis et courtois quand ils les croisaient mais mon père ne les invitait chez nous. Il en voyait certains en brasserie dehors quand il devait faire affaires avec eux. Ces vieux monsieurs n'avaient pas l'occasion de me parler. Par contre les femmes autour de moi qui ont eu ce genre de relation, ont gros soucis psychologiques, sont instables et surtout très immatures. 
    Il est vrai que je descends de femmes qui ont eu des enfants à ces âges. Mais au XVIIIe s déjà la moyenne était de 20 ans. Voulons-nous retourner à des époques plus lointaines et subir ces mères qui n'ayant pas d'autres identité que celle de mère exercent une pression énorme sur leurs enfants?C'est celles-là même qui pourtant en apparence pieuse et soumises créent des filles intelligentes (ou des garçons d'ailleurs) ou qui aujourd'hui veulent divorcer à 50 ans pour pouvoir faire les choses qu'elles auraient aimé faire dans leur jeunesse. Qui, insidieusement font valoir les "sacrificeees " qu'elles ont fait en ayant des enfants si jeunes et créent silencieusement et sans militer une génération de féministes de manière plus efficace que ne le fera jamais aucune femen. Donc si vous voulez me  psychanaliser : c'est plus cette réflexion là et les rapports avec ma mère qui m'ont fait questionner mon engagement au féminisme. Je me souviens vous avoir dit que j'avais fait des études scientifiques sous pression parentale ? C'est ma mère qui y tenait bien plus que mon père ! J'étais son enfant préférée (je ressemble beaucoup à mon père de tempérament) et j'allais devenir celle qui réaliserait son potentiel à la place de ma ma mère qui n'a pas pu...je me suis réveillée à temps grâce à Dieu qui m'a montrée le chemin alors que j'étais devenue une athée féministe et depressive aux cheveux roses qui ne voulait pas d'enfant. Bon, je tiens quand même à préciser que mes rapports avec ma mère sont aujourd'hui très bons, avec la bonne distance et qu'elle a été dans l'ensemble quand même une mère qui avait coeur a bien faire et avec un grand sens du devoir. Mais il a fallu que je prenne mon autonomie et j'ai perdu un beaucoup de temps et à mon humble avis si on veut éviter ce genre de shéma, il est bon que la femme se construise en tant que femme individu avant de devenir mère, qu'elle murisse, qu'elle se connaisse un tant sois peu et qu'elle connaisse ses limites afin qu'elle ne voie pas ses enfants comme des extensions d'elle-même.Ça arrive rarement avant 24/25 ans.

    Bon. D'accord pour l'amour de la femme et le corps. Ça me dépasse un peu tout de même. ????

    PS: Merci son père et moi sommes ravis ! Il s'agit d'une  fille du coup non, elles ne s'appelle pas Léonidas mais Daphné :D

    • J'aurais été aussi heureux que vous ayez choisis "Léonie" !!

      Soit dit en passant, vous ne trouvez pas que nous reproduisons un schéma de discussion très stéréotypé. Je vous accuse de votre froideur et vous me rappelez aux normes, moi , l'antiféministe qui n'ait que normes en tête ! Voilà ce que nous allons faire, je brise dès à présent ce cercle vicieux par ce message qui fait confiance à toute votre intelligence, et vous, eh bien, vous devenez miséricordieuse envers le monde.

      Votre mère avait un petit côté rigide apparemment, et vous avez peur de reproduire ses erreurs, et vous avez bien raison d'avoir peur, parce qu'un enfant ça bouscule tant de certitudes, qu'à la fin on se raccroche aux vieilles recettes pour ne pas plonger. Alors oui, ne vous laissez pas envahir par votre émotionnel. Mais oui aussi, faites lui une place dans la miséricorde. Accueillez vous en même temps que vous l'accueilléez. Voilà un conseil qui n'a rien à voir avec la psychanalyse. D'ailleurs, aucun psychanalyste ne ferait confiance à sa propre intelligence pour parler à un de ses patients, ni à l'intelligence de son patient d'ailleurs. Montrez moi que j'ai raison de miser sur vous.

    • Cette vidéo a un côté jouissif : la petite bourgeoise défenderesse des pauvres femmes se fait remettre à sa place. Vidéo bien faite, concise. Si elle n'est pas "ralentie", elle va scorer.
      Les femmes sont plus directes et violentes. Elles n'y vont pas par quatre chemins et ne s'embarrassent pas de mauvaise conscience. Elles se foutent totalement du discours féministe quand leur confort est en jeu.

      La délégitimation des élites est à l'oeuvre en ce moment. Vu leur niveau, il n'y a rien de plus normal. Par contre, cela augure de tensions sociales très fortes puisqu'il n'y a plus que défiance entre nos dirigeants et nous. Nous allons droit dans le mur et le manque de sérieux féministe, loin de contribuer à calmer la haine vengeresse des femmes, risque de l'alimenter. Cela me fait penser au rôle de l'eau dans un feu. En dessous de 800 degrés je crois, l'eau contribue à éteindre le feu. Mais si elle ne peut le faire passer en dessous de ce seuil, elle l'alimente.

  • Je pense que c'est sur cela que nos avis divergent. Vous pensez que la fille de 14 ans a un corps de femme. Je pense que non, le corps n'est pas fini, la croissance et le développement des hanches et des seins ne sont pas terminés. Et ne parlons pas du cerveau qui n'est pas du tout fini , pas meme à 18. Donc à mon sens, elles ne sont pas aptes à coucher, avec un vieux ou un jeune d'ailleurs. Franchement, toutes les femmes que je connais qui ont eu une vie sexuelle avant 17/18 ans sont des cas socieux et/ou des folles coincées justement à ce stade de nymphette éternelle.Du coup, je pense que ce n'est pas pareil que les  vingtenaires ou trentenaires un peu immatures qui ont un corps et un cerveau finis. Elles sont entièrement responsables de leur choix. Que certaines soient attirés par des vieux, je peux le concevoir, mais la personne plus âgée se doit alors de mettre des limites. Et dans l'autre sens je trouve ça malsain aussi : je suis sure que Brigitte décide de beaucoup de chose chez les Macron i et en ce qui concerne Megan et Harry, il est clair qu'il s'est trouvé une mère de substitution et qu'elle en a profité pour entrer dans la famille royale et se faire une magnifique publicité maintenant qu'ils ont décidé de rentrer zn Amérique du Nord

    .Du reste, je n'adhère pas au "mon corps mon choix"  mais au sexe au moment du mariage, mariage qui, à mon humble avis, ne devrait pas avoir lieu, sauf exception rare, avant 25 ans en ces temps modernes.En tout cas, je pense que rien ne fait revenir plus vite un matriarcat que des filles qui ont des enfants dès qu'elle saigne. Et j'en suis encore plus convaincue maintenant que je suis mère. Après, je ne vous cache pas que je ne comprends pas tellement ce que vous voulez dire par "ne pas aimer le corps des femmes c est ne pas pouvoir aimer les femmes". Aimer un corps, ce n'est pas forcément aimer la personne

    • Dans un monde parfait, j'interdirais les unions entre une femme de 30 et un homme de 50 (et pire avec un homme déjà marié une fois, car je suis catholique), car quoi, c'est dégoûtant ! Dans un monde parfait tout irait de manière parfaite, et le monde serait mort. Songez que vous êtes issue d'une très grande majorité de femmes qui ont eu leur enfant entre 12 et 14 ans, ce que l'anthropologie nous montre. Bon, vous me direz, vous avez évolué, vous êtes au summum de l'évolution je dirais même. Cependant, je dois vous parler comme votre père le ferait : attention aux raideurs. Vous avez certes raison d'un point de vue strictement logique, même si j'ai l'impression que quelque chose de plus psychologique vous dérange dans tout ça.

      "Quant à aimer un corps, ce n'est pas forcément aimer la personne"
      Comme si tout était si net là aussi. Il faut l'expérience de toute une vie, pour un homme, pour distinguer le corps d'une femme et l'amour qu'il peut lui porter, s'il peut le distinguer un jour.

      PS : bravo pour la naissance du bébé. Vous l'avez appelé Léonidas ?

  • Je pense qu'ici, les hommes cherchent à défendre le côté sombre de leurs penchants. Oui une jeune fille c'est attirant mais est-on vraiment une jeune fille à 14 ans ? Le corps est encore famélique pour la plupart, les seins bourgeonnent à peine. Quant au cerveau et au sens commun, il ne fonctionne pas du tout. Donc oui en théorie la belle jeune a du pouvoir sur le vieux monsieur mais à 14 ans, rare celles qui en ont conscience et le virux joue la dessus. Il refuse de jouer à armes égales et il y a là dedans quelque chose de malsain surtout que souvent il connait la jeune fille depuis l'enfance et la dresse subrepticement à accepter ses avances le moment venu.Peut etre decrions nous trouver un autre mot mais pour moi ils sont effectivement à la limite de la pédophilie.Toute femme a sa petite histoire concernant le vieux dégueulasse qui a cherché a la mettre dans son lit, l'arrachant ainsi brutalement de l'enfance. Et, celles qui s'acharnent sur ce genre de personnages, je ne pense oas qu'elles soient jalouses, elles se vengent a posteriori d'un vieux qui aurait profité de leur naïveté. 

    • Je pense que vous êtes naïve sur ce coup là. Comme vous le suggérez, si le vieux est considéré comme dégueu, la jeune fille va s'en détourner, peut-être comme vous l'avez fait. La relation n'est donc possible que si le dit vieux en question exerce comme une forme de fascination sur les femmes de la famille. Ca, vous n'avez pas connu apparemment. Dans l'article de la journaliste de l'Obs qui explique comment elle était fermement attirée par un homme de 50 ans qui lui a dit "non" sans ambiguïté, l'attirance était même exclusivement du côté de la jeune fille et pas du tout du vieux en question. Il y a des zones des affects et de la psyché humaine que vous n'avez pas explorées. Certaines attirances dépassent l'âge et s'imposent à vous. Il faut faire du mieux possible pour les gérer de manière saine. Mais faire comme si elles n'existaient pas... non ça c'est trop hypocrite. Vous suggérez que le désir se manipule, surtout d'une jeune. Je le sais mais c'est aux parents de savoir ce qu'ils veulent pour leurs enfants. Mais surtout, il y a autre chose dans ces relations, autre chose que personne ne veut voir : admettre que nous n'avons pas toujours des pensées appropriées. Sans même parler de passage à l'acte, combien de mères enferment leur garçon dans une relation incestueuse ? Souvent d'ailleurs la pédékirastie de l'adulte est permise par la mère incestueuse comme je l'ai développé dans cet article. Mais je ne veux pas m'exclure une fois de plus du cercle des pécheurs. Qui peut dire que lorsqu'il parle à un enfant, il n'est pas imbus de son pouvoir ? qu'il ne profite pas de la situation ? qu'il ne jouit pas de sa position de supériorité ? Je ne vois que ça autour de moi et en moi. Tout le monde est prompt à juger les pervers, peu sont aptes à se regarder eux-mêmes dans leur perversité. Sur ce point, il y a aussi pas mal de pères qui sont un peu trop proches de leur fille.

      Plus largement je ne pense pas justifier des parts sombres de la psyché masculine. Imaginez quel est l'enjeu ! S'il nous est interdit d'aimer des corps de femmes, c'est l'amour pour les femmes dans son ensemble qui est attaqué. Vous devriez songer à cela, tout comme ces féministes qui s'évertuent à écarter les hommes des femmes depuis des décennies avec les meilleures intentions du monde. Il ne peut nous être interdit d'aimer des corps faits, sans nous interdire par là même d'aimer des corps de femmes, et donc de justifier la pédékirastie. Car si nous ne pouvons plus aimer des corps de femmes, alors nous ne pouvons plus rien aimer, nous pouvons tout aimer. La défense des féministes est sur ce point une défense pédékiraste. Beaucoup ne sont pas des femmes accomplies dans leur tête et favorisent plus ou moins directement des rapports pédékirastes dans la société. Votre raisonnement féministe va si loin, que celles là n'auraient pas droit aux relations sexuelles parce qu'elles ne sont pas mâtures. Les mêmes qui vous disent "mon corps, mon choix", sont donc en train de vouloir dire à des femmes formées si elles ont le droit ou non d'avoir une sexualité.

      Il y aura toujours une zone trouble, et des dérapages. Ne pas vouloir l'accepter c'est entrer dans une démarche puritaine qui amène plus de maux qu'elle est censée en guérir. L'homme doit fixer des limites... et être miséricordieux. Pour ça, qu'il observe son propre péché, au lieu de demander à la loi de régler sa vie.

    • La triste réalité de la domination patriarcale en Islam. Merci pour mes lecteurs. Moi, ça ne me surprend en rien.

        • Bonjour M Cyrus,

          Oui, c'est de l'ironie totale. Je ne crois pas que les sociétés islamiques soient des patriarcats, mais la plupart sont des matriarcats à mon avis, ce que cette vidéo ne montre que trop.

          M.D

          • Je confirme que les sociétés islamiques sont matriarcales. Après Allah, on ne jure que sur notre mère. Elle nous domine par les sentiments. On ferait tout pour elle. On traverserait la Méditerranée à la nage pour aller lui chercher l'argent en Europe. Ayant depuis longtemps pris conscience de ce problème, j’essaye avec beaucoup de peine de me libérer de la mienne.

          • Ah enfin un peu d'acceptation de soi sur ce blog et pas de dénigrement des femmes. Nous ne deviendrons forts qu'en acceptant nos fragilités, pour les dépasser, ce que notre monde a beaucoup de mal à comprendre.

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Léonidas Durandal

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