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Le mariage ou la prison

Durant l’ancien régime, les filles-mères pouvaient désigner le père de leur enfant et l’obliger à assumer ses ébats. Celles-ci accusaient souvent un homme riche innocent, marié ou pas, et elles poussèrent si loin l’abus, comme d’habitude, que les tribunaux finirent par relativiser ce droit au 19ème siècle (1). Les féministes dénoncent le code Napoléon comme misogyne alors qu’il ne fut qu’un retour de bâton répondant aux excès de nombreuses femmes.

Nos harpies modernes ont la mémoire si courte qu’elles oublient de rappeler que l’Église catholique protégeait leur consentement au mariage, et l’âge de celui-ci. Du coup, objectivement, la femme pouvait accepter ou non, l’union qui lui était proposée, ou qu’elle appelait de ses voeux, et ceci dans de bonnes conditions. Enfin, si elle n’était pas heureuse dans ce cadre, la société d’Ancien Régime à sa toute fin, l’autorisait même à prendre autant d’amants officiels qu’il lui chantait.

Mais les féministes ne retiennent qu’une idée : la société pouvait faire pression sur des femmes riches pour leur faire accepter tel ou tel compagnon. Qu’importe là encore que le concept de mariage à l’époque impliquât la nécessité de préserver un patrimoine, des titres, une place dans une société dure, où le risque de déchoir menaçait tout le monde. Ce genre de contextualisation échappe à nos geignardes.

En nous plaçant du point de vue des hommes, avant le code Napoléon, ceux-là étaient pieds et poings liés face aux déclarations délirantes d’une femme. Tout comme les femmes, ils ne choisissaient pas leur partenaire d’une vie, mais de surcroît, il leur fallait assumer les ébats d’un soir, ou même les ébats qu’ils n’avaient pas eus.

Le code Napoléon prit en compte cette situation objective et chercha à cloisonner légalement des femmes qui, bien souvent, avaient dépassé toute mesure quand elles y eurent intérêt. Il le fit bien maladroitement en ne s’attaquant pas au fond du problème, et en nourrissant même le complexe de supériorité de ces dames. Car quoi, celles-ci s’aperçurent bien vite que toutes les lois de la terre ne pourraient réfréner leur pouvoir de mère, et que les hommes pouvaient facilement être leurrés sur ce point, humainement. Dès lors ce pouvoir outrepassa les lois et se perpétua jusqu’à nos jours où l’objet de mon travail consiste en partie, à le démasquer. Oui, les femmes n’ont pas encore renoncé à leur statut d’éternelles mineures, et pour une bonne raison, car elles y perdraient.

De nos jours, comme toujours, ce ne sont pas les femmes qui sont menacées par le mariage, mais les hommes. La situation est devenue à ce point impossible que l’homme refusant de s’engager, y est obligé par une loi qui ne fait aucune distinction entre enfants naturels ou pas, une loi française qui interdit encore de nos jours les recherches en paternité, cautionnant les mensonges les plus grossiers des femmes. La mère désigne le père, et ce, d’autant plus depuis que la loi sur les inséminations étatiques a été votée, puisque la mère naturelle peut même désigner une autre femme comme père si ça lui chante…

Dans le cas où l’homme voudrait former famille pleine et entière, il doit en passer par le mariage, et là, c’est la double peine. S’il n’est pas soumis à sa femme, il peut tout perdre, voir son patrimoine dissout devant les tribunaux, ne plus rencontrer ses enfants en particulier s’il a été accusé plus ou moins faussement de « violences », finir en prison s’il ne peut payer la pension alimentaire à laquelle il a été condamné, et pour bien d’autres raisons encore.

Le procédé est simple. L’homme est toujours rendu responsable de la séparation, quand bien même ce serait les femmes qui en décideraient dans 80 % des cas. Et s’il refuse son sort, il va en prison, il est désocialisé, l’état prend le relais etc… Rien de neuf depuis bien longtemps. Le procédé vient juste d’être amélioré grâce au concept d’« agressions sexuelles » ou encore de « violences conjugales », ce que je me propose d’éclaircir ici-même.

Les relations sexuelles d’un soir ou qui ne débouchent pas sur un mariage, déçoivent nombre de femmes. Les chances d’engager un homme dans un tel contexte s’amenuisent. Déresponsabilisées par le discours de défiance entre les sexes entretenue par les féministes, certaines jeunes filles délaissées vont naturellement être amenées à se venger d’hommes à qui elles vont faire supporter le poids de tous leurs échecs. L’accusation de viol ou d’agression sexuelle vient alors réparer l’ego d’une femme qui n’a pas obtenu ce qu’elle désirait d’un homme entreprenant : son engagement.

Là où il est très facile de le constater, c’est lorsqu’une de ces relations entre professeur et lycéenne débouche soit par un mariage, soit par la prison pour l’homme concerné. Vous n’entendrez jamais parler d’agression sexuelle entre un professeur et une mineure de plus de 15 ans, si le dit professeur s’est comporté de manière chevaleresque et a fini par épouser son élève. J’en connais autour de moi. Peut-être seront-ils même célébrés par notre société comme l’est actuellement le couple présidentiel. Par contre, si le dit professeur ne s’est pas contenté d’une de ses élèves, ou si la « proposition indécente » n’a pas obtenu le consentement de l’élève, vous verrez l’affaire portée devant les tribunaux.

A taper sur un moteur de recherche quelconque « professeur, agression sexuelle », vous verrez apparaître des centaines de cas de cet ordre. Le dernier en date est particulièrement significatif.

A Nancy, l’un de ces professeurs s’est tapé plus de dix de ses élèves sur de nombreuses années. Il attendait qu’elles s’en aillent au loin pour en prendre des nouvelles. Il avait seulement omis un détail : le bourrage de crâne exercé par l’université française et la société sur ces jeunes filles après leur départ, et qui finirait par le rattraper.

Voilà donc, une de ces jeunes qui se considère injustement traitée. 1 seule sur plus de 10 en 8 ans, alors que tout le monde doit être au courant comme c’est toujours le cas. Et suite à la plainte de celle-là qui n’a pu obtenir le mariage, voilà que toutes les autres se considèrent soudainement flouées, l’une des 10 allant jusqu’à l’accuser maintenant de viol.

Oh, je peux vous garantir que s’il était resté avec la première de la série, vous n’en auriez jamais entendu parlé. Mais voilà, ces filles là ont retravaillé leur histoire au gré des révélations des autres. Elles ont compris qu’elles avaient été considérées comme de la chair fraîche, et elles ne l’ont pas accepté.

Pour s’en sortir, il aurait fallu que ce professeur puisse maintenir les apparences d’une relation amoureuse unique. Mais à plus de 10, la révélation devenant publique, ces filles devaient se considérer désormais comme des traînées si elles ne portaient pas plaintes. Erreur qu’elles ont réparé immédiatement. Leur réputation est si sauve que toute la société s’est mise à les plaindre.

L’homme est dans une position terrible dans notre société. S’il s’engage, il est privé de droits. S’il oublie son préservatif, il est rançonné. Et désormais, s’il refuse le mariage, il est considéré comme un prédateur sexuel et va en prison. Le mariage ou la prison. Tel est le sens de ces nombreuses accusations de viol sur les campus américains. A tel point que la notion de « consentement rétroactif » est en train d’émerger, et d’être évidemment combattu tant les excès de ces dames ont été importants en la matière.

Dépressions, hommes faussement mis en prison, carrières brisées. Les cas se comptent par 100aines. En France, nous n’en sommes pas à l’ombre d’une prise de conscience. Un professeur femme peut même se permettre d’accuser faussement ses élèves garçons d’agression sexuelle pour se défendre de leurs récriminations, dans ce cas, ce seront ses élèves qui seront sanctionnés. Même les mineurs n’ont aucun droit face à elles, lorsqu’ils sont de sexe mâle. Et ne parlons pas des hommes publics sur qui la jalousie publique joue à plein (voir les commentaires).

Elles se permettent tout au fur et à mesure que tout leur est permis. Et la petite propagande suit son cours pour étendre leurs droits. Or celle-ci est en train d’impacter profondément des hommes qui étaient déjà sous les fourches caudines féministes. Car le chantage implicite « mariage ou prison » ne s’étend pas uniquement entre les professeurs et leurs élèves, ou entre étudiants plus ou moins prometteurs, mais bien à toute la société.

Ces femmes vénales qui connaissent toute la fragilité d’un époux, savent appuyer là où ça fait mal quand elles y ont intérêt. Ainsi, les chantages de prostituées sur des hommes mariés se multiplient, tant et si bien qu’un journal de gauche a dû soulever le lièvre. L’homme prisonnier des institutions de son pays, est possiblement rançonné par une autre femme que sa légitime, les deux sachant très bien qu’il n’a aucune marge de manoeuvre.

L’ennemie politique peut également se muer en accusatrice délirante. Les cas font florès, bien au-delà de la manipulation des services de sécurité intérieure d’un pays (comme pour Julian Assange faussement accusé de viol par une journaliste suédoise à la botte de la CIA), les derniers en date allant jusqu’à fragiliser le président des USA (une accusation individuelle, une accusation en groupe).

Le pouvoir de nuisance de ces femmes qui se découvrent victimes sur le tard, est sans borne, la question étant surtout de savoir comment peuvent-elles bénéficier d’une telle impunité si ce n’est parce que notre société cautionne des accusations invérifiables de la part de femmes qu’elle juge supérieures.

La toute dernière tendance de cette mise en servage des hommes, c’est d’envisager de les rendre responsables du suicide de leur femme, le cas échéant.

Depuis peu, les lois et les pratiques judiciaires concernant les violences conjugales, permettent aux femmes de faire déchoir n’importe quel homme de ses droits familiaux, voire sociaux, voire civiques. Une simple accusation, et l’homme perd son logement, ses enfants, sa liberté, probablement son emploi. Les policiers sont déjà accusés de ne pas assez faire de zèle en la matière. Pourtant le dispositif d’accompagnement des femmes est sans commune mesure avec n’importe quel autre type de plainte, surtout par rapport au peu de personnes concernées. Des formations sont mises en place. La pression ministérielle est constante. Qu’importe, si un seul homme humilié dans son quotidien, pète un plomb, la faute en incombe à tous les hommes, ce qui n’est pas si faux. Car comment expliquer le manque de réaction des hommes en groupe, si ce n’est par une acceptation de leur culpabilité a priori.

L’esclave le plus accompli est celui qui a intégré sa soumission. Vous comprenez, un homme c’est moins bien qu’une pauvre faible femme qu’il faut forcément protéger (complexe de supériorité béat de l’homme), tant et si bien qu’il ne bénéficiera pas des mêmes droits et qu’il acceptera cette évidence comme d’un mal nécessaire, enfin, quand un autre homme que lui sera la victime d’un tel procédé… A la supériorité naturelle des femmes dans les rapports humains s’ajoute alors la supériorité sociale et juridique qui assoit une domination sans partage du sexe dit faible. Sans parler du nombre de votants femmes majoritaires durant les élections.

Les féministes sont à la tête de proue de ce mouvement et manoeuvrent avec une rare intelligence de meute. En effet, le seul point faible qui reste encore aux femmes dans notre société, ce sont les femmes elles-mêmes et leur propension à miser sur les sentiments. En sanctionnant les hommes suite aux déboires psychologiques de leur femme, vous privez ceux-là du dernier moyen de pouvoir se défendre : en matière sentimentale où pourtant ils sont naturellement dominés. Car dès lors, ils n’auront même plus la possibilité de contrarier leur interlocutrice…

Du coup, l’homme est responsable s’il ne marie pas une femme qui le voudrait alors qu’il a eu une relation sexuelle avec elle, il est responsable en cas de séparation, et il devient responsable si sa femme est malheureuse en mariage. Les féministes veulent ainsi condamner les hommes à rendre heureuse une femme, mais comment cet homme infantilisé par ces mêmes féministes pourrait-il y arriver ?

Les féministes ont voulu la libération sexuelle sans imaginer que les hommes pourraient en profiter, parfois au détriment des femmes. Désormais, elles veulent réserver cette « libération » aux femmes seules. Les hommes peuvent se masturber car cela entretient leur perméabilité aux femmes. Ils peuvent encore regarder de la pornographie car la féministe la juge positive par certains aspects. Mais la sexualité libre d’un homme qui refuse l’engagement, les dérange au plus haut point. Du coup, les tentatives maladroites de drague deviennent autant de « harcèlements sexuels » car ils sortent du cadre d’un engagement dit sérieux. Et le mari qui ne réussit pas à calmer l’hystérie d’une épouse démente, dérangée dans sa sexualité, devient coupable de « violences conjugales », la force publique intervenant dans le couple dysfonctionnel parce que les féministes ont ouvert grand les portes de l’intime à l’état.

Les couples ne survivent donc aujourd’hui que de la mansuétude de certaines femmes qui prennent en pitié leur mari, ou chez qui persistent quelques restes de civilisation. Chez les autres, la faiblesse d’un homme est impitoyablement sanctionnée devant les tribunaux tandis que l’impunité règne pour des femmes qui peuvent tuer leurs enfants, humilier leur mari, faire la nique à la société sans jamais devoir répondre de leurs actes. En cela, leur statut d’éternelles mineures leur est bien plus confortable que celui de citoyennes, femmes ou épouses responsables.

1 « Les pères aussi ont une histoire » Yvonne Knibiehler p184 ed Hachette broché. Cette femme entreprend l’histoire des pères d’un point de vue féministe, parlant de domination patriarcale et tout le toutim. Sa référence ne peut donc être considérée comme suspecte d’antiféminisme…

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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Léonidas Durandal

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