Découvrant une continuité évolutive dans les espèces, les scientifiques du 19ème siècle s’empressèrent de plaquer les croyances de leur époque sur cette découverte. Il fallut que « le plus fort survive ». Cette idée absurde contribua grandement à faire prospérer le nazisme, ainsi que pour toutes les idéologies socialistes scientistes d’occident qui en découlèrent (notamment le socialisme internationaliste et colonisateur). Depuis, les explication du monde que nous tentons de nous donner restent prisonnières de cette erreur spirituelle grossière, empêtrés que nous sommes dans des visions scientistes qui ne s’appuient sur aucun fait observable, darwinisme et consort.
A l’inverse de celles-là, que nous apprend l’observation du monde ?
Tout d’abord, le « plus fort », n’a aucune assise scientifique. Imaginez simplement un tyrannosaure. Voici l’un des animaux les plus puissants qui n’ait jamais émergé de la nature. Disparu, au profit d’espèces plus petites, miniatures.
Plus proches de nous, tous les grands prédateurs sont menacés, tandis que nombres d’insectes dits « nuisibles » prospèrent, présence humaine ou pas.
Il faut donc évacuer immédiatement de nos raisonnements, l’idée qu’une force physique supérieure animale pourrait dominer le monde, stade animal pourtant au sommet de l’évolution biologique.
En poussant cet argumentaire, plus l’entropie devient croissante, plus celle-ci semble laisser place à des fragilités, à des aberrations. L’entraide, le groupe, compensent les fragilités individuelles et permettent à des faibles de survivre, voire de prendre le pouvoir. Qu’est-ce qu’un enfant d’ailleurs, sinon l’être le plus faible qui soit, et qui est une charge pour ses parents ? Se faire aider en fin de vie par ses enfants représente une compensation bien faible, mais surtout très aléatoire, si l’on songe à tous ces mammifères abandonnés à la prédation de la nature, vieilles dans les maisons de retraite inclus.
Et puis, à partir d’un certain stade de développement, l’espèce n’a plus à s’adapter à son environnement. Elle le modèle. Qu’est-ce qu’un nid ou une maison, sinon le moyen d’échapper à son environnement et de le contrôler ? Dès lors, l’évolution n’est même plus basée sur la capacité des sociétés animales à s’adapter à leur environnement, mais à s’en extraire, ou à le façonner selon des désirs obscurs. L’humain se construit aussi contre la nature, contre son environnement, ou encore, il le fabrique par des choix conscients ou pas. Il ne s’adapte pas forcément. A tel point qu’il est désormais imaginable que cet humain se passe complètement de son environnement naturel. Actuellement, nous en sommes déjà au stade, de nous donner des limites, pour éviter la destruction complète dudit environnement. Nombre d’écologistes réactionnaires pensent que nous ne survivrions pas sans lui. Je ne vois pas pourquoi. Rien ne le prouve en tout cas. Par contre, tous les progrès techniques et l’évolution des sociétés humaines, démontrent que nous pourrions très bien construire un monde sans l’ombre d’une espèce concurrente, et qu’un attachement presque mystique à la nature nous en empêche, peut-être aussi la peur de l’inconnu seule. Bref, nous sommes devenus maîtres des moyens que nous nous donnons, et face à cette évidence, l’évolutionnisme n’a plus d’explications sur ce qui nous guide. Nous pourrions même l’assimiler à une théorie régressive qui tenterait de nous faire revenir à un comportement primaire, d’avant les mammifères, là encore par peur de l’inconnu. Car nous sommes conscients, car nous faisons nos choix, car nous décidons de notre avenir et du sort de notre âme. Nous allons de l’avant et j’y reviendrai. De toute évidence, nous ne sommes pas de simples réceptacles d’un environnement naturel, ou même social, ou encore psychologique. Nous façonnons ces environnements, nous en décidons. Et je dirais même que notre capacité à décider de ces environnements, détermine notre capacité à survivre, non pas l’inverse qui est une réflexion toute féminine sur le monde : réceptacle, donné, à reproduire en l’état et selon les conditions du temps.
Les dernières recherches sur Néandertal montrent ainsi que l’histoire des sociétés humaines ne peut en rien, être expliquée par cet évolutionnisme. Il semble désormais assuré que Néandertal était plus intelligent que nous (taille de cerveau). Il était très adapté à son environnement naturel, qui lui-même regorgeait de ressources. Et il n’a pas été éliminé par “plus fort” que lui, comme se le sont imaginés au début nos imbéciles et leurs théories du “plus fort survit”. Non, avant même que des amis viennent d’ailleurs pour se mêler à sa descendance, sa population avait commencé à décroître. Comment dès lors expliquer qu’un être au sommet de l’évolution et très adapté à son environnement, ait pu ainsi commencé à disparaître, si ce n’est qu’il avait développé en son sein des théories fumeuses, peu aptes à régénérer ses populations ? Il est clair, que les choix seuls de Néandertal l’ont mené à être remplacé sur un territoire qu’il dominait pourtant.
Plus encore, si nous nos intéressons de plus prêt aux sociétés, humaines, les plus évoluées selon les darwiniens, chez celles-ci le beau, le bien, le vrai et le fort sont pourchassés. L’histoire de ces dernières prouve que les périodes pré-christiques sont remplies de sacrifices de personnes monstrueuses. Vous me direz “monstrueuses”, donc faibles ? Eh bien à y regarder de plus près, c’est plutôt l’inverse qui se dessine. Le terme de “monstre” servait à masquer ce que ces sociétés ne pouvaient admettre consciemment : leur jalousie envers la force. Ainsi combien de “monstres” étaient en fait des prophètes doués d’une grande intelligence et investis de pouvoirs magiques qui les rendaient responsables des catastrophes aux yeux des foules : “Vos pères se revendiquent des prophètes qu’ils ont assassiné” dit par exemple Jésus. Et il en est ainsi dans toutes les civilisations, sur toute la terre. Jésus lui-même était le plus beau, le plus grand homme, le plus fort, le plus sensible et le plus intelligent que la terre ait porté, ce qui explique son sacrifice.
Car si la foule considérait que le prophète/ le magicien, pouvait user de sa force pour le bien, elle considérait aussi qu’il pouvait l’employer pour le mal. Et quand les temps étaient devenus difficiles, cela lui retombait dessus, car les peuples humains ne voulaient surtout pas s’interroger sur leur faiblesse. Ils préféraient sacrifier la force de l’autre. Depuis Jésus, ces pratiques sont loin d’avoir disparu. Au contraire. Le nazisme au 20ème siècle s’est appuyé sur ce mécanisme, tout comme le communisme a cherché à sacrifier “les riches”, accusés d’exploiter “les faibles”. Dans les temps anciens, les êtres difformes étaient sacrifiés, non parce qu’ils étaient laids, mais parce qu’ils étaient considérés comme détenteurs de pouvoirs supérieurs. Voir les albinos en Afrique. En Amérique du sud, les sacrifices humains, où le coeur de la victime était parfois encore extrait palpitant, a concerné des enfants de chefs, symbole de force future particulièrement imposant. De nos jours encore, les “sorciers” de Kinshasa, sont jetés à la rue. Je pourrais prendre des milliers d’exemples.
Ni la force physique, ni l’intelligence, ni l’adaptation, ni la psychologie, ni la “société”, ni un environnement quel qu’il soit, ne peuvent expliquer le chemin que les espèces suivent. « Le plus fort survit » constitue donc un sommet de cette farce. En aucun cas, ce principe n’explique en quoi que ce soit l’évolution des espèces, ni celle des animaux pourtant basée sur la force physique, ni celle des peuples humains qui se sont perpétués en sacrifiant la force au sens propre du terme comme au sens figuré, par une jalousie crasse dont ils n’ont jamais réussi à se départir complètement. Cette croyance permet surtout aux sociétés humaines d’exiger beaucoup des individus qui la compose, sans rien en échange. Voir là-aussi, les taux de fécondité dans les classes sociales qui ont “réussi”.
(le film “idiocratie” imagine un futur où les plus forts ne se reproduiraient pas, sur un postulat darwinien. Cette farce décrit, non pas le futur qui nous est promis, mais la condition humaine de toujours. Il lui manque de comprendre ce qui fait réellement l’évolution : le principe mâle pour la nature/ Jésus Christ pour l’humain. La scène n’en reste pas moins caustique et valable pour toutes les époques passées).
Face à toutes ces évidences, les darwiniens, les naturalistes, ont dû en rabattre. Ils parlent désormais d’adaptation à l’environnement, ou de mutations gagnantes. Ils cherchent à inclure dans leurs raisonnements les apports de nouvelles découvertes scientifiques, tout en ignorant ce qui saute aux yeux.
Si l’évolution était due à l’environnement, comment se pourrait-il que la vie naisse à partir d’un environnement pauvre, où aucune adaptation n’a de sens ? où rien même n’existait au début ? Plus encore, cette notion d’adaptation à l’environnement comme source de l’évolution, déboucherait logiquement sur l’abolition des espèces. Car la plus adaptée prendrait tout l’espace et dans sa prédation, elle ne laisserait aucune possibilité à d’autres d’exister ou de se développer, principe stérile au possible, qui ne se vérifie en rien, anthropomorphisme grossier d’une humanité orgueilleuse qui ne voit que par sa puissance, puissance qu’elle doit justement limiter pour survivre, se castrer en quelque sorte, sans même parler de la réalité naturelle qui est régie par des principes moins rationnels mais qui aboutissent à des résultats similaires.
Quant aux mutations gagnantes, qui permettraient à des individus d’être plus adaptés à leur environnement que d’autres, elles n’expliquent rien sur cet étrange hasard qui nous a conduit à une entropie croissante. Car les individus d’une espèce auraient pu s’adapter sans forcément se complexifier. Et puis d’ailleurs, les mutations gagnantes à une époque donnée, deviennent perdantes à un autre moment de l’histoire. Des espèces adaptées, ne le sont plus, disparaissent tandis que l’évolution se poursuit sans que nous en sachions plus. Un autre principe doit donc guider l’évolution des espèces.
Le péché scientifique à s’ériger en principe religieux
La raison essentielle de toutes ces erreurs de logique vient d’un empiétement de la science sur la religion, ou sur la philosophie à l’extrême rigueur. Tel un coq décapité, la science cherche à se donner des explications irrationnelles sur elle-même, à partir de ses découvertes, de manière immanente. Elle se veut religion explication du monde, rationalisme qui justifie de sa propre existence, sans toutefois pouvoir comprendre comment elle a pu en arriver à s’auto engendrer, elle qui ne pensait rien auparavant, qui n’était rien précédemment. Cette attitude contradictoire provient d’une immaturité sans borne du scientifique qui croit créer alors qu’il a simplement, découvert.
Ce dernier, qui pour sa propre personne, semble s’être extrait du raisonnement commun, au terme d’observations longues et de raisonnements complexes, est entravé par son propre vécu. Il voit le monde à travers sa propre expérience, ce qui scientifiquement, est le comble d’une démarche a-scientifique pour réfléchir sur l’origine du monde. Cherchant à comprendre qui il est à partit de ce qu’il vit, il ne voit plus que « hasard », « adaptation », « gagnant-perdant ».
Qu’est-ce que le darwinien, le naturaliste, ne voient pas et qui saute pourtant aux yeux ?
Le vivant est conduit par un principe masculin désirant. Voilà une explication probante de l’évolution, vérifiable de la moindre cellule à l’hominidé le plus complexe. Evidemment, il existe des exceptions. Ou bien, des organismes peu complexes se reproduisant par parthénogenèse. Ou bien des accidents. Mais ces anomalies ne sauraient former règle générale. Dans l’ensemble, une gamète femelle forte/protégée, est fécondée par une gamète mâle fragile/aventureuse. Principe femelle dominant, oui, à la base de la reproduction et de toute vie comme le montre très bien Vincent Dussol dans son livre « la domination féminine ». Et principe mâle qui se croit fort parce qu’il lui a été dévolu de protéger ce joyau de la nature. Paradoxalement, mâles et femelles sont forts, mais ne sont rien l’un sans l’autre.
Là aussi, les quelques élucubrations féministes en matière d’asservissement des femmes, leur manière de ne voir que par la fragilité des femmes, ne sauraient masquer une réalité où les femmes sont protégées particulièrement au sein des sociétés humaines, durant les guerres, profitant d’une espérance de vie supérieure aux hommes, se suicidant moins, bénéficiant des subsides publiques par une plainte généralisée, de la galanterie ou non selon leurs aspirations du moment, de conditions de travail avantageuses (travaillant moins dans des secteurs moins risqués pour leur santé), payées plus que les hommes en proportion de leur travail et de leur rentabilité, accumulant le capital et le distribuant à leurs enfants sans que cette manne paternelle ne soit parfois celui du père naturel, et je m’arrête là tant mon blog est rempli de centaines d’exemples où des femmes cherchent à profiter des hommes jusqu’à l’abus pour se « sécuriser », du contrôle (in)direct de l’état jusqu’au rôle des affects à un niveau personnel. Les hommes capables de se retourner contre leur mère ne font pas florès. Et quand bien même en seraient-ils arrivés à ce stade, la société mettrait tout en œuvre pour les subjuguer.
Pour en revenir à des conception plus conséquentes du monde que celles proposées par nos féministes de combat, lors d’une émission d’« interdit d’interdire », Peggy Sastre, une féministe darwinienne, s’étonnait de la stratégie masculine risquée en matière de reproduction. Affrontements, concurrence exacerbée, maladies liées à cet investissement, comportements dangereux. Beaucoup d’appelés pour peu d’élus.
Effectivement, le principe mâle se surexpose à son environnement sans que les bénéfices attendus ne puissent en rien compenser les avantages obtenus pour l’ensemble des mâles. Or il n’y a rien d’étonnant à cela. L’intérêt de meute ne concerne que les individus femelles, ce que j’ai appelé l’effet ruche dans un autre de mes articles. Les intangibles mâles ne trouvent leur salut que dans une quête individuelle poussée à l’extrême, ce qui les rend étonnamment fragiles face au groupe, face aux femelles. Ils ont beau atteindre le sommet, mettre en oeuvre des trésors de coopération au travail avec d’autres mâles, ils n’en restent pas moins dépositaires des attentes sociales des femelles, de leur entourage familiale, ou d’un ensemble plus large de femelles de la société. Et que dire de l’homme en bas de l’échelle sociale…
En somme, cette stratégie masculine n’est pas de l’ordre du choix. Elle assoie son existence de fond en comble sur un donné universel mystique : le principe mâle. L’homme n’adopte pas une stratégie risquée. Il est le risque. Il est cette étincelle biologique sans qui l’amibe resterait l’amibe, le clan resterait animal, la tribu n’atteindrait jamais à la civilisation. Le mâle en tout et pour tout, permet le progrès et l’évolution biologique, autant que des sociétés humaines. Il est le principe d’évolution.
Tandis que la femelle est reproduction à l’identique, le mâle fait avancer le monde. Atteindre à ce principe comme le font les féministes en ce moment dans les sociétés humaines occidentales, gavées de la réussite mâle en matière capitaliste, agir en concurrents les uns des autres, loin de nous permettre d’évoluer, c’est stériliser les femmes, et abâtardir les hommes, comme nous le prouve l’évolution récente de nos sociétés occidentales, et même s’il ne faut pas négliger la propension des féministes à agir ainsi pour mettre les hommes en concurrence entre eux de manière exacerbée sous des aspects délirants : immigré contre homme blanc pour asservir le mâle alpha qui pourrait se libérer par son travail, harcèlement ou violences conjugales érigés en système de contrôle à l’intérieur du couple ou dans la rue etc…
Erreurs de diagnostics, erreurs de politique
Les revendications d’achat d’enfants suite à l’autorisation des unions de duos ne sauveront pas notre société de la stérilité. Car nous en sommes là, tant le principe femelle a tenté de s’approprier les prérogatives du masculin. Ces solutions accélèrent plutôt la débâcle. Le monde ne s’est pas effondré après le vote de la loi Taubira. Il a juste continué à déchoir face à un principe féminin qui abusait encore et encore de sa position centrale, face à des hommes subjugués par le pouvoir de coercition femelle.
Personne n’a jamais empêché les femmes de créer.
D’ailleurs elles l’ont fait amplement, notamment par l’enfantement. Mais substituer une définition mâle de la création à une définition femelle, était voué à l’échec. Demander aux femmes, soit disant oppressées par les mâles du passé, d’endosser ce rôle créateur dans tous ses aspects, c’était nous voir condamnés à la stagnation, et dans la réalité, à la décadence. Car les femmes qui veulent aller aussi loin qu’un homme, doivent sacrifier leur vie personnelle, dont l’enfantement, et devenir stériles. Ou bien, elles engendrent de petits mal aimés monstrueux, ou bien elles sont moins performantes que des hommes à poste égal. Ainsi, elles se masculinisent tout en souffrant de handicaps biologiques certains, à compétences égales, parce que création dans le monde et reproduction du monde, demandent souvent des compétences opposées, sécurité pour l’un, prise de risque pour l’autre.
Il n’y a pas d’issue à la tentative d’éradication du masculin par les féministes, ou à la mise en concurrence darwinienne entre les sexes. Le mâle permet à la femelle de se dépasser, des stades les moins élevés de l’évolution jusqu’à ses plus hauts sommets. S’attaquer à ce principe, c’était s’affronter à Dieu. Démarche perdue d’avance. Voilà entre autre pourquoi Dieu est Père et Fils, sexué, en ce qu’Il est créateur. Il est à l’origine de la création, il en est le résultat, la femelle personnifiant le monde concret, naturel, tout en étant privilégiée en matière d’Esprit Saint.
Le fondement évidemment religieux de la biologie
La biologie possède un fondement religieux évident tant il est certain que des invariants très forts, qui ne peuvent être expliqués ni par le hasard, ni par un environnement qui n’était rien, semblent guider l’évolution des espèces. Il faut être d’une inconscience crasse doublée d’un obscurantisme monumental pour avoir échappé à ce constat scientifique clair sans en avoir été interloqué. Même les premiers groupes humains l’ont pressenti. Même les peuples les moins évolués l’ont observé dans leurs cosmogonies. Même les animaux à qui l’on ne peut reprocher d’avoir organisé une forme de domination patriarcale, pratiquent une ambivalence sexuelle qui ressemble très souvent à la nôtre. Dans nos sociétés occidentalisées, chaque jour, nos découvertes scientifiques nous confirment cette intrication. Et pourtant, notre société féminisée dépense des trésors de réussite masculine pour en revenir à une forme primaire d’autofécondation, se dégager du masculin, preuve s’il en est que chaque principe, mâle ou femelle, peut s’ériger en destructeur de l’autre quand il a la prétention d’expliquer le monde à lui seul.
Il est vrai que le féminin, comme toute forme de vie, est mué par le principe du moindre effort. Il est naturel de vouloir supprimer le masculin dont personne ne sait plus ce qu’il crée et à quoi il sert dans une société riche. Tout comme il a été naturel de vouloir supprimer le féminin par des explications darwinienne du monde. Cependant, ce genre de démarche absolue n’est pas sans poser question puisque nous sommes le fruit de millions d’années de différenciation. Car il s’avère qu’en peu de temps, nous avons été capables de l’oublier. De nos jours, nous en sommes à lutter pour faire admettre ce constat à notre société, à notre élite. C’est dire la puissance du féminin, capable de transformer une société scientifique en société obscurantiste en quelques décennies, dévoiement de l’écologie en sus, et ceci au nom d’une science masculine qui le permettrait.
Cet aveuglement actuel n’est possible que par l’immaturité d’individus enfermés dans le sein de leur mère, d’individus à qui il ne reste plus que ça, nourrir leurs illusions pour espérer survivre psychiquement à leur infantilisme. Voilà une des formes de la féminisation décadente dont nous ne sommes pas les premiers à avoir fait les frais au cours de l’histoire, erreur que nous répétons inlassablement jusqu’à devoir nous guérir de notre fatuité par une autre mort, une autre renaissance, dans un cycle infernal. Voilà aussi ce dont le christianisme nous avait guéri en tentant de nous extraire d’une vision cyclique de l’histoire où nous devions perpétuellement sacrifier des humains/des sexes pour espérer survivre. Notez que “le plus fort survit” ou le “plus adapté”, sont relatifs à ce genre d’esprit sacrificiel, état d’esprit qui devait nécessairement déboucher sur la boucherie du 20ème siècle.
Combattant ce mouvement, la religion catholique, le Père et le Fils viennent compenser une morbidité toute féminine assise sur la reproduction du même par le même, raison pour laquelle de nombreuses femmes ont porté cette religion à bout de bras depuis ses débuts. Car celles-ci eurent le pressentiment qu’Elle serait nécessaire à leur évolution. Le Père et le Fils viennent encore guérir les femmes de leur incapacité à se sortir de leur narcissisme, en leur faisant admettre un ailleurs, en leur permettant de prendre place en ce monde par la différenciation, quand leur entourage masculin ne le leur permet plus, quand leur entourage masculin a failli, ce qu’il ne manque pas de faire devenu entièrement perméable au beau sexe. Il faudrait étudier cette relation plus en avant, et dire pourquoi elle fonctionne moins de nos jours, mais je sortirais du champ de mon étude présente.
J’affirme toutefois qu’en tant qu’hommes, nous devrions renoncer à cet orgueil qui nous écarte du chemin catholique parce que des femmes l’emprunteraient aussi. Le chemin du Père et du Fils nous oblige certes, nous fait entrer dans un autre carcan, mais il nous fait progresser, il nous libère finalement de ce totalitarisme féminin, tout en ménageant dans notre psyché une place à ce principe de vie femelle, à travers l’Esprit Saint, et pourquoi pas à travers Marie conçue comme principe de naissance du monde, prolongement admissible de gaïa, tant que ce principe là est fermement circonscrit puisqu’il a tendance à s’étendre pour prendre toute la place, surtout chez ces hommes qui doivent la religion à leur mère.
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