Sur le parvis de l’Église, il ressemble à un homme. Tentaculaire, il domine les patrimoines génétiques environnants. Il pourrait donner le change si un nourrisson harnaché sous son torse ne s’y était endormi la bouche affleurant sa mamelle plate. Sa femme en face, curieuse et amusée, l’observe, lui et le monde. Elle a pour mari une femme africaine, grande et blonde, à la peau blanche, un peu gênée par ma présence. Voilà qui n’empêche pas cette épouse de rayonner. Au contraire. Elle trône au milieu de la civilisation occidentale.
A vrai dire, aussi catholique que je sois, il serait bien dommage qu’elle ne le fasse pas cocu. Oui, pour le bien de son mari, il faudrait absolument que ce mâle soit trompé. Sinon, sa domination de femelle serait totale. Et pour cause, si elle avait l’outrecuidance de se satisfaire ainsi, deviendrait-elle une sorte de moniale avec enfant, ni homme, ni femme, déesse mère vivante. Mais adultère, voilà qui lui ouvrirait au moins les portes du pardon et de la sainteté, enfin humaine. Ce dont je doute qu’elle soit capable. Car comment résister à l’abus quand toute une société n’y voit rien à redire ? D’ailleurs, même ma présence ne la dérange pas. Lui au contraire, il faudrait que je ne sois pas là pour qu’il puisse s’afficher sans honte. Un rien le gène encore à cause de moi. Comme d’une contradiction qui lui serait insupportable.
Il faut dire que d’habitude en ville, c’est un papa exemplaire, félicité pour son engagement auprès de l’enfant, ou pour le moins, que tout le monde indiffère. Dans sa paroisse, dans son milieu, aucun réactionnaire à l’horizon. Tous ont un travail en pays socialiste et ont été convertis par la bonne parole progressiste… « Ne mords pas la main qui te nourrit« . Tous ont été convertis donc, si ce n’est quelques nègres fraîchement arrivés et communautarisés qui devront plier s’ils veulent s’intégrer. Donc personne pour perturber l’exemple d’indifférenciation qu’il cherche à assumer publiquement, tels ces personnes à pulsions homosexuelles et qui veulent se marier. Comme eux, il se veut à la pointe du progrès. Peut-être même courageux d’aider sa femme tandis que tant d’hommes les oppressent ! Il suffit d’aider la sienne pour être exceptionnel, lui a répété sa mère ainsi que toute la société. Son épouse, elle, profite d’un tel dressage.
Cependant un brin cloche. Il persiste en lui une petite voix de la masculinité qui lui dit qu’il n’est pas homme et qu’il file un très mauvais coton. Qu’il sonne comme une timbale creuse et que ça va mal se finir. Et ce questionnement n’est pas loin non plus chez sa femme. Ce que je leur rappelle, juste par mon attitude.
Dans le passé, je n’avais pas compris à quel point le corps ou simplement le visage parlait. Depuis, j’ai appris que de simples algorithmes de reconnaissance faciale étaient capables de déterminer l’opinion politique d’un passant dans la rue. Nombre d’humains ont déjà ce talent et l’exploitent à fond. Pour ceux-là, je dégage une odeur de souffre. Plus je suis conscient de la mascarade actuelle, plus je deviens infréquentable en fait. Tout fonctionne à l’envers pour moi. Dans ma quête naïve de vérité, j’imaginais être reconnu à proportion de mes découvertes. Je comprends qu’il en est tout à l’inverse. Je m’exclus à mesure que je m’élève.
Le socialiste étant ce qu’il y a de plus commun au monde, il est donc particulièrement dérangé par ma présence. Je ne trouve plus grâce qu’aux yeux des petits qui sentent eux, à quel point j’aurais pu abuser de mes capacités pour leur faire suer sang et eau, même s’ils ne comprennent pas toujours mon choix de vie. Eux, m’apportent un peu de réconfort. Les gens ont peur les uns des autres, mais ce monde est si bien fait que dans ce désert chacun peut y trouver des sources d’amitié pour se réhydrater.
A l’inverse, mon célibat me coupe inévitablement des autres couples, et de celui-là en particulier. Je ne vais pas leur reprocher de se préserver des tentations. Nous sommes évidemment fragiles. La propension seule de ce genre de socialistes à vouloir conserver leur bonne conscience majoritaire, en se coupant de toute altérité, me dérange. Surtout pour des catholiques. Il est vrai que ma parole les bousculerait… Alors préfèrent-ils s’habituer à ma présence, la dompter et s’imaginer qu’ils n’ont pas senti ce qu’ils ont senti, ce que j’ai senti. Jusqu’au jour où par la force de l’habitude, leur aveuglement sera complet.
A cause de son manque d’introspection, ce mari ignore qu’il n’aime pas sa femme. Notre communicant progressiste aime être femme. Il désire être mère. S’attribuer un peu de ce pouvoir qui est tout dans son âme d’enfant. D’ailleurs, plonge-t-il parfois son gigantesque auriculaire dans la bouche du nouveau-né pour provoquer chez lui un réflexe de succion. Mécaniquement le petit tête ce qu’il croit être le sein de sa mère. Le voilà rassuré. Ca remplace la sucette. Il a obtenu le surcroît d’attention qu’il désirait. Et ce père, atteint le summum du contentement parce qu’il s’est fait sucé le doigt.
Le papa pingouin qui se fait lécher, a remplacé le papa poule des années 70. Ce dernier avait des tendances homosexuelles. Il s’est désormais rapproché du pédékiraste. Processus de féminisation normal… Et lorsque sa femme l’abandonne sur la banquise parce qu’elle ne le supporte plus après avoir découvert le pot aux roses, devient-il cette sorte de père carpette dont j’ai déjà parlé ailleurs. Telle est sa filiation qui tend inévitablement vers le néant. Cocu ou quitté. Heureusement.
Car, en mettant de côté les questions de justice naturelle, le simple sentiment esthétique ne nous commande-t-il pas de désirer l’écrasement d’une telle serpillière ? Femme surnuméraire qui sert les femmes, en croyant servir la sienne. Fasciné. Encore dans l’utérus de sa mère. Ma répulsion n’est-elle pas saine, aussi saine que la colère de Jésus qui chasse les marchands du temple dans les textes du jour ? Tiens, le voilà d’ailleurs qui se dandine pour bercer l’enfant. Et comme ça ne suffit pas à nourrir son ego, il sort un biberon qu’il fourre dans la bouche de sa silencieuse victime. Indulgent, le petit se tourne alors vers sa mère et pendant qu’il tête, ne cesse de la fixer d’un regard intense et joyeux. A son âge, il a déjà compris que son père nourricier n’était qu’un usurpateur. Voilà pourtant qui rassure son épouse. L’enfant fait la différence. Aussi féminisé soit-il, son homme ne réussira jamais à la priver de son statut de mère. Elle peut encourager son serviteur à continuer ainsi, en lui caressant la nuque. Il fait du bon boulot. Sa queue frétille.
Notre papa pingouin aussi la trompera. Mais lorsqu’il s’ennuiera. Ou vieux machin désirant croire à son éternelle jeunesse. C’est inévitable. Juste un peu plus tard, par respect pour les différences de maturité entre hommes et femmes. Pour l’instant, il méconnaît le rôle et la fonction d’homme dans ce monde moderne, et il aime son ignorance jusqu’à afficher son impudicité.
S’il me faut lui trouver quelques excuses, il a tellement cru au discours indifférenciateur qu’il s’imagine intérieurement inutile. Il compense en pouponnant. Genre de faille narcissique immense qui arrange bien des femmes au début, jusqu’à ce qu’elles s’aperçoivent que leur désir de toute puissance n’était qu’un leurre. Surtout quand les enfants grandissent. Dès lors veulent-elles que leur pingouin devienne homme. Mais là aussi, doivent-elles souvent faire le deuil de leur volonté de tout avoir, et sont-elles obligées de le prendre tel qu’elles l’ont choisi, avec ses défauts. Elles s’y font rapidement, en général, car « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ». Et puis, elles y trouvent bien des compensations intimes, dont parfois le cocufiage à demeure. Le choix de nos partenaires pour nous reproduire n’est pas pur hasard, aussi bestial fut-il.
Lorsqu’elles ne font pas ce deuil, totalement paumées, vont-elles assouvir tous ces fantasmes qui les dominent et qui leur ont été vendus comme le comble d’une vie réussie par le prince de ce monde et ses relais médiatiques. Subventionnées par l’impôt masculin, elles brisent alors leur couple sans scrupule et en arrivent à se dire : « A quoi ça sert un homme finalement ? ». Le pingouin peut aller se rhabiller. La greffe de couilles n’a pas prise.
La femme de ce pingouin là entretient une relation fusionnelle avec son bébé à travers un grand échalas d’un mètre quatre vingt quinze. Aussi immature que lui en vérité, elle ne veut pas renoncer à son pouvoir de femme séductrice ni à celui de génitrice; elle accepte donc de déléguer une partie de son travail à son porte-enfant pour peu que la chair de sa chair ne fasse pas trop la différence. Trop heureuse de pouvoir apparaître encore comme célibataire à 30 ans tout en échappant à la catégorie « mère abusive ». Sécurisée de partout. Mariée, salariée, et fainéante. Amoindrie moralement. Tellement commune, tellement moderne mais désirant être si particulière aux yeux du monde. La faille narcissique de son pingouin fait donc écho à son besoin de sécurité. Là encore, nous ne nous reproduisons pas par pur hasard.
Celle-ci, nous sombrons dans la caricature, porte la culotte au sens propre et au sens figuré du terme, pour faire ressortir son cul. Plus tard regrettera-t-elle peut-être de ne pas avoir été respectée par son mari alors qu’elle a fait appel aux plus bas instincts des hommes de son entourage en s’habillant telle une pute.
Il faut dire que les femmes modernes, encore elles, ne savent plus faire la différence entre une prostituée et une femme honnête. Elles comprennent seulement lorsque tous leurs désirs ne sont pas comblés. Alors se réveillent-elles jusqu’à porter de fausses accusations d’abus sexuel envers celui qui n’aura pas satisfait leurs attentes. Mais comment une pute qui s’ignore aurait-elle pu être traitée avec respect ?
Je parle de ce couple là, mais qu’il ne m’en veuille pas spécialement. Je l’ai pris au hasard, comme j’aurais pu parler de cet autre juste à côté d’eux, comme j’aurais pu parler des dizaines d’autres qui lui ressemblent et que je rencontre régulièrement. Tous aux comportements quasi identiques. Ils sont l’aboutissement de la fin de race française. En ce moment, il n’y a que ça qui se reproduit en blancs dans les villes. Ce genre de couples « évolués » nous envahit durant les vacances. Ils viennent en province revoir leurs parents surtout depuis qu’ils n’ont plus rien d’autre à faire à cause des restrictions sanitaires.
Qu’ils soient catholiques est ici presque anecdotique. Les mécréants sont peut-être un peu moins caricaturaux, la mère moins avide de faire une place au père aussi. Tout au moins, leur foi commune se situe ailleurs. Elle n’est que le reflet d’un dogme plus large, marial et laïciste. Renfermés sur leur petite famille endogamique, allergiques au monde et majoritaires au pouvoir, cosmopolites et xénophobes, ils ne veulent pas voir que la société s’enlaidit de par leurs faux engagements professionnels, d’autant plus vains qu’ils sont caritatifs. La charité comme dit Saint Paul, la charité, si tu ne fais rien emplie d’elle, tu es comme une cymbale retentissante ! Et ceux qui font du caritatif en ce moment, ont une faille narcissique encore plus grande que les autres qui les empêche d’aimer en vérité. Ils portent encore moins de fruit que l’honnête ouvrier en ce qu’ils ont un métier humain mais ignorent tout des âmes de ce monde, tout en se croyant meilleurs de par leur engagement.
Peut-être certains le savent-ils au fond d’eux et finissent-ils par se détester avec l’âge comme je le vois quand ils prennent leur retraite avec soulagement. Cependant, en attendant, suivent-ils tous la même voie, portés par le courant qui les mène Dieu sait où, croyant influer sur le monde tandis qu’il a déteint sur eux, que tout n’est que soumission tribale en ce qui les concerne, et que la conversion du pays à l’islam ne changera rien à leur quotidien. Ce genre de papa pingouin sera alors soumis à la mère de ses enfants d’une autre manière. Et encore…
Finalement, je pense avoir été exclu de cette société à raison. Elle aura eu tendance à vouloir me faire porter le chapeau, mais en vérité, elle ne devrait pas déployer tant d’efforts pour m’en convaincre. Je ne lui en veux pas du tout. Je suis même très content de ne pas être un pédékiraste qui se cache derrière un masque pour afficher sa servilité. Et je n’ai surtout pas l’ambition d’abuser d’enfants en devenant un violeur qui leur fourrera un doigt inutile dans leur intimité au nom de sacros saintes valeurs féministes. La laideur va finir par les emporter tous dans une agonie longue et douloureuse. Et véritablement, ce ne sera que justice.
J’aime ce monde de souffrances tel qu’il est, tant il nous donne l’occasion de nous élever un peu. Puissions-nous seulement avoir la force de nous tourner vers Dieu au milieu du chahut.
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