Jamais un homme ne pourra respecter une traînée. Et pour lui, la femme qui se donne à n’importe qui, sera toujours un être incapable de s’attacher à lui. S’il se respecte, il la considérera immanquablement comme une traînée.
En matière de libération sexuelle, les hommes se sont toujours dits qu’ils pourraient faire la distinction entre leur épouse avec laquelle ils étaient prêts à s’engager, et les salopes propres à être consommées, qu’ils laisseraient derrière eux après des nuits honteuses à satisfaire leurs bestiales pulsions. Se berçant d’illusions, ils se disaient que la pseudo-libération sexuelle ne changerait rien à leur vie. D’un côté, il y aurait les femmes de plaisir et de l’autre, la mère de leurs enfants.
La situation était encore plus limpide pour les femmes de cette époque. Elles acquéraient un pouvoir totalitaire en matière de reproduction auquel il était bien difficile de renoncer. Elles semblaient devenir accessibles à tous les hommes, sans risque, tout en se réservant le droit d’arrêter la contraception pour piéger le bon parti qu’elles s’étaient choisies si celui-ci refusait l’idée d’un engagement conscient et volontaire.
Dans ce cadre, l’avortement venait en forme de négociation : d’un côté, il permettait aux femmes de jouer avec les limites, de tester les réactions de leur partenaire face à une paternité. De l’autre, il permettait aux hommes de faire pression sur les femmes qui avaient voulu leur faire un enfant dans le dos. Tout aurait dû aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais rien ne s’est déroulé comme prévu.
Baser ses engagements sur une attirance sexuelle : une roulette russe
Hommes et femmes qui ont des relations sexuelles, finissent par éprouver un attachement. Avec le temps, celui-ci devient difficile à gérer, puisque dès le départ, la relation est basée sur une recherche puérile de plaisir. Plaisir et engagement vont peu souvent de paire. Les relations épisodiques posent le même problème : comment investir une relation durable alors qu’on recherche le plaisir ? La tension ainsi créée démultiplie les difficultés.
Pouvant être abandonné du jour au lendemain par la femme avec qui il couche, l’homme ne peut savoir s’il fait face à une partenaire sérieuse. Il cherche alors à se mettre sous la tutelle d’une femme qui l’attire, car la confiance aveugle devient sa seule possibilité d’envisager un futur. Quant à la femme, elle mise sur son contrôle pour réussir son couple. Quelques années plus tard, elle fait face à l’homme réel qu’elle a épousé, et sa vie se complique. Soit l’homme de ce couple ne sera jamais émancipé et il risquera d’être méprisé par sa femme, soit il devra se séparer d’elle pour échapper à son statut d’enfant. Sans parler de toutes ces situations où des hommes et des femmes se mettront en couple en ayant reçu un mauvais exemple de leurs parents. Chez ceux-là, l’expérience de vie à deux deviendra carrément un jeu d’équilibriste pour échapper à la plus grande des misères sociales.
Genèse du couple « moderne »
Jeunes, les femmes pensent pouvoir attacher l’homme de leur vie en leur donnant leur corps. De leur côté, les hommes oscillent entre considérer cette femme comme la future mère de leurs enfants, ou comme une traînée. Cet amour bestial débouche nécessairement sur des maternités non voulues. Car en toute logique, l’instinct de reproduction animal qui a présidé à ce genre de relation sexuelle, finit par s’imposer. Alors que la « libération » sexuelle promettait l’avènement des grossesses voulues, désirées, réfléchies, elle a multiplié les cas d’engagements faits sur des bases peu sérieuses. En toute logique les séparations se sont multipliées. Les hommes imaginent qu’ils ont été les uniques victimes de ce processus parce qu’ils ont perdu leur autorité dans la famille, parce qu’en cas de séparation ils se font quitter dans 80 % des cas, parce que les femmes peuvent leur faire endosser des paternités non désirées et les obliger à les assumer au moins financièrement sans qu’ils ne puissent voir leurs enfants si la mère le décide. Mais les femmes y ont tout autant perdu sinon plus. Mères omnipotentes ou filles-mères, elles ne trouvent plus d’altérité chez les hommes. Soit elles sont celles qui écrasent leur partenaire. Soit elles passent de main en main en état de perpétuelle insatisfaction. Plus jamais elles ne sont femmes. Leur conquête du monde salarié renforce encore ce sentiment. Ecartées de leurs enfants pour pouvoir s’y « épanouir », elles jouent à l’homme dans un monde de la rentabilité qui les masculinisent pour gagner en efficacité.
Un cas dramatique dans l’actualité vient nous rappeler à quel point les femmes peuvent elles-aussi être victimes de ce mouvement totalitaire.
Jade Rees
Elle avait 21 ans et élevait déjà seule un enfant de 2 ans en Angleterre. Je parle au passé car Jade Rees s’est suicidée. Misant sur un énième partenaire qu’elle « aimait », elle pensait pouvoir forcer son engagement en lui faisant un enfant. Mais l’histoire ne s’est pas répétée. Enfin, il l’a quittée comme le précédent, mais elle n’a pas accouché de son enfant.
Cette jeune fille à tendance anorexique, qui cherchait à devenir adulte sans trop savoir comment, a compris qu’en donnant vie à son deuxième bébé, elle ne pourrait plus reculer l’heure des prises de conscience. Il lui faudrait perdre ses illusions sur le sexe, l’amour, l’omnipotence de son corps de femme, ses fantasmes de petite princesse qui lui laissaient croire que tout était possible dans ce monde puisqu’elle était mue du sentiment d’aimer et d’être aimée. Les méfaits d’un langage faussé par des truands de la pensée. Suite à son deuxième échec, elle préféra donc avorter. Cela préserverait sa côte sur le marché de « l’amour » auprès d’hommes qui auraient pu sinon la juger rapidement et à l’évidence instable. Auprès d’eux, elle resterait la victime d’une première relation infructueuse, pas la coupable à répétition de relations sexuelles frivoles avec des hommes interchangeables.
Tout se serait arrangé si l’IVG avait rempli ses promesses. Mais contrairement à ce qu’elle croyait, cet acte n’allait pas la laisser indemne, car il ne laisse indemne aucune humaine. La femme qui avorte, n’extirpe pas seulement un enfant de son utérus, elle avorte aussi de sa conscience, de ses illusions sur l’indépendance des femmes, et d’une maternité désirée par tout son corps. Elle profane son ventre en un rituel satanique mis en scène par le dieu « liberté individuelle ». Jade Rees n’a pas échappé à cette règle. Sauf que la prise de conscience n’a pas mis 20 ans à se faire pour elle. Elle a été immédiate. Jeune, déjà abîmée par la vie, son infanticide était trop symbolique pour qu’elle puisse l’effacer d’un simple trait et continuer à vivre dans le déni. Elle a donc commis l’irréparable en voulant s’endormir pour l’éternité. Son père l’a sauvée une première fois, mais il n’a pas pu empêcher son second passage à l’acte.
Elle avait l’air de s’être remise de la rupture, de l’avortement et disait vouloir passer à autre chose. Il n’en était rien. Dès qu’elle a appris que « l’amour de sa vie » l’avait remplacée, elle a mis fin à ses jours au son d’une musique qui pouvait lui laisser croire que son compagnon avait aussi souffert de l’avortement. Elle a laissé derrière elle une famille inconsolable et notamment un fils qui ne connaîtra jamais son père et qui ne se rappellera de sa mère que sur des photos.
En 1968, les zombis catholiques de gauche se sont attaqués aux misérables. Ils ont laissé des familles en perte de sens croire en leur immoralité sexuelle. Les pauvres ont fini par les accréditer en plongeant les mains dans la marre de sang féministe. Désormais tous coupables, tous misérables ou presque, riches et pauvres, aux 3/4 favorables à l’avortement dans notre pays qui le rejetait en 1975, nous essayons de nous essuyer les mains à la Ponce Pilate. Mais le sang des innocents est indélébile. Sans rédemption, nos familles subissent de nouveau le poids de leurs fautes sur 7 générations.
Pour une jeune fille qui souffrait des séquelles de l’avortement dans les années 60, elles sont désormais 3 fois plus nombreuses à en subir les affres. Aux USA et en France, les restes de leurs enfants servent une industrie de mort, qui tue les Occidentaux par centaines de milliers chaque année, revend leurs carcasses au plus offrant, et projette même de les faire engraisser comme des porcs avant de les céder. Le téléthon chargé de donner bonne conscience au peuple organise le crime en France. Aux USA, c’est le planning familial qui a été mandaté pour ce faire, couvert par un Etat fédéral perverti. L’immigration entretient cette machine lubrique. Et notre sainte Eglise cautionne moralement chacun en restant sur des idées de prise en charge personnalisées.
La libération sexuelle a été organisée autour d’un quiproquo entre hommes et femmes qui tire son origine d’une fausse conception de la liberté individuelle. Le dieu immanence nous mène à une catastrophe animale qui ne sied point à la civilisation. Aujourd’hui, les hommes n’ont même plus les relations sexuelles escomptées. Ils ne trouvent plus des compagnes, mais des mères de substitution auxquelles ils choisissent d’obéir toute une vie. Les femmes n’ont plus de partenaires viables, ou de moins en moins. Et elles ne savent même plus comment engager les hommes avec leur cul sans les tromper. Non la libération sexuelle n’a pas été une libération. Elle a été l’asservissement à ce que nous avons de plus commun avec le monde animal. Nous avons perdu en civilisation au moment où notre société s’est transformé en zoo à ciel ouvert.
Face à ce mouvement, vous refusez toute culpabilité, cela ne vous concerne pas, on n’y peut rien, les effets positifs ont été supérieurs aux effets négatifs, vous ne voulez pas savoir ? C’est votre droit de penser ainsi. Mais avant, la moindre des corrections voudrait que vous regardiez droit dans les yeux l’une de ces victimes de la libération sexuelle. Elle s’appelait Jade Rees. Elle n’est qu’un visage parmi des millions d’autres :
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