Combien j’ai ri quand mon grand-oncle Henri, il y a bien des années de cela, m’a dit que la guerre suivait la venue des socialistes au pouvoir. A vrai dire, sortant de l’école de la république, je ne comprenais même pas son discours. Pour moi, le front populaire, c’était la première semaine de congé payé. Voilà tout. La guerre de 39-45 était complètement déconnectée de cet événement. Et puis, ça remontait à si loin…
Aujourd’hui que j’ai revu les détails de notre histoire, je suis de son avis. Le socialisme, c’est la guerre, surtout en France depuis 1789.
Je ne définirai pas le socialisme tel que le ferait un philosophe. Pour moi, le socialisme ne peut pas être corrélé à un corpus idéologique. Car qu’y-a-t-il de commun entre un défenseur de la laïcité et un défenseur de l’Islam athée ? Pas un raisonnement. Le socialisme est plutôt une mécanique de création de majorité en démocratie. Voilà la clé qui permet de comprendre ce mouvement. Il n’est pas spécialement bourgeois, ni populaire, ni libéral ni communiste. Il trouve les moyens d’arriver au pouvoir en parasitant les autres idéologies pour s’imposer durant les élections. Il vole les libéraux pour alimenter la jalousie communiste tout en profitant des mannes du capitalisme.
Démocratie et socialisme se confondent
Le socialisme est le vrai ferment de la démocratie en ce qu’il se situe au centre de l’échiquier politique, et qu’il doit déguiser son apathie, son vol, sa médiocrité, derrière de grandes utopies. Le socialisme a besoin de la richesse créée par le système capitaliste. Il le ponctionne jusqu’à la limite du supportable et redistribue l’argent à ceux qui vont permettre sa réélection. C’est un système mafieux d’argent contre de la protection. En même temps, il veille à la survie du système capitaliste, en même temps, tel un parasite, il le vide de son sang. Au besoin, il se sert des extrêmes pour asseoir sa position. Sous la pression communiste, il redistribue de l’argent à la plèbe. Sous la pression de l’oligarchie capitaliste, il protège les entreprises. Il répond à tous selon les rapports de force en présence, jamais selon ce qui doit être fait.
Ce jeu dangereux se solde souvent par des guerres, qu’elles soient civiles ou internationales, avec la complicité d’une majorité du peuple concerné. En effet, contrairement à ce qu’affirment quelques complotistes aveugles, les électeurs savent exactement pour qui ils votent, pour une ploutocratie qui leur promet la paix en écrasant au besoin, tout mouvement dit extrémiste. Voilà le grand jeu des élections en gauchimie : promettre de satisfaire une majorité grâce à l’ordre, et contre « les autres ». Le citoyen confiant, avide d’ordre, exige des réformateurs capables de gérer les conflits d’intérêt, afin que les tensions sociales restent mineures. Tel est son objectif. Il ne cherche pas la vérité, mais d’avoir raison, et par là, il obtient et le mensonge, et la guerre. Car évidemment, il perd de vue le long terme, les individus minoritaires, la recherche de spiritualité, sans lesquels la vie en société n’a plus de sens.
Le socialisme est si protéiforme que dernièrement, il s’est mis en tête de défendre les « minorités ». Vous voyez ici l’écart abyssal entre le discours et la pratique : car par « minorités », le socialiste entend surtout majorité et bonne conscience. Majorité, car si vous alignez la majorité de femmes que vous définissez comme une minorité, à laquelle vous ajoutez la minorité d’origine immigrée qui ne cesse de grossir sous les encouragements socialistes (de centre droit et de centre gauche), à laquelle vous rajoutez toutes les personnes à pratique sexuelle déviante, vous obtenez une très large majorité de la population capable d’entraîner une frange encore plus large de la population durant les élections.
Mais ce n’est qu’un des subterfuges des socialistes. L’idée qu’il faut retenir ici, c’est la fabrique à bonne conscience. Le socialiste ne va pas vous affirmer qu’il dépèce une minorité d’entrepreneurs hommes, qu’il dépèce une minorité de pères déjà fragiles dans leur famille, qu’il presse comme un citron le petit blanc. Non, il va faire de ceux-là une majorité imaginaire pour mieux les spolier grâce au jeu des élections.
En d’autres temps, au gré des forces de chacun, il inventera d’autres concepts prompts à satisfaire une majorité d’électeurs, à faire grossir son pouvoir indéfiniment (c’est à dire l’état), et à offrir à ses adeptes un cadre quasi religieux où une minorité sera toujours sacrifiée sur l’autel de sa bonne conscience.
Si le socialiste pouvait se passer de la liberté d’entreprendre, il y a bien longtemps qu’il n’y aurait plus de libertés publiques et que tous les travailleurs seraient devenus des fonctionnaires. S’il pouvait se passer d’élections, il y a bien longtemps qu’il aurait rétabli la monarchie.
Mais la mafia socialiste qui achète les votes, ne peut se perpétuer qu’en faisant croire à ses mensonges. D’où l’importance de contrôler l’information et la culture pour un socialiste. Il faut toujours que le contestataire apparaisse comme anti-social sur les plateaux télévisés, mais qu’en même temps, le socialiste apparaisse comme anti-social sur la scène culturelle. Défenseur de l’ordre et du désordre en même temps grâce à un jeu de dupes. Sensible à une contestation qu’il paye, et garant des institutions. Tout à la fois.
Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, si la vraie religion ne passait pas à la trappe sous son action, si les relations sociales ne se limitaient pas pour lui à des questions d’intérêt, s’il ne finissait pas par se retrouver face à toutes ses contradictions idéologiques. Car le socialiste, emporté par son propre mouvement, nourrit la guerre.
Depuis 1789, la guerre de tous contre tous
Loin de progresser depuis 1789, nous revivons des cycles morbides, toujours identiques, qui assoient le socialisme malgré son échec patent. Nous sommes condamnés à revivre une histoire que nous oublions et qui ressemble à la triade du « sauveur, du bourreau et de la victime ».
avant 1789 : prospérité, paix.
1789 : contestation du pouvoir (la victime).
1793 : la terreur civile (le bourreau).
Jusqu’à 1815 : Napoléon exporte la violence à l’étranger (le sauveur).
Jusqu’en 1825 : Ordre sous Louis XVIII
Jusqu’en 1830 : contestation du pouvoir
1830 : retour de l’ordre avec la monarchie de juillet
1848 : la contestation du pouvoir.
Jusqu’en 1870 : retour à l’ordre avec Napoléon III
1870 : contestation sociale.
1870 : guerre de Sedan.
1871 : retour de l’ordre dans le sang
Jusqu’en 1914 : l’ordre est maintenu une première fois directement par les socialistes. Gros progrès de la colonisation.
1914-18 : 1ère guerre mondiale.
1918-1939 : retour de l’ordre avec une alternance politique. Cette fois, c’est la droite qui représente la contestation sociale.
1936 : front populaire au pouvoir
1939 : le front populaire déclare la guerre à l’Allemagne.
1940 : Pétain, le premier sauveur dit de droite.
1945 : le deuxième sauveur dit de droite De Gaulle rétablit l’ordre.
1947-1958 : l’ordre est principalement assuré par les socialistes.
1958 : retour du sauveur dit de droit De Gaulle qui organise la décolonisation.
Jusqu’en 1968 : l’ordre est assuré par la droite.
1968 : contestation sociale.
1970 jusqu’à nos jours : l’ordre est assuré par un centre droit-centre gauche que je qualifierais de socialiste.
La progression linéaire des idées socialistes est marquée depuis 1789. Au début, cette idéologie est seulement facteur de troubles sociaux. Mais même sous la monarchie, ses idées ne cessent de progresser. Tant et si bien que la contestation populaire revient de plus en plus à droite, puisque la gauche a de plus en plus le pouvoir.
A l’intérieur de la droite, le socialisme s’impose aussi. Que penser des mesures du conseil national de la résistance du général De Gaulle dès 1944 et de son alliance avec les communistes si ce n’est qu’il fait du socialisme sans les socialistes. Elargissement du droit de vote, intervention de l’état renforcée pour subventionner les familles (allocations familiales augmentées), protection étatique envers le « panier de la ménagère » quitte à favoriser la surinflation, redressement de la France qui cache surtout une perte de compétitivité par rapport à une Allemagne pourtant entièrement dévastée, autorisation de la pilule contraceptive etc. La démagogie s’appuyant sur les femmes était déjà à l’oeuvre bien qu’elle se qualifiât de droite. Aujourd’hui, il est difficile de distinguer le centre droit du centre gauche, et même un parti qualifié d’extrême droite comme le front/renouveau national plébiscite des mesures socialistes (impôt redistributif envers les autochtones, rôle renforcé de l’état etc.)
Des traits récurrents marquants
Les socialistes ont engagé la France 4 fois en guerre, massacrant au passage plusieurs millions de nos concitoyens. Sans parler du mouvement de colonisation et de l’influence néfaste que nous avons eu sur le monde (Russie et Chine).
Tout d’abord, les guerres napoléoniennes doivent être attribuées à l’esprit de 1789. Napoléon est le sauveur d’une révolution qui ne cessait de nous enfoncer dans les massacres internes et la guerre civile. Au lieu de nous massacrer entre nous à cause du socialisme naissant, nous irons mourir en massacrant des étrangers. Belle compensation. Mais ce ne fût là qu’un premier avertissement.
En 1870, le pouvoir de Napoléon III est très fragilisé par la nouvelle chambre des députés marquée à gauche. Non seulement les décisions prises sont mauvaises, mal appliquées, mais en sus, les socialistes devront massacrer quelques 20 000 communards à Paris pour réparer leur erreur. Maintenant installés idéologiquement, ils vont refonder la France à leur humeur jusqu’en 1914 ce qui restera leur plus grande œuvre connue à ce jour : l’entrée en guerre d’une France courageuse mal préparée avec à la clé le sacrifice de toute une génération d’hommes.
Enfin, le front populaire, ce mouvement imbécile et dit pacifiste, déclarera la guerre en 1939 à l’Allemagne avec encore plus d’impréparation qu’en 1914.
Ce n’est pas le nationalisme qui provoque la guerre, mais le socialisme.
Incapables de gérer la décolonisation qu’ils avaient encouragée de toutes leurs forces, sans multiplier les massacres et les défaites, les socialistes devront faire appel au général de Gaulle pour se sauver de cette situation. Mais ils reviendront bien vite au pouvoir, eux et leur incompétence. Car la nature a horreur du vide, encore plus que des massacres.
A chaque fois, le socialiste sème la panique dans la société à cause de ses délires idéologiques. Face à l’échec, des hommes ou toute une population de droite est appelée à la rescousse (combien de paysans sont morts en 14-18?). Un temps de paix suit la guerre socialiste, jusqu’à ce que les idées socialistes reviennent au pouvoir et préparent de nouvelles guerres.
Pour sauver la face en temps de paix, le socialiste qui a échoué, met en avant des figures ou des mesures passées qui ont été marginales, comme Jean Jaurès pour 14-18, ou les congés payés sus-cités pour 39-45.
La grande responsabilité de la droite
L’allégeance de la bourgeoisie de droite à l’idéologie socialiste ne date par de l’élection d’Emmanuel Macron. Elle est systématique depuis Philippe égalité. Entre la tradition et ses intérêts pécuniaire, le coeur du bourgeois de droite n’hésite pas, il penche du côté de ses intérêts de classe, validant ainsi la théorie communiste qui sert la soupe au socialiste.
Depuis 1789, la droite française a donc progressivement renoncé à gouverner. Elle ramasse les miettes. Pour une question de drapeau Henri V n’accède pas au pouvoir et laisse toute latitude à des socialistes qui venaient pourtant d’échouer (socialisme et échec est en fait un pléonasme). Un peu plus tard en 1934, François de La Roque ordonne la dispersion d’une manifestation qui devait pourtant mener la droite au pouvoir, laissant le pays à l’incurie socialiste.
Beaucoup plus près de nous, la « manif pour tous », mouvement anti-dénaturation du mariage, se fait marcher dessus par un gouvernement socialiste qui ne considère plus cette opposition comme crédible. Et il y a de quoi car ceux qui disent avoir la foi n’en ont pas une once en poche. Comme les socialistes, ils se donnent surtout bonne conscience, refusant de combattre réellement et en avançant de faux prétextes (l’ordre, l’activisme comme fin en soi, la paix sociale). Lorsque des gens croient en leur cause, ils sont capables de toutes les remises en question pour la faire gagner. Tel n’est pas le cas chez eux (ni dans notre Eglise actuellement, ceci expliquant cela).
L’apparente alternance de gauche et de droite depuis 1789 cache surtout la victoire totale du socialisme puisqu’il n’y a plus un seul mouvement politique crédible qui lui est opposé. De nos jours, tous, légitiment un rôle accru de l’état, état qui ponctionne pourtant plus de 50 % de tous les revenus français et qui détruit tout ce qu’il gère, plus il le gère (école, justice, famille, économie etc.).
Face à cela, les socialistes de gauche ont beau jeu d’accuser un libéralisme qui autorise pourtant leurs gaspillages, et qu’ils ont soumis par la connivence. « Libéralisme », joli mot socialiste pour effacer celui d’entrepreneuriat d’ailleurs. Les socialistes de droite ne sont pas en reste, eux qui dénoncent le tout argent, le « laisser-aller », destructeur de tradition, ce ce maudit « libéralisme » qui pourtant, ne restera jamais qu’un simple moyen de nous enrichir. Mais les socialistes de gauche feront toujours mieux qu’eux, en intégrant dans leur clan les entrepreneurs qui ont réussi pour mieux conforter leur oppression idéologique, tout en stigmatisant le « pouvoir de l’argent » et les « égoïsmes individuels ».
Culpabilisé par cette fausse religion, le peuple de France ne se fait pas confiance et cette fragilité est entretenue par le discours socialiste qui doit contrôler les autochtones pour qu’ils acceptent leur soumission. Allons donc, désormais, nous serions racistes, nous qui avons accueilli et régularisé en proportion plus d’étrangers qu’aucun autre pays au monde. Plus c’est gros, plus ça passe. Nous ne devons pas devenir de méchants nazis qui étaient… socialistes. La boucle est bouclée. Il vaut toujours mieux se concurrencer soi-même que laisser un autre le faire.
L’électeur socialiste
Culpabilisé, l’électeur socialiste se laisse aussi culpabiliser. Dès lors, cela lui évite d’avoir à réfléchir et le débat ne le concerne plus en rien. C’est une énorme erreur de vouloir le convaincre à coups d’arguments. L’électeur socialiste ne respecte que la force, du groupe. Il s’abrite derrière le troupeau pour mieux survivre. Les idées nouvelles sont donc perçues par lui comme un danger immédiat qu’il faut écarter sans même avoir à les étudier.
Voilà pourquoi il est à même d’employer de nouveaux mots qui vont lui éviter d’avoir à réfléchir et qui vont avoir pour rôle d’étiqueter ses ennemis politiques. Telle est la fonction de ceux se terminant par « phobie ». « L’autre » n’a pas d’argument, il a peur, il n’est donc pas nécessaire d’étudier ce qu’il dit puisque ce qu’il dit lui vient d’un sentiment irrationnel et incontrôlable. Pour l’électeur socialiste, « l’autre » est progressivement perçu comme fou. Voilà encore pourquoi les républiques dites socialistes n’ont pas hésité à faire enfermer les opposants dans des hôpitaux psychiatriques. Ils les croyaient réellement fous, c’est à dire, pensant en dehors de la tribu, ayant une pensée autonome.
Le rôle des médias est central dans la vie quotidienne du socialiste. Mais surtout pas pour réfléchir. A travers eux, il perçoit ce qu’il est bon de penser de ce qui lui est interdit de penser. Quand bien même un média développera un argumentaire, il ne percevra pas le dit argumentaire, mais seulement la position sur l’échiquier politique de cet argumentaire, et donc, l’intérêt qu’il doit lui accorder. Ainsi les émissions politiques sont-elles nulles en démocratie. Elles n’offrent pas un continuum idéologique, ni un approfondissement des thématiques, mais un rapport de force concernant la défense de groupes d’intérêts. Plus cette défense sera large, au centre, plus elle aura la possibilité de vaincre. La démocratie se sauve par la marge, seulement en période de troubles, pour mieux faire revenir le pouvoir en son centre dès qu’il n’est plus nécessaire de réfléchir.
En termes de rapports de force, la lucidité de l’électeur socialiste est implacable. Il sait discerner son intérêt entre une multitude d’offres politiques. Il sait prendre en compte la position d’un concurrent par rapport à l’oligarchie, sa propension à défendre le groupe (celui-ci est alors qualifié de sérieux) et à en être serf, sa capacité à cacher sa veulerie et à l’enrober de mots doucereux promptes à préserver les susceptibilités de chacun. En somme, tout ce qui échappe à un esprit de justice.
La veulerie du président socialiste fait écho à la veulerie du peuple socialiste, mais tous essaient de se donner l’apparence du courage, de la connaissance, de la technicité, voire de l’omnipotence. En un sens, il se dégage de cette formidable machine à fabriquer une majorité, une impression certaine de puissance.
Seulement, une foultitude d’attitudes médiocres, n’aboutira jamais qu’à la prise de décisions médiocres. L’électeur démocrate s’imagine toujours que le nombre fait loi, et qu’une myriade d’imbéciles sera toujours plus compétente qu’un seul ingénieur. Si l’ingénieur a besoin de la société pour finir sa formation, il n’en restera pas moins à jamais plus compétent dans son industrie que tous ceux qui n’auront pas son diplôme. Si les intérêts de chacun sont à prendre en compte dans une société, ils ne peuvent être le guide d’une civilisation. L’argent est bon serviteur mais mauvais maître.
La démocratie qui fonctionne le mieux en Occident est la démocratie américaine. La raison en est simple. Le pouvoir des démocrates est relativisé par un parti dit « républicain » et qui agit comme un succédanée de monarchie (voir les analyses de Régis Debray sur le sujet). La forte présence chrétienne contient aussi les prétentions holistes socialistes. L’équilibre créé semble fragile mais a fonctionné jusqu’ici. Il offre une alternance réelle à un pays en quête d’amélioration, si ce n’est que les périodes de socialisme sont inévitablement des périodes de régression mais qui ont le pouvoir de renforcer la dialectique républicaine.
La prochaine guerre
Cette prochaine guerre est d’une triste évidence, comme toutes les autres générées par les socialistes d’ailleurs. Quand la justice, les écoles, la police, l’hôpital, vous disent qu’ils vont mal, mais qu’en même temps tous ces assimilés fonctionnaires votent à gauche et préconisent un renforcement du rôle de l’état, voire un laisser aller en matière d’immigration, vous vous dîtes que la névrose est profondément ancrée, et qu’elle va nous mener à la catastrophe, encore une fois.
Maintenant qu’il a fait échouer le concept de nation, le socialiste cherche à l’effacer des esprits et des lois, imaginant que la violence vient de la souveraineté des peuples. En cela il a tort et raison à la fois. Il a raison en ce que les peuples laissés à eux-mêmes, au socialisme, sans religion, divaguent. Il a tort en ce qu’un peuple n’a pas à poursuivre prioritairement, l’idéal démocratique sanglant et qu’il peut recevoir la souveraineté de plus haut, de Dieu, et s’en trouver plus capable d’affronter son sort.
Pour le socialiste, la nation a provoqué la guerre. Il faut supprimer la nation. Le divorce n’a pas renforcé la famille. Il faut supprimer la famille. L’école échoue à instruire les masses. Il faut donc rééduquer les enfants et restreindre les droits parentaux. Le milieu de l’entreprise génère des inégalités malgré un carcan légal sans égal dans le monde entier. Il faut donc renforcer le carcan légal. Jamais le socialiste ne se dit qu’il est LE problème. Ainsi le monde et la réalité doivent-ils plier à son désir d’enfant tout puissant qui ne se rappelle pas que la nation l’a précédé, que la famille a prospéré sans lui, tout comme les entreprises. Il fabrique les guerres, le malheur, mais c’est toujours la faute aux autres. Rien ne résiste pourtant à ses croyances, rien n’y survit, tant il cherche à supprimer la question plutôt que de résoudre les vrais problèmes qui se posent à nous.
Nous avons un problème de lâcheté face à l’immigration car la masculinité a été dévoyée par les socialistes. Nous avons des problèmes familiaux sans nombre, car l’état travaille à séparer les couples, en infériorisant les pères de famille, en donnant toute latitude à des femmes encouragées dans leur irresponsabilité. Nous avons des problèmes dans le milieu du travail, car l’état est incapable et sera à jamais incapable de gérer une quelconque masse salariale, et qu’en même temps, il vampirise les secteurs productifs masculins. L’état n’assure même plus le rôle qui lui est dévolu de défense des citoyens dont il a la charge contre les étrangers, notamment contre les entreprises étrangères, car ici se situe la nouvelle guerre qui est économique. Il n’a plus aucune ambition en matière de justice, mais il est devenu très fort en qui concerne le contrôle social et la censure. Il est nul et ne vit qu’en parasitant les derniers restes d’une civilisation catholique mal en point. Il ne vit qu’en bénéficiant de l’intelligence de citoyens qui réussissent encore à échapper à sa volonté sacrificatrice. Autant dire une part du pays qui se réduit chaque jour, tant le nombre de victimes ne cesse de croître sous son action politique.
Le mimétisme sacrificateur socialiste est si puissant qu’il invente les victimes pour mieux en sacrifier d’autres. Chaque souffrance personnelle de femme est par exemple érigée en abus de pouvoir de la part d’une société dite « patriarcale » qui n’existe plus dans notre société qu’à travers la haine envers les hommes. Collectivement, les hommes sont chargés de la responsabilité de chaque malheur de femme. Tel est le principe de « féminicide ». Dans un décompte macabre, qui reste anecdotique pour une population de 70 millions d’habitants, il est suggéré que les hommes auraient en eux la volonté de se servir des femmes comme victimes émissaires. Les féministes ne perçoivent même pas que dans notre société, la seule revendication sexuée provient de leurs rangs. A travers ces morts, elles cherchent à anéantir les dernières traces d’autonomie masculine, grandes prêtresses d’un sacrifice et d’une violence qu’elles ne pourraient reconnaître sans une conversion absolue. Elles ont si bien réussi dans leurs prétentions, que le nombre de femmes décédées n’a cessé d’augmenter depuis qu’elles pointent du doigt les hommes. Et comment pourrait-il en être autrement, puisque chaque femme folle à lier, va se sentir investie d’un rôle divin dans son intimité à l’écoute de leurs discours. Les morts ne diminueront qu’à partir du moment où le couple disparaîtra, ou toute masculinité aura été annihilée… et encore la violence devra revenir plus fort, ailleurs, qui sait où ? Peut-être sur ces enfants qu’elles ont déjà commencé à sacrifier par millions.
Le socialisme, c’est la dépression
Nous croulons sous les richesses et paradoxalement, jamais nous n’avons été aussi peu contents de nous. Vendre son âme à des intérêts immédiats a un coût exorbitant. Les peuples ne peuvent se gouverner à coup d’immanences, de rendus possibles grâce à une science dont les nouveaux socialistes réactionnaires se défient d’ailleurs de plus en plus. Car le socialiste scientiste d’hier (racialiste, colonialiste etc…) qui a échoué, donne naissance au fanatique religieux d’aujourd’hui, qu’il soit islamiste ou végan, quand il n’insiste pas en tant que transhumaniste. Au mieux le socialiste est un tribal féminisé qui donne de l’argent à ceux qui votent pour lui (Danemark), au pire il est fou à lier (il refuse le débat argumentatif) et fait de la surenchère en matière de destruction civilisationnelle pour justifier ses propres tares (France, Espagne, Pays Bas…).
Depuis que nous avons laissé de côté Jésus, l’influence des cycles sacrificiels a repris de l’importance. Nous ne nous occupons plus de vérité. Nous cherchons à purger la violence issue de cette fausse religion matriarcale, jusqu’à l’inévitable crise mimétique qui a fait, fait et fera de nous des victimes/bourreaux/sauveurs.
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