A la mémoire de Jean-Claude Basset
La libération sexuelle des années 60 se voulait pédophile. La sexualité des hommes, des femmes mais aussi des enfants, était entravée par l’Église. Les découvertes en matière de psychologie mettaient en avant les pulsions enfantines, et dans un contexte de légitimation du désir individuel, personne ne savait plus pourquoi les adultes n’auraient pu avoir de relations avec eux puisque la nature le voulait ainsi. Après des années d’abus en toute impunité, la maltraitance eut des résultats si forts dans la société qu’un retournement complet s’opéra.
Aujourd’hui, il faut taire que les enfants puissent avoir des pulsions sexuelles, sous peine de passer pour quelqu’un qui voudrait légitimer les abus. La mainmise du désir individuel est encore si forte dans nos esprits, que la plupart des gens sont incapables de penser que certains désirs sont mauvais, en particulier s’ils sont de nature sexuelle. Le problème n’est pas que les enfants aient des pulsions sexuelles. Le problème est que ces pulsions soient dénaturées par le désir individuel d’adultes qui les entourent. Il y a encore un long chemin à parcourir pour faire comprendre à notre société hédoniste que tous les désirs ne sont pas permis ni légitimes parce qu’ils seraient personnels. Le bien et le mal existent, et l’ignorer ne nous conduira jamais à une situation d’équilibre, mais à une régression animale terrible pour nos consciences.
La même impudeur qui attaquait nos enfants dans leur corps hier, continue sous la forme de l’éducation à la sexualité, la diffusion de moyens anti-conceptionnels auprès de mineurs et sans l’accord des parents, et autres théorie du genre transmises par l’école. Les mêmes qui fourvoyaient notre société continuent en toute impunité leurs abus parce qu’au lieu de se remettre en question, ils ont toujours préféré se défausser sur l’Église. Leur idéologie pose beaucoup plus de problèmes à notre société que celle de l’Église. Mais qu’importe pour ces gens sans histoire et sans mémoire qui préfèrent vivre en parasites d’une France catholique à qui ils doivent tout. Leurs parents ne leur ont pas appris la gratitude, première des conditions à la réflexion. Aussi n’exercent-ils le pouvoir que pour mieux le détruire en se croyant à la pointe du progressisme, par un progrès pour le progrès qui se voudrait à lui seul bénéfique, tout comme le désir individuel le serait dans leurs esprits.
Cependant la construction minée par ses incohérences, a de plus en plus de mal à tenir en équilibre. La France fabrique à pédophiles continue son œuvre à l’instant même où la pédophilie n’a jamais été autant réprimée. Les progressistes dénoncent les conséquences pédophiles des causes révolutionnaires qu’ils chérissent. L’immaturité est partout promue au moment même où elle est dénoncée. De ce fait, le mariage entre un homme et une femme n’a jamais été autant attaqué, la mainmise des adultes sur la vie des enfants dès la conception n’a jamais été aussi forte, l’épanouissement sexuel pour le sexuel n’a jamais eu autant le vent en poupe, tandis que notre société regrette la pornographie, l’inceste, les suicides. Or il est bien difficile de ne pas lier ces maux à nos choix de société.
L’infanticide par avortement justifie à lui seul tous les abus ultérieurs qui seront faits à nos enfants. Car comment interdire à un adulte d’abuser sexuellement d’un petit quand on l’aura autorisé au préalable à avoir droit de vie et de mort sur lui. Impossible. Le pervers le sait bien, lui qui sait si habilement jouer sur toutes nos incohérences et nos culpabilités cachées. Certaines femmes ne jettent pas leurs enfants dans les bras de leurs nouveaux compagnons par hasard. Elles les utilisent et se lient par la prédation à ce nouveau partenaire qu’elles comptent bien garder près d’elles, malgré tous ces défauts qui ont fait fuir l’ancienne monture. La bestialité n’engendre jamais qu’une bestialité plus grande. Le « tout-permis » en matière de vie, légitime une horde d’abus consécutifs.
Cette incohérence, les hommes sont en première ligne pour en subir les conséquences. Pour ce qui nous intéresse aujourd’hui, ils sont écartés de leurs enfants subrepticement à cause du soupçon pédophile. Si la mère perverse protège le pédophile autant qu’elle le peut, elle est aussi capable d’accuser un innocent pour s’approprier ses enfants en cas de séparation, selon que son objectif soit de conserver son compagnon auprès d’elle ou bien de perpétuer un inceste. Or notre société, loin de la condamner, ne verra en elle qu’une pauvre victime de ses désordres intérieurs, et de sa fragilité, elle qui aura pourtant su maîtriser la situation de bout en bout pour arriver à ses fins. En attendant elle aura protégé un pédophile ou aura fait condamner un innocent, au choix, l’un comme l’autre aboutissant à la délégitimation des hommes.
Car l’exaction privée aura des conséquences publiques. Depuis des années, les hommes qui travaillent auprès d’enfants sont minutieusement observés et contrôlés par ces dames à cause de cette image de possibles prédateurs qui s’est répandue dans les inconscients collectifs. Le moindre geste maladroit peut être interprété de travers et envoyer le naïf sur la liste des demandeurs d’emploi, ou bien en prison. Tout le monde le sait si bien qu’il n’y aura bientôt plus que des pédophiles pour accepter une ambiance de travail aussi délétère. La confiance est brisée et la perversion entraîne la perversion.
En effet, plus aucun homme ne peut s’approcher d’un enfant sans une femme. Dans certains métiers, il n’y a même plus d’hommes, et le peu qui y sont encore doivent adopter des mesures drastiques pour se protéger (jamais seuls avec un enfant, pas de contacts corporels, etc.), mesures qui fait d’eux des éducateurs handicapés en particulier dans les milieux difficiles.
Sans contact avec des éducateurs hommes, les enfants ne peuvent s’ouvrir à l’altérité. Ils restent dans le giron maternel tard, ce qui produit des adultes de plus en plus immatures, prompts à la pédophilie qu’elle soit en acte, ou symbolique. Quant aux hommes écartés des enfants, ils perdent leur culture d’émancipateurs, devenant inaptes à remplir leur rôle, là encore d’autant plus immatures de génération en génération. Le cercle vicieux se renforce, l’image de l’homme pédophile ou violent fabriquant de la pédophilie et de la violence. Dans ce cadre, la mise à l’écart du père du sommet de la famille est particulièrement lourde de conséquences.
Exemples
L’Etat, l’Église, les mouvements féministes ne sont pas en reste pour participer à la curée. Danièle Bousquet est accueillie à l’Assemblée Nationale en tant que présidente du Haut Conseil à l’Egalité, ce qui ne va pas l’empêcher d’avoir un discours inégalitaire au détriment des hommes :
«La garde alternée peut très bien convenir si la sécurité de l’enfant est assurée dans chacun des deux foyers. Par contre, il faut garder à l’esprit qu’un très grand nombre d’enfants en France sont victimes d’inceste et que 10 % des femmes sont victimes de violences conjugales. Par conséquent, la systématisation de la garde alternée risque de poser d’énormes problèmes en cas de violences de la part du père.»
Ici, le supposé inceste et la violence de 10 % de maris, justifie la mise à l’écart de tous les pères par rapport à leurs enfants. Notre présidente égalitaire ne s’interroge même pas sur le fait que 10 % des femmes sont aussi violentes que les hommes à l’intérieur de leur couple, et que ce faisant, selon son raisonnement, il faudrait les écarter de leurs enfants. Son propos est accueilli avec commisération, l’ombre de l’homme violent incestueux planant sur les débats.
Chez les hommes féministes qui ont intégré leur propre aliénation, ni la parole de la mère, ni celle de l’enfant ne peut être remise en cause, malgré tous les cas de mensonge découverts a posteriori. Pour eux, l’enfant ne peut en aucun cas être aliéné à un des parents, et en particulier à sa mère qui l’a pourtant fait naître. L’emprise psychologique de l’adulte n’existe pas si elle est femme, et qu’une maltraitance est dénoncée. Vivre dans un tel déni, c’est donner un bien grand pouvoir à des personnes qui auront intérêt à abuser de la situation. Il faut dire qu’en matière d’aliénation à la mère, l’homme féministe n’est souvent encore qu’un enfant. Il est pourtant donné en exemple par des femmes dénaturées voulant étendre leur totalitarisme, ceci expliquant cela.
L’Église aussi a accepté de se soumettre à ce mensonge. Cette semaine, un Evêque qui aurait eu des propos déplacés et des gestes équivoques vient d’être démis de ses fonctions sans retard. Rien ne lui est reproché en matière pédophile, mais qu’importe, son comportement aura été jugé assez « étrange » pour qu’il soit sanctionné. Devant les précédents laxistes d’une époque progressiste qui minorait de tels actes, l’institution n’aura pas chaumé. L’homme au contact d’enfants doit être irréprochable. Mais qui définit les comportements sains de ceux qui ne le sont pas, quand une simple main sur la cuisse est assimilé à un acte pédophile ? Que dirait-on enfin d’une rumeur qui assimilerait tous les enseignants de sexe masculin à de probables pédophiles et qui les ferait démissionner en masse ? La propagande progressiste n’est pourtant pas avare de caricatures de prêtres abuseurs alors qu’il y a 100 fois plus de victimes de tels actes dans l’éducation nationale, et que là, bizarrement le hussard de la République est protégé des amuseurs publics ou de la polémique.
La situation se complique encore en comparant le traitement médiatique dont les femmes bénéficient par rapport à la pédophilie. Une des plus grandes actrices en France peut expliquer dans les journaux qu' »elle préfère les hommes immatures qui restent des garçons », sans que cela ne soulève de tollé et tout au moins d’interrogations. Nous avons aussi un homme présidentiable qui a rencontré sa femme, de l’âge de sa mère, sur les bancs du lycée à 14 ans, âge où les garçons sont beaucoup plus immatures que les filles, et pour lequel tous les journaux sanctifient l’idylle stérile adultérine. Ici comme ailleurs la délinquance des femmes n’est pas interrogée, et l’impunité est de mise, quand l’abus n’est pas célébré. La pédophilie au féminin semble tolérée.
Au-delà de la légitime question de traitement équitable que les hommes pourraient soulever, il est à penser que ce mouvement pédophile est pour partie entretenu par des femmes quand cela les arrange, et que la répression en direction des hommes constitue un autre de ces contrôles indirects qu’elles exercent sur la société. Si l’on ajoute à cela que nombre de pédophiles condamnés ont des pulsions homosexuelles dans des proportions beaucoup plus importantes que le reste de la population, et que l’idéologie gay souvent proche historiquement des milieux pédophiles est célébrée par nos élites féminisées, il est facile de comprendre que nous ne réglerons pas le problème pédophile en continuant à stigmatiser l’homme blanc hétérosexuel et de tradition catholique.
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Léonidas : "La France fabrique à pédophiles continue son œuvre à l’instant même où la pédophilie n’a jamais été autant réprimée"
Je suis le premier a condamner la pédophilie (En réalité pédoclastie), mais si vous voulez un exemple de pays où c'est institutionnalisé, je vous recommande le Japon, pays où la mère tire exclusivement son statut social de "l'éducation" de ses enfants, en particulier des garçons et qui est devenu un gigantesque "Qui veut épouser mon fils" produisant des jeunes gens de sexe masculin appelés omnivores et les jeunes filles carnivores. Ces garçons ne s'intéressent plus au sexe à 80% pour ce qui est des 18/34 ans...
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