Selon l’Obs, Emma avait une relation de confiance à Cédric… depuis au moins 4 mois. Quand bien même son étalon traînât une réputation de « beau-parleur un brin dragueur », il lui avait permis de dépasser ses appréhensions envers les hommes immédiatement et elle s’était donc donnée corps et âme à lui, enfin surtout corps comme nous allons le voir par la suite.
Car il ne faut pas prendre Emma pour une grosse cruche. Elle restait sur ses gardes et selon ses propres termes si leur relation était « sérieuse », elle-même n’était pas « amoureuse ». L’éternel féminin diront certains. Donc depuis tout ce temps, et selon les désirs de notre princesse, notre Cédric la travaillait au corps et l’usinait à souhait pour décrocher la timbale. Le tournoi de sélection se poursuivait dans les meilleures conditions possibles et imaginables jusqu’à ce soir fatal où il chuta. C’était en 2012 et Emma s’en souvient encore comme d’une des expériences les plus traumatisantes de sa vie.
Revenant de soirée, transpirant les odeurs de cigarette, ils avaient décidé de prendre une douche des plus salutaires, ensemble, rien que pour se laver bien entendu. Or tout d’un coup, surprise ! Alors qu’il frottait religieusement la poitrine d’Emma, Cédric eut une érection. Et loin de trouver cela déplacé, Emma, en fut plutôt flattée. Avant que la pouce de bambou pleine de la sève bouillonnante du matin n’ait accomplit son viril dessein des soirs d’écume, Emma eut la claire-voyance de sauter de la douche pour se munir d’une capote chère à nos cousins britanniques. Cet intermède dans la romance de nos deux tourtereaux n’éteignit pas les mâles ardeurs de notre burineur, qui prit le dit préservatif, le mit… puis le retira. Or eu égard à sa position retournée mais « dénuée de soumission, si subtile soit-elle », Emma ne sentit rien venir. Ce n’est que l’acte accompli quand elle jeta un regard à terre et qu’elle vit le condom au mauvais endroit, qu’elle comprit toute l’ampleur de la forfaiture.
Mal baisée, elle en conçut d’avoir été irrémédiablement trahie. Cédric en suivant son instinct de « macho », l’avait « souillée », et désormais, elle faisait face à un « étranger ». Qu’importe qu’elle prit la pilule, cette introduction sans protection lui fit imaginer qu’elle pût tomber enceinte lors d’un acte sexuel, ou même attraper une maladie ! Horrible prise de conscience. Jusqu’ici, par un miracle de technologie, le bout de plastique l’avait préservée de tout questionnement. Elle était pour ainsi dire restée vierge. Cédric, ce criminel, en le retirant, l’avait mis face à un gouffre : l’idée de couple. Il dut prendre la porte de facto et ils ne se reparlèrent jamais plus. Emma raconta son aventure à une de ses amies qui se mit hors d’elle à l’écoute de ce détestable comportement et voulut même aller voir Cédric pour lui parler de la mer. Heureusement, notre victime la retint comprenant peut-être que cette colère cachait mal une jalousie typiquement féminine.
L’histoire semble se terminer plutôt bien car malgré l’énorme traumatisme subi et surtout les quelques semaines d’abstinence qui ont suivi, Emma aura fini par quitter l’écurie. Depuis elle chevauche en compagnie de nombreux autres partenaires avec qui elle satisfait son goût prononcé pour l’équitation, veillant toutefois à ne plus se faire attraper de travers. Après 5 ans de ballades diverses et variées, Emma nous affirme que la peur est toujours là, irrépressible. La reconstruction sera longue. Avec nos prières, qui sait, peut-être saura-t-elle de nouveau donner sa confiance à un homme, en plus du reste ?
Comme vous l’aurez peut-être compris, le « stealthing » est un concept puritain qui nous vient de féministes anglo-saxones et faisant partie de ce qu’elles appellent la « culture du viol ». Le « Stealthing » est la pénétration d’une femme alors qu’elle ne s’est pas aperçue que son compagnon n’avait plus de préservatif. Considéré comme un viol au sens premier du terme par nos têtes chercheuses de Columbia, le « Stealthing » omet cependant de considérer la principale victime de cette pulsion : l’homme, puisque 1 : étant donné le contexte, il est à peu près certain de coucher avec une femme de petite vertu qui lui transmettra toutes ses affections passées 2 : si la dite femme, arrivée à un âge critique, tombe enceinte pour avoir de la compagnie dans l’existence, et veut garder l’enfant, notre macho sera bon pour lui payer une pension alimentaire à vie, ce qui, il faut l’affirmer de manière un peu brutale, lui aura coûté bien plus cher que d’aller aux putes.
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