Le discours ambiant nous habitue à l’intervention du groupe dans notre intimité. Vous avez de moins en moins de place pour penser et ressentir, ou même vivre de manière autonome et différente.
La première de ces interventions a probablement été justifiée par les « disputes de couple » qui ont été rebaptisées « violences conjugales ». Avant, ces désaccords, qui allaient jusqu’au « drame passionnel », étaient déplorés par la société comme autant de phénomènes inévitables, et surtout dont les individus avaient la responsabilité. Désormais, les structures familiales s’étant appauvries, la société s’est mise en tête d’endosser ce rôle protecteur, et de soustraire cette responsabilité aux individus et aux familles. Quand l’homme violent d’hier était écarté par un environnement humain, il est désormais emprisonné et interdit de circuler où il veut par les forces de l’ordre. Les femmes subissant un drame passionnel, sont devenues des victimes de féminicide, c’est à dire, non pas victimes de désordres sentimentaux, mais des sortes de victimes émissaires de la déstructuration sociale.
La société a organisé la déstructuration des familles, du coup, le groupe culpabilise quand une femme meurt alors qu’elle a été mise sous son unique protection. Il faut donc, en réaction, organiser une répression terrible contre les auteurs de ces crimes, répression surtout médiatique, auteurs qui remettent en cause directement la compétence de la collectivité. Qu’importe la réalité psychologique réelle de ces femmes, parfois en attente de coups, qui se dénigrent et aiment se dénigrer. Qu’importe également que les séparations soient par essence violentes parce qu’elles toucheraient à ce que nous avons de plus intime. Les femmes ou les hommes impliqués importent peu finalement. Leur drame personnel n’est qu’un prétexte à ordonner une société où la notion de famille doit être combattue, car elle génère toutes ces inégalités dont la société veut se départir par souci d’apaisement.
Car au lieu de s’attaquer à la jalousie que les individus nourrissent entre eux, notre société déchristianisée n’a rien trouvé de mieux que de supprimer les différences inter individuelles. Or la jalousie persiste et chaque différence, aussi petite soit-elle, devient alors l’objet d’une haine de plus en plus féroce, d’autant plus que le phénomène psychologique a été nié.
La suppression des différences n’appelle pas à une société plus harmonieuse, mais au contraire, de plus en plus violente où le moindre dépassement génère des angoisses parmi des individus devenus hyper-sensibles. Du coup, pour éviter de choquer ces personnes enfermées dans leurs illusions indifférenciatrices, il ne faut plus qu’un seul individu dévie de la norme, et il faut le pourchasser là où il est. L’intervention de ces danseurs à pulsions homosexuelle dans une église, s’est faite au nom de l’homosexualisme que l’Eglise catholique devrait pratiquer, c’est à dire l’indifférenciation des sexes. Vous me direz que ces provocateurs évitent d’aller dans des mosquées ou des synagogues, alors que ces lieux vivent aussi de différence sexuelle. Cependant la réaction violente des mohamétans et victimaire des juifs, confronterait les auteurs de ces blasphèmes à une différence qu’ils ne veulent surtout pas envisager. Pour éviter d’être mis face au réel, ils chassent donc la bête malade du troupeau, l’Eglise catholique, s’attaquant aux uns et aux autres à mesure qu’ils peuvent le faire. Et en dehors de notre Eglise actuelle, qui de plus faible que cet individu privé de structures familiales ou religieuses et qui adhère profondément à la vision égalitaire du collectif ? Celui-là est donc poursuivi jusque dans son intimité. Il n’est plus question de guider les gens par des préceptes millénaires, en jouant sur la liberté de conscience, tel que l’envisageait l’Eglise catholique. Il faut pourchasser les mal pensants. L’uniformité des médias dominants et la censure impitoyable exercée à l’encontre de sites aussi petits que le mien, participe de ce mouvement.
Mais cette idéologie totalitaire ne s’arrête pas là. J’ai déjà évoqué les mesures de répression légales. Elles s’étendent désormais à des faits aussi subjectifs que des relations sexuelles entre individus sexuellement matures requalifiées de violences sexuelles (ici dans le sport), mais surtout, une tendance à demander à l’accusé de prouver qu’il est innocent, au lieu pour la société, de prouver qu’il est coupable. Ainsi, des hommes sont condamnés sur simple déclaration d’une femme, qui les accuse de violences, sans qu’il ne leur soit possible matériellement de prouver leur innocence. De nos jours, la société préfère condamner une foultitude d’innocents, hommes, que de laisser un seul coupable, homme, impuni.
Le summum du contrôle légal dans la famille est exercé par l’ASE qui autorise la privation de droits parentaux au nom de la protection de l’enfance. Cette structure qui devrait accompagner psychologiquement les familles en difficulté et à l’extrême rigueur placer quelques enfants, est une usine à rééduquer selon les préceptes de l’état. Voilà comment l’état compense l’irresponsabilité permise par la multiplication des mesures sociales : en contrôlant une majorité d’innocents dans ce qu’ils ont parfois de plus cher : leurs enfants. Et ceci en faisant peser une menace terrible sur toutes les autres familles qui n’ont pas eu affaire à elle.
Un stade au-dessus dans le contrôle de l’intime : notre société tolère la revendication des féministes à organiser les taches ménagères des couples. Les travaux de chacun des deux sexes sont minutés par les sociologues gauchisants, et l’homme qui ne se plie pas aux critères de propreté de sa femme, est immanquablement culpabilisé. Il faut que les rôles sexués soient confondus malgré les attentes des individus, qui ne s’épanouissent que dans la différence.
Plus inquisiteur encore, la notion de « charge mentale » oblige les hommes à assumer les souffrances affectives de leur femme concernant l’organisation du ménage. Si une femme se sent lésée ou même fatiguée, la responsabilité en revient à l’homme qui ne partagerait pas assez cette « charge mentale » ou qui ne saurait pas la prévenir chez sa femme (l’ambiguïté nourrit le contrôle). Ainsi, les féministes entérinent l’idée que non seulement, une personne doit se plier aux sentiments d’une autre pour faire son bonheur, mais loin de se concentrer sur des actes objectifs, elles interviennent dans l’intimité des sentiments des couples.
Toujours à même de persister puisqu’elles n’arrivent à rien, les féministes se sont dit qu’il fallait pousser encore plus loin le viol des intimités en intervenant sur les fantasmes des hommes et des femmes. La lutte féministe contre la pornographie ne se mène pas au nom de l’élévation des hommes, mais parce que cette pornographie leur ferait perdre le contrôle des désirs masculins. Ainsi les fantasmes de « domination masculine » sont pointés du doigt. Qu’importe d’ailleurs pour celles-là que ces fantasmes soient particulièrement appréciés des femmes, il faut traquer les mal bandants.
Je crois que la cerise sur le gâteau concerne la langue elle-même. La langue est au centre des questions intimes car elle fabrique la pensée. Les grammairiens en font une structure logique, les féministes une revendication politique, quitte à tuer toute cohérence interne à la langue (en matière de simplicité par exemple). « L’inclusivité » de la langue, concept qui propose la féminisation des adverbes, et de tous les neutres-masculins, par exemple, nous oblige à penser constamment à la manière dont nous parlons, soit-disant pour respecter les femmes. Disons plutôt qu’il s’agit là d’une nouvelle torture psychologique ayant pour objet de nous laisser dans une forme d’impuissance et donc de culpabilisation permanente, d’autant plus que cette écriture inclusive est impossible à prononcer (« iel se sont pris.e.ses el tête immanquablemente« ).
L’intervention féministe dans le cadre public n’est pas en peine de favoriser une forme de totalitarisme (dernièrement dans les entreprises qui doivent appliquer des « mesures égalitaires »).
Il en est de même dans le cadre strictement intime. Cette volonté d’obliger les consciences me rappelle la répression que les premiers chrétiens ont subi. L’état entendait que les chrétiens vouent un culte à césar, et entrevoyait cette religion rétive à ce culte comme d’une menace publique. De nos jours, il ne faut pas dire que le féminisme, c’est un grand n’importe quoi, et il ne faut surtout pas agir comme le bon sens nous l’ordonne, ceci au nom du contrôle des femmes sur la société. Voilà qui écarte les hommes et les femmes les uns des autres, en les trompant sur leurs aspirations réelles, tout cela parce que cette société a peur des enfants, des familles et du renouvellement des générations. Pour asseoir son pouvoir, elle joue de toutes les peurs et le manque de sécurité au féminin, femmes qui dominent la société démocratique parce qu’elles y sont majoritaires et y exercent un double pouvoir moral et social. Engoncée dans ses peurs, notre société féminisée en est arrivée à piocher des ressources humaines dans les pays pauvres pour assurer sa propre reproduction, culture de mort qui aboutira à l’effondrement de la dite société, s’il ne s’agit pas de l’effondrement d’une bonne partie de la civilisation occidentale. Le féminisme n’est qu’un moyen de stérilisation social de la part de femmes et d’hommes animés par le diable. Aucune de leurs revendications n’a abouti à un mieux être, même des femmes, qui sont devenues des assassins potentiels grâce à l’avortement. Mortes et promouvant la mort, jusqu’au bout, jusque dans nos âmes à vrai dire, car tel est le but réel du diable : détourner les consciences de la Vie.
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