N’en déplaise à nos féministes et à nos puceaux, le fantasme de viol ferait partie intégrante d’une psyché féminine épanouie (1). Les plus libérées sexuellement rêveraient de se faire violer souvent plus d’une fois par semaine. En tout, elle seraient 62% qui auraient des fantasmes récurrents de viol (1) Et contrairement à ce que l’on pourrait penser au premier abord, ce ne seraient pas les plus frustrées qui auraient ce genre d’idées, mais au contraire les femmes les plus « actives » sur le plan libidinal.

Alors pourquoi nos féministes cherchent-elles à rendre tabou toute discussion sur ce sujet puisqu’il en va du bien être de beaucoup de femmes ? Pourquoi exagèrent-elles à ce point les chiffres de viol pour faire peur à toute la société ? Leurs chiffres sont passés de 50 000 à 75 000 en quelques années, tandis que certaines études parlent désormais de 105 000 à 150 000 viols par an (2). L’augmentation semble délirante, surtout en comparaison des chiffres de la police sur les dépôts de plainte.

Les féministes ne distinguent pas le désir des femmes, des viols réels.

Elles mélangent tout. En plus des nombreux écueils de leurs études statistiques, quand les féministes demandent aux femmes interrogées si elles ont subi un rapport sexuel forcé, pour pondérer leurs résultats, elles ne leur demandent jamais si celles-là y ont pris du plaisir. Distinguer ces situations permettrait un peu d’approcher les chiffres réels de viols. Ceci permettrait de distinguer les scénarios de rapports forcés faisant partie d’une sexualité épanouie, des actes condamnables par la loi. Cependant cette distinction semble inadmissible pour bon nombre de féministes. Elle introduirait l’idée que tous les « viols » ne se valent pas. Elle pointerait du doigt l’ambiguïté de la psyché humaine. Or les féministes ne veulent surtout pas entrer dans la psyché féminine. Elles n’y comprennent rien. Elle ont une vision dévoyée des hommes et des femmes. En tant que femmes, elles veulent dominer les hommes parce qu’elles en ont peur.

L’ambiguïté.

L’acte de pénétration est ambiguë. Les relations humaines sont le plus souvent ambiguës. Le consentement à faire l’amour est-il contraint, ce consentement est-il toujours clair, qu’elle est la part de désir ou de renoncement ? En vérité une prise de décision, quelle qu’elle soit n’est jamais certaine entièrement. Une part de doute plane toujours quant aux motivations de chacun, et planera toujours. Telle est la raison pour laquelle devant les tribunaux, et même pour les cas extrêmes, ce genre d’affaire est si difficile à juger. Qu’est-ce qu’un viol ? Vouloir faire plaisir à son partenaire en se laissant prendre, est-ce accepter de se faire violer ? Combien de femmes pourtant disent à leur mari qu’elles n’ont pas envie au début. La faim venant en mangeant, non seulement elles finissent par accepter le rapport sexuel mais plus encore, par y prendre du plaisir. Y-a-t-il eu viol dans ce cas ? A coup sûr les féministes répondront oui. Elles répondent déjà oui, en ce qui concerne le « devoir conjugal ».

Face à ce genre de définition, il faudra arrêter toute la gente masculine de la terre et la mettre derrière les barreaux, mais aussi presque toutes les femmes qui aiment encore plus que les hommes être désirées par leur mari tandis que pour leur mari, l’acte sexuel avec un seul et même partenaire n’est pas naturel et peut devenir épuisant à la longue. On dit souvent que les femmes acceptent de faire plaisir à leur mari, mais combien plus dans la réalité de maris acceptent de faire plaisir à leur femme. Selon la définition des féministes, ceux-là seraient violés (5), mais ce genre de définition est bien loin de la réalité des couples.

 

En général, le consentement n’est jamais clair. Si nous devions signer un papier avant chaque acte sexuel ou exprimer clairement notre consentement de manière orale, le désir s’éteindrait tout de suite. Personne n’agit ainsi. Un mari ou une femme montre son désir à son partenaire, et celui-ci accueille l’idée, en partie, et le consentement n’est pas toujours certain. Une femme qui serait entièrement disponible ne susciterait aucun désir de la part de son partenaire, tout comme une femme qui ne serait jamais disponible. Le rapport sexuel entre mari et femme se situe donc forcément dans l’ambiguïté de l’acquiescement. La vraie question est, pourquoi les féministes sont incapables de sentir cette ambiguïté ou de l’accepter ?

Le trauma.

Passons sur ces féministes complètement déconnectées du monde des vivants et qui intellectualisent tous les rapports quotidiens sans les éclairer à la lumière de leur expérience de vie. Pour les autres, de nombreux traumas peuvent expliquer cette incapacité. Celles-là ne peuvent supporter l’ambiguïté qui les renvoient à une éducation ratée, à une expérience de vie où leur consentement a été bafoué ce qui les a empêchées de grandir. L’ambiguïté pour elles, c’est la régression à un trauma passé, où elles sont restées bloquées. C’est la petite fille qui se révolte alors en elles, celle qui veut grandir mais qui ne le peut pas parce qu’elle est incapable d’accepter des rapports matures, faits nécessairement d’ambiguïté. La femme en question peut aussi avoir été traumatisée par un viol, et l’ambiguïté peut la renvoyer à ce viol. D’où chez toutes ces femmes traumatisées :

L’incapacité à accepter la sexualité masculine.

Il n’y a pas que les victimes de viols qui ne sont plus capables de conceptualiser de manière saine, les rapports entre hommes et femmes, il y a également toutes celles qui ne comprennent rien à l’altérité parce que leurs modèles d’hommes ont été déficients (père absent, mère portant un regard négatif sur la gente masculine). C’est toute la réflexion d’une Andrea Dworkin, pour qui l’acte sexuel défini comme une pénétration est de l’ordre d’une domination patriarcale inacceptable (6), que si tel n’était pas le cas, cet acte sexuel aurait pu être défini comme un engloutissement du pénis au lieu d’être signifié par une pénétration du vagin.

En fait ce raisonnement nie toute l’histoire biologique et culturelle de l’humanité. Biologiquement, et grammaticalement, l’acte de pénétrer est ce qui génère l’action. Le vagin ne peut pas engloutir un sexe mou. Par contre, un sexe masculin peut très bien obliger un vagin. La langue humaine avalise donc une forme de supériorité active du pénis face au vagin. Il faut que l’homme désire pour qu’il y ait acte sexuel, alors que le désir de la femme, lui, n’est pas forcément obligatoire. Andrea Dworkin y voit systématiquement une forme de forçage. Tel n’est pas le cas. Dans 99,99% des cas, cette pénétration est accueillie pour le plus grand plaisir de la partenaire femme, dans la complémentarité. Parler d’une sorte de mutuelle communion des corps comme le font les Chiennes de garde pour définir un acte sexuel épanoui ( dernier paragraphe 4), c’est rester à la superficialité des rapports entre hommes et femmes, c’est nier le sens des mots, et nier une réalité objective de principe actif et de principe passif, c’est aussi déjà vouloir semer la confusion entre les rôles masculins et féminins, et l’étendre à des personnes saines. Biologiquement, la sexualité humaine s’est donc construite sur le principe de pénétration masculine, forcément. Mais elle est aussi une construction culturelle qui a fait de nous des êtres différenciés, complémentaires, spécialisés et donc, amoureux de la différence de l’autre. Tout ce que des lesbiennes comme Andrea Dworkin ou Judith Butler sont incapables de comprendre.

Tuer la virilité.

La conséquence de ces campagnes de sanctification du viol par les lesbiennes et les femmes traumatisées afin de l’ériger en tabou marque une volonté chez ces femmes de s’attaquer directement ou indirectement à la masculinité. L’élargissement progressif de la définition du viol permet de circonscrire la sexualité entre hommes et femmes de manière puritaine et restreinte, jusqu’à tuer la sexualité hétérosexuelle. Quand le viol n’est plus défini par un « non » explicite de la part de la femme, mais qu’il devient tout acte où la femme n’a pas dit « oui » de manière explicite, cette définition du viol n’en est plus une.

Elle devient un empêchement à la sexualité. Elle tue l’ambiguïté nécessaire entre hommes et femmes. Seules des lesbiennes ou des femmes traumatisées ont intérêt à propager de telles définitions dans la société. Les chiffres des viols peuvent alors augmenter de manière indéfinie. La paranoïa se propage, et l’incompréhension entre hommes et femmes grandit. Car quand un puceau cherche à rassurer une vraie femme et à obtenir son consentement explicite, tandis que celle-là cherche à être prise, le puceau ne fait que tuer le désir chez sa partenaire. Si tout le monde dans une société donnée pense qu’il est préférable d’agir ainsi, il est bien long à parcourir le chemin pour qu’hommes et femmes se comprennent. Dans de telles circonstances, la séparation sera inévitable. L’homme n’étant plus le principe actif, la femme ne devant plus subir avec plaisir l’acte sexuel, chacun en devient indifférencié jusqu’à en devenir insipide. Le pauvre puceau de la cervelle courra longtemps après ses échecs et ne trouvera grâce qu’auprès de femmes traumatisées. Autant dire combien ce genre de relation sera vouée à l’échec et combien ces principes féministes écarteront les hommes des femmes qui chercheront à y souscrire et vice versa.

Ceux qui jouent le jeu de la dramatisation des viols dans notre société.

Tous les puceaux de la cervelle croient pouvoir flatter les femmes en encourageant leur délire féministe. Ainsi, ils sont nombreux, à vouloir valider le mensonge parce que ça ne mange pas de pain et qu’ils croient ainsi pouvoir améliorer l’entente entre hommes et femmes dans nos pays occidentaux, ou bien, pour rallier les femmes à leur cause (7). Dernièrement et même si je rejoins souvent ce journaliste de Nouvelles de France, celui-là a publié : « Dans certaines régions d’Asie, plus d’un quart des hommes seraient des violeurs. » (3) Dans cet article, l’étranger, ce barbare, se servirait du viol pour punir sa femme, par plaisir, ou pour exercer son droit de conjugalité. Je soupçonne ce journaliste d’avoir voulu utiliser ce sujet pour mettre en doute les bienfaits systématiques de l’immigration. La ficelle est un peu grosse. Mais revenons au fond et faisons comme si la parole dudit journaliste n’avait pas été de mauvaise foi. Ces viols se pratiqueraient principalement à l’intérieur du mariage. Or loin de pouvoir être définis exclusivement comme des viols, les réponses à ce questionnaire semblent plutôt décrire une forme d’expression virile, dans tous les cas, telle est la façon dont ces hommes semblent l’avoir compris en y répondant même si notre société féminisée ne veut pas le concevoir. Elle plaque ses définitions du viol sur un peuple qui ne perçoit pas son environnement de manière identique au nôtre. Dans ce genre de société traditionnelle la relation sexuelle est entendue comme un mode de communication et de règlement des conflits entre mari et femme, tandis que dans nos sociétés, le sexe est sanctifié, qu’il doit être un langage à part entière fait d’harmonie avec le langage oral. Il doit être pur. Or l’essence de la sexualité n’est pas toujours à rechercher dans ce genre de démarche. La sexualité peut être vécue de manière banale, ou même animale, si tant est qu’elle ne le soit pas profondément et de manière systématique.

Dans ce cadre où on sort obligatoirement du puritanisme féministe pour entrer dans de vraies relations, les définitions du viols ne peuvent être identiques entre sociétés. La nôtre, très puritaine, très féministe, idéalise l’acte sexuel, comme une mutuelle communion (4), tandis que d’autres plus pragmatiques, y voient l’expression de rapports humains décomplexés, mais aussi ordonnés (3).

 

Si elle se limitait à cette incompréhension, la vraie notion de viol échapperait ainsi à nos deux sociétés.

Le genre d’images utilisées pour provoquer la dramatisation :

Pour une vraie définition du viol :

Si une femme prend du plaisir à un acte sexuel, il ne peut y avoir viol. Il faut donc qu’elle ait dit non, et qu’elle n’ait pris aucun plaisir. Ainsi l’homme deviendrait responsable de son incapacité à faire jouir une femme. Le viol serait alors défini dans la relation et non plus seulement par rapport à des limites inamovibles et universelles, définitions rigides bien éloignées de la complexité humaine.

 

 

 

« Alors que dire à un cadet ?… Ne pas tricher- peut-être le conseil le plus difficile à suivre-… (Hélie de Saint Marc) :

Je conseillerais à nos journalistes qui veulent contester les bienfaits de l’immigration de s’attaquer au viol sous un angle plus juste. Si le nombre de viols a effectivement augmenté dans nos sociétés à cause d’une immigration massive, cette augmentation n’en est pas la conséquence directe. Comme l’explique assez bien M Soral, la misère sexuelle de certains jeunes garçons de cité dans notre société est le résultat d’une dialectique sociale un peu plus complexe, qui mériterait d’être développée et expliquée de manière pédagogique. Il est dangereux de céder à la tentation de ce genre de raccourcis en mettant en avant des slogans compréhensibles de tous ceux que l’on juge comme étant une masse d’imbéciles.

L’immigration sans frein au nom du « tout fric » a engendré la multiplication de familles complètement déstructurées et inadaptées socialement, qui ont engendré un certain nombre de cas sociaux en leur sein, des familles matriarcales bien souvent, et non des familles traditionnelles ou d’une autre culture. C’est la conjoncture entre une immigration massive et une déstructuration brutale des cadres traditionnels de ces familles d’immigrés dans nos pays qui peut expliquer une partie de l’augmentation du nombre de viols (2). Nous subissons aussi cette déstructuration en tant qu’autochtones et même si elle est moins brutale, je ne suis pas certain qu’elle ne soit pas aussi profonde que chez ces immigrés de fraîche date, qu’elle n’ait pas eu de conséquences équivalentes en d’autres termes, et que nous n’ayons pas intérêt à nous allier contre un mal identique qui profite toujours aux mêmes, ceux qui ont les moyens de défendre leurs intérêts, et qui tentent d’asservir les autres. Dans le même ordre d’idée, s’attaquer à des gens parce que leur religion chercherait à rétablir des rapports humains plus rationnels, c’est au final, prêcher pour cette religion et contre nos propres valeurs.

1 Le Nouvel Obs +, 09/05/2012, Comment les femmes peuvent-elles fantasmer à propos de viol ?

2 Les résultats truqués des violences faites aux femmes, du constaté au fantasmé, aimeles du 04/07/2013

3 NDF du 10/09/2013, Dans certaines régions d’Asie, plus d’un quart des hommes seraient des violeurs.

4 Toute pénétration est viol ??, Chiennes de garde, 10/08/2006.

5 Stop au viol conjugal, Psychologie.com, juin 2011.

6 Intercourse, Résumé du livre d’Andrea Dworkin dans le Wikipédia du 12/09/2013.

7Les chiffres d’Obertone confirmés, vidéo Youtube du 10/05/2013

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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