On voudrait faire plus caricatural, on ne pourrait pas. Quand les années auront passé, nous souviendrons-nous de la petite histoire qui a fait la grande ? Continuerons-nous à croire que les femmes n’ont pas de pouvoir, que le monde, en particulier Arabe, est misogyne ? Oh oui, je crois, que si nous n’écrivons pas pour dénoncer plus fort l’imposture, nos médias étoufferont ce fait historique, et l’inconscient collectif en oubliera jusqu’à son existence. Il faut écrire pour la mémoire. Une femme, une seule, féministe emblématique, arabe, a saigné un pays, l’a mis à genoux jusqu’à ce que des hommes courageux décident de s’opposer à sa tyrannie. Nous aurions bien des exemples à prendre de la Tunisie, ici en France, nous peuples d’hommes soumis, dociles, et qui ne veulent même pas voir la tyrannie alors que nous risquons bien moins que tous ces Tunisiens.
Leïla Ben Ali, cette petite coiffeuse recrutée par les renseignements généraux recevra, tenez-vous bien : le prix mondial de la famille (et pour cause!), la Médaille d’or spéciale de l’organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences, qui lui est remise « pour son rôle dans la promotion de la condition de la femme arabe » le blason de l’organisation mondiale des femmes chefs d’entreprise, le Blason d’or de l’Organisation de la femme arabe, et enfin le 2 avril 2010, lors du treizième congrès de l’Union nationale de la femme tunisienne, l’écusson du Conseil libanais des femmes (http://fr.wikipedia.org/wiki/Le%C3%AFla_Ben_Ali)
Leïla Ben Ali, divorcée remariée, indépendante, parangon du féminisme, ne s’arrêtera pas en si bon chemin et pourrira toute la société tunisienne de son idéologie. Le féminisme est là pour favoriser l’arrivisme de quelques folles, et s’il fallait un exemple, aucun ne pourrait être plus éclairant que celui-là. Son mari, Ben Ali, était un homme reconnu et apprécié dans le monde entier et en Tunisie avant que cette féministe n’arrive dans sa vie. Ben Ali était un exemple de réussite pour tous les dirigeants du tiers monde jusqu’à ce que cette femme le détourne du droit chemin. Ben Ali était un démocrate avant que sa femme n’en fasse un tueur de manifestants. Celle-ci représente tout ce que le féminisme veut nier et tout ce qu’il est pourtant : l’hypocrisie, la haine, l’arrivisme, le mensonge et la manipulation. Oui, contrairement à ce que nous disent les féministes, les femmes ont toujours eu du pouvoir. Oui. Un pouvoir obscur qui équilibrait les relations entre hommes et femmes. Contrairement à ce que veulent nous faire croire les féministes, les femmes ne sont pas meilleures que les hommes. Quand elles accèdent au pouvoir, de manière indirecte comme ici ou directe (Tatcher, Merkel…) elles peuvent être sanguinaires, et l’ont été très souvent dans l’histoire. A nier ce pouvoir, les féministes ont conquis des sphères qui ne leur appartenaient pas et qui font que maintenant, le pouvoir des femmes n’est plus compensé que par le bon sens de quelques hommes, comme en Tunisie. Il n’y a plus de contrepoids au pouvoir des femmes dans nos sociétés, de plus en plus, et cela à cause du cancer féministe. Il faudra bien se résoudre à se libérer de ce pouvoir comme en Tunisie : par une révolution. Car nous n’aurons d’autres choix. Quand elles ont le pouvoir, les féministes n’hésitent pas à faire tuer ceux qui les dérangent. Aujourd’hui, ici-même, notre parole n’est pas relayée, elle est combattue. Nombre de pères ont été poussés au suicide par une société féministe qui n’a pas hésité à s’en débarrasser à bon compte. Nos enfants sont avortés. Bernés, les hommes de nos sociétés se croient sûrs de leur position, tandis qu’au mieux, ils ne sont que les fantoches d’un pouvoir obscur qui dirige le pays contre eux.
Jouant la solidarité entre femmes de pouvoir, et par un souci très féminin d’ordre, Michèle Alliot Marie, notre ministre des Affaires étrangères a proposé à Mme Ben Ali le soutien de la France pour mater la rébellion. Les féministes nous avaient promis : il y aura une réelle égalité, non pas quand une femme compétente arrivera au pouvoir, mais quand une femme incompétente pourra s’y trouver (c’était déjà tout un programme!). Aujourd’hui, nous avons une femme incompétente au pouvoir, Michèle Alliot Marie, mais en plus, on ne la verra pas démissionner! L’avènement féministe est donc arrivé selon le critère même des féministes, et loin d’amener à une égalité de fait, il permet à des incompétentes de se maintenir facilement au pouvoir, prouvant par là-même que ce matriarcat est bien inférieur au patriarcat qui l’a précédé. En fait, nous lui tolérons tout, parce que c’est une femme. Ce bel état esprit nous promet des lendemains qui déchantent.
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