L’élimination professionnelle des hommes par étapes

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Etape 1 : des secteurs masculinisés et performants vivent bien, très bien, et de mieux en mieux (Silicon Valley). Ils sont contents d’accueillir en leur sein quelques femmes compétentes même si celles-ci doivent se plier à la culture masculine : autodérision, rapport de force, l’efficacité d’abord.

 

Etape 2 : l’activité est renommée socialement (argent, respectabilité…) . Des femmes s’intéressent à ce secteur professionnel qui peut satisfaire leur ego, leur permettre d’élever leur famille, rencontrer de potentiels bons maris, augmenter leur niveau de vie… A l’inverse de l’étape précédente, ces femmes n’agissent plus de manière individuelle, mais en ruche. La société participe à ce mouvement parce qu’elle perçoit la mixité de manière positive (augmentation du PIB, supériorité mythologique des mères…).

Ce mouvement crée un appel d’air contre lequel les derniers « machos » doivent plier. S’il y a encore des contestations, les protestataires sont renvoyés à leur image archaïque de la femme (alors qu’en fait, ils sont plus évolués psychiquement parlant). Jamais les compétences réelles de ces femmes ne sont questionnées. Leur dévouement de petites filles sages rassure. Dans la masse, leurs résultats donnent le change. Les femmes étant minoritaires, elles ne sont plus un nombre anecdotique. La culture masculine est encore majoritaire. Mais les femmes considèrent de plus en plus qu’elles subissent cette culture et commencent à s’y opposer de manière indirecte. Elles retiennent contre elles toutes les blagues grasses, pestent contre les exigences dont elles croient faire seules l’objet, gagnent en respectabilité et donc en force.

 

Etape 3 : Mieux organisées, bénéficiant d’a-priori positifs, capables de faire gagner leurs points de vue personnels contre la bonne marche du groupe, plébiscitées par des hommes perméables au beau sexe, mieux instruites grâce à un système scolaire entièrement féminisé, elles deviennent majoritaires et commencent à imposer leurs valeurs de manière directe. Non plus culture de l’efficacité, mais de l’efficience. Les personnes ne sont plus dévouées à leur travail, mais le travail doit être dévolu aux personnes. La personne avant le résultat, en général. D’où la dénonciation, voire la criminalisation, plus ou moins virulente de n’importe quel comportement à strictement parlé masculin dans le cadre professionnel : les blagues pour décompresser sont perçues comme du harcèlement (il n’y a plus rien à décompresser dans un métier tel que le conçoit une femme), la volonté d’efficacité comme de l’abus de pouvoir, la liberté d’entreprendre comme un risque, l’efficacité d’une personne est jugée à l’aune de sa valeur humaine tandis qu’il faut le dire, la performance et l’implication peuvent se conjuguer avec un handicap affectif prononcé.

Dans ces conditions, il est facile pour un individu femme de mettre la pression à n’importe quel individu homme en mettant en jeu ses compétences professionnelles qui n’ont plus rien à voir avec ce que sa hiérarchie attendait de lui par le passé. Le travail devient proprement invivable pour les hommes, bête, risqué socialement. Il a perdu son sens.

Vous me direz, dans un secteur privé, la sanction économique tombe rapidement. C’est vrai. Voilà pourquoi les femmes fonctionnarisent les métiers qu’elles investissent. De plus, elles sont prêtes à travailler pour moins cher pour pallier leurs manques affectifs et leur peur de ne pas y arriver.

Ainsi, les questions d’efficacité ne se posent plus, ou moins, et elles peuvent aussi faire pression en groupe sur le résultat des élections pour augmenter la taille d’un Etat devenu toujours plus incompétent mais qui les sert. De même, elles investissent les grosses entreprises ou d’abord les postes qui ne demandent aucune initiative, avant de faire venir leurs sœurs dans les postes clefs.

A ce stade, la hiérarchie est encore souvent majoritairement masculine. Cela rassure toute le monde, femmes y compris qui n’ont surtout pas envie de se retrouver face à elles-mêmes. Et puis la présence minoritaire d’hommes cautionne la féminisation totalitaire de secteurs professionnels entiers. Chacun peut se dire que l’élimination des hommes n’est pas une méthode sexiste, et si tel est le cas, la féministe s’en dédouanera en avançant encore un autre argument, celui de l’oppression mythologique des femmes.

Si la présence d’une majorité d’hommes à une minorité de postes d’encadrement ne suffit pas à assurer la féminisation totalitaire, la culpabilisation par la mythologie justifiera les pires exactions (quand bien même aucun mouvement masculin dans l’histoire n’aura jamais spolié des femmes de leurs prérogatives, l’inverse n’étant pas vrai). Cet apparat préserve quant à lui, les femmes d’une violence sociale de la part d’hommes qui pourraient se sentir floués s’ils envisageaient leur situation de manière objective. Elle permet aussi à la ruche de continuer à récriminer contre les hommes qui décidément, ne veulent pas lâcher le pouvoir, cachant ainsi que de pouvoir, ils n’en ont déjà plus. Les accusations publiques de quelques hommes servent à discréditer tous les autres.

 

Etape 4 : le secteur entier est féminisé, fonctionnarisé, parasite. Les hommes qui y travaillent doivent se plier aux mœurs des femmes. Si c’est un métier où la personne doit passer devant la science, la femme y est à sa place et prospère. Si à l’inverse, c’est un métier avec un objectif de groupe, matériel, scientifique, il s’effondre et/ou vit sur le dos de la société par le biais de l’imposition. Quelques hommes originaux/masculins le fréquentent encore. Ils ne sont pas une menace pour la ruche et sont méprisés.

 

Exemples :

La Silicon Valley

Etape 1 : la silicon valley, 35 années de prospérité exclusivement due au travail de pionniers hommes, n’ayant souvent fait aucune étude supérieure (Bill Gates, Steve Jobs…). Difficile dans ces conditions d’accuser la société de discrimination envers les femmes, puisqu’en l’occurrence, ce sont les hommes qui l’ont objectivement été par un système scolaire trop étroit pour eux.

Etape 2 : depuis 10 ans, le milieu de l’informatique est accusé d’être sexiste. Les femmes veulent s’attribuer une part du gâteau. La culture masculine est assimilée à une forme de harcèlement envers les femmes, et la mixité devient de plus en plus invivable, les accusations se multiplient. Les patrons sont limogés de la présidence d’entreprises qui leur doivent tout (Uber…). En parallèle les femmes sont promues quand bien même elles échoueraient et seraient complètement incompétentes (Marissa Meyer avec Yahoo), voir de véritables prostituées prêtes à tout pour réussir (Zoe Quinn).

Des hommes élèvent la voix contre l’évident marasme, mais ils sont ridiculisés et licenciés. A ce stade, les hommes sont encore majoritaires dans ce milieu.

 

L’instruction en France

Etape 1 : les écoles de filles sont tenues par des femmes. Les écoles de garçons par des hommes. Evidemment, le système scolaire est alors très performant du côté des hommes.

Etape 2 : l’État républicain s’approprie progressivement la gestion des écoles, imposant des germes égalitaires et nivelant les exigences. D’abord, les filles et les garçons sont séparées dans un souci d’efficacité. Puis le souci égalitaire prend le dessus. En parallèle, l’idée de co-éducation progresse dans la société tout au long du 19ème siècle. Mais il faudra attendre l’entre-deux guerre pour que la mixité commence à prendre corps de manière notable. Les programmes finissent par se confondre. La société influencée par l’idéologie des années folles, le progressisme, ne perçoit plus l’utilité d’instruire les filles et les garçons dans des conditions différentes. Les premières femmes qui ont pu obtenir des diplômes en toute liberté, demandent que leurs sœurs soient favorisées. Elles dénoncent le traitement inégalitaire alors que les pseudo-difficultés qu’elles dénoncent ne les ont pas empêchées de réussir etc.

Etape 3 : la mixité devient la règle à partir des années 50. Dès lors, les femmes s’imposent de manière majoritaire. Elles sont déjà favorisées par l’esprit de servitude qui règle la vie des écoles. Elles vont donc naturellement s’attribuer les postes de professeurs qui se libèrent et favoriser d’autant plus les petites filles. Les garçons en échec scolaire sont laissés de côté. Pire, l’instruction continue d’être déclarée sexiste envers les filles. Du coup, le totalitarisme se renforce à l’école excluant toujours plus les garçons performants. Ce totalitarisme se diffuse également à toute la société, en formant des bataillons de filles prêtes à l’emploi tandis que les garçons sont laissés de côté. Ainsi, malgré tous ces métiers d’hommes où leur prééminence physique les avantage, quand bien même ils ne seraient pas diplômés, malgré tous les arrêts maternité des femmes, leur moindre propension à s’impliquer pour gagner en efficacité, mais leur forte propension à soigner leur personne, les hommes connaissent aujourd’hui un chômage plus important, signe d’une forme de discrimination totale à leur égard. Il en est ainsi, dans une plus ou moins grande proportion, dans de nombreux pays européens.

Etape 4 : la suspicion généralisée envers les hommes, les éloigne du moindre enfant. Quand bien même ils pourraient s’en approcher, ils sont perçus comme de probables pédophiles, leur autorité étant alors ce qu’elle est, et la conduite de la classe s’en trouvant handicapée. En parallèle, les abus des femmes sont largement couverts par le fonctionnement académique. Evidemment, les difficultés à vivre dans un milieu mixte où les valeurs des femmes se sont imposées, se traduit aussi par une soumission des professeurs hommes aux desiderata des professeurs femmes qui font régner leur loi dans les établissements, dans ce milieu qui s’est totalement fonctionnarisé. Même dans les écoles dites privées, la féminisation a entraîné la soumission, et ces établissements en théorie gérés par les Evêchés, vont parfois plus loin dans l’endoctrinement « républicain » que leurs homologues du public. Du côté des élèves, l’accès à l’enseignement supérieur se fait de plus en plus par dossier et non plus sur concours, ou par un examen. Autant dire que les garçons déjà entravés par un système entièrement féminisé n’y échappent pas. Il faut montrer patte blanche. Le niveau d’exigence baisse progressivement, puis le niveau tout court, car il faut « prendre en compte la situation personnelle de chaque élève ». En fait de prise en compte, il s’agit d’un contrôle totalitaire sur les comportements acceptables de ceux qui ne conviennent pas à ces dames, le système de notation étant détourné de sa fonction première.

 

Autres exemples en France

Les juges en France en sont à l’étape 4 (féminisation quasi-totalitaire), tout comme le milieu de la mode (hommes féminisés et féministes). Le milieu des avocats et celui des journalistes en sont à l’étape 3 (la bascule en nombre de femmes majoritaire vient de se faire). Le milieu médical devrait prochainement se retrouver à l’étape 4 (les médecins qui sont aujourd’hui formés sont presque tous des femmes, si on rajoute à cela le reste du personnel médical presque exclusivement féminin…). L’informatique, l’ingénierie, le cinéma, la bande dessinée, les fédérations sportives en sont pour l’instant à l’étape 2 (dénonciations de ces milieux par les féministes). Le milieu politique et la gouvernance des entreprise vise le 3ème stade (les féministes ont remporté la victoire du deuxième stade en imposant des quotas).

Le plus inquiétant c’est de voir que les secteurs à l’étape 1 sont proprement étouffés par le parasitage publique des femmes, d’où la crise profonde que nous traversons en France et qui va se diffuser d’autant plus que notre société repose sur la mythologie féministe. Exemple : les sites internet comme « leboncoin.fr » « ebay.fr » ont été entravés par une fiscalité publique confiscatoire au profit des femmes, tandis que les entreprises étrangères à la France et du même secteur, ont pu se développer sans entraves dans les pays où le pouvoir des hommes n’avait pas encore été éradiqué (Google, Amazon etc.). Du coup, le pouvoir réel a tendance à se déplacer des Etats aux multinationales, car elles sont des lieux où les hommes ont, encore, une place. Dans l’industrie, il en est de même. Par exemple, alors que le milieu du vélo électrique est devenu un véritable secteur d’avenir dans l’Allemagne industrielle masculine, à l’inverse, il a été complètement étouffé en France, pourtant pays de la petite reine et où toutes les conditions étaient réunies pour son développement. Plus généralement, les exemples foisonnent de pays qui réussissent grâce à leurs hommes, et qui par contre échouent massivement à cause de la féminisation totalitaire (Grèce, Espagne…). Cela n’empêche d’ailleurs pas l’Allemagne d’accorder une très grande place aux femmes, mais aussi d’être soumise à des poussées féministes qui la troublent.

A noter que plus ces milieux professionnels ont progressé en termes de discriminations envers les hommes, plus ils ont déchu socialement. L’instruction publique, la justice française fonctionnent particulièrement mal, et de plus en plus. La médecine est totalement déconsidérée. Il ne restera bientôt plus rien de la grandeur du métier d’avocat ou de journaliste. Quant à la politique et à la gouvernance des entreprises, elles sont si phagocytés que personne n’ose même plus espérer de bonnes décisions de leur part. A l’inverse, l’informatique, l’ingénierie, la bande dessinée, le cinéma tournent encore de manière optimale, malgré des cahots, de plus en plus nombreux, dus à la féminisation totalitaire et aux revendications féministes.

Aucun secteur professionnel ne semble échapper à ce mouvement historique. Le fait que nous soyons incapables collectivement de faire un constat si évident et général démontre, s’il y en avait besoin, combien la maladie sociale qui est la nôtre a progressé.

267 réponses à “L’élimination professionnelle des hommes par étapes”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    Celle qui travaille pour le ministère de la santé, directrice d’hôpital (???), accuse des médecins d’être des violeurs :

     


  2. Avatar de Léonidas Durandal

    «  »Dans l’entreprise, les harceleurs se mettent à flipper, et ça, c’est agréable » », L’Express du 23/11/2017.

    L’élimination professionnelle des hommes et un sadisme affiché en sus.


  3. Avatar de Léonidas Durandal

    « #DISNEY Le directeur artistique de Disney suspendu pour comportements inappropriés « , L’Obs du 21/11/2017.

    Mickey a les mains baladeuses. Cela ne fait plus rêver les femmes et les enfants.


  4. Avatar de Léonidas Durandal

    « #HAZIZA LCP suspend Frédéric Haziza, présentateur accusé d’agression sexuelle », L’Obs du 21/11/2017.

    Ce ne sera pas pour ses partis pris qu’il aura été suspendu…


  5. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonjour Monsieur Durandal et bonjour à tous,

    Coup de tonnerre dans le ciel de Montréal, province de Québec, où Madame Valérie Plante, chef de Projet Montréal, l’a emporté sur Monsieur Denis Coderre, le maire sortant. Elle devient la première femme à diriger Montréal en 375 ans d’histoire et la seule femme à diriger une métropole en Amérique du Nord en ce moment. Son parti politique, Projet Montréal, a remporté la majorité des mairies d’arrondissement et la majorité des sièges de conseillers municipaux de la ville. Il existe aussi des postes de conseillers d’arrondissement, mais je n’en sais pas plus pour l’instant.

    Voici le discours de M. Coderre : https://www.youtube.com/watch?v=p2w2Xg2jKJY

    Voici le discours de Madame Plante : https://www.youtube.com/watch?v=j0hZl34m2Ds

    Une entrevue à Radio-Canada après sa victoire : https://www.youtube.com/watch?v=4PVDLrrr7hE

    Une analyse par un analyste bien connu au Québec : https://www.youtube.com/watch?v=MnA_I_lVZqU

    Dîtes-moi ce que vous en pensez, je tiens à connaître vos opinions. Cela vaut aussi pour Madame Manuela, Monsieur Kasimar, Monsieur Alban et les autres.

    Cordialement,

    Cyrus


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      Je l’ai déjà dit. Je n’aime pas trop juger de problèmes précis de pays que je connais très mal. Mais à vue de nez, comme ça, ça sent la prostitution à plein nez. Les Montréalais se sont payés une jolie pute. Nous sommes à une époque où le peuple a besoin de rêver. Qui sait, au milieu de tant de richesses, ça devrait passer, comme d’habitude.


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      Je vais le replacer au bon endroit dans cet article.

      Effectivement c’est une mine de doctorant.


  6. Avatar de Lou
    Lou

    Des fois, j’ai l’impression que le poste peut être prestigieux les femmes n’y vont pas car c’est trop loin de ce qui leur plait naturellement. Je pense à l’ingénieurie par exemple, nous étions beaucoup de filles en filière scientifique mais aucune ne voulait aller faire classe prépa scientifique,même les meilleures, celles qui avaient de meilleures résultats que les garçons. Et contrairement à ce qui est dit dans la presse, les filles avec de bons résultats en mathématiques étaient tout aussi encourgaées a faire ces études. Mais ça ne nous intéressait pas. Néanmoins, je remarque que dans les pays plus conservateurs tels que l’Inde, l’Iran ou le Maroc, les femmes vont édans ces filieres là et y travaillent sans que cela soit vu comme exceptionnel. Alors, je ne sais pas trop quelle est la part de nature ou de culture là-dedans.


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      Le niveau des mathématiques n’a pas baissé sans raison en France. Les pays que vous citez sont des suiveurs actuellement. Ils peuvent reproduire le fonctionnement d’une bombe nucléaire par exemple, ou toute les technologies qui ont été inventées chez nous, par des hommes. Mais à cause de leur fonctionnement social actuel, ils ne portent pas ce mouvement.

      Pour le répéter et que ce soit clair. Je ne dénie pas aux femmes les capacités de pouvoir y arriver dans des filières scientifiques. Mais c’est plus compliqué que cela. La performance/création se joue sur un avantage qui est infime. Pour illustrer cela, regardez au jeu d’échecs. Ici, pas de filtre discriminatoire, ni physique, ni social (beaucoup de joueurs d’échecs ne sont pas de milieux riches etc…). Les filles peuvent arriver à un très bon niveau, meilleur que beaucoup d’hommes. Mais en moyenne, pour 9 hommes qui arriveront en tête des compétitions, il n’y aura qu’une seule femme en dixième place (dans le meilleur des cas à des niveaux locaux, sinon, les femmes se retrouvent dans les fonds de classements internationaux car elles sont en compétition avec un grand nombre d’hommes). Cela est tellement vrai qu’il n’y a jamais eu aucune femme qui a dérogé à cette règle. Il y aurait pu d’ailleurs avoir une « anomalie » statistique, la règle n’en serait pas moins vraie. Mais en plus, il n’y a jamais eu aucune anomalie de ce genre. La règle s’est appliquée toujours et partout. C’est de l’ordre de la caricature tellement c’est observable.

      Les femmes vont dans les filières scientifiques aujourd’hui en France parce que tout le système les y encourage, mais de surcroît parce qu’il discrimine tous ceux qui devraient y être en nombre : les garçons. Les filles, ne voulant pas tomber dans le piège qui leur est tendu, car c’est aussi un piège pour elles, s’opposent en frontal au système qui les avantage pour revenir à des aspirations qui sont les leurs. Elles fuient les filières scientifiques après le bac. Et elles font même pire : elles les investissent parfois, puis les abandonnent plus tard quand elles ont trouvé un mari, quand il faut s’occuper de leur famille, dès qu’elles en ont l’opportunité, ou même quand elles pètent un câble parce que ce monde matérialiste les dégoûte et qu’il leur a été inculqué trop de névroses « pour y arriver ».

      Le fait que la différence de potentiel entre fille et garçon n’est pas très élevée, n’est pas une information anecdotique. On pourrait se dire « bon 10% en matière scientifique, ce n’est rien, un peu de travail et la différence est comblée« . Mais cela ne se joue pas du tout comme cela. Plus la filière est compétitive, plus le moindre % de différence devient important. Si la concurrence est planétaire comme actuellement, il se passe au niveau scientifique ce qui se passe au jeu d’échec. A un niveau local, une fille peut arriver en 10ème place. Mais si cette fille est mise en concurrence avec des milliers de garçons qui occupent les premières places dans leur pays, alors cela relègue les filles très loin, à chances égales. J’imagine qu’à terme, cela pourrait même freiner la recherche, voire la stopper, ou pire comme nous l’avons connu, la faire régresser (après la chute de l’empire romain dans les pays frontaliers).

      Pour y arriver, le système est donc en train d’abaisser le niveau des garçons partout et en tout. Il y aurait même une baisse de QI au niveau international Et ce n’est pas une bonne nouvelle pour le fonctionnement de notre société. Car en plus de cette différence au niveau du calcul entre filles et garçons, il faut rajouter à cela qu’il y a des différences généticoculturelles qui sont encore plus importantes que ce petit 10%. Cette baisse de QI cache des mécanismes sociaux complexes que nous avons perturbé par notre idéologie progressiste.

      Il a fallu un système éminemment discriminatoire contre les garçons pour en arriver à une situation telle que vous la décrivez. Discrimination que vous décrivez en fait. Les filles sont favorisées à s’engager dans des filières scientifiques, d’autant plus, qu’à la base, et désolé de le dire comme cela, elles sont plus adaptées aux attentes des professeurs les plus incompétents, entre autre. Dans un système juste, les filles recevraient la même instruction scientifique que les garçons, et une instruction poussée qui leur permettrait d’ouvrir leurs horizons sur d’autres aspects que ceux de leur propre culture. Certaines filles pourraient même développer la recherche ou travailler dans des domaines scientifiques si elles voulaient se sacrifier à cette tâche et si elles en avaient les compétences. Mais qu’il y ait bientôt une majorité de filles dans de nombreuses filière scientifique marque le totalitarisme de notre époque qui travaille contre les garçons.

      Je rajouterais enfin pour finir de vous convaincre que nous avons une discussion éminemment caricaturale en termes sexués. Vous en revenez à des observations personnelles pour saisir le monde. Je vous renvoie à des raisonnements globaux pour le comprendre. Vous êtes éminemment fille dans votre manière de réfléchir. Je suis éminemment garçon dans ma manière de vous répondre. L’accès à la culture de l’autre sexe permet de nous faire progresser. Mais s’approprier cette culture et croire que l’on pourra jamais se confondre avec, là encore à de rare exceptions, je crois que c’est un leurre.

      Vous êtes dans une filière scientifique, vous avez été poussée en ce sens, et pourtant, tout votre être parle un autre langage.


      1. Avatar de Lou
        Lou

        Je ne nie pas la différence de capacité entre les filles et les garçons. En fait je voulais justement dire que malgré tous leurs stratagèmes pour attirer les filles, la plupart ne semblent pas attirées. Puis les pays que j’ai donné en exemple me sont venus à l’esprit alors je me suis demandée si en plus des différences de capcité, pour les filles qui pourraient avoir un bon parcours dans ces filières là, il n’y avait pas aussi un facteur culturel.

        Ah j’ai fait un bac scientifique, puis j’ai fais des études en langues puis en linguistique. J’ai détesté mes années de lycée à cause de cela: j’étais pas douée je le savais et j’avais la désagréable impression de perdre mon temps à conformer mon cerveau à la pensée scientifique au lieu de développer mon don pour les langues. Je vous apprends les bases d’une langue en 3 mois, j’ai eu beaucoup de mal avec le produit en croix. Quand je parlais de filles plutôt douée en science je pensais aux traditionnelles 4/5 filles qui suivent généralement le premier de classe en maths.Ça m’étonne pas que vous me trouviez très fille dans ma manière de pensée. Je le prends comme un compliment.


        1. Avatar de Lou
          Lou

          J’ajouterai d’ailleurs que le soucis c’est qu’on critique toutes les aspirations féminines. Ne pas faire de sciences c’est un manque d’ambition, vouloir tenir un foyer c’est de la paresse, vouloir etre dans le service à la personne c’es avilisant. Aimer être jolie c’est de la frivolité. D’ailleurs je me demande comment un jeune homme d’une vingtaine d’années réagirait si une femme lui disait qu’elle comptait éduquer ses enfants et tenir le fouer pendnat qu’il part travailler. Il la traiterait de profiteuse surement. Et puis, c’est plus les années 60, les emplois ne sont plus stables. Beaucoup ont besoin des deux salaires.Alors que faire ?Même si on se rend compte de la supercherie, ça ne veut pas dire qu’on peut s’en sortir.Ou alors on attend que notre situation se stabilise…Et on a notre premier enfant à 31 ans.


          1. Avatar de Léonidas Durandal

            Aujourd’hui, pour ma part, il n’y a qu’une seule règle qui vaille : sauve qui peut.


          2. Avatar de Manuela
            Manuela

            Lou, c’est drôle parce que moi aussi je me posait cette question.

            Je ne crois pas que les jeunes hommes de la vingtaine prennent les femmes pour des paresseuses si elles désirent s’occuper de leurs enfants.

            Je pense sincèrement que beaucoup de jeunes hommes aimeraient que leur femme reste à la maison.

            Le soucis c’est que beaucoup de jeunes femmes s’ennuient lorsqu’elles sont chez elles, elles ne cuisinent plus… Elles ne font rien de glorieux de leur journée. Alors elles travaillent c’est ce qu’elles veulent de toutes façons, et je pense que c’est le seul moyen qu’elles ont pour avoir un semblant de bonheur.

            Pendant les vacances de la Toussaint nous avions les enfants d’une professeur des écoles les 15 jours, elles ne les a pas gardés une seule fois (sauf quand un a été malade mais il est revenu le lendemain). Que fait elle de ses journées? Quand on a les moyens de claquer 300 euros de centre d’animation pour ses gosses, on a je crois les moyens de faire des choses avec eux? Un autre couple ne récupère les enfants qu’a 18h30 parce que chez eux ils sont ingérables… on fermerait à 19h ils les laisseraient jusqu’à la fermeture.

            Le travail et l’argent remplace bien le bonheur d’être en famille. Triste 🙁

             


          3. Avatar de Léonidas Durandal

            Les hommes voudraient bien que leurs femmes s’occupent du foyer, cependant certains dont le couple va mal ou est construit sur du sable, exercent un chantage sur la femme du genre « tu ne rapportes pas assez d’argent ». Ainsi ils envoient leur femme travailler et punissent leur famille. C’est un moyen aussi pour eux, le croient-ils de regagner du pouvoir à la maison parce qu’ils se sentent floués dans leurs prérogatives de pères.

            Moi, ce que je ne comprends pas, c’est qu’on ne se soit pas orientés sur un peu plus de mi-temps. Cela me dépasse. Il serait très facile de fractionner des travaux rémunérés, même des travaux intellectuels pour regagner en mesure. Mais j’ai effectivement cette impression que beaucoup de femmes aujourd’hui ne se sentent valorisées que dans leur travail. Elles ont eu des enfants sur une fausse idée, pour asseoir leur statut social, par peur du vide, pour se payer d’affection sur le dos des enfants. Quand elles constatent qu’il faut s’occuper vraiment des enfants, faire preuve d’abnégation, et dans l’idéal tout leur donner et recevoir peu, elles s’en détournent. L’isolement y joue pour beaucoup à mon avis. Celle qui trouvera une idée pour que les femmes se retrouvent et s’entraident entre elles pour s’occuper des enfants en bas âge, celle-là aura fait un grand pas. Les hommes sont très capables de coopérer pour faire du fric. Pourquoi n’en serait-il pas ainsi pour s’occuper des enfants chez les femmes ? D’ailleurs chez certains Chrétiens orientaux, les croyantes vivent en communauté tout au moins le dimanche, et cela permet de décompresser vraiment, de laisser les enfants à d’autres durant un moment et de se rencontrer. Pourquoi l’Eglise ne serait-Elle pas un lieu conçu ainsi, si nous arrivons un jour à nous parler entre catholiques. Nous vivons dans un tel isolement aujourd’hui, que cela confère à l’autisme. J’ai remarqué qu’il est même de plus en plus difficile d’avoir de simples conversations avec le quidam. C’est plus facile avec des vieux en maisons de retraite atteints d’alzeimer. Le QI baisse, vraiment. Nous devrions concevoir nos Eglises comme de véritables lieux pratiques et permettant à chacun d’être soulagé durant au moins un instant. C’est ça le service.


          4. Avatar de Lou
            Lou

            Les rares femmes au foyer que je connais ont l’air contentes. Mais elles se plaignent d’etre seules. Hormis elles ne voient pas grand mode. A une autre époque, elles verraient d’autres mères mais aujourd’hui elles sont isolées. Une fois que les enfants sont à l’école, il n’y a plus grand chose à faire. Le ménage et la cuisine ne prennent plus autant de temps qu’avant. Ce n’est pas l’impression que j’ai pour les hommes de entre 25 et 35 ans mais je suis dans un milieu très urbain.


        2. Avatar de Léonidas Durandal

          J’ai eu l’impression que vous affirmiez que le culturel pouvait être détaché du naturel, et que le culturel pouvait tout.

          Ca m’éclaire que vous m’en ayez dit un peu plus sur votre situation personnelle. Je me fais une image des commentateurs certainement fausse. C’est comme dans la vie, en même temps on pense connaître les gens, en même temps c’est vrai, en même temps il y a une part d’eux qui nous échappe.

          Je ne sais pas pourquoi, je vous imagine en révolte contre les valeurs paternelles qui vous ont été transmises, et aussi en situation de défiance à l’égard des hommes plus généralement. C’est peut-être une pensée ridicule, mais ça peut vous expliquer ma réaction disproportionnée de tout à l’heure.


          1. Avatar de Lou
            Lou

            Ma foi, vous n’avez pas entièrement tort. Ça m’étonne d’ailleurs car je ne pense pas avoir excessivement raconté ma vie. Enfin voilà, mon père tout en ayant beaucoup de respect pour lui j’ai deux trois choses à lui reprocher (je ne m’étendrai pas plus par pudeur et parce que bous avez autre chose a faire de votre apres-midi que de faire le psy).Nous sommes néanmoinsen phase de réconciliation. En ce qui concerne la défiance envers les hommes, pour être hobnête, je me méfie de tous le monde, plus des hommes il est vrai je ne sais pas pourquoi. Mais de là à nier la science…Mon passage par la filière scientifique m’a appris a respecter les démonstrations argumentées, à défaut de pouvoir moi même en faire.


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