Dans les années 60, hommes et femmes s’imaginèrent tout pouvoir. Ils seraient riches, indépendants, libres du passé, sexuellement épanouis et passionnés. Menés par le sexe, les hommes finirent par avaler la pilule.
Dès les années 70, une première vague de divorces en masse suivi cette « libération ». Les pères lésés furent les premiers à se réveiller du mirage féministe. Au travers de leurs séparations, ils purent sentir combien le lien entre hommes et femmes commençait à se distendre. Dans l’ensemble, il fallait que cette « libération » en reste une, tout en préservant le pouvoir des femmes. A cette époque, l’inconscient social minimisa donc les conséquences négatives des divorces sur les individus (hommes, enfants et même femmes ).
La somme des désirs individuels nous mènerait forcément au bonheur ! Quand bien même ces désirs individuels étaient déjà contradictoires…
Pour la première fois depuis longtemps chez nous, la liberté passa avant l’amour.
La justice fut impitoyable à l’égard des pères.
Peut-on reprocher à notre justice occidentale d’avoir privilégié un état de droit ? Certainement pas. Comme le dit la maxime : l’injustice plutôt que l’anarchie. Cette maxime, les pères lésés ne la comprirent pas. Fous furieux, voyant rouge à la moindre robe noire, ils perdirent ce qui faisait d’eux des hommes : le respect des règles. En favorisant les mères, les juges croyaient sauver la notion de famille (supériorité entendue de la femme). A l’opposé, les pères comprenaient instinctivement qu’en leur retirant tout pouvoir, cette famille sombrerait d’autant plus rapidement. Ils avaient cru au changement, ils ne l’avaient pas canalisé, le changement les emportait. Adolescents plein d’avenir, pétris de valeurs féminines, vivant donc de passion, ils avaient renversé des traditions devenues illégitimes. Désormais, ils seraient les victimes de ce choix, et leurs fils paieraient un prix encore plus élevé. Ils avaient sous-estimé l’importance du couple, ils ne seraient plus certain de leur utilité en tant que pères.
Cherchant à user de lois qu’ils inventaient, se percevant comme dominants, les pères lésés rendirent le système d’autant plus rétif à leur inconséquence. A chaque fois, ils se mirent à dos tous les larbins du système. Ils préférèrent poursuivre le combat en gardant leurs certitudes. Ils le perdirent puis s’écrasèrent et finirent par renoncer à toute action. A cette époque, les pères lésés furent pathétiques. Ils voulurent se battre seuls, perdirent seuls et n’en tirèrent aucune leçon fraternelle. Ceux-là n’ont toujours pas changé.
For heureusement, à travers eux, la faiblesse des hommes commença à se révéler.
Certains d’entre eux formèrent des associations de pères et organisèrent la première prise de conscience masculine. Naïvement, ils demandèrent des droits égaux à ceux des femmes ! Ils prirent vite conscience de leur infériorité. Pourtant, ces militants ne firent guère mieux que les pères isolés. Ils se soumirent au système juridique tout en enrageant de son iniquité, sans donner à la légitime rage des pères, une issue politique. Oh ils firent valoir les droits de quelques pères, ceux qui vinrent les consulter…. Mais quelques années plus tard, ces associations étaient plus vides que jamais. Elles avaient l’expérience juridique, mais la notion même de père avait disparu. Ils avaient manqué leur cible sans comprendre pourquoi.
Au delà de leur haine refoulée, un fait significatif aurait dû les alerter : la faible propension des hommes à se défendre. Etait-ce de la faute à l’institution juridique que, non seulement les pères lésés et isolés ne se fussent pas mobilisés, mais en plus, après que d’autres eurent été aidés, ces derniers ne continuent même pas le combat ? Sans parler de tous les pères qui obtinrent gain de cause, prouvant de manière évidente, que le système juridique n’était pas le fond du problème. Le problème venait des hommes. Il venait aussi des militants qui n’étaient pas du tout formés politiquement.
Le manque de mobilisation des hommes était flagrant, mais les associations de pères ne s’interrogèrent jamais sur ce manque : des millions de victimes ne donnèrent au mieux que quelques centaines de manifestants. Les associations de pères échouèrent donc à mobiliser. Mais ni cette faiblesse, ni l’échec de ces associations ne firent évoluer positivement l’idéologie de lutte masculine. Faibles, ils voulaient abattre le système, ou tout au moins, le changer. Comme si on n’eut attendu qu’eux pour voir la lumière ! On leur avait inculqué le pacifisme, ils furent incapables de se révolter efficacement. Ils ne cherchèrent qu’à avoir raison individuellement, alors que l’ensemble du système se moquait de la vérité. Ils crurent également que les hommes viendraient naturellement et de plus en plus les voir. Ils avaient tort. L’esclavage perdure tant que la lutte contre l’esclavage n’est pas organisée.
Des décennies après, les premières associations masculinistes apparurent. Elles ne prirent même pas racine dans les associations de pères. Elles se formèrent autour du constat évident, et au quotidien, de la discrimination que subissaient de nombreux hommes, non seulement sur le plan familial, mais désormais, sur tous les plans, le couple, le travail, les lois, l’éducation. Entre temps, la situation s’était dégradée. Nous n’étions plus complémentaires avec les femmes, nous étions donc devenus concurrents. Beaucoup de psychologues firent ressortir de leur cabinet la souffrance des hommes. Pendant un temps, la société les écouta. Les femmes cherchèrent à savoir s’ils étaient crédibles. Ils ne l’étaient pas. Au mieux, on les prit en pitié.
Profitant de l’expérience des associations de pères, ces associations masculinistes auraient dû faire mieux. En réalité, il n’y eut aucune communication entre les plus anciennes associations d’hommes et les nouvelles, aucune prise de leçon, et donc, aucune évolution. Ils avaient bien perçu qu’ils devaient faire contrepoids au féminisme, mais ils ne voulurent pas l’affronter directement ! Ils voulurent agir à l’image des féministes, faire comme elles, affirmer leur pouvoir d’homme comme elles avaient défendu leurs prérogatives de femmes. Seulement ils avaient 70 ans de retard. Et puis cette inaptitude à se coaliser, persistait, chacun défendant sa cause, sans percevoir le féminisme comme ennemi commun. Ces associations masculinistes se croyaient différentes des associations de pères, en fait, elles s’affrontaient aux mêmes difficultés. Et rien ne changea dans le discours de ces hommes. Toujours le même asservissement, la même volonté de rassurer, toujours les mêmes cibles, toujours les mêmes études, les mêmes méthodologies, aucune remise en question, sans prise en compte de leur passé. Comme si la folie féministe n’avait surgi que pour révéler une faiblesse ancestrale chez les hommes.
Il faut bien constater qu’en 40 ans, les hommes n’ont toujours rien compris. Apeurés de s’affronter à des femmes, les voilà à revendiquer leur place d’homme, et à prendre exemple sur le féminisme pour continuer à détruire notre société occidentale. Eternels suiveurs, les femmes leur ont fait perdre le nord, si bien que l’exemple de leurs pères leur est apparu caduque. Ils doutent d’être des hommes, sans comprendre que ce sont des femmes qui les ont fait douter de leur masculinité et qui les invite à aller là où elles les attendent. Toujours avec un train de retard, les masculinistes ne constituent pas un danger réel contre une idéologie qui les surpasse de loin.
Pourquoi les masculinistes sont très inférieurs aux féministes.
D’abord, cherchent-ils la vérité ? La vérité chez les masculinistes s’arrête là où le féminisme commence. En acceptant de confondre féminisme et « droit des femmes », masculinisme et « droit des hommes », dans le terme même, le masculinisme légitime la cause et l’existence du féminisme. Seulement, le féminisme ne représente pas l’intérêt des femmes.Le féminisme cherche l’indépendance des femmes, pas leur épanouissement. Or l’indépendance est opposé à tout épanouissement. Notre culture catholique nous a déjà montré par le passé combien l’indépendance pouvait nous couper les uns des autres, et ainsi nous rendre malheureux individuellement et collectivement. Tous les mouvements féministes ont tenté de supprimer l’interdépendance qui lie hommes et femmes. Mécaniquement, la concurrence a fait place au soutien, le déséquilibre puis la volonté de domination d’un sexe sur l’autre se sont renforcés. Heureusement nombre de gens de bon sens s’en sont aperçus. Les autres se sont perdus et continuent à se perdre. Face à son échec, le féminisme propose désormais de confondre les différences sexuelles (théorie du genre). Autant dire que cette fuite en avant dans l’inculturation, ne risque pas de nous apporter de solutions quant à notre perte d’identité. Ces solutions ne sont propres qu’à guérir quelques homosexuels intolérants à l’amour de l’autre sexe… Au lieu de s’ériger contre cette idéologie, les masculinistes ont voulu faire comme les féministes, et proposer un chemin de réflexion masculin, coupé de celui des femmes. Là où ils auraient dû s’opposer, ils légitimaient en prenant exemple. Dès le début, ils entérinaient la mort du couple initiée par les féministes.
Les masculinistes n’ont pas les moyens de leurs ambitions.
Les féministes contrôlent le lexique, l’éducation des enfants, la langue est maternelle et sert l’oppression. Quand les masculinistes réussissent, au mieux, ils font valoir un point de vue d’hommes, qui ne sera ni entendu, ni cru. On n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace. Le féminisme et même les femmes, ont beau jeu de les renvoyer à leur mollesse, à leur violence, à leur faiblesse, de temps en temps à leur antiféminisme non assumé, ou à leur haine des femmes (réelle ou pas) etc… Quand des masculinistes veulent remettre en cause des mesures féministes, on les accuse d’être misogynes. S’ils contestent, on leur plaque une image de contestataires violents. En vérité, ils n’ont droit à aucune marge de manœuvre qui ne soit pas validée par le féminisme.
Les masculinistes ont une analyse féministe de l’histoire
Naïfs, ils leur arrivent même de penser que le féminisme a apporté quelque chose à la société. Evacuée l’histoire réelle de la lutte des femmes, ses manipulations par des sociétés de marketing, le rôle déterminant de la science masculine, l’intervention directe des hommes, et pire, l’étude effective du féminisme, sa promotion de l’homosexualité et de l’avortement dans une société où la contraception apparaissait tout juste!
Les masculinistes souffrent d’un complexe d’infériorité face aux féministes.
Stratégiquement, ils ont cru que les féministes étaient inattaquables, et leur ont donné d’autant plus de force. Ils se sont rassurés en se disant que leurs associations n’étaient pas antagonistes, sans étudier cette proposition. Parfois, ils ont même pensé pouvoir être considérés à l’égal des féministes par le reste de la société… quelle ambition !
Le jeu perdant des masculinistes face à la stratégie gagnante des féministes.
Manquant de perspicacité philosophique et politique ou d’instinct, pensant pouvoir coopérer avec le féminisme, les masculinistes ont engagé une partie perdue d’avance. Pour eux, le féminisme est légitime et on pourrait négocier avec certaines de celles qui le défendent. Ils se rassurent en distinguant féminisme extrémiste du féminisme acceptable, sans intégrer le mouvement général suivi par notre société. Ce mouvement général n’est même pas un long fleuve tranquille qui serait composé de plusieurs affluents. C’est un raz de marrée qui ne connaît que l’opposition de quelques communautés traditionalistes et étrangères, puis qui s’échoue dans le quart monde.
Ne luttant pas pour la vérité, elles passent beaucoup de temps à s’envoyer des signes les unes aux autres, et préserver ainsi leur unité. Une exégèse peu poussée « des » féminismes montrerait à quel point tous ces mouvements ont été, et sont, incroyablement ridicules et contradictoires. Et il fallut qu’elles consomment beaucoup d’énergie pour nous en dissuader, ce ridicule même, suffisant à nous rassurer
Les incohérences masculinistes.
Les masculinistes ne valent pas les féministes. Ils sont faibles et croient pouvoir négocier !
Ils sont faibles et pensent pouvoir mobiliser des hommes encore plus faibles qu’eux !
Ils pensent le féminisme légitime et croient pouvoir défendre le droit des hommes !
Ils croient que les féministes combattront de manière éthique.
Autant d’incohérences confondrait n’importe quel stratège digne de ce nom. Mais pas eux. Ils sont sur un créneau, une niche, ils s’achètent une place au soleil ou une bonne conscience, et cela leur suffit. Et ces incohérences qui se révèlent au fil du combat, ne les fait pas évoluer. Ils suivent le même chemin que les pères lésés, évitant toute remise en question dans leurs engagements et dans leurs croyances. Et ils finiront comme eux.
Les masculinistes dépensent inutilement leur énergie et favorisent le féminisme.
En mélangeant « défense du droit des femmes » et féminisme, les masculinistes pensent pouvoir faire équilibre à cette idéologie par la « défense du droit des hommes », sans aller à l’affrontement. Or les féministes ne l’entendent pas de cette oreille. Pour elles, le combat se fait contre les droits des hommes. Pour elle, il y a concurrence et non, complémentarité. Si les masculinistes engageaient le combat, ils seraient vite accusés d’être des phallocrates qui voudraient perpétuer la domination masculine (et ils le sont déjà). Ils ne peuvent donc faire valoir leurs idées de complémentarité sans s’attaquer à l’idée même de féminisme qui prône la concurrence. Mais d’un autre côté ils ne peuvent attaquer le féminisme sans détruire la notion de complémentarité, puisque les féministes sont censées représenter les femmes. Tandis qu’il leur est interdit d’être misogynes, les féministes, elles, ne se privent pas d’être misandres. Le combat est inégal. L’opposition entre hommes et femmes n’en devient que plus insoluble. Les féministes le résolvent en prônant l’indistinction des sexes (par le genre). Les masculinistes le résolvent en échouant. Il ne reste donc que l’indistinction des sexes sur le terrrain idéologique. Cette indistinction se résout par la disparition des hommes, sexe affaibli, sexe prisonnier de son désir de plaire à des femmes, sexe en retard dans le pouvoir de l’intime. Cette disparition s’opère par l’homosexualité, la chute sociale, la féminisation esclavagiste des derniers hommes.
Dans la réalité, si les masculinistes ne veulent pas affronter les femmes, les féministes ne se privent pas de les écraser.
Les masculinistes voudraient bien agir de manière complémentaire avec les féministes, mais la défense des droits d’un sexe sur l’autre suppose l’affrontement. Si intellectuellement les masculinistes sont incapables de le comprendre, ils auraient dû s’en apercevoir au quotidien : ont-ils eu de bons contacts avec les associations féministes ? Ont-ils eu des discussions constructives ? Non. Mais ils continuent à attendre… Belle patience. L’affrontement, les féministes ne connaissent que cela, elles qui les ont mordus à chaque fois qu’ils ont essayé d’êtres honnêtes. Mais eux, continuent à rêver de complémentarité de manière naïve, et ils continuent à tendre la main. Qu’importe, qu’à chaque fois, ils se fassent mordre. Ils persistent à agir de manière rationnelle avec des déséquilibrées. Ils se rassurent grâce aux quelques femmes qui soutiennent leur combat. Mais que penser de ces femmes, soutiens isolés, empruntes elles-mêmes du plus inconscient des féminismes, celui qui vient d’un archaïsme auto-protecteur, et qui gène la progression de ces hommes…
Les masculinistes ne sont pas plus vigoureux que les pères lésés d’autrefois. Ils n’ont pas intégré la fessée que les femmes leur ont donnée, il y a 40 ans.
Pire c’est la même mollesse qu’il y a 20 ans, le même asservissement, le même manque de mobilisation, la même division, le même manque de couilles et de recul. Ils pensent comme on leur dit de penser alors qu’ils croient rejeter l’extrémisme. Les féministes n’ont pas toujours besoin de les censurer, ils le font eux-mêmes. Ils cherchent des interlocutrices qu’ils ne trouveront jamais, quand bien même des hommes souscriraient à leur mollesse. Ils croient surtout connaître les femmes ! Ils connaissent les femmes comme tous ces hommes féministes, alors qu’ils ne se connaissent même pas. Leurs mouvements, leurs réunions accueillent plus de femmes que d’hommes, mais ils ne s’en inquiètent pas. Ils ne comprennent même pas comment des femmes les empêchent d’aller trop loin dans la réflexion : en leur imposant leurs limites par leur présence et par leurs réflexions, en leur rappelant les tabous de toute une société. Un exemple, un homme qui se mettrait à contester dans une réunion publique le mythe de la libération de la femme, serait impitoyablement contredit et sa parole remise en question (sans parler du crime de misogynie). S’ils s’écartent, il suffit de les faire passer pour des extrémistes et les voilà rentrer à la niche.
Les masculinistes veulent être aussi respectables que les féministes.
Ils vous parlent de stratégie acceptable pour la société, alors que la société méprise leur faiblesse et les tient en laisse par les accusations de violence, de domination, d’exploitation. Quand ils seront totalement dégénérés, les mêmes qui les accusaient de violence, dénonceront leur faiblesse. On l’entend déjà : « Ah ces hommes incapables d’autorité ! »
Et si on remettait en cause le paradigme féministe, dans lequel nous nous sommes emprisonnés ?
Combien d’années de pacifisme, de compromissions, de louvoiement, d’études scientifiques, de manifestations de pères ?
La condition des hommes a-t-elle progressé ?
Non.
Elle n’était pas bien haute, elle se dissout dans la féminisation et la domination féminine.
Très tolérants face au féminisme, les hommes occidentaux n’ont cessé de faire des courbettes aux femmes de leur entourage, suivant le féminisme, étant de tous les combats à la pointe de la modernité et de la libération de LA femme. Fatigués de leurs responsabilités, ils leur ont fait une place que ces ingrates ne leur demandaient même pas. Ils furent ridicules et ne méritent que trop la vacuité qui les tient. Les associations masculinistes ne sont que le reflet trompeur de ces hommes égocentriques et inconséquents qui finissent par baisser les bras. Comme les féministes, ils parlent d’égalité, là où nous sommes différents, là où nous avons des aspirations différentes. D’ailleurs les masculinistes ont bien conscience que si la société respectait vraiment les critères d’égalité qu’elle se donne, les hommes en seraient les principaux bénéficiaires. Mais il ne s’agit pas d’un combat pour l’égalité.
Le marasme actuel et l’antiféminisme comme seul moyen de lutte.
A force d’égalité, nous voilà asservis. Cette égalité, au stade où nous en sommes arrivés, aurait dû nous servir. Mais ce sont les femmes qui en profitent ! Pour réussir ce tour de force, les féministes doivent nous entretenir dans un délire paranoïaque permanent. Le plan de communication et les réseaux que nous affrontons, nous surpassent de loin. A force de n’entendre qu’elles, il semble que les hommes n’aient jamais souffert, qu’ils soient heureux, qu’ils dominent. Même les hommes détruits par le féminisme arrivent à s’en persuader. Mais la douleur est aussi une question de sensibilité. La démocratie qui est le pouvoir du peuple, répond aux plaintes de ses concitoyennes. Les hommes se taisent. La démocratie devient alors un système de domination des femmes, car celui qui se plaint le plus est le seul à être entendu, à être subventionné, à être défendu, à être représenté (Assemblée Nationale et vote en faveur des femmes malgré une écrasante majorité d’hommes). La démocratie, par essence, est féminine. Elle n’est pas la voix du peuple, elle est la voix de la plainte. Tandis que les femmes, mènent comme toujours, une vie protégée, les hommes triment de plus en plus sans aucune contrepartie (familiale ou sociale). Ou baissant les bras sans se plaindre,
A ce jeu de l’égalitarisme feint, les discriminations envers les hommes ne cessent de croître, dans notre vie de tous les jours, dans nos prisons, dans nos écoles, sur le marché de l’emploi, dans nos publicités, dans les films, dans nos familles… tandis que les femmes, déjà en position de force dans notre société sont encore et toujours plaintes, parce qu’elles refusent de vivre comme des hommes (et on les comprend). Les masculinistes veulent prévenir ces plaintes alors qu’ils ne font que les encourager. Seul l’antiféminisme, par un travail long et ardu, pourra renverser cette tyrannie. Car l’antiféministe ne cherche pas à prévenir ces plaintes, il les affronte, il les démasque, il les abat, il met en exergue les désirs des femmes par rapport à ceux des hommes, il ne cherche pas l’égalitarisme, ou la domination. Telle est la différence entre un homme de confiance pour une femme et un autre. A l’inverse du féminisme, à l’inverse du masculinisme, l’antiféminisme ne coupe pas le lien entre hommes et femmes. Il combat chez les femmes ce qu’elles ont de pire, pour que nous réussissions à nous accepter, dans la différence, et malgré le chantage des femmes. Face à des hommes qui ne comprennent pas la tyrannie féministe et qui ne veulent pas la combattre, les femmes ne peuvent avoir confiance qu’en elles. Et elles préféreront toujours le féminisme à notre faiblesse.
Je n’en veux pas aux femmes : elles défendent leurs intérêts. Victimes et coupables de leur propre déchéance, car nous sommes interdépendants, je n’ai pour l’instant pas envie de m’occuper de leur sort. Je trouve celui des hommes plus inquiétant. Et puis, il est de notre destinée d’accomplir ce geste d’amour : combattre le féminisme chez nous avant de le combattre chez nos femmes.
Dans ce marasme, les masculinistes censés nous représenter se sont engagés sur une mauvaise voie. L’existence même de ces associations, légitime l’existence des associations féministes. Oubliant l’expérience de leurs prédécesseurs, ils croient pourvoir inventer un monde de compromis avec les femmes, à travers le féminisme, où il suffirait de s’affirmer pour pouvoir prendre, reprendre leur place au sein de la société. C’est mal connaître le rapport de force qui nous tient. Ils ne font qu’entériner une opposition dont nous n’avons jamais voulu, en tant qu’homme, opposition où ils resteront à jamais en position de faiblesse. Biens conscients du problème, d’autres associations essaient de louvoyer en affrontant indirectement le féminisme, en reprenant ses armes. Croient-ils pouvoir tromper les maîtresses de maison ?
Au lieu de combattre contre un sexe pour faire notre place, combattons le système qui a érigé l’opposition en fin : le féminisme. Arrêtons de louvoyer, misons, sur le bon sens des gens responsables. Arrêtons de nous ériger en HOMMES ! Soyons nous-mêmes, naturellement, et allons rencontrer celles dont nous avons tant besoin, sans naïveté. N’ignorons plus qu’une folie collective a gagné chez de nombreuses femmes, et que notre sentiment antiféministe est le dernier rempart face à une barbarie du silence.
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"[RAISON GARDER] Le féminisme, c’est bien ; le masculinisme, c’est mal" BV du 06/07/2024.
"Masculinisme contre féminisme, ou la baisse de QI généralisée" Breizh du 01/06/2024.
(Vidéo) "Comprendre le phénomène Andrew Tate : Homme Alpha, ou Roi des Simps ?" L'observateur de janvier 2024.
Qu'est-e qu'il me fait marrer quand il parle de l'islam !
(vidéo) "Thaïs D'ESCUFION en a marre des INCELS ?" Danny et Raz du 19/11/22.
"Comment une artiste féministe s’est invitée dans les communautés en ligne hostiles" Le Monde du 30/12/2018.
J'aurais aimé connaître son avis (et le votre) sur ma dernière vidéo consacée au mythe de l'orgasme féminin
https://www.youtube.com/watch?v=WSii42YB1JQ
Si vous calquez le concept d'orgasme masculin sur celui d'orgasme féminin, effectivement, cela n'existe pas. Nous ne parlons tout simplement pas de la même chose. Les femmes sont beaucoup plus avides de sexe avec leur partenaire habituel que les hommes. Ces derniers sont plus susceptibles de s'épanouir en multipliant les partenaires. Ils finissent aussi par risquer de mépriser l'éjaculation qui les prive d'énergie, les asservit. Au contraire, recueillir l'attention d'un homme est très valorisant pour une femme. Et si vous réussissez à ce qu'elle se laisse aller assez avec vous, elle va avoir un orgasme féminin. Il y en a qui jouissent comme des fontaines, il y en a qui jouissent en chialant, d'autres en criant. C'est une sorte de lâcher prise. C'est étrange à constater pour des hommes qui ont naturellement peur du plaisir féminin. Quant aux féministes, elles privilégient surtout un plaisir féminin masturbatoire clitoridien, alors que l'essence de la femme, la complétude de son accomplissement, c'est le plaisir vaginal.
Monsieur Léonidas, je vous souhaite une bonne année 2019, je vous remercie encore de m'avoir guider vers le Christ.
Concernant le plaisir féminin, les féministes ont stérilisé les femmes et leur plaisir, la pilule peut annihiler tout plaisir, sauf le "plaisir masturbatoire clitoridien"
Par contre si globalement nous avons besoin d'être en confiance pour pouvoir lâcher prise, il est important de rappeler que notre plaisir dépendant de notre cycle menstruel, nous avons toutes un moment où l'orgasme sera plus facilement atteint; au moment de l'ovulation pour certaine, avant et/ou après les règles pour d'autres.
Et je peux vous assurer qu'à cette période peut importe la manière d'aborder la chose. Cela obsède tellement vos pensées qu'il est parfois impossible de se concentrer…
Je ne sais pas si c'est une peur du plaisir féminin ou plutôt la hantise de ne pas être à la hauteur.
J'ai une blague la première de l'année monsieur Léonidas : Comment faire jouir une portugaise?...…. Il faut trouver le point P
Bonne année à tous et meilleurs voeux
Durandal vous êtes extrêmement perspicace : l'attirance pour des types de partenaires différents selon le cycle menstruel est prouvé scientifiquement
faudrait que je retrouve les sources.
cdlt
D'ailleurs en parlant de plaisir féminin, j'ai aussi remarqué que les femmes n'étaient pas attirées par le même type d'hommes selon leur cycle. Et je crois que la pilule joue aussi un grand rôle dans la sélection des hommes les plus féminisés. Durant la période d'ovulation, beaucoup de femmes aiment les hommes forts. Par la suite, les hommes plus mous. C'est vraiment tout un ensemble cette société de la masturbation.
Peur du plaisir féminin ou peur de ne pas être à la hauteur... les deux. L'un est tourné vers soi, et le deuxième vers l'autre.
Que Dieu ait la première place dans nos vies, que nous sachions construire nos maisons sur Son roc, que nous sachions aussi construire autour de nous les solidarités qui manquent à notre monde, et que Dieu nous donne la force de prendre parti contre le malin, principalement en nous, qu'Il fasse de nous des personnes courageuses qui se sortent des épreuves la tête tournée vers les cieux, que la vérité soit notre guide, que la justice soit son glaive, que nous puisions nos forces dans ce qui est vrai beau et bon, que l'amour de Dieu inonde nos visages et déborde sur notre entourage, que nous recevions Dieu dans nos solitudes, que nous soyons acharnés à défendre les causes du Christ, que nous n'ayons aucune jalousie pour les petits qui nous surpassent, que nous leur apportions ce dont ils ont besoin, que nous percevions la grandeur de nos âmes, que nous chérissions ce bien le plus précieux qui vient de Dieu, que le mensonge soit abattu, que la confession règne et donc la lucidité, que nous comprenions que les épreuves qui nous attendent sont des marches à franchir pour nous élever, que jamais nous laissions aller nos esprits, que la civilisation l'emporte.
Je bénis tous mes lecteurs. Je vous souhaite la vraie prospérité, celle qui foule aux pieds la prospérité de ce monde.
(Vidéo) "Un pavé dans la mare #11 - le masculinisme", Ginger force du 17/07/2015.
C'est plus marrant cette incapacité typiquement féminine à ne pas pouvoir raisonner de manière globale si ce n'est par des mots qui raisonnent creux, puis d'affirmer que les différences entre hommes et femmes sont superficielles. Elle prend des points, tous aussi contestables que les points qu'elle dénonce, et les relie entre eux sans s'apercevoir de son manque de vision globale. Les chiffres du suicide par exemple "Ben les hommes se tuent plus parce qu'ils emploient des moyens efficaces" mais pour elle ça ne veut pas dire qu'ils soient en plus grande souffrance que les femmes, non... Par contre, elle est prompte à critiquer les raisonnements des autres dans le moindre détail. Et puis cette façon de réciter sa leçon, d'ânonner à une vitesse incroyable et sans pédagogie pour éviter avec soin de laisser place au raisonnement de l'auditeur. Quand elle ne ment pas, comme pour les chiffres du chômage qu'elle trafique ou de violences faites aux hommes, statistiques pourtant certifiées par les féministes. Quand elle n'oublie pas toutes les autres discrimination dont sont victimes les hommes, partout et toujours : affaires familiales (eh oui, ça reste une discrimination, et les hommes qui ne demandent pas plus les enfants sont surtout découragés par la discrimination), accidents du travail, espérance de vie, morts à la guerre, un détail pour la dame... Quand elle n'évacue pas les discriminations faites aux hommes par des sophismes "Ben si les hommes sont plus en prison, c'est qu'ils sont enfermés dans leur comportement qu'on leur a appris enfants, alors ça les dessert mais c'est à cause qu'ils dominent. Ben si les garçons sont en échec scolaire, c'est pareil, c'est qu'ils dominent mais que là, ça leur rapporte pas."
Quand elle ne nie pas la réalité tout simplement : le racisme anti-blanc n'aurait pas de conséquences. Ben oui grosse salope, il n'a pas de conséquence pour la bourgeoise qui pose son cul dans un bon quartier. Allez donc lui expliquer pourquoi les blancos pauvres ont fui les banlieues. Je crois qu'elle va avoir un choc, la pauvre. Allez retourne dans ton université médiocre de sociologie et surtout ferme-la, les gens comme toi ont fait trop de mal à la société.
Punaise, j'ai suivi les commentaires (plus jamais celà), on dirait une secte avec une gourou.
Des admirateurs et admiratrices profondément abrutis qui n'ont pas une once d'esprit critique. Comment est-ce possible ?
Qui boivent les paroles de la gourou Ginger comme du petit lait, l'être humain descend davantage dans mon estime :(
Commentaire déplacé après suppression d'un article dont la vidéo a été censurée ("liens entre réseaux pédocriminels et adoption d'enfants par des homosexuels ?":
gilles aerts
Envoyé le 01/11/2012 à 1 h 06 min
A qui de droit,
Peut-être cela vous intéressera-t-il de consulter mon mémoire de maîtrise (University of British Columbia, 1987) sur la condition masculine dans le Rouge et le Noir:
http://www.armance.com/La%20condition%20masculine.pdf
Sentiments distingués,
Gilles Aerts
Vancouver, Colombie-britannique
gilles aerts
Envoyé le 03/11/2012 à 1 h 51 min
En guise de témoignage
Bonne lecture !
Merci, Simone de Beauvoir !
Je me replace tout près de mon but universitaire. Nous sommes au printemps 1987. J’ai quarante-cinq ans. Je suis marié depuis vingt ans. Nous avons trois enfants dont l’aîné a dix-neuf ans et actuellement je suis, comme lui, étudiant à l’université de la Colombie-britannique.
Français de naissance, ancien redoublant au bac, recalé, engagé volontaire en novembre 1960 pour faire mon service dans l’aviation; soldat, caporal, caporal-chef, sergent mécanicien-avion; puis, au sortir de l’armée, ouvrier du caoutchouc en banlieue parisienne, puis technicien du plastique, j’émigre au Canada en 1965 pour fuir l’avenir étriqué qui me pendait au nez. Hélas, me voici à nouveau mécanicien-avion, puis ouvrier du caoutchouc pour survivre à Montréal. Ras-le-bol !
Un conseil que je suis me convertit en moniteur de français langue étrangère à Ottawa puis en gérant d’école de langues à Vancouver. Sept ans d’expérience et patatras ! Que faire ? Démarcheur d’assurances ? Essayons-donc puisque l’emploi se présente et que je suis le gagne-pain familial. Dix-huit mois de nausée. Je réponds à une petite annonce et me voilà parcourant la Colombie-britannique, l’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba pour représenter un éditeur anglophone de Toronto.
Les années passent et comme je plafonne, je crois dénicher un meilleur emploi: cette fois-ci comme démarcheur dans l’imprimerie. Aïe ! Pas mon truc ! Heureusement, une entreprise cliente de produits en plastique a besoin d’un gérant commercial. Je me vends donc plutôt que de leur proposer une nouvelle brochure. Tout va bien jusqu’au jour où en rentrant au bureau, je découvre que je n’en ai plus. Après le chef d’atelier hyperstressé qui s’est suicidé, puis l’ingénieur de fabrication et l’informaticien qui ont été renvoyés, me voici éjecté sans parachute.
Par bonheur, nous avons depuis trois ans celui de ma femme ! En effet, Françoise s’est remise à l’enseignement quand notre fille – notre dernière – a commencé l’école. Avec d’excellentes références universitaires, elle s’est casée sans coup férir. Mais ce parachute n’est pas encore très fiable car peu avant la fin de sa première année d’enseignement, Françoise a dû se faire opérer en catastrophe d’un cancer qui menaçait de se généraliser. Opération réussie à en croire le chirurgien. Il semble avoir dit vrai car, depuis deux ans, la menace d’une rechute s’estompe peu à peu après chaque test négatif de contrôle.
C’est alors que ma femme me convainc de me mettre aux études pour obtenir comme elle un diplôme d’enseignant en bonne et due forme. Puisqu’ au fil des années, j’ai déjà accumulé un certain nombre d’unités de valeur en suivant des cours du soir dans un community college (centre universitaire de premier cycle), je rogne deux ans sur le programme de licence en sciences de l’éducation. A peine ce diplôme en poche, j’accepte le premier poste d’enseignant qui se présente. Le directeur de cette nouvelle école privée a l’honnêteté de me prévenir de la faiblesse et du manque de motivation d’un grand nombre des élèves. Je passe outre à son avertissement, sûr que je suis de soulever des montagnes de flemme et d’indifférence.
A peine deux mois plus tard, j’apprends à mes dépens ce que c’est qu’une dépression nerveuse: sanglots incontrôlables, pensées suicidaires, bouffées subites de panique qui vous tordent les boyaux. Le bon sens d’un psychologue et surtout le soutien indéfectible de ma femme me remettent en selle et j’achève l’année scolaire en suppléances diverses dans les lycées de la ville. Et puis, comme rien ne vaut une réussite pour effacer un échec, je me lance un nouveau défi: obtenir une maîtrise en treize mois, mémoire compris. Sans pause, sans vacances, en enfilant une session après l’autre, c&r
Une synthèse du rapport des hommes au féminisme moderne et vice versa :
L'homme libre mai 2014
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Je ne pense pas qu'il faille opposer hommes et femmes, à devoirs égaux, droits égaux... Si un homme prend plus de temps que sa femme, aménage son emploi du temps, pour s'occuper de ses enfants (et j'en connais), qu'il les garde en cas de divorce. Si une femme veut un salaire égal, qu'elle ne quitte pas systématiquement le travail à 16h30 pour prendre les enfants à l'école alors que ces collègues masculins restent jusqu'à 20h... Personnellement, j'ai adhéré au féminisme car je n'ai jamais voulu devenir une femme au foyer entièrement dédiée à sa famille comme mon ex-ami me l'intimait... J'ai, dans ma famille, des couples séparés, vivant sur des continents différents, qui se partage de manière adulte la garde des enfants... Enfants qui ont le droit au chapitre et dont l'un a pu, sans heurts, déménager chez l'autre parent... Le tout sans aucune intervention de quelques juges que ce soit!!!
Oui, les hommes, tout comme les femmes, oublient souvent qu'il faut être deux pour faire un couple et que, bien souvent, si on veut voir évoluer une situation, il faut faire le premier pas vers l'autre...
Et j'aimerais souligner que j'ai 23 ans, je suis célibataire et donc pas père. Je me soulève contre le féminisme suite à mes observations et mon analyse personnelle...
Vous semblez être assez clairvoyant et je cherche aussi à mieux me renseigner pour élaborer mon site. Votre texte est très intéressant et me donne aussi des pistes. Si vous rencontrez des choses sur mon site où vous n'êtes pas d'accord, je souhaite qu'on en discute !
Je suis avec vous ;)