A toutes les ignominies féministes, dislocation familiale, iniquité judiciaire, fausses-accusations, détournements de fonds publics, et j’en passe et des meilleures, il faudra en rajouter une autre.
Durant la séparation, bien gentil, le père a généralement accepté ou a été obligé d’accepter une résidence alternée pour voir ses enfants une semaine sur deux durant le week-end et la moitié des vacances. Ayant négocié au mieux le passage devant le tribunal, croyant la tempête derrière lui, le pigeon pense qu’il a fini d’y laisser des plumes. Mais au mois de mai, le printemps n’apportant pas que le beau temps, il reçoit sa feuille de déclaration fiscale. La première année, il ne comprend pas bien. Il la remplit, paye, puis fait ses comptes. Il y a quelque chose qui le trouble, mais il ne sait pas quoi. Il sait bien que le divorce, la pension alimentaire et le racket juridique l’ont plumé. Pourtant il croyait pouvoir s’en sortir un peu mieux. Mais ça ne colle pas.
Il replonge dans ses comptes et il finit par comprendre : il a les mêmes charges fixes que sa femme mais il n’a pas les mêmes avantages fiscaux. Pire, à cause du déménagement de madame, il est obligé de faire des kilomètres pour aller chercher ses enfants, tandis que madame peut les faire garder par sa famille dont elle s’est rapprochée. Il lui faut pourtant un lit et une chambre pour ses enfants comme chez madame, des vêtements si madame ne veut pas prêter « les siens » ou ceux de ses enfants, excusez-moi, et chauffer cette grande maison (plus certainement un appartement loué cher dans le privé tandis que madame aura eu droit à son HLM). Revenant à sa feuille d’impôt simplifiée (il fait partie des prolos qui s’ignorent), il voit que les années sont passées et que progressivement, on a bien spécifié à travers les cases L, E, N de sa déclaration qu’il ne peut prétendre avoir des enfants à charge comme spécifié dans la rubrique « C » de cette même déclaration. Et s’il comprend mal, l’administration fiscale sera chargée de lui faire intégrer, malgré toutes ses explications, qu’il n’a pas d’enfant à charge. Il doit les nourrir, leur payer une pension alimentaire, les loger, les chauffer, les habiller, mais ils ne sont pas « à charge ». Seules les mères l’ont « à charge » puisqu’elles sont des mères.
Il n’aura donc pas droit à une demi-part supplémentaire.
Sa femme, par contre, elle, pourra vampiriser tout le système social, avec son chantage à la maternité, on lui permettra de toucher des subventions et d’être non-imposable grâce à cette demi-part supplémentaire ou à cette part entière si elle se déclare toujours seule, la pauvre.
S’il a une intelligence moyenne, le père en question comprendra très vite qu’il n’a aucun intérêt à travailler, ou très peu intérêt, tout son surplus étant directement dirigé vers la subvention de filles mères. Vous pourriez croire que ce père serait libre de cesser de travailler. Et bien non. S’il le faisait, il serait accusé d’avoir « organisé son insolvabilité » et il irait en prison pour « abandon de famille ». Il n’a donc pas le choix. En plus d’être sous la tutelle d’un système esclavagiste, il n’a pas le droit de se révolter et de faire comme toutes ces femmes si intelligentes de notre beau pays. Même licencié pour faute grave, au hasard d’une vie professionnelle mouvementée, il pourra être condamné. L’erreur ne lui est donc pas permise. S’il échoue, il risque gros, tandis que son ex, quoiqu’elle décide de faire, sera excusée.
Si tous les pères opprimés cessaient de travailler, ensemble, effectivement, on ne pourrait pas les mettre en prison. Et cela porterait un véritable coup aux entrées fiscales de notre glorieux système occidental. Mais les pères se la jouent « individuel », et ils continuent à travailler en espérant qu’un jour, ils reverront leurs enfants dans des conditions normales. Ce jour là n’arrive presque jamais. Quant au peu de pères qui se rebellent, après avoir été passés à la moulinette des affaires familiales, ils passent à la moulinette des affaires pénales. L’un de ceux-là m’a dit un jour : « jamais je ne paierai », il n’a pas payé, il a été en prison, plusieurs fois, et il m’a dit que c’était le prix à payer pour être libre. Il voulait certainement faire comprendre à ses enfants ce qu’était un homme. Ceux-là, éduqués par leur mère, n’ont jamais bien compris son comportement.
Avis aux amateurs…
Laisser un commentaire