La traite négrière ne peut se comprendre autrement. Il fallut apporter aux u.s.a un flux régulier d’esclaves pour assurer un renouvellement des populations nègres. Car l’esclave ne se reproduit pas, ou très mal. Tout comme il est peu productif. C’est un être humain comme les autres et dans sa situation, il n’y a pas intérêt. Pourquoi donner des enfants au maître ? Pourqu’eux-mêmes soient esclaves ? Pourquoi prendre soin d’eux ? Pour les donner à un autre ? Et que leur transmettre puisque par définition, il ne possède rien ? Enfin pourquoi se tuer à la tâche, alors que l’on en retirera aucun fruit ?
Cette marque au fer rouge a été si profonde que jusqu’il y a peu, les populations nègres aux u.s.a étaient tout juste stables, voire déclinaient en proportion de la population totale (addenda du 14/02/2023 : selon les dernier chiffres, ce n’est plus vrai). Le développement économique n’y avait rien fait ou si peu durant 200 ans. Les familles nègres étaient souvent constituées de filles mères, qui engendraient des ghettos bastards. Le transmetteur en chef, le père, n’avait pas sa place dans ce genre de famille, quand bien même il aurait compris quel rôle il pourrait y tenir. S’en est suivi les infanticides par avortement, la délinquance, la dépendance aux drogues. Les amérindiens du nord n’ont pas été loin de ce schéma. Mais pas que…
(U.S. Bureau of the Census, Historical Statistics of the United States, Colonial Times to 1970, Bicentennial Edition, Part 2, Series Z 1–19. Chapter Z: Colonial and Pre-Federal Statistics Archived 2021-04-07 at the Wayback Machine. Washington, D.C., 1975.)
(la proportions de populations nègres aux usa a commencé à augmenté autour de la seconde guerre mondiale soit presque 100 ans après la fin de l’esclavage. Au même instant, la part de la population blanche s’est effondrée)
Cette remarque, je l’avais faite à une jeune femme blanche française qui en avait été outrée. Pour elle, c’était faux, ça ne pouvait exister. Je n’ai pas compris tout de suite sa réaction épidermique. Après, je me suis dit que cette évidence la ramenait à son propre vécu. Et plus tard encore, je me suis aperçu que toute notre société était concernée. Car comment expliquer qu’une société riche comme jamais soit en passe de s’éteindre ?
1,8 enfant par femme en france. Les analystes les plus gauchistes qui soient commencent à s’inquiéter. Allons quoi, l’immigration qu’ils ont favorisée en légitimant un flot ininterrompu de clandestins régularisés féconds, n’arriverait même plus à masquer la faillite.
Les autres pays européens ont été moins radicaux que nous en la matière. Beaucoup ont laissé les taux de natalité s’effondrer sans avoir recours à l’immigration, ou juste à une immigration de travail. Leurs taux de natalité sont bien plus bas que le nôtre, et depuis bien plus longtemps. Face à l’ampleur de la catastrophe qui se dessine, ceux-là commencent à imaginer qu’une immigration de peuplement va pouvoir résoudre le problème. Ils pensent pouvoir s’en sortir en utilisant une solution qui a déjà échoué chez nous. En un sens, la france a la chance d’être en avance dans la décomposition. En cultivant de grands idéaux, masquant une brutalité et une avidité certaine, ses populations ont pu acquérir l’intuition, avant les autres, que l’immigration de peuplement échouerait. Mais cette intuition va-t-elle se concrétiser politiquement ? Ce n’en est pas sûr tant le logiciel gauchiste qui est à l’origine de la débâcle est encore le seul horizon intellectuel de mes concitoyens.
Pour comprendre l’ampleur de la catastrophe, je pense pouvoir dire, qu’à vue de nez, lorsque la génération des boomers sera morte, dans une quinzaine d’années, peut-être 20, 25 ans au plus, la population française autochtone sera équivalente à celle de 1900, c’est à dire 40 millions d’habitants. Mais beaucoup plus grave encore, ce chiffre va plonger, car les inerties démographiques sont énormes et ne se corrigent pas à coups d’allocations familiales.
Comment je peux en arriver à un tel chiffre ? C’est vrai, je ne suis pas un éminent professeur d’université française dont les conclusions assoient l’idéologie gouvernementale, par coïncidence évidemment. Et je n’utilise pas de calculs élaborés. Je vois simplement que notre population est de 68 millions d’habitants. Que 12 millions d’autochtones, en gros vont mourir d’ici 20-25 ans. Et que l’immigration annuelle a connu, là encore en gros, un solde positif de 300 000 personnes par an depuis une quarantaine d’année, d’une population qui ne sera pas morte, ou si peu, d’ici 2040, soit une 12 aine de millions d’habitants, qui eux-mêmes, ont fait des enfants et ont masqué la déconfiture démographique des autochtones. 68 millions – 12 millions – 12 millions. Nous en arrivons à 44 millions d’autochtones d’ici 2040-2045, sans compter les naissances d’enfants par des immigrés qui ont été naturalisés, sans compter les enfants nés d’étrangers et sans compter sur la baisse de la proportion d’enfants autochtones dans le nombre de naissances total, et la baisse de natalité en général. La population autochtone sera donc équivalente à celle de 1900, dans les mêmes proportions je veux dire.
Evidemment, la notion de « population autochtone » me sera contestée. Si nos gauchistes sont très soucieux du sort des amérindiens, du sud comme du nord, par contre, le sort des populations françaises et occidentales en général, le sort de leurs frères, ne les concerne pas. Pourtant notre fond démographique a été assez stable depuis quelques millénaires. Depuis peu, le changement est d’une brutalité confondante. Je ne conteste pas qu’il y ait un métissage, et qu’il puisse être positif à la marge. Mais dans l’ensemble et à cause de la rapidité du phénomène, il est assez juste de parler de « remplacement de population », et non de simple métissage, ou de créolisation. Par définition, il n’y a pas créolisation lorsqu’une population n’a pas d’enfants.
Plus encore, sans prendre en compte les autochtones, que penser d’un système qui stérilise les nouveaux venus qui sont arrivés là pour le faire fonctionner. Comme si nous entretenions un golem dont nous serions collectivement les esclaves et dont seuls quelques privilégiés, quelques apparatchiks, bénéficieraient. Ce titan mange ses enfants. Il a même théorisé son crime sous le nom de sélection naturelle ou de malthusianisme.
Les esclaves n’ont pas d’enfants
Allons quoi, nous ne sommes pas des esclaves ! Nous sommes un grand pays civilisé et riche. Nous votons, nous sommes des citoyens, ni des sujets, encore moins des serfs. Liberté égalité fraternité et tout le toutim. Nous avons cet hôpital que tout le monde nous envie, et cette école , et cette administration ! Un pays civilisé je vous dis. Et pourtant, nous ne nous reproduisons plus, tout comme les esclaves.
En vérité, le système dont nous nous gargarisons est le même qui nous a transformés progressivement en serfs. Et ce système ne nous a pas été imposé de l’extérieur. Nous l’avons nous-mêmes cautionné, comme nous le cautionnons encore à l’écoute des discussions autour de moi. Car je connais peu de personnes qui veulent réellement mettre fin à la protection social dont ils bénéficient. Dans les discours politique, alors même que l’état n’a jamais été aussi présent dans nos vies, je n’entends que des idées qui ont trait à un renforcement du rôle et du pouvoir de cet état. Très peu de gens disent que la surinflation de l’état, c’est en vérité, le problème. Les droitards français veulent reconquérir le pouvoir qui dans leur main, sera bien utilisé, bien entendu. Les gauchistes veulent en finir avec le capitalisme, soit en finir avec le manque de volonté politique, et réintroduire la raison et la volonté d’un seul d’entre eux qui guidera le troupeau avec efficacité. Nous l’avons vu lors de l’épisode covidien, les populations françaises ont délégué leurs libertés à un autre, avec une crédulité confondante, persuadées que la tyrannie allait régler, en deux temps trois mouvements, le problème. Le résultat ne s’est pas fait attendre, comme d’habitude je dirais : corruption et hausse de la mortalité. Entre temps, l’esprit d’indépendance aura encore reflué.
Cette mécanique sociale est partout. Le citoyen français se dit que s’il commence à réfléchir et à agir, ça va être l’anarchie. S’il reste pacifique, il pourra continuer à vivre comme avant. Que lui importe de déployer des efforts inutiles ! Les autres pensent comme lui, tous les Français pensent comme lui à l’importance de l’état et de la solidarité. Ceux qui ne sont pas d’accords sont des rebelles, des gaulois réfractaires, qu’il faut mater. C’est à cause d’eux que le système de contrôle échoue. Et l’état a bien raison de leur taper dessus. Il faut O-BE-IR.
Les gaulois réfractaires, je rigole. Une poignée qui n’arrive même plus à faire illusion face à la masse indolente. Une poignée elle-même bien peu déterminée. Pour le comprendre, il faut avoir intégré que dans un pays communiste/socialiste, nous sommes tous dépendants les uns des autres. Nous devons l’instruction, les soins, nos revenus, notre existence même à l’état qui se garde bien de nous laisser autonomes en la matière.
Rien qu’un exemple qui en dira plus long que tous les développements : lorsque l’essence augmente, et que les revenus de l’état augmentent aussi, grâce à la taxation sur l’essence, l’état français se garde bien de diminuer les taxes, pourtant déjà très élevées dans notre pays. Il préfère distribuer un chèque énergie, qui lui permet de garder le contrôle sur les possibles gaulois réfractaires, tout en nourrissant une armée de fonctionnaires au passage. Plus qu’une manière de faire, c’est un état d’esprit.
Car tout est ainsi conçu en france. L’état garde jalousement la gestion des établissements d’instruction, pour pouvoir formater la population comme il l’entend, au nom de grandes idées pour sûr. Idem pour la sécurité sociale ou les retraites dont il s’est accaparé la gestion. Là comme ailleurs, il y a mis le bazar. Il aurait suffi d’obliger les organismes sociaux de retraite à avoir des comptes à l’équilibre pour qu’ils prissent des décisions efficaces. Au lieu de cela, l’état a plombé les comptes sociaux avec son régime particulier de fonctionnaires, et il a été impitoyable envers les indépendants. Pour la sécurité sociale, en plus de comptes à l’équilibre, il aurait suffi qu’une part fixe des salaires lui soit dévolu, et décidée par les salariés eux-mêmes, pour que le système devienne plus responsable.
Mais ce sont des questions techniques, qui pourraient se régler très facilement si l’état d’esprit des français changeait du jour au lendemain. Or la montagne d’inertie, ce sont les mentalités. Les Français restent persuadés qu’un organisme centralisateur est plus rationnel, plus efficace, grâce aux économies d’échelle qu’il permet de réaliser, grâce à l’autorité dont il peut faire preuve. A l’extrême limite, dans leur tête, l’économie pourrait être gérée ainsi. Ce qui s’appelle plan ou communisme. Cependant, le monde capitaliste ne fonctionne pas ainsi. La société civile non plus. Ils ont besoin de liberté. Ainsi ne supportent-il pas les privations exercées par quelque monopole que ce soit, quand bien même celui-ci s’appellerait état. Sans compter que la centralisation favorise aussi la corruption des plus riches par les plus riches.
Autre mensonge qui conduit au servage et à la stérilité : la culture de mort. L’Occidental est persuadé, de plus en plus, qu’en euthanasiant les faibles, sa société survivra, deviendra plus forte. Le darwinisme est tellement ancré en lui. Il appelle cela liberté individuelle, lorsque cet individu très faible devant le groupe, n’a plus aucun moyen d’exercer sa liberté, qu’il soit vieux, perturbé, ou handicapé. Il ne s’aperçoit même pas que personne n’a envie de vivre dans une telle société, où les plus faibles sont impitoyablement éliminés.
Idem pour les familles et les modes de garde. Franchement, qui a envie d’avoir des enfants, de travailler en même temps, et de les confier à des étrangers ? A un moment donné, il faut se poser des questions : pour qui pour quoi nous agissons ? Y-a-t-il encore de l’amour à vivre ainsi ? Combien de générations de femmes vont pouvoir continuer comme ça ? La femme indépendante, stérile, n’a pas besoin de crèches supplémentaires. Elle a besoin de retrouver un mari et un foyer aimants. Au contraire autour de moi, je vois que l’amour pour les enfants s’est mué en désir d’enfant, puis en amour pour l’idée d’avoir un enfant, ce qui n’est plus du tout de l’amour.
Les droitards ne sont pas en reste. Leur solution : donnez de l’argent aux familles et vous verrez, tout s’arrangera. Comme si quelqu’un avait envie de vivre dans une société où l’argent est la réponse à tout. Le droitard français, poussé par les femelles de son entourage, n’est pas avare de solutions démagogiques : « il suffit de remettre les gens au travail » (propre de l’esclavage), « il suffit de distribuer des allocations pour les familles fécondes » (propre du matérialisme, lui qui se dit plus souvent catholique), « il suffit, il suffit, il suffit… » perpétuant là les modèles autocratiques et y voyant là une solution pour forcer les gens à se reproduire. Bien des bêtes dans les zoos ne se reproduisent pas, car elles sont en captivité. Mais la solution de ce sous-animal, c’est d’accroître les contraintes qui pèsent sur le groupe. Et au lieu de libérer les individus, leur donner une pâtée, méritée ça va de soi. La pâtée ne se reçoit pas. Elle se conquiert.
Le manque d’amour est généralisé dans nos sociétés, raison pour laquelle nous mettons le travail, l’argent, avant Dieu, tout cela pour rassurer des femmes pétries de matérialisme, qui se plaignent dans une société qui n’a jamais été aussi riche. Les phobies féminines et les plaintes qui s’en suivent, n’ont pas de limites si les hommes ne leur en donnent pas. Dieu n’a pas dit que l’argent était inutile et qu’il ne fallait pas travailler. Mais mettre l’argent avant Dieu, ou l’argent avant la liberté si vous voulez, est une erreur que beaucoup de primates ne commettent pas. La loi naturelle, le capitalisme, est celle qui veut que Dieu ait aimé la liberté des hommes à ce point, qu’il nous a laissés la possibilité de choisir notre destin, lui qui était omnipotent. Car la liberté des hommes met une limite à l’action de Dieu. Et des humains se targueraient de priver d’autres humains de liberté pour faire leur bonheur ! Allons, allons, il va falloir redescendre sur terre. Et pour cela, il va falloir tourner un peu nos regards vers le ciel.
Les esclaves n’ont pas d’enfants parce qu’ils manquent de liberté. Et ils manquent de liberté parce qu’ils vivent dans une société où les gens manquent d’amour les uns pour les autres. Tant que nous ne le comprendrons pas, au milieu de l’opulence, nous nous stériliserons. Même si nous devions revenir à l’état sauvage, nous ne pourrions nous perpétuer sans amour pour la liberté. Le mensonge de l’esclavage est mort. Il n’y a plus assez d’enfants en provenance des campagnes pour nourrir cette mentalité de perdants. Les faire venir de l’étranger, ne résoudra le problème que temporairement. Quant à miser sur le dénuement des gens, pour fabriquer artificiellement de fausses pénuries, de faux besoins et alimenter ainsi l’économie, c’est encore une vision dépressive du monde qui n’a jamais rien donné dans l’histoire et qui ne donnera jamais rien. S’il y a une sélection naturelle, elle s’opère par l’amour. Vivant à proximité les uns des autres, les humains sont forcés de trouver les moyens de se supporter. La solution catholique a été la plus belle réponse apportée jusque là dans l’histoire de l’humanité.
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