Les féministes n’accepteront jamais que les hommes aient des droits

Partagez une nation en deux. Inévitablement les droits des uns s’opposeront aux droits des autres. Si vous continuez l’opération de division, vous aurez alors une guerre civile. Telle est l’époque que nous vivons entre hommes et femmes, entre croyants et non croyants, entre Français de souche et Français de papier. Le féminisme a entériné la victoire de celles qui voulaient défendre leurs droits contre ceux des autres. Il a ainsi ouvert la voie à la division. Ce n’est évidemment pas le premier mouvement de sédition à l’intérieur d’une nation, le satan étant étymologiquement le diviseur. Mais c’est celui auquel nous devons faire face de manière aiguë aujourd’hui.

Pour séparer le sort des hommes et des femmes, il a fallu d’abord faire diverger leur histoire. Les féministes ont donc inventé une mythologie dans laquelle hommes et femmes s’étaient perpétués séparément, comme s’ils ne s’étaient jamais rencontrés en un plein accord pour se reproduire. Pour asseoir leur démonstration, elles ont travaillé sur le postulat que les femmes avaient été les esclaves des hommes, ignorant au passage que même les animaux en captivité ne se reproduisent pas. Centrées sur leurs souffrances présentes, elles ont accusé les hommes d’en être à l’origine et ont commencé à refuser l’altérité pour construire une société parallèle. De nos jours, cette société parallèle a submergé la société réelle. Et en imposant leurs droits, elles nous ont privé des nôtres.

Jamais les droits d’une femme ne pourront se construire sans ignorer les droits des hommes. Les prérogatives des femmes se sont donc étendues à l’infini jusqu’à l’énoncé de lois censées être garantes de l’égalité de traitement mais qui n’ont plus rien de justes. En vérité, même si cela n’est pas dit de manière explicite, les hommes sont privés de tout droit. Entre deux candidats de niveau égal ou pas, il faudra embaucher une femme, pourtant déjà favorisée par ses attraits. Elle sera ministre, au conseil d’administration d’une grande entreprise, « experte » à la télévision, cariste, ouvrière du bâtiment, parce qu’elle est une femme. Vous me direz, il reste encore des hommes dans ces métiers là et dans d’autres, formés par notre société. Seulement à compétence égale, ils passeront derrière les femmes. De surcroît, en matière de formation, tout un système sexiste, ayant accepté cette mythologie féministe, travaille déjà à exclure les futurs travailleurs hommes et à faire baisser le niveau.

Non seulement les garçons n’ont pas de droits devenus adultes, mais ils sont rééduqués pour accepter leur servage dès l’enfance. S’ils trouvent un travail, ils devront trouver normal de payer des impôts pour un système ubuesque qui favorise un emploi féminin non rentable et une indépendance financière gagnée sur leur dos, ils devront accepter d’être rançonnés par la justice aux affaires familiales si leur femme décide de s’en aller, et par là-même accepter la répudiation. A l’occasion, ils pourront être désignés pères d’enfants qui ne sont pas les leurs, sans même pouvoir contester l’affaire puisque la société leur restreint l’accès aux tests de paternité, et que de toutes manières elle entérine les situations de fait au seul profit des mères. Ils devront effectuer les travaux, dangereux, épuisants, risqués, dont les femmes ne veulent pas. Et s’ils gagnent plus d’argent, le cas échéant, il faudra qu’ils soient particulièrement rançonnés et culpabilisés, mais aussi qu’ils cèdent la place à la moindre femme qui se présentera pour les remplacer, au nom de l’égalité.

Au fur et à mesure que les « droits des femmes » progressent, le servage des hommes augmente dans la famille, dans le travail ou au niveau de la représentation étatique. Dans notre société, la place d’un homme dépend de la place qu’une femme veut bien lui faire. Voilà pourquoi les féministes ne cessent de répéter que leur situation est fragile. Car elles ont construit un édifice incohérent qui a pour base l’exploitation masculine, et que ce système pourrait être remis en cause du jour au lendemain par quelque prise de conscience inattendue de la part des hommes. La parole masculine contestataire est donc traquée, stigmatisée, dès qu’elle fait un peu d’audience (tapez « censure » dans la zone de recherche de mon blog). Seules les femmes ont droit à la parole, et encore…Objectives concernant le sort des hommes, elles sont vite accusées d’être des esclaves qui s’ignorent, ou de vouloir se rendre intéressantes, et leur propos est alors écarté du débat public pour leur propre bien.

Les hommes ont été anesthésiés dès l’enfance concernant les rapports hommes femmes, et quand ils ne sont pas sous la domination symbolique de leur mère, les groupes qu’ils forment adultes sont phagocytés par des femmes. Il est de plus en plus illégal pour eux de refuser la mixité (même dans les clubs sportifs), tandis que les associations de femmes non mixtes sont encouragéesS’ils s’apercevaient qu’il leur est interdit de se regrouper entre hommes, que les femmes ont droit de vie et de mort sur leurs enfants tandis qu’ils ne peuvent les voir que si leur compagne les y autorise, de travailler seulement si une femme ne veut pas de leur place, au bon vouloir d’une fainéante dans leur couple qui exige tout d’eux sans aucun retour, de s’exprimer seulement s’ils y ont été autorisés, et même de vivre seulement si leur épouse ne les accuse pas de violences conjugales, ils pourraient effectivement renverser la table brutalement. Or le discours ambiant, l’éducation des mères, la société féminisée, la démocratie, prévient ce genre de débordement en mettant une pression individuelle sur chaque homme. De plus, l’individu mâle sent, plus que la femme, qu’il n’a pas intérêt à la guerre des sexes, et pour éviter tout conflit, il choisit parfois de faire comme si son servage n’existait pas, ou il le tolère tant qu’il en reçoit des bénéfices secondaires. A jamais seul, il est trop tard quand la catastrophe arrive. Il n’a pas les mots, pas les groupes d’entraide, pas l’idéologie pour s’en sortir par le haut, par une réaction politique d’ampleur. Voilà comment notre civilisation déchoit en se féminisant.

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Cela n’empêche pas les femmes de se plaindre. Et effectivement, elles sont de plus en plus malheureuses. La libération sexuelle qu’elles ont initiée, leur mainmise sur le marché du travail, sur leurs compagnons, leurs enfants, sur les gouvernements ne semble pas les combler. Plus elles prennent de place et plus les hommes fuient, en cherchant à préserver leur petit bonheur individuel face au marasme. Et plus les femmes les accusent d’être responsables de la situation. Situation paradoxale mais qui s’explique très bien par cette nature féminine cherchant à se positionner par rapport à l’homme. Si le pôle masculin de la société se dérobe à sa responsabilité, les femmes perdent le nord, et le cherchent indéfiniment. Il y a d’ailleurs une forme de sadisme chez certains hommes à voir les femmes déchoir sans eux, et à les laisser s’enfoncer sans rien faire. Sans même vouloir les faire souffrir, beaucoup d’hommes en sont arrivés à la conclusion que laisser-faire était le meilleur des traitements.

Ce que les hommes prennent pour de l’hystérie dont les symptômes se manifestent par une insatisfaction permanente, n’est en fait qu’une situation objective de malheur. Plus les femmes souffrent, plus elles ont tendance à le reprocher aux hommes, et moins ceux-là ne les comprennent. Mais la responsabilité des hommes n’est pas du tout où hommes et femmes se l’imaginent. Les femmes n’ont pas besoin que les hommes leur laissent plus de place. Au contraire, elles ont besoin que les hommes leur donnent des limites. Sans cela, elles deviennent de plus en plus agressives. Or pour leur donner des bornes, il faudrait que les hommes aiment de nouveau les femmes, non comme des enfants, mais comme des adultes, en n’attendant rien d’elles, ni remerciements, ni gratitude, mais en effectuant leur devoir, ingrat.

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Il y a de l’ingratitude à être homme ce dont s’aperçoivent trop tard toutes ces femmes déçues qui ont voulu usurper le rôle et les prérogatives masculines. Déchues de leur statut féminin, elles n’en seront pour autant jamais hommes. Elles souffrent alors de notre présence jusque dans la rue. Le visage épanoui du moindre des nôtres est perçu par elles comme une provocation, une résistance saugrenue. Les aborder devient du harcèlement, parce qu’aussi, elles ne savent plus répondre gentiment à cette insatisfaction qu’elles ont générée. Dans leur monde, seul l’homme de valeurs, qui a de l’argent, mais surtout qui est sous contrôle social, est apte à les protéger du monde qu’elles ont créé. Or dans ce cadre, le banlieusard n’a pas sa place. Il n’a pas été domestiqué, et les féministes lui reprochent d’être ce qu’elles mêmes ont généré : le produit de familles mono-éducantes féminisées. Que ces mêmes garçons les traitent en objet pornographique n’a rien d’étonnant, eux qui sont les purs produits de la libération sexuelle féministe/capitaliste sans qu’il ne puisse pour autant leur être reproché leur participation au grand capital. C’est une des nombreuses incohérence idéologique féministe. Leur système de pensée marxiste, qui ne voit que par l’oppression, ne peut s’expliquer comment les opprimés le seraient, alors qu’elles les définissent comme des oppresseurs de par leur sexe. Malgré des tentatives répétées, le féminisme échoue en banlieue, parce qu’il s’est imposé là-bas plus qu’ailleurs. 

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Comme tout bon système marxiste/diviseur qui se respecte, le féminisme veut opprimer les oppresseurs. Ce faisant il a validé une théorie qui était fausse au préalable et qui supposait qu’hommes et femmes étaient ennemis. En attaquant les hommes, les féministes en ont fait leur ennemi objectif, puis ont justifié de l’oppression a posteriori par la guerre qu’elles étaient en train de mener. L’idéologie du genre n’est qu’une résurgence de ce mouvement. Comme les hommes sont restés hommes, il faut désormais les faire disparaître en tant que mâle quand il ne s’agit pas d’envisager de les faire disparaître tout court comme espèce. La folie féministe qui débouche sur une impossibilité pratique, se transforme en projet politique dictatorial dont la fin se soldera par l’élimination des hommes… ou des femmes, selon les retournements scientifiques en cours.

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Officiellement, les droits des hommes ne sont pas opposés aux droits des femmes pour les féministes. Seulement ils n’existent pas. De fait, les féministes agissent comme si nous étions dans un patriarcat qui justifierait toutes leurs exactions sans que rien ne leur soit demandé en retour. Et d’un certain point de vue, elles ont raison. Parler de droit des hommes et de droit des femmes, c’est accepter l’état de guerre, et faire de l’institution publique un enjeu partisan. Or dans cette situation, l’égalité ne sera jamais atteinte pour les femmes, tant qu’elles n’auront pas écrasé toute résistance masculine. En effet, le droit d’être comme un homme pour une femme, en matière de sexualité, c’est celui de pouvoir tuer des enfants par avortement ou congélation tandis qu’il sera à jamais interdit aux hommes de le faire ou même de vouloir les sauver. Ce sera encore le pouvoir de baiser saoul, comme un homme, en reportant sa culpabilité le lendemain sur son partenaire d’un soir, ou en utilisant l’infanticide comme d’un moyen de contraception. En matière d’emploi, ce sera le droit d’être payé comme un homme à compétence, implication, présence, mais surtout efficacité inférieure. En matière familiale ce sera le droit d’avoir des enfants sans qu’ils ne soient une contrainte, financière, temporelle, psychologique, tandis que les hommes devront leur payer ce droit tout en renonçant au leur quand une femme l’exigera. En matière politique, ce sera obtenir une représentation qui défende les femmes sans donner l’apparence de s’opposer aux hommes, et donc sans représentation masculine qui défendra le droit des hommes. Au niveau social, ce sera obtenir des hommes qu’ils se comportent de telle ou de telle manière, en les privant de liberté de parole dans l’espace publique, voire de leur liberté de se mouvoir comme ils l’entendent pour se sentir à l’aise dans leur corps. 

Chaque domaine de la vie courante est scrupuleusement contrôlé par les féministes pour asseoir le pouvoir des femmes, même les éléments de langage. Si certains hommes ont raison de dire que ce sont des détails, ils n’ont pas raison d’affirmer que ce ne sont que des détails. La dictature féministe s’immisce partout, et ne tolère pas le moindre écart qui priverait une femme de « ses droits ». Dans ce monde féministe, il est facile de comprendre que les hommes n’auront jamais aucun droit, puisque la moindre de leur revendication s’opposera aux intérêts d’une femme qui arguera alors qu’elle est lésée, que cette revendication n’est qu’une volonté de domination patriarcale éhontée, et que cette prétention fera reculer le droit des femmes. Dès lors, les féministes ne reculeront jamais que devant la force, ce que des hommes perméables à leur mère, qui ne veulent voir en toute femme qu’une petite sainte, auront toujours du mal à comprendre.

Face au refus des différences, il ne reste que la tyrannie du plus puissant. Si les hommes ont raison de rester sceptiques quant à la guerre des sexes qui leur est proposée, ils ont tort de vouloir confondre femmes et féministes en laissant faire ces dernières. Le féminisme est le cancer de la féminité, tout comme il est celui de la masculinité. Les hommes ne peuvent espérer survivre avec une telle maladie sociale dans leur entourage. Elle a stérilisé nos sociétés et continuera à le faire jusqu’à extinction. 

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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Léonidas Durandal

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