Un nouveau palier a été atteint dans l’horreur féministe. Désormais, elles en sont arrivées à se dévorer entre elles. Le féminisme trans aura fait voler en éclat l’unité de la ruche auquel ces femmes tenaient plus que tout. Indifférenciation des rôles sociaux, puis indifférenciation des sexes, puis de l’âge, la société a bien souffert de l’idéologie féministe. Mais le féminisme lui-même pouvait vivre encore avec l’idée que la violence exercée à l’encontre de la « société patriarcale » et des femmes qui la défendaient, ne retomberait pas sur lui. Encore raté. Le trouble dans le genre a porté de nouveaux fruits, désormais dans leur propre mouvement.
En france, ce sont les « femellistes » à la Doria Moutot qui en font les frais. Elles sont accusées d’être des « terfs » et sont menacées de morts, rien que ça. « Terf » signifierait “Trans exclusionnary radical feminist” soit celles qui refuseraient le nouveau progressisme féministe trans au nom de leur supposé féminisme radical. Très savoureux de voir des féministes finalement réactionnaires, parce qu’elles ne veulent pas de ce nouveau progrès et qu’elles sont attachées à la nature féminine, se faire accuser d’aller trop loin. Un curé tradi en perdrait son latin.
J’aurais bien envie de me réjouir de voir les louves se dévorer entre elles, si nous ne devions pas tous en faire les frais. Car après avoir affaibli la société, le mouvement féministe se rapproche dangereusement de la catharsis mimétique à la René Girard. Sa violence se retourne contre n’importe qui, inévitable pente que notre anthropologue français, forcé à l’exil, a très bien analysé. Ce qui devait arriver, arrive. L’indifférenciation, ou l’égalité si vous voulez, débouche nécessairement sur des violences mortifères. L’histoire regorge d’exemples dans tous les pays, où une organisation communiste finit par s’attaquer à ses propres membres, terreur en france, chalet d’asama au Japon, purges en URSS. C’est le propre de telles idéologies a-christiques.
Normalement, dans un mouvement de violence mimétique « évolué », un bouc émissaire est désigné. Ici, ce sont les dites « femellistes » qui ont été stigmatisées pour endosser ce rôle, car elles ressemblent aux féministes tout en cherchant à s’en distinguer. Celles-ci doivent être sacrifiées pour permettre à la société de revenir à un état plus stable (relativisant le féminisme). Or ce mouvement qui s’attaque à ses propres membres interroge. Il cherche à promouvoir un archaïsme encore plus destructeur, encore plus arriéré, et qui est celui de la violence de tous contre tous.
Ces deux types d’appel à la violence sont par exemple perceptibles dans cette émission de france Inter sur le masculinisme. D’un côté, l’invitée, une universitaire, qui refuse d’identifier le masculinisme à un seul homme (qui pourrait être sacrifié, comme c’est le cas pour Andrew Tate en ce moment). Elle voudrait que chaque personne cherche en elle son côté « masculiniste », pour mieux le détruire, soit la guerre de tous contre tous. De l’autre, les amuseurs publics, gênés, et qui voudraient bien identifier une tête de Turc sur lequel se payer une bonne tranche de rigolade. Bien entendu, les animateurs écoutent l’universitaire, mais ils hésitent à adhérer à son point de vue. Et pour cause, elle propose tout simplement une escalade de plus dans la violence, dont ils augurent qu’ils pourraient en être les victimes. Le jeu féministe pris au sérieux, commence à devenir dangereux, et je crois que ces gauchistes ne sont pas dupes. Tout comme les dits masculinistes ne les sont pas, eux qui en france, particulièrement, ne veulent pas s’afficher, ne donnant aucune prise au sacrifice. Le jeu de cache cache se poursuit sous couvert d’affirmation de l’identité masculine et de féminisme, de lutte contre le patriarcat et d’antiféminisme. A un détail près, quand bien même ils ne seraient pas encore brûlés sur des bûchers, les hommes blancs « alphas » sont les premières victimes de cette chasse aux sorcières insidieuse. Eux risquent leur peau. Car si le féminisme s’attaque désormais à des femmes de son camp, en parallèle, il continue principalement à défendre que les patriarcaux sont responsables de l’échec de cette idéologie indifférenciatrice. Les lois votées dans notre pays, et dans tous les pays occidentaux, ne cessent de restreindre l’autonomie de ceux là. Egalité salariale forcée avec sanctions pour les contrevenants, égalité de représentation absolue sur les listes électives, dans les conseils d’administration, dans les publicités, voire lois discriminatoires sur les violences conjugales, tout est bon pour priver l’homme blanc d’autorité, après l’avoir indifférencié dans la famille. Et celui-là comme je l’ai évoqué avant, n’a pas vraiment de représentation pour le défendre. Toute tête qui émerge a été impitoyablement stigmatisée ou anonymisée, comme les sont désormais ces femellistes. Le bonheur communiste/féministe n’est pas advenu en occident à cause du grand méchant patriarcat. Et gare aux derniers réfractaires cachés, qui saboteraient les efforts des bonnes âmes pour que le progrès s’impose à tous. Contre eux, la violence généralisée et directe est légitime. En tout cas, la question se pose, surtout, lorsque plus aucun homme d’influence ne semble disponible pour le sacrifice. Et en attendant d’avoir assez de pouvoir pour parachever cette extermination sociale, indirectement par le discours social ou directement par l’holocauste, les féministes se retournent contre leurs propres membres afin de purger la violence qu’elles ont généré en elle et dans la société.
L’antidote à ce discours, c’est Jésus, bien entendu, ne pas accepter le sacrifice, l’injustice et le lynchage des hommes. Il est inutile d’essayer de s’en tirer en dénonçant les excès du féminisme. Dans son essence, le féminisme est démoniaque. L’Église est en première ligne de la lutte contre la régression tribale. Enfin, l’Église comme moi, car pour l’autre, ce n’est pas toujours clair. Les tenants de la régression féministe doivent être pris pour ce qu’ils sont : des ennemis de l’humanité.
Or malgré tous les excès de ce mouvement, qui a tué des enfants par millions, qui a favorisé les séparations entre les hommes et les femmes, qui a dilapidé les fruits de l’économie masculine, nous en sommes bien loin. Si la prise de conscience a eu lieu, pour partie du côté dissident, la majorité du troupeau continue à brouter. Et étant donné les moyens de répression de la liberté d’expression mis en place par les « tenants de la démocratie », la partie n’est pas bien engagée pour nous, avec le risque évident de voir les brimades dans les entreprises se multiplier, la marginalisation sociale des hommes se poursuivre, et finalement, une volonté d’éradication du masculin, s’imposer.
A ce détail près que nos rangs s’étoffent. A chaque féministe de droite qui sombre inévitablement dans l’hystérie, à chaque féministe de gauche qui refuse d’être sacrifiée sur l’autel de sa propre violence idéologique, c’est autant de combattants qui nous rejoignent, ou pour le moins, travaillent pour nous. Encore pas mal de personnes en france n’ont pas envie d’être sacrifiées. Elles tiquent face à l’euthanasie, ou le pass, ou la suppression de l’argent liquide. Elles interrogent leur célibat sans affirmer haut et fort, qu’elles sont prêtes à se passer d’enfants. Et il y en a même qui reviennent sur leur expérience abortive. Ces personnes intégrées au système, et qui ont réussi à se sortir du blabla mortifère gauchiste, sont nos meilleurs alliées. Car en se reconnectant à des éléments concrets de leur vie, elles pensent de nouveau par elles-mêmes. Et avec elles, le dialogue est plus ouvert, ce qui constitue un préalable à tout changement.
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