Françoise Héritier, cette anthropologue féministe, se moquait d’une des tribus qu’elle avait étudiée (sic) parce que ses guerriers n’imaginaient pas que les femmes puissent chasser avec eux. Ces derniers invoquaient cette raison : « si une femme prend un arc et tire, elle tiendra l’arc à l’envers et la flèche se retournera dans sa direction ». Au-delà de ce trait d’humour, que Françoise Héritier n’a pas perçu, ces hommes voulaient exprimer une idée valable en tout temps en tout lieu et pour toujours : lorsqu’une femme se mêle des affaires des hommes, elle sème immanquablement la pagaille. A ce propos, dommage qu’une anthropologue dont c’est le métier, n’ait pas été capable d’aller au-delà du premier degré dans ses recherches. Peu de temps après sa fin de carrière, Sandrine Rousseau est devenue vice présidente de l’université de Lille…
J’ai déjà montré combien les milieux féminisés échouaient à proportion de leur féminisation (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 etc…). J’ai aussi montré combien les féministes se trompaient lorsqu’elles répondaient que cette faillite était due à la dévalorisation par le patriarcat des métiers féminisés (cette victimisation participant d’ailleurs de l’échec général des femmes). En ce jour, je voudrais proposer à mes lecteurs une esquisse de cette mécanique dans les rapports personnels. Que se passe-t-il pour que les femmes fassent immanquablement échouer les initiatives masculines lorsqu’elles s’en mêlent ?
Hommes et femmes voient le monde de manière totalement différente, les femmes pensant de manière particulière et les hommes de manière globale. Dans les rapports intimes, leur manière de penser assure aux femmes une efficacité plus grande, si le terme d’efficacité pouvait d’ailleurs convenir aux rapports personnels. Dans les rapports professionnels, publics, leur manière de penser assure aux hommes un efficacité plus grande. Or hommes et femmes, à proportion qu’ils sont féminisés, c’est à dire encore sous l’emprise symbolique de leur mère, ont tendance à s’imaginer que leur manière de penser s’applique au domaine de prérogative de l’autre sexe. En somme que leurs valeurs d’efficacité s’appliquent aux rapports intimes pour les hommes, et que leurs conceptions personnelles conviennent mieux au domaine public pour les femmes.
Après 1968, un autre phénomène s’est produit. Par ignorance de l’altérité due à cette féminisation, ou poussée égalitaire, hommes et femmes ont développé une pensée indifférenciatrice, beaucoup d’hommes allant jusqu’à imaginer que la question de l’efficacité ne pourrait jamais être interrogée si des femmes occupaient des postes qui étaient traditionnellement les leurs, et que donc, leur culture perdurerait que ce soit des hommes ou femmes qui occupassent les dits postes. De leur côté, beaucoup de femmes qui complexaient plus que les hommes, ont cherché à se persuader qu’elles seraient aussi compétentes qu’un homme à poste équivalent, oubliant jusqu’à leur aspirations profondes, souvent sous l’impulsion d’un père qui avait cédé à la féminisation ambiante, en enviant le pouvoir des femmes dans leur rôle de mère.
Les hommes qui pensent que le monde entier et, ou devrait être régi par la loi masculine, sèment la pagaille dans leur famille. Et les femmes qui leur font écho en survalorisant leurs valeurs familiales, perturbent l’espace public. Je ne dis pas que c’est l’unique raison de discorde dans les couples ou dans la société, mais que ce problème existe, et il est très présent dans la nôtre, parce que les individus n’arrivent plus à aimer ou même à identifier l’autre sexe dans sa différence, et régressent vers le matriarcat. Par exemple, lorsque le droit de vote est donné aux femmes dans une démocratie, elles ne vont pas s’extraire de leur sexe comme le conçoit un homme. En allant mettre leur bulletin dans l’urne, elles iront faire valoir leur manière d’appréhender le monde. Or elles sont majoritaires en démocratie...
A un niveau personnel, les garçons de banlieues qui fécondent un paquet de filles-mères sans supporter l’altérité d’une femme, deviennent violents ou absents après la première difficulté. Au-delà de la mentalité dérangée de ces filles-mères, ces garçons seraient de toutes les manières assez inaptes à former un couple. Ils sont d’ailleurs souvent les enfants de ces filles-mères…
Du côté de la société, nous avons vu la féminisation se traduire aussi par la création d’une armée de fonctionnaires inutiles, en compagnie d’employées de bureau dans les entreprises privées, dévolues à la gestion de la paperasse administrative créée par ce même état qui avait augmenté le nombre de fonctionnaires. Il s’agissait là pour l’état socialiste, d’un pays forcément féminisé, de contrôler sa population telle une mère le ferait avec ses enfants, mais aussi d’assurer une place à chacun, de créer le maximum de postes faussement utiles, afin de garantir la paix sociale par la répartition plus égalitaire des revenus. Cette mécanique n’exclut généralement pas une création de richesse à cause d’une surconsommation imposée (par l’impôt, par les normes), qui finit immanquablement en dette impossible à rembourser à force de fuites en avant. Socialisme et féminisation vont de pair, puisqu’il s’agit pour l’état de prendre en charge les personnes, tel que les femmes se l’imaginent. La justice sociale consiste ici à voler les personnes les plus rentables, et à redonner aux autres pour gérer leur supposée frustration, raisonnement typiquement féminin d’apaisement des tensions entre individus, de victimisation, et d’anticipation sur leurs besoins.
L’homme n’est pas forcément rétif à ce genre de raisonnement, puisqu’il partage facilement les fruits de la chasse (Emmanuel Todd), si tant est que l’individu et le rôle de chacun soit reconnu dans le groupe. Il faut aussi que cette répartition soit conçue de manière à faire prospérer le groupe. Mais lorsque l’esprit féminisé s’empare de cette bonne volonté, elle devient socialo-communisme. Elle dénature l’idée première en favorisant une justice individuelle sensée répondre aux besoins de tous de manière égalitaire, sans prendre en compte le fonctionnement global d’une communauté, ni les différences entre individus, ni l’aléa moral.
Le raisonnement masculin est le fruit d’une longue expérience de tâtonnement, mais aussi subtile dans sa manière publique d’agir. La responsabilisation de l’individu est en son centre. Les femmes ne vont pas améliorer ce fonctionnement que les hommes eux-mêmes maîtrisent mal. Même lorsqu’elles essaient de singer les hommes, elles introduisent de la maladresse. Toutes les femmes politiques en france ont un point commun, celui d’avoir été “décalées” (Edith Cresson, Ségolène Royal…). Et il faut beaucoup de commisération aux hommes pour ne pas le voir :
Elles se trompent comme les hommes, mais plus souvent et de manière plus importante. L’une des seules qui est reconnue en france à gauche comme à droite pour sa loi sur l’infanticide par avortement, Simone Veil, a défendu sa position en arguant que son texte permettrait de gérer des exceptions. L’infanticide par avortement s’est banalisé depuis, et jamais il n’y a eu autant d’infanticides que cette année en france. Selon leurs propres critères, elles ratent tout.
La femme, ou l’esprit infantile des hommes sous emprise symbolique de leur mère, vient tout saccager lorsqu’il s’en mêle. Non seulement sous leur influence, les fruits de la chasse masculine sont mutualisés de manière égalitaire (si c’était possible), mais tout le monde doit chasser de manière identique, quel qu’en soit le résultat, et ceci pour préserver les susceptibilités individuelles dans une société qui est perçue telle une famille.
A l’identique, la gestion martiale de la famille par les hommes peut déboucher sur une forme de maltraitance généralisée. Ces hommes, imbus de leur rôle social, peuvent faire régner facilement la tyrannie dans les familles, détruisant tout au passage. Je ne veux pas dire par là que certaines mères ne profitent pas de leur pouvoir pour en abuser, tout comme certains patrons dans l’espace public. Je veux dire qu’il y a des périodes où hommes et femmes se servent de leur pouvoir particulier pour oppresser l’autre dans le domaine de prérogative qui n’est pas le leur. Laisser à la femme de l’espace dans la famille et à l’homme de l’espace dans le domaine public, c’est déjà faire œuvre de plus de mesure, car le contre-pouvoir des uns et des autres a tendance à s’annuler, et à éviter les abus.
Plus généralement, comme les Américains du nord pour la politique, je pense que l’abus est facilité lorsque les pouvoirs des hommes et des femmes ne s’annulent pas. Qu’un homme soit sur le chemin de la sainteté et renonce à abuser quand il a le pouvoir, ne devrait jamais servir de base pour édicter des règles en société. Le pouvoir des hommes doit être fort, et celui des femmes aussi, pour qu’ils puissent se corriger l’un l’autre de leurs abus. Quant à ceux qui suivent un chemin catholique, bien d’autres règles s’imposent à eux, pour grandir en humanité.
De nos jours, la tyrannie domestique des hommes ne se pose plus tellement. Elle est pourchassée impitoyablement et sert surtout d’épouvantail pour tenir la majorité des hommes en respect, surtout les plus équilibrés. A l’évidence, l’abus de pouvoir est du côté féminin, non seulement dans la famille, mais aussi dans la société.
Loin d’avoir une place différente de la femme dans la famille, et un peu inférieure, osons le mot, sans lui donner de connotation négative pour autant, l’homme moderne a du mal à obtenir tout simplement un statut dans l’intimité. Pas même un statut de mineur, qui de nos jours, l’avantagerait. Non seulement, il n’est plus le chef qui compense le totalitarisme maternel, mais souvent, il n’est plus rien du tout. Ceci expliquant d’ailleurs cela, car si l’homme n’est pas considéré socialement comme le chef de sa famille, il ne peut généralement pas tenir face à une femme. Cet effondrement n’est pas sans rapport avec ce qu’il vit dans le milieu du travail, où la féminisation l’a privé de son aura. Les femmes peuvent intervenir dans l’espace publique, et elles ne s’en privent pas, souvent pour le pire en outrepassant leur rôle éclairant dans les rapports personnels. Jamais leur rentabilité et leur implication n’est interrogée. Du coup, la société régresse.
Ce constat n’est pas forcément réactionnaire comme certains de mes lecteurs pourraient m’en accuser. Il est partagé par tout groupe d’hommes qui cherche à avancer, même pour le pire. Personne ne pourra me reprocher d’être trop proche du progressisme et pourtant voilà comment s’exprimait le chef des brigades rouges en Espagne :
Les femmes démobilisent les hommes dans la lutte. Il n’explique pas comment. Son expérience complète aurait été pourtant intéressante à retranscrire. Pour y remédier, et clarifier mon propos par un exemple, je vais en prendre un tiré de l’actualité du petit microcosme de ce qu’il est convenu d’appeler la « dissidence ».
M Franck Pengam, illustre inconnu, mais avide de réussir dans la vie, comme beaucoup de gens dans la dissidence, for heureusement, cherche à accoler son nom à celui de Charles Gave, l’analyste financier détonant, dont on peut estimer qu’il a déjà réussi, si tant est que rien ne soit jamais acquis à un homme. Pour ce monsieur Pengam, ce n’est pas tant la fortune spirituelle de Charles Gave qui l’intéresse, ni ses analyses économiques avisées, que sa légitimité médiatique. Ainsi affirme-t-il publiquement, et sans aucun fondement, mais en toute franchise comme l’étymologie de son prénom nous l’aurait fait augurer, qu’il a travaillé avec le dit Charles Gave, et qu’il est donc lui, illustre inconnu, de la partie pour conseiller les petits porteurs. Il est vrai que la vie des groB legums nous est cachée, à nous les petits épargnants, et que nous ne connaissons pas tous leur nom. Il est certain également que la réussite en ce monde n’est qu’une question de réputation pour les personnes talentueuses. Or l’univers ne connaît pas encore Franck Pengam. Ce dernier aura donc entrepris de réparer cette erreur de la nature en grossissant la réalité, jusqu’à ne plus la rendre perceptible. Qui pourra lui en vouloir ?
Réponse : la fille de Charles Gave, Emmanuelle, qui entend bien châtier l’impudent qui veut se payer une tranche de légitimité sur le dos de son papounet, papounet qui je cite est « un homme qui n’a jamais menti » (il a aussi une grande barbe blanche et il est assis sur un nuage). Ca commence bien, ou plutôt, c’est déjà le bazar. Un homme aurait veillé à ne pas déclencher les hostilités trop rapidement, ni de manière trop large. Mais dans le monde d’une femme, s’attaquer à la réputation d’un proche est synonyme du plus grand danger qui soit. Une femme qui perd sa réputation de vertu, n’est plus rien dans la société de l’intime. Et Emmanuelle qui est avocate de formation, et en plus qui n’a pas les deux pieds dans le même sabot comme on dit par chez nous, plaque ce raisonnement féminin sur une problématique purement masculine, tout en l’enrobant d’un constat juridique certain : son père pourrait avoir des ennuis s’il cautionnait notre bonimenteur auprès des autorités de régulation des marchés.
Pour l’empêcher, elle aurait pu faire un simple courrier juridique et une déclaration officielle, voire entamer une procédure judiciaire dont elle se serait faite l’écho. Mais la réputation de son père étant en jeu, elle tape aussi sur tous ceux qui ont cautionné de près ou de loin le dit Franck Pengam. Au risque de me répéter, l’important pour elle, n’est pas tant de résoudre ce problème que de préserver l’image paternelle. Du coup, voilà TV libertés, M Borowski, géopolitique profonde et même le capitaine Juving mis dans la tourmente. « Si vous n’êtes pas avec moi, vous dissipez ». Partant de ce principe, tous ceux qui refusent d’ostraciser Franck Pengam ou qui ont agi de près ou de loin comme lui, sont soupçonnés de cautionner le menteur. Elle ne veut pas prendre en compte que parmi les mis en cause, il y en a qui ont été trompés par Franck Pengam ou que d’autres sont de bonne foi. Au contraire, elle tire à vue pour rétablir la vérité, quitte à se mettre elle-même dans l’illégalité.
Voilà donc une femme qui a raison, qui agit pour la justice et qui se met dans la position d’avoir tort tout en flinguant ce microcosme fragile qu’est la dissidence. Fragile car sans sous-culture, il n’y a pas de diffusion des idées de Charles Gave. Et tous ceux là assurent cet improbable service. Qu’ils ne soient pas dans le haut du panier en terme de réflexion ou même de comportement, n’y change rien. Un chasseur le sait très bien. Il faut y aller doucement avec ses équipes pour arriver à prendre sa proie. Tout le monde n’a pas le même niveau. On lave le linge sale plutôt en famille, en évitant les esclandres publiques, si possible. Une main de fer dans un gant de velours. L’autorité vient progressivement après des remises en question certes nécessaires. Il en est ainsi… dans le monde des hommes.
La réponse des femmes en cas d’agression est beaucoup plus violente et chaotique, quand elle se fait. Comme celle des hommes féminisés toujours submergés par leur émotivité. Là où cette réaction de défense sert dans l’intimité contre les agressions extérieures, ou pour asseoir le respect dû à une épouse, elle génère la guerre dans les relations publiques. Regardez seulement à un niveau politique, l’entrée de la Finlande ou de la Suède dans l’otan après l’opération militaire russe en Ukraine, pays féminisés qui avaient pourtant intérêts à préserver leur neutralité.
August 2022, Finland prime minister declares war to Russia from Leonidale on Vimeo.
Au nom de la défense de leur proches, combien de femmes s’immiscent dans leurs affaires au-delà de leurs prérogatives. L’homme est un moyen pour la femme d’exercer son autorité, et d’élargir le cercle de son pouvoir, surtout dans notre société où elles sont presque les seules à faire lien. Les femmes entretiennent naturellement les liens familiaux. Or dans une société où les liens publics masculins sont dissous ou sous contrôle (quels sont les clubs réservés aux hommes de nos jours ?), il ne reste que le pouvoir féminin. Sans Emmanuelle Gave, nous n’aurions pas eu la chance d’accéder aux analyses de son père de manière aussi large. Voilà là où elle a réussi, mais aussi là où elle en a profité pour dépasser ses prérogatives et fragiliser sa propre entreprise. L’arc s’est retourné contre celle qui l’avait tendu. Et pourtant, elle a raison.
La destruction des groupes d’hommes incluant des femmes fait appel à bien d’autres mécanismes :
_ Tendance des mâles à se battre entre eux pour conquérir la femelle. En cas de promiscuité, les hommes peuvent résoudre la problématique en rangeant la dite femelle dans la catégorie « copine », ce qui n’arrange pas forcément les dites femelles en quête d’attention.
_ Tendance à vouloir protéger les femmes même coupables, dans un groupe d’hommes. Ainsi les fausses accusations, ou les accusations disproportionnées des femmes envers un « agresseur » qui aura surtout refusé l’engagement, accusations faisant appel au tabou du viol ou à la violence mimétique sexuelle entre hommes, seront peu sanctionnées, malgré leur violence. Sans condamnations des menteuses, il est pourtant impossible d’envisager de lutter contre ce problème. Or toute sanction qu’un homme exerce envers une femme, le met en porte à faux quant à son rôle social de protecteur.
_ Appels aux revendications d’égalité sans justice, notamment salariale, qui tue l’esprit de dépassement et la prise de risques propre aux hommes. Listes électorales égalitaires. Conseils d’administration paritaires etc… pour satisfaire à la conception égalitaire des rapports personnels chez la femme.
_ Appels au changement des lois ou des moeurs (Caf, harcèlement de rue…) pour prendre en compte la fragilité sociale de la femme à cause de son sentiment d’insécurité et qui ne débouche qu’à un autre détournement de moyens financiers de la société, et une manière pour elle d’échapper à l’autorité légitime de son mari ou des justes règles que les hommes se donnent entre eux concernant les femmes.
_ Mixité affirmée pour capter l’attention des hommes et qui se retourne toujours contre les hommes eux-mêmes. Sexualisation des rapports professionnels, promotion canapé, parfois au corps défendant des femmes, mais à l’avantage de certaines d’entre elles.
_ Mélange des intérêts familiaux et professionnels. Facilité pour la femme de s’intégrer sur le marché de l’emploi quand elle travaille pour son mari. Au contraire, l’homme qui travaille trop près de sa femme, n’est plus en état de juger sans être détourné de la vérité par ses affects.
_ Valorisation sociale des femmes qui oblige les hommes à transmettre leurs connaissances de manière préférentielle à leurs filles, s’ils veulent transmettre leur héritage particulier, et exister.
_ Peur de l’isolement de la femme s’il y a trop d’hommes autour d’elle. Elimination des profils d’hommes jugés patriarcaux, c’est à dire les hommes le plus sains et les plus forts pour la société, au profit des personnalités masculines capables de se soumettre à la doxologie féminine, de ne pas les brusquer. Féminisation. Par la suite, les femmes peuvent se plaindre d’être dérangées dans la rue par des garçons qu’elles ont privé de modèle masculin fort. En général, elles en viennent toujours à se plaindre des conséquences de leurs interventions publiques.
_ Obéissance de façade, ou temporaire, et qui rend la vie plus facile au chef, selon les intérêts personnels et familiaux de la femme, et non en fonction des intérêts de l’entreprise. La femme peut ici se servir de ses compétences en communication pour donner l’apparence de la réussite. Le conflit social est honni s’il ne sert pas les intérêts personnels de la femme. Le syndicat a pour objet de dénoncer “le manque de moyens” qui est utilisé comme bouc émissaire à tous les problèmes professionnels d’une femme (un métier se résume souvent à gagner de l’argent pour un féminisé et à se socialiser au milieu d’un maximum de collègues pour une femme, ce qui lui donne la chance de ne pas avoir à faire face à ses responsabilités). A notre époque, je dois le rappeler ici : aucun problème professionnel n’est résolu par ce genre de revendication surtout en situation de prospérité, c’est à dire quand les femmes sont autant intégrées au marché de l’emploi que les hommes. Si les syndicats voulaient vraiment faire augmenter les salaires par exemple, ils seraient vent debout contre l’immigration. Or les femmes sont effrayées par les moyens masculins qui devraient être mis en oeuvre pour arriver à un tel résultat. Tout juste sont-elles prêtes désormais à voter pour Marine Le Pen !
_ Pressions à la réintroduction des sentiments dans les milieux professionnels qui se féminisent, pour « prendre en compte la souffrance des uns et des autres », en oubliant l’objectif de toute entreprise : faire de l’argent ; ou de toute association : faire vivre une idée; ou de tout service publique : servir l’administré. Et le corollaire de cette prise en compte des souffrances : la lutte contre les discriminations, contre le racisme systémique, contre les inégalités hommes-femmes seulement si elles concernent une femme etc… Mise au premier plan des sentiments personnels pour soit-disant « avancer » en groupe, alors que c’est le meilleur moyen de faire du sur place, voire de créer des clans si chers aux femmes. Plaquer le care familial sur la vie entrepreneuriale. Se faire aimer de ses collègues au lieu de travailler avec eux. Impossibilité de travailler sans être adoubé par le groupe. Les hommes incompétents sont protégés car en relief, ils valorisent les femmes.
_ Service des autres vu comme dégradant pour une femme au travail, et valorisant pour un homme. Une femme attend qu’on la séduise, qu’on se mette donc à son service. Or tout est service dans un milieu professionnel performant. Tout est sacrifice, véléité, prise de risque, obéissance, dans un savant mélange que seuls les hommes savent maîtriser. Les femmes se sacrifient beaucoup plus facilement pour leur famille. Dans le milieu professionnel, elles ne comprennent pas leur nécessaire sujétion, elles qui veulent contrôler leur environnement. Ou bien elles se comportent en carpettes. En exerçant une profession publique, elles s’imaginent mères adulées, ou objet de séduction, alors qu’il n’y a que des difficultés à bien faire son travail. Et quand à force d’aveuglement, elles en arrivent à exercer un pouvoir, c’est souvent à l’image d’une mère tyrannique.
Plus généralement, pour qu’un espace publique reste efficient, ou intéressant, il a besoin d’hommes, ou de femmes qui deviennent des hommes, ce que la plupart des femmes se refusent ou ne peuvent pas devenir. Du coup, elles tentent par tous les moyens de changer leur environnement pour le faire correspondre à leurs valeurs. Ou bien, elles vivotent. D’où la régression générale.
Désormais, nous nous moquons bêtement des marins de l’ancien temps pour qui la présence d’une femme sur leur bateau préfigurait des calamités à venir. Pour ces hommes, la discorde mettait en jeu leur survie : un capitaine devait régner et décider pour tous. La hiérarchie devait être respectée. Tout ce dont une femme cherche à se défier si elle le peut. Imaginez seulement une femme terrifiée au milieu de la tempête et commençant à se demander si le capitaine va les sortir de là. Elle n’en sait rien, elle ne maîtrise pas la situation, elle qui d’habitude, contrôle tout. Et du coup, elle va chercher à se rassurer en testant l’autorité réelle du capitaine, par l’intermédiaire d’un de ses proches, homme. Ce faisant, elle fragilise cette autorité… et provoque l’incident, la discorde.
Les marins de l’ancien temps qui devaient être très solidaires pour survivre, assimilaient donc la présence de femmes sur leur bateau à un possible danger. De manière superstitieuse, ils comprenaient ce que la sociologie et la psychologie pourraient très bien nous expliquer si elles s’en donnaient la peine : la présence de femmes dans un groupe de combat est un handicap. D’ailleurs, les équipages de marins sont toujours et quasi-exclusivement, masculins. Dans le reste de notre société où nous ne posons plus de questions de survie, grosse erreur, ce n’est plus le cas. Cette mollesse n’est pas sans rapport avec la crise qui nous touche. Pour une femme, si les questions de survie sociale ne se posent plus, c’est qu’elles n’existent plus. La société est une machine à distribuer de l’argent magique, toute puissante, malléable, et à son service, comme un homme devrait l’être.
Les hommes ont besoin de se faire confiance entre eux pour avancer, et la présence d’une femme tend à détruire cette confiance qu’ils ont eu tant de mal à construire. Ce qui est évident pour un homme dans le combat, ne l’est pas pour elles. La hiérarchie est souvent synonyme d’injustice pour les femmes. Ou elle est mal comprise, par une survalorisation par exemple. La prise de risque est un écueil, comme avec “leurs” enfants. Ou bien elles s’imaginent qu’il est forcément payant. Le conflit direct est assimilé à un risque de perte d’autorité, et non à une volonté de réussir, parce qu’il s’attaque à cette image sociale qui fait leur pouvoir. Par contre, le coup de pute est toléré, ou encore, l’expression des sentiments, eux qui sèment la zizanie dans n’importe quel groupe de travail. Derrière une fausse pacification, la tyrannie n’est jamais loin, entre hystérie et soumission.
Entre soumission :
Et hystérie :
Difficile de discriminer les femmes de nos jours, alors que les hommes ne sont plus rien sans elles. Il est peut-être possible d’intégrer des femmes dans un groupe de lutte, voire même obligatoire. Cela reste et restera toujours un mal nécessaire. Les femmes et les hommes féminisés obéissent aux sentiments (notamment d’avidité), les hommes à l’idée qu’ils se font de la vie. Le monde des sentiments est celui d’une guerre sans intérêt, qui démultiplie les effets de la guerre. L’intérêt des hommes, est de s’entendre, notamment pour faire de l’argent, idée que les femmes exècrent tandis qu’elles en profitent au maximum. S’ils oublient parfois le travail d’équipe, les hommes y reviennent forcés par les circonstances. Les femmes, quand elles se sont engagées, ne s’arrêtent jamais en si bon chemin, et poursuivent leur idée. L’inconstance féminine n’est qu’une façade. Cette inconstance sert toujours leurs intérêts profonds et sentimentaux. L’inconstance chez un homme risque d’être assimilée à une perte de la parole donnée, à une perte d’honneur, et donc à une défiance dans le monde professionnel, donc à une inefficacité. Des sentiments à l’avidité, jamais un féminisé ne considère le travail pour un objet en lui-même. A la fin, personne n’aime plus son travail dans une société féminisée.
Pour résumer mon propos, une femme ou un homme féminisé, ne peuvent pas comprendre qu’il y ait de l’honneur à travailler dans le ramassage des poubelles, ce qui au contraire, est obligatoire chez un homme. Un homme ça s’empêche.
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