Voilà aussi comment les foules peuvent se laisser aveugler concernant les violences conjugales : par l’utilisation des bons sentiments dans le cinéma. Le lobby LGBT n’a pas été le seul à se servir de ce genre de grosses ficelles. Les féministes n’en ont pas moins usé pour arriver à leurs fins.
« Les nuits avec mon ennemi » est un film développant tous les clichés possibles et imaginables sur les violences conjugales. Ce faisant, il participe à la désinformation et à leur propagation dans notre société :
La propagande
La femme est pure, ne provoque pas son mari, il est l’unique responsable de la situation, il a une mainmise totale sur sa femme et il la fait passer pour coupable des situations de violence. Il est riche bien entendu, bien inséré professionnellement, et la coupe de tout contact avec l’extérieur.
La réalité
Des hommes incapables de se contrôler. Des femmes souvent avides d’être maltraitées pour se sentir vivantes et faire perdre le contrôle à leur compagnon pour mieux pouvoir le dénigrer et se sentir supérieures à lui. Des femmes prêtes à beaucoup pour rester dans une situation de confort matériel avec leur famille. Des couples fusionnels.
La propagande
Une femme qui organise sa fuite de manière rocambolesque et qui ne veut surtout pas être retrouvée. Des services sociaux et une police absente.
La réalité
Des services sociaux qui encouragent la femme à partir, des policiers qui arrêtent le mari jugé responsable des violences conjugales et une femme qui se remet souvent avec l’homme qui la bat.
La propagande
Une femme soucieuse des institutions, responsable, avide de retrouver la paix de son enfance.
La réalité
Des femmes peu intéressées par la politique, qui voudraient grandir, et avec un joli manque affectif qu’elles traînent comme un boulet en elles.
La propagande
Une femme qui va retrouver le merle blanc auprès de quelqu’un d’un peu plus fantaisiste, son chevalier-maman en quelque sorte.
La réalité
Le gentil gars : un homme qu’elles ne réussiront jamais à respecter.
La propagande
Un mari avide de retrouver sa femme par tous les moyens et une femme heureuse loin de son homme.
La réalité
Un mari avide de retrouver sa femme même s’il est plus heureux sans. Une femme qui rêve d’être désirée passionnément et à nouveau, par ce même homme. Une femme qui a beaucoup de mal à s’en éloigner.
La propagande
Une femme qui abat son mari sous le coup de l’émotion et suite à un harcèlement répété. On comprend son geste, et le spectateur lui donne raison de manipuler la police.
La réalité
Une femme qui abat son mari, parfois avec préméditation, et qui sait qu’elle ressortira bien vite de prison, si jamais elle y va.
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