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Les peuples vertueux ont de grands chefs

Dans notre monde où toute forme d’opposition crédible aux puissances d’argent/étatiques semble avoir été décapitée, trouver une réponse à cette question devient cruciale : qu’est-ce qu’un chef ?

Josy Eisenberg , dans son émission Judaïca, faisait régulièrement allusion à ce trait d’humour qui circulait dans la communauté juive : « Comment un peuple rempli de gens aussi intelligents (Israël) peut se choisir des chefs aussi médiocres ».

J’ai mis longtemps à trouver la réponse, mais pour moi, maintenant c’est clair, le choix d’un chef a très peu à voir avec l’intelligence. Les personnes intelligentes peuvent être des personnes intéressées, mauvaises, égoïstes, dont le coeur est corrompu. L’intelligence peut servir le mal et ne sera jamais un gage de transformer une tribu en civilisation. Certes, l’intelligence est aussi vertu. Mais elle n’est qu’une petite vertu parmi de nombreuses autres, surtout en matière de choix d’un chef.

La Vertu avec un grand « V » commande donc seule de se choisir un grand chef. Mais pourquoi et comment ?

Après chaque élection, les citoyens déçus de leurs choix, se disent que la prochaine fois, ils auront plus de nez. D’autres finissent par abandonner l’espoir démocratique. Dans l’imaginaire collectif d’aujourd’hui, l’idée d’une sorte de messie politique qui nous guérirait de tous nos maux, est revenue en force.

Beaucoup de petits imaginent que le chef est tout, qu’il est le guide des peuples, qu’il va les former à ses idées et les guérir du médiocre train-train démocratique. Ainsi, parmi la dissidence, des groupes de pensée vénèrent la mémoire d’un Napoléon. D’autres rêvent du retour d’un roi, tandis qu’au même instant un Emmanuel Macron, un Nicolas Sarkozy ou un François Hollande est élu.

Que ce soit par un choix majoritaire ou dans l’idée qu’une minorité pourrait imposer la félicité à une majorité, tous échouent actuellement en France à se trouver un chef à la hauteur de leurs attentes. Ils rejettent la faute sur l’absence de choix, les circonstances, les mensonges des uns et des autres. En vérité, ils échoueront encore longtemps tant qu’ils n’auront pas recouvré des vertus civilisationnelles.

Le premier manque de vertu d’un peuple qui se fourvoie, c’est de se positionner en enfant qui attendrait tout de son papa monarque, tendance bien présente en France. Les peuples d’enfants ne peuvent se choisir qu’un chef qui les entretiendra dans leur immaturité.

Le choix d’un chef doit donc être ancré dans l’idée que le chef ne privera pas les individus de leur autonomie, qu’il n’est pas là pour cela, mais au contraire pour exalter la force de chacune des familles de patriotes.

La promesse démocratique de payer les citoyens pour obtenir leur vote est une régression tribale qui cloisonne les individus à un stade enfantin, tout comme le désir d’un tyran ou d’une bureaucratie qui nous priverait de toutes nos libertés parce que nous serions incapables de les exercer. C’est rassurant mais médiocre.

Un grand peuple est aussi capable d’affronter la réalité. Il ne se réfugie pas derrière de grandes idées résumées souvent par des mots creux, « liberté, égalité, fraternité », ou des slogans « il est interdit d’interdire », qui n’ont jamais amené que le servage, la guerre et l’indifférence.

Accepter le propre de la réalité est une qualité d’adulte. L’enfant a tendance à se réfugier dans son imaginaire quand le monde ne lui convient pas, auprès de sa mère dans le soin. Il fantasme que nous soyons tous égaux avec des fonctions différentes, divers dans nos êtres sans avoir à affronter de différenciation sexuelle par exemple et pour développer un exemple propre à notre époque.

En effet, dans notre société, pleins de personnes intelligentes rêvent d’amour comme d’une valeur générale et très abstraite qui suffirait à vaincre toutes les difficultés, notamment familiale. Perverties par leur propre vécu, elles n’imaginent aucunement que l’amour puisse s’ancrer dans la différence sexuelle, dans l’engagement, dans le respect de la loi naturelle. Les exceptions sont érigées au rang de règles pour permettre à l’individu de continuer à s’imaginer que tout est possible.

Idem en matière de différences culturelles ou encore génétiques. Ces peuples infantiles sont capables de parler de progrès au moment même où ils stérilisent la société, où ils l’euthanasient, où le non sens n’a jamais été aussi répandu. Toutes les réalités objectives prouvant l’échec grandissant de leurs idées ne les empêcheront aucunement de persister dans l’erreur, tant ils ont plus peur du changement, qu’ils n’ambitionnent une quelconque prise de risque intellectuelle.

Pour ce faire, il leur faudrait avoir cultivé une grande humilité. Non seulement pour accepter d’avoir tort, mais de surcroît dans le choix même du chef.

Sans humilité, les gens préfèrent se mettre en avant plutôt que de mettre en avant quelqu’un de compétent. Ils veulent se servir plutôt que servir. Parler quand il est l’heure d’écouter. Et écouter quand il faudrait prendre courageusement la parole.

Les grands chefs sont de grands serviteurs. Ils sont mis au pouvoir par des personnes assez humbles pour leur laisser la place. Et en sont récompensées d’autant.

Pour bien comprendre cette mécanique, il faut imaginer combien elle agit au plus bas de la hiérarchie sociale. Combien de présidents d’associations ou autre, aujourd’hui, médiocres s’accrochent à leur poste, jalousés par de plus médiocres qu’eux.

Ainsi, dans une société sans humilité, à la base, les plus avides l’emportent, couronnant les personnes les plus immatures, assoiffées de pouvoir, enfermées dans une soumission symbolique au sein de leur mère, des Napoléons. Ils dégoûtent de l’exercice du pouvoir et en écartent les personnes les plus aptes. Quand ils n’entraînent pas une population au génocide…

L’air du temps, la mode ne portent pas non plus, à l’élection d’un grand chef. A l’inverse, la tradition, l’expérience doivent y présider pour éviter les erreurs basiques que commettent tous les débutants. Elire un chef parce qu’il est jeune ou vieux, est ridicule au possible, parce qu’il est femme l’est encore plus. Les circonstances président certes à l’élection d’un chef, mais elles ne doivent pas être confondues avec les humeurs, des opinions volatiles basées sur un ressenti court.

Du coup, le bon chef ne nous est pas donné par hasard. S’il est jeune, il doit toujours être mis en poste par des personnes plus âgées que lui. Plus que le chef, l’électeur doit être expérimenté : connaître le monde professionnel, avoir affronté des épreuves, être capable physiquement ou moralement d’en affronter d’autres.

Faire voter tous les jeunes de 18 ans comme cela se fait aujourd’hui, sans expérience professionnelle, vivant au sein de leur famille, hommes ou femmes, c’est de la démagogie pure. Certains le peuvent. Pas la majorité. Certains sont déjà impliqués politiquement, associativement, militent depuis plusieurs années. La plupart ne le fera peut-être jamais.

De même, élire un vieillard qui n’a plus de force d’insoumission en lui n’est pas digne d’un peuple fort.

En cela, le choix de l’électeur est encore plus important que le choix du chef, car l’électeur définit qui pourra être chef, et il faut une masse très importante d’électeurs éclairés pour nommer un seul chef capable.

Le profil idéal du chef est donc celui d’un homme entre deux âges, même si cette règle peut souffrir d’exceptions. Si une société n’arrive pas à se trouver une personne de ce type, c’est à coup sûr qu’elle a préféré quelqu’un de plus incompétent pour des raisons futiles, voire délirantes (l’égalité par exemple).

Vous aurez compris que seule une religion bien ancrée dans la société, une religion lucide peut influencer les peuples pour leur faire choisir de bons chefs. Car la vertu morale ne peut pas naître d’une éducation bureaucratique.

Dans les temps anciens de guerre, il était facile de discerner le bon chef qui écrasait l’opposition, était puissant physiquement et dont la survie de tous dépendait. L’humilité était alors forcée par les conditions de vie. 

Le confort et les excédents actuels font vaincre d’autres règles, celles de mollesse et de l’intérêt tribal. Or la religion peut remettre du sens là où à chaque fois dans la société, il a tendance à se perdre.

La meilleure de toutes les religions, qui remplit à la condition d’humilité, est par essence la religion catholique. Jésus l’affirme : « Le premier d’entre vous sera le serviteur de tous les autres ». C’est la règle de base du clergé dont le pouvoir civil en Occident s’est inspiré durant des siècles pour construire une civilisation hors du commun.

Les autres religions sont bâtardes du service, faisant du roi un quasi dieu, du sultan un dominant, de l’empereur un tyran. En catholicité, l’empereur défend une idée de bien commun, pas d’exploitation, de conquête matérielle pour elles-mêmes, ou de régression.

Certes, toutes les grandes sociétés se sont défiées des abus de pouvoir des princes. Mais elles les ont subi aussi à cause des défauts de leur religion. Bien entendu, la perfection ne sera jamais de ce monde, mais l’influence de l’Église sera toujours plus bénéfique que celle de quelque autre basée sur le respect strict et non réfléchi des règles, ou encore sur une religion qui n’en est pas une en ce qu’elle propose une philosophie de vie plus qu’une relation transcendantale.

Lorsque les vertus d’un peuple sont saines, le chef est facile à désigner. Devenir chef dans ce cas, c’est avoir plus à perdre qu’à gagner. C’est même avoir tout à perdre et rien à gagner.

En l’occurrence, le chef sera démis s’il ne se met pas au service du peuple. En devenant chef, il perdra aussi une tranquillité que par ses qualités il préférait à l’agitation des foules. Il sacrifiera son temps à celui d’une nation, d’un empire, d’un village, tandis qu’il passait son temps à faire prospérer sa famille, ses amis, lui-même. Il prenait son plaisir dans les échanges humains alors qu’il lui sera demandé ici de s’occuper d’une collectivité.

Si jamais un roi catholique se fait jour dans le futur, ou une sorte de dictateur, ce sera la personne la plus contrainte du monde. Elle devra choisir le chemin difficile de la justice contre celui des vils appétits, le chemin de la Vérité contre toutes les compromissions, le discours de sincérité contre celui de la séduction. Elle n’aura que des opposants surtout si elle n’est pas soutenue par un peuple animé des mêmes valeurs.

En vérité, j’y reviens encore, sans un peuple fort qui appréciera en lui ce genre de qualité, elle ne pourra exercer aucun pouvoir. Toutes les institutions lui feront obstacles et les gens ne comprendront pas ses actes ni ses discours. 

Le vrai pouvoir ne se situe donc pas dans la présidence artificieuse de quelques institutions. Ici-même, j’exerce un bien plus grand pouvoir que ne le feront jamais aucun président de la République : celui de faire progresser les consciences individuelles.

D’ailleurs, si vous avez approché de près quelques unes de ces personnes de « pouvoir » d’aujourd’hui, combien avez-vous pu souvent les trouver faibles moralement, idiotes, et surtout imbues de leur personne. Notre époque en regorge. Vous les voyez plastronner, encouragées en cela par un peuple sans morale. Elles sont nulles et ne s’en aperçoivent même pas, ridicules au possible pour la plupart. Le bassesse du peuple qui les admire n’en est pas moindre. En fait, tous les deux entretiennent une relation de séduction sado-masochiste, où l’élu n’est qu’une façade de réussite que l’électeur de base jalouse. Mécanique de notre société de consommation. La morale est absente de cette relation. Seul y préside un mimétisme destructeur et toujours en passe de céder la place à un effondrement individuel ou collectif. 

Là encore, le vrai chef se distingue du clown assez facilement. Le vrai chef abandonnera ses responsabilités de chef avec un soulagement extraordinaire, alors qu’il aura réussi. Cela veut dire qu’il les aura exercé malgré lui et qu’il réussirait partout ailleurs. Le chef de pacotille se sentira dépossédé quand il abandonne son poste, et il le sera effectivement. Il ne saura plus quoi faire, tandis qu’un autre aurait pu réussir aussi bien que lui à son poste.

Regardez par exemple la grandeur, et la douceur, d’un chef tel que Ahmed Chah Massoud à qui il était demandé ce qu’il ferait si la guerre s’arrêtait demain : et devant la caméra, de répondre, « devenir instituteur de mon village ».

Selon Platon, il faut que la société aille chercher de vrais chefs, et les oblige presque à exercer le pouvoir. Depuis que notre société a eu accès à l’espérance catholique, en plus d’aller chercher des personnes pour exercer le pouvoir, nous avons aussi la possibilité de nous choisir des personnes animées par le sens du sacrifice, par le désir de justice. Si leur démarche peut se confondre avec celle des arrivistes, la rigueur et la rugosité de leur discours les en distingue.  

Car il est facile de distinguer l’arriviste du chef. Ce premier vous dira ce que vous avez envie d’entendre. Il ne vous froissera pas. Il enrobera son discours pour se ménager vos votes, et votre amitié.

A l’inverse, un chef dira même ce que personne ne veut entendre si c’est vrai. Il risquera d’être répudié de sa société pour cela. Il sera conspué par tous les lâches, les imbéciles, les rapaces, les jaloux. Ainsi n’émergera-t-il que dans une société qui peut faire le clair avec elle-même et remplie de ces vertus cardinales : la chasteté, la tempérance, la prodigalité, la charité, la modestie, le courage et l’humilité, l’humilité étant la plus importante de toute puisque d’elle découle toutes les autres. Du côté de l’ennemi, il faudra compter sur  l’orgueil, la gourmandise, la luxure, l’avarice, la colère et l’envie, la paresse. 

Certains de mes lecteurs peu habitués au dogme catholique peuvent se demander ce que font chasteté et luxure dans la définition d’un chef, ou encore la tempérance. Eh bien, vous n’avez qu’à songer à ce qui est arrivé à Harvey Weinstein ou à Dominique Strauss Kahn. Tous les deux étaient les plus compétents dans leur domaine. Ils ont pourtant chuté à cause de leur manque de chasteté. Ils auraient très bien pu avoir des relations sexuelles avec leur femme régulière. Mais ils ont été entraînés dans la démesure par leurs appétits. Démesure qui les a condamnés. Il en a été de même pour un Mouammar Kadhafi même si cela apparaît de manière moins évidente au premier abord, et pour beaucoup d’autres qui ont été dominés par leurs pulsions désordonnées envers les femmes.

Si vous étudiez l’histoire sous cet angle, vous vous apercevrez alors combien de grands hommes doivent leur chute à leur manque de morale.  Le fantasme d’un chef tout puissant qui pourrait agir comme bon lui et faire le bien, ne navigue que dans l’esprit enfantin de citoyens immatures. Ce chef tout puissant n’existe pas et n’a jamais existé. Un vrai chef est toujours le reflet de son peuple. Récriminer contre le chef, c’est souvent récriminer contre des manques collectifs. Même un Joseph Staline se terrait tout en haut de l’état dans sa hantise d’être assassiné, parce qu’il faisait le mal. Rien de ce qu’il a pu faire n’a servi son peuple qui se débrouille désormais beaucoup mieux sans lui. Il n’a rien laissé derrière lui que le désir d’abandonner le système communiste. 

Il faut distinguer ici le tyran du dictateur. Le premier n’est qu’un malade mental qui guide un peuple tout aussi malade que lui vers son propre effondrement. Le deuxième, positif, peut surgir à des époques où les corps intermédiaires sont trop corrompus pour se réformer d’eux-mêmes, et où un seul homme doit concentrer tous les pouvoirs entre ses mains pour qu’un peuple fort puisse se purger et continuer d’avancer.

Les Staline, les Napoléons ne sont pas des accidents de l’histoire. Ils ont été conduits là par des peuples corrompus qui en ont payé le prix. L’idéologie communiste, socialiste, les lumières, qui ont la prétention de concurrencer la catholicité, ont massacré leurs populations des milliers de fois plus que n’a pu le faire l’Eglise quand elle tentait d’influencer le pouvoir civil. Le peuple coupable a cru à de telles balivernes et y croit encore. Il en paye à chaque fois le prix.

L’Eglise elle-même a déchu quand elle a cédé sur le plan de la morale. Il n’y a qu’à songer combien Elle a été laxiste avec les turpitudes des derniers rois de France, préférant la compromission, et combien elle l’a payé cher plus tard. Les mêmes péchés actuels envers l’idéologie libérale ou communiste, nous conduisent aux mêmes effets.

A gauche, un vrai chef catholique, saint Germain. A droite, le saint germain des temps modernes, une grande franchise sportive professionnelle montée de toute pièce à coup de fric. Clinquante mais complètement creuse.

En tant que catholiques, nous sommes appelés à ne souffrir aucune compromission avec les puissances du moment et à nous ériger contre toutes les idéologies du temps présent qui ont la prétention folle de répondre aux aspirations profondes de leurs contemporains. A cette seule condition, le peuple français retrouvera son Eglise, du pouvoir, et de la souveraineté, même s’il faut pour cela, bien d’autres traversées du désert.

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

View Comments

  • Bonsoir M. Durandal,

    J'espère que vous allez bien.

    Papacito est en grande forme. Regardez ça :

    Papacito - Conflit israélo-palestinien // Partie 1 [Story Insta] - YouTube

    Papacito - Conflit israélo-palestinien // Partie 2 [Story Insta] - YouTube

    Papacito - Conflit israélo-palestinien // Partie 3 [Story Insta] - YouTube

    Papacito - Conflit israélo-palestinien // Partie 4 [Story Insta] - YouTube : surtout celui-ci, le 4e, c'est tellement vrai, tellement lucide, en plus d'être extrêmement drôle. À la fin, c'est à mourir de rire. 

    Enfin, cela : Papacito sur l'attaque d'Arras [Story Insta] - YouTube

    La dernière vidéo est aussi criante de vérité.

    Cordialement,

    Cyrus

  • Bonjour M. Durandal,

    J'espère que vous allez bien. Voici la bande-annonce en anglais de ce qui semble un grand film à venir, réalisé par un grand réalisateur et portant sur un grand personnage de l'histoire de France : NAPOLEON - Official Trailer (HD) - YouTube

    La bande-annonce en français : Napoleon - Bande-annonce officielle - YouTube

    Qu'en dîtes-vous ? Cela vous donne-t-il envie d'aller le voir au cinéma dans quelques mois ?

    Cordialement,

    Cyrus a.k.a. Le Grand Empereur de Perse

    • Bonjour M Cyrus,

      La vie des perdants et des assassins ne m'intéresse pas. Les usa sont en train de sombrer à cause de leur rapport à la puissance. Voilà pourquoi des personnages comme Louis XIV ou Napoléon les fascinent. C'est la fin pour eux. Napoléon est l'exact exemple d'un peuple qui n'est pas vertueux et qui se donne un dirigeant qui va le saigner à blanc.

      Bien à vous.

      M.D

  • Bonsoir M. Durandal,

    Voici un chef vertueux qui donne l'exemple : Le Franc Libre : présentation de la série fiduciaire / le-franc-libre.fr - YouTube

    Je crois que vous aimerez son système que je vous invite à adopter pour vous protéger. Je ne veux pas vous perdre cet hiver ni plus tard. De plus, l'iconographie des billets est magnifique et devrait emporter votre adhésion. Je déplore seulement l'absence de Pétain, Louis XIV et du Cardinal de Richelieu. 

    Cordialement,

    Cyrus

    • M Cyrus,

      Il vient juste de commettre un acte réprimandé par la loi française et acte bien plus grave encore, sans s'en apercevoir.

      M.D

          • Bonsoir M. Durandal,

            Pourquoi dîtes-vous qu'il ne s'en est pas rendu compte et pourquoi est-ce grave ? De plus, quelle loi a-t-il violé ? Vous semblez connaître bien des lois. Êtes-vous juriste ? 

            Qu'entendez-vous par cette affirmation : '' Donald Trump, au moins lui, défend les Américains, qui sont la représentation de l’Amérique pour lui, et non l’inverse '' ? Aussi, la partie où vous dîtes dans cette phrase '' et non l'inverse '', je ne la comprend pas. Pouvez-vous l'expliquer ?

            Ensuite, en quoi ce que fait M. Juving-Brunet alimente-t-il le léviathan ? C'est un réseau parallèle de résistance pour tenir le coup en attendant la reprise en main du pays. N'oubliez pas que vous appartenez à un peuple qui se plaint beaucoup, mais agit peu. Lui, il agit. Il fait du mieux qu'il peut.

            Pourquoi dîtes-vous qu'un Xi Jinping avec des couilles serait dangereux pour vous ? Expliquez-moi.

            Cordialement,

            Cyrus

          • M Cyrus,

            Le problème, c'est que c'est la culture juridique de base que devrait posséder tout homme politique. Il y a une monnaie qui a cours légal en France, comme dans la plupart des pays. Et celui qui fabrique de la monnaie est puni de la manière la plus féroce qui soit. Il n'y a pas de plus grand sacrilège pour un état que d'essayer de lui faire concurrence. Comment faire confiance à quelqu'un qui ne connaît même pas les lois existantes et qui expose son mouvement à ce point ? Il ressemble, en moins pire, à l'autre gogo qui prônait un soulèvement populaire aux Philippines sur les réseaux sociaux. Il a fini par être rapatrié en France manu militari et mis aux arrêts. Lui aussi se croyait plus fort que les lois de la république. Cela n'a duré que le temps d'amuser quelques fonctionnaires.

            Quel manque de pratique militante. C'est une belle idée qu'il a eu, mais tactiquement, il vient de se mettre en faute, et s'il pose problème un jour, cela servira de prétexte à l'écarter et le décrédibiliser. Il aurait pu le faire, mais pas comme ça, comme un projet avec des billets barrés ou marqués "projet" ou je ne sais quoi. Mais ce n'est pas le cas. Il a voulu mobiliser les énergies de manière trop directe, trop facile.

            Je suis vraiment très très très fatigué des militants qui dilapident les énergies des individus de notre pays. Quand ils sont formés, leur mouvement est éteint. Rien n'est fait avec intelligence, tout avec la plus grande des maladresses. Je suis fatigué de ces guerriers qui ne sont pas au niveau. J'en ai trop vu depuis 15 ans de combats. Trop d'énergie dilapidée pour rien avec de sortes de notables qui jouent de leur statut pour faire rêver de pauvres gens en mal d'espérance. Certes, cet homme fait partie du haut du panier par rapport à ce que j'ai vu depuis 15 ans. Mais quelle perte de temps, quel échec annoncé, combien a-t-il prêté le flanc à l'ennemi.

            Sur la différence entre groupe qui formate l'individu et individu qui forme le groupe, c'est trop vaste. Vous avez mal lu mes articles sur le socialisme si vous ne l'avez pas comprise. A votre décharge, et ce n'est pas un reproche, j'ai peur que ce soit un cadre d'analyse strictement compréhensible, uniquement par des Chrétiens. Des individus, des personnalités, qui forment un groupe et non l'inverse, cela n'existe que depuis le christianisme. Même l'Islam ne fonctionne qu'avec la notion d'Ouma qui n'est qu'une variante de socialisme. C'est donc incompréhensible pour un individu qui n'est pas issu de culture chrétienne, ou très difficile à aborder. Mais sachez que ça existe, que ce mouvement existe, même s'il côtoie l'autre mouvement, car rien n'est pur en la matière.

            M.D

          • M. Durandal,

            Je ne vous savais pas aussi soumis aux lois de la République. Après, c'est vous qui avez admis dans l'un de vos textes que vous êtes un Blanc dégénéré passif. Notamment, durant le confinement.

            Alors, ceci explique cela. Violer les lois en France, c'est se donner une chance de s'en sortir. De plus, la République française s'est fait une spécialité de violer les lois qu'elle est censé appliquer. Alors, les violer, c'est la copier, c'est se mettre à son niveau, c'est se donner une chance.

            Je soutiens l'initiative de ce capitaine de gendarmerie à la retraite.

            En dernier lieu, faire passer les intérêts du groupe avant ceux de l'individu, ce n'est pas être socialiste, mais nationaliste. Poutine est nationaliste. Trump est nationaliste. Xi Jinping est nationaliste.

            L'êtes-vous ?

            Cordialement,

            Cyrus

          • M Cyrus,

            Je n'ai pas critiqué spécialement le fait qu'il ait dépassé les lois. Mais je suis certain qu'il ne s'en est pas rendu compte, et là, c'est très grave.
            Donald Trump, au moins lui, défend les Américains, qui sont la représentation de l'Amérique pour lui, et non l'inverse. Je suis aussi certain que V Poutine défend les Russes individuellement, preuve en est son intervention en Ukraine., pour aider des Russophones qui ne faisaient pas partie de la nation. De là vient la vraie défense du groupe, et non l'alimentation d'un léviathan qui opprime les individus au nom d'une pseudo raison d'état. Quant à Xi Ji Ping, je l'ai mis sur la photo, juste pour la provocation. L'avenir nous dira s'il a vraiment une paire de baloche, ce que je ne souhaite pas pour nous.

            M.D

    • Bonjour M Cyrus,

      Hier je me disais que l'horreur avec M Macron, c'est que je ressentais une insondable indifférence à son égard. Pour moi, c'est comme s'il n'était rien du tout. Pas rien dans le sens de nul. Mais rien dans le sens de rien. Je ne sens que du vide en lui. Depuis le début. Le comparer à un homme issu du peuple américain, me paraît encore hautement acrobatique, tant les différences culturelles sont grandes entre nous.

      M.D

      • Bonsoir M. Durandal,

        Vous ressentez, je crois, la même chose que des millions de Français. Puisqu'il n'est rien, à quoi bon l'écouter ou voter aux élections présidentielles. D'où le taux de participation très bas de 2022. Je pense la même chose que vous. Cela étant, Pierre-Yves Rougeyron le dit depuis quelques années et d'autres aussi. Oui, il n'est que le vide incarné. Vous avez compris qui il est sur le tard, mais avez tout de même compris, ce qui est l'essentiel.

        Cordialement,

        Cyrus

  • Bonsoir M. Durandal,

    Je vous suggère un bon sujet de relèvement de la France : un texte comparatif sur la différence de mentalités entre les Russes et les Français et entre les Français et les Américains. Pour vous aider, j'ai déniché ce bijou de vidéo sur la différence de mentalité entre les Américains et les Russes : Russians vs Americans : Mentality, Hospitality, Friendship - менталитет русский и американский - YouTube

    Bri/llan/ti/ssi/me !!!

    Un Américain qui s'exprime aussi bien en anglais et comprend tant de choses quant aux différences entre les deux nations, c'est tellement rare que ça mérite d'être souligné.

    Que pensez-vous de ma suggestion ?

    Cordialement,

    Cyrus

  • Bonsoir M. Durandal,

    De façon générale, avez-vous peur du gouvernement français ?

    Vous m'aviez dit un jour que si je venais à Paris, nous pourrions difficilement nous voir. Êtes-vous suivi en permanence par les services de renseignements ? Y a-t-il des voitures aux vitres teintées en bas de chez vous ? Des gens qui vous suivent ?

    Cyrus

      • HIHIHIHI !!!! HOUHOUHOUHOU !!!

        Vous voyez, M. Durandal, c'est l'une des choses que j'aime le plus chez les Français : c'est un peuple rigolo. Et vous êtes drôle. Merci de m'avoir fait rire. 

        Cordialement,

        Cyrus

  • Qu'attendre d'un peuple, soit disant dans l'opposition, qui pense ainsi et dont les journalistes orientent de tels réponses. Des soumis par nature, même face à l'injustice :

     

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Léonidas Durandal

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