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Les sacrifices d’enfants chez les socialistes

N’imaginez pas que je vous parle de sabbat cachés où de sorcières qui se réuniraient dans des rituels animistes pour sacrifier quelques bébés. De nos jours, ce genre de pratique doit relever plus du folklore ou du fantasme que d’une coutume répandue dans les populations occidentales. Non, les sacrifices d’enfants dont je vous parle et qui perpétuent les pratiques primitives, se déroulent sous nos yeux, à la vue de tous.

Chez les Mayas

Depuis l’avènement du christianisme, il n’est plus trop possible de prendre un bouc émissaire et de lui arracher le coeur, ou de le jeter dans un puits vivant, ou encore de répandre son sang sur une pierre ou au pied d’un arbre sacré. Il faut absolument que ce sacrifice soit perpétré au nom de bonnes intentions, et pour sauver la veuve et l’orphelin. L’idée n’en reste pas moins identique : se soulager sur l’autre.

La première pratique de sacrifices d’enfants promue par les socialistes, vous la connaissez bien, elle est celle des infanticides par avortement. Remarquez le discours complètement incohérent des socialistes sur ce point, et qui masque le geste sacrificiel. Si une femme est violentée et perd son enfant, la loi peut reconnaître le préjudice. Si une femme accouche d’un mort né, un tombeau peut lui être dévolu. Et puis, l’assurance sociale la prend en charge dès le début de la grossesse, parce qu’elle attend un enfant. Mais si la femme est en détresse psycho-sociale, elle peut se débarrasser du fœtus qui n’est plus alors considéré comme un enfant. Les esprits se sont habitués à ce point qu’à la pointe de ce combat, certains défendent les infanticides néo-natals, c’est à dire quand l’enfant est né.

La logique sacrificielle se nourrit d’elle-même.

Chez les Gaulois

Lorsque la société est encore sous emprise catholique, les gens voient dans le fœtus, un enfant. Elle ne le tue qu’en mettant la souffrance du petit dans la balance avec celle supposée de la mère. Le laïcisme progressant avec les lois autorisant les infanticides, l’incohérence gagne. Le statut d’être humain disparaît derrière les désirs de la (déesse) mère. La logique, la science, les échographies, ne réussissent plus à prouver l’existence de la personne. Une sorte de pratique magique a obscurci les esprits. C’est le retour à l’état tribal. L’individu passe automatiquement de l’état indifférencié à celui de citoyen. Indifférencié de la mère, il lui appartient corps et âme jusqu’au jour où il fait son entrée dans la société, de plus en plus tôt, à l’école, ou à la crèche. A cet instant, la mère physique doit céder le pas à la mère sociale, et le droit de vie et de mort passe de l’un à l’autre. Dois-je rappeler ici que les infanticides néo-natals sont très peu sanctionnés en France, et que désormais, l’instruction est obligatoire dès 3 ans…. La sujétion du père dans la société se conjugue alors avec une disparition de l’autonomie des personnes. Car le père engendre l’altérité, la distanciation ou encore la proximité, puisque sans père, il n’est pas possible de juger de son état. C’est le règne de la confusion, de ce que j’appelle l’indifférenciation.    

A un niveau personnel, l’enfant assassiné devient le bouc émissaire de tous les ratés d’un couple. Il purge la violence accumulée chez les individus, que ce soit chez le père qui n’accepte pas les conséquences sociales énormes d’une simple relation sexuelle, ou la femme qui n’a plus confiance en l’avenir. Tout au moins, l’envie de tuer est assez forte pour s’imposer face au tabou du meurtre. Tout comme les praticiens qui mettent en œuvre cette décision, ne peuvent le faire que dans le déni ou/et le désir morbide.

Chez les socialistes

Pratiquement, la décision de la femme, permet de déculpabiliser l’assassin praticien ou législateur. Il n’est pas responsable de cette situation. Il vient même lui donner une issue positive : il libère la femme entravée par une grossesse non désirée, il libère les femmes du joug de la nature. Comme dans toute tribu, aucun n’assume ses responsabilités. Le praticien ne se penche pas sur l’acte qu’il commet, il se tourne vers la femme. La femme accuse son environnement qui ne lui permettra pas d’éduquer cet enfant. L’homme s’enfuie. Dans le meilleur des cas. Ainsi, comme dans un rituel archaïque, la vie du sacrifié n’a de prix qu’en ce qu’elle va rendre service aux autres. Elle n’est pas considérée en tant que telle. Elle purge la violence, ou l’erreur si vous voulez.

Le deuxième exemple de sacrifice d’enfants qui me vient à l’esprit, est celui des personnes trisomiques. Jean-Marie Le Méné a fait le rapprochement dans un édito de la fondation Jérôme Lejeune, voilà peu. Il a parfaitement décrit l’idéalisation à l’oeuvre quant aux trisomiques dans les publicités gouvernementales qui se doublaient d’une pratique générale d’holocauste. Comme dans la théorie de René Girard, le sacrifié doit être affublé de qualités particulières qui rendront son sacrifice d’autant plus signifiant. Il faut magnifier l’enfant handicapé, en même temps qu’il est éliminé. Plus généralement, alors que nous n’avons jamais autant pratiqué l’infanticide par avortement, le bien être infantile n’a-t-il jamais été autant mis en avant.

Derrière les apparences et les beaux discours, les enfants sont si mal vus dans notre société laïciste, que nous en sommes arrivés à une situation de stérilité objective. Voyez comment l’état socialiste de Chine a réglé le problème en propageant la culture de mort. L’enfant ne doit pas naître, il doit être éliminé, pour le bien de la société. On veut lui éviter les difficultés, les erreurs engendrées par des parents trop féconds, et l’état prive ainsi tous les individus d’autonomie.

En France, les sujets ou les citoyens maîtrisaient à ce point leur fécondité que la population française n’a augmenté qu’à un rythme lancinant jusqu’en 1945. Le contrôle des naissances par des moyens artificiels, est venu après, au moment même où la croissance des moyens de production permettait justement une augmentation raisonnable de la population nationale. Mais couplé à l’immigration, elle a fini par provoquer une diminution de la population autochtone qui s’est adaptée par la stérilité aux mesures socialistes privatives de liberté, et plus généralement, à cette culture de mort qu’elle a toléré en son sein.

Beaucoup d’autres pays développés, redeviennent des pôles sacrificiels à mesure que le socialisme s’y impose. Les peurs, le groupe, l’instinct grégaire, l’impôt, stérilisent les autochtones. Mais comme le pays a toujours besoin d’enfants, il attire ceux du tiers-monde à lui, pour mieux pouvoir les sacrifier par la suite. Ce trou-noir sacrificiel fonctionne comme une machine à détruire les individus, pour mieux permettre à un système abstrait, nation, valeurs de la République, dictature du prolétariat, féminisme, de survivre. Ainsi, les individus de ces contrées socialistes sont-ils poussés à encourager toujours plus leur propre suicide. Toute l’énergie qu’ils déploient tend à leur propre disparition.

Cherchant à rester humain, l’électeur socialiste perd toute humanité en voulant prendre en charge l’individu dans tous ses aspects, jusque dans son génome de nos jours. Croyant organiser la prospérité à partir de modèles éculés, le socialisme tue tout progrès réel. Fait significatif, l’ambiance au travail se dégrade. Les fruits de la croissance, toujours plus maigres, sont redistribués, toujours plus, à ceux qui entretiennent la bureaucratie, qui, d’autant plus efficace, stérilise ceux qui doivent faire d’autant plus d’efforts pour essayer de s’extraire de leur condition. Jusqu’à ce que les plus aveugles des entrepreneurs, laissent tomber l’affaire et perdent toute espérance de se libérer par la propriété. A ce stade, le parasitisme socialiste a intérêt à desserrer l’étreinte autour du cou du pendu. A moins qu’il ne sombre dans le communisme et esclavage la population parce que celle-ci a consenti à sa servitude.    

A l’heure actuelle en France, nous ne savons pas si nous allons en réchapper et comment. Par contre, la tiermondisation est à l’oeuvre avec le remplacement de la population autochtone et le sacrifice des enfants orchestré par le retour accepté des idées tribales parmi l’élite socialiste, idées qui entrent en résonance avec les us et coutumes des nouveaux arrivants.

Je suis aussi à la limite de penser que « l’éducation » nationale ou l’ASE (aide sociale à l’enfance) fonctionnent désormais sur ce mode sacrificiel. L’augmentation des phénomènes de harcèlement scolaire est un signe. La baisse du niveau, en est un autre. L’école est en train de se transformer en garderie où même les rituels d’accès à l’âge adulte, disparaissent. Ceux-ci constituaient pourtant une sorte d’évolution dans le système tribal. Il faut croire que la régression est complète. Les sections d’excellence sont pourchassées au nom des inégalités sexuelles ou de naissance qu’elles génèrent. Même les parents à fort capital culturel ont de plus en plus de mal à aider leurs enfants. Il faut niveler le niveau coûte que coûte, quitte à briser les profils atypiques les plus générateurs de richesse, quitte à briser tous les garçons velléitaires. Eux sont sacrifiés. Tout comme ceux en bas de l’échelle des apprentissages scolaires, et qui auraient pu trouver dans une insertion professionnelle précoce une issue à leurs aspirations, sont dégoûtés par la longueur des études qui leur sont imposée. Seules les petites filles sages survivent alors que l’intérêt pour les carrières professionnelles, baisse. Reste un hypothétique fantasme de réussite facile propagé par la téléréalité chez les classes laborieuses. Et une endogamie de fin de race féminisée dans l’élite.

L’ASE semble elle, être devenue un système institutionnalisé de maltraitance au nom de l’aide à apporter aux enfants en difficulté. Le nombre de placements est tout d’abord gigantesque (plus de 150 000 par an) et ne peut se justifier à lui seul : seules des situations exceptionnelles mériteraient un placement. Soit la famille française est au bord de la faillite et j’y reviendrai, soit de nombreux placements sont abusifs. De toutes les manières, ces deux hypothèses entérinent l’esprit sacrificiel qui régnerait à l’intérieur de notre société, comme si nombre de familles, encore plus que d’enfants, dussent être éliminés pour assurer la bonne marche sociale.

Et puis, le nombre de témoignages de mauvais traitements suite à des placements, est conséquent. Enfants martyres servant d’exutoire pour la famille d’accueil, gardés pour de l’argent. Conditions d’accueil déplorable dans les centres collectifs. Enfants retirés des familles d’accueil où la relation était bonne. Incompétence des éducateurs et de tout le système social qui gravite autour de ces enfants. Difficile d’évaluer l’ampleur du phénomène, mais l’enfant placé semble servir de variable d’ajustement à des desiderata archaïques, et phénomène qui n’a rien de marginal tant les remontées d’informations nous parviennent  de partout.  

J’évoquerai aussi toutes ces lois dites sociétales et qui privent l’enfant de père, ou de mère, et marchandisent l’humain, son sperme, ses ovules, son ventre. Comment penser qu’il y a une volonté seule de guérir notre société de la stérilité par des moyens aussi barbares ? Difficile de croire que nous voudrions la fécondité, en nous privant d’humanité. A l’inverse, il est facile d’imaginer combien des adultes cherchent ainsi à faire reposer le poids de leurs névroses sur d’autres, combien ils ne voient plus l’enfant, mais ce qu’un petit pourrait leur rapporter, en termes d’affection, de reconnaissance sociale, de légitimité familiale, voire financièrement. Tout comme le vieux qui ne rapporte plus, est abandonné puis éliminé sous prétexte d’humanité. Qu’il ne veuille plus vivre dans cette société, et que cette société trouve cela normal, en dit long sur l’amour qui règne dans nos familles. 

Le divorce procède de la même volonté sacrificielle d’ignorer toute altérité. Les adultes qui peuvent se dire qu’ils auront l’occasion de ne pas respecter leurs engagements, sont tentés d’oublier l’époux, l’enfant, la femme. Et pourquoi ne le feraient-ils pas d’ailleurs puisque la société l’autorise ? Et effectivement, une société qui permet ce genre de brisure irrémédiable, ne cherche certainement pas l’épanouissement de ses membres, mais possède un goût prononcé pour la régression tribale. 

Enfin j’en terminerai par une certaine conception de l’écologie, pour qui avoir des enfants, serait contribuer à détruire la planète; pour ceux-là, vivre serait destructeur de la nature. Derrière ces mouvements idéologiques, qui affichent tant de bonnes intentions, se cache un désir réel de tuer et de se suicider. Avançant tout un tas de raisons plus illogiques les unes que les autres, l’écolococo moderne ne veut plus que nous assumions notre nature carnassière, et donc que l’humain existe. Avant, il voulait ériger un homme nouveau. Face à son échec, il veut désormais détruire l’humanité en la confondant avec le règne animal (antispécisme). Deux extrêmes identiques.

Dans sa grande cohérence, l’écolococo pense que détruire des plantes, c’est mieux que de manger des animaux. Et à la fin quand il a compris que ça revenait au même, il s’attaque à l’existence de l’homme lui-même, déifiant la nature sans voir son appétit de mort. Chaque activité humaine est alors poursuivie de ses récriminations de manière assez indistincte. Le réchauffement climatique, la hausse du CO2, des gaz à effet de serre, la couche d’ozone, les pluies acides, deviennent pour lui l’occasion de maltraiter les gens, et pour de plus cyniques que lui, de gouverner par le mensonge.

La maltraitance animale qui pourrait être un noble combat, se transforme alors en velléité d’interdire la consommation de viande. La réduction de la pollution tend à la fin des activités humaines. A l’inverse pour celui qui manipule l’écolococo, cette même réduction de la pollution génère de la surconsommation (car la revendication écologiste cautionne alors un changement complet de l’appareil de production, ou encore, permet le renouvellement des brevets dans l’industrie chimique (voir pour le glyphosate)). La lutte contre les pesticides et les herbicides de synthèse, devient une lutte contre tous les produits industriels, puis une lutte contre tout progrès, les extrêmes se servant les uns des autres pour réaliser leur projet : les premiers cherchant à détruire l’homme de manière idéologique, et les seconds en le réduisant à un consommateur. Ce n’est pas un hasard si le socialisme a préempté le combat pour l’écologie chez nous comme dans de nombreux pays. Il est un merveilleux paravent au retour tribal et à l’esprit sacrificiel.

Pour autant, au premier abord, il n’y a rien de commun entre un progressiste prêt à toutes les avancées scientifiques, et un écologiste contre toute avancée scientifique. Ceux qui devraient s’écharper sur la scène politique s’entendent comme larrons en foire… parce que la question idéologique n’est rien pour eux, mais que le sacrifice et la culture de mort, sont tout. Ils vivent de parasitisme, sur l’idée de destruction du monde, parce qu’ils veulent se rassurer personnellement, indifférenciés qu’ils sont, de la nature, des animaux, de leur mère gaïa, ne voyant plus logique ni cohérence que celles de l’amour maternel. Ainsi, notre réaction face au covid a révélé bien des lacunes communes et individuelles, tant nous avons été incapables de réfléchir de manière objective, en nous laissant embués par des réflexions tribales (ne jamais porter le masque, toujours porter le masque, tout le monde confiné, personne de confiné en toutes circonstances etc etc…), prisonniers de la peur. 

Le retour du Christ

Divorce sous couvert de pragmatisme, contraception au nom de la liberté de jouir de son corps, infanticides par avortement pour le bien être de la femme, achats d’enfants, de ventres, modifications de génome, pour lutter contre la stérilité et permettre aux individus d’être féconds, privation de paternité ou de maternité dans une société où les « enfants désirés » devaient régler le problème de la maltraitance, écologisme suicidaire, notre société semble bien malhabile à se perpétuer. Elle réussit en sacrifiant ses idéaux et ses membres sur l’autel obscur du socialisme.  Avec pour résultat toujours plus de stérilité, stérilité issue d’un dégoût de ce que nous sommes devenus.

Si les sacrifices humains fonctionnaient, depuis le temps, cela se saurait. En vérité, tous les compromis faits au nom du bon sens, et qui accompagnent la destruction des bonnes moeurs catholiques, ne sont qu’un moyen grégaire de tuer la vie dont le groupe se défie. Ce groupe qui cherche pourtant à se perpétuer, tandis qu’il a stérilisé toute une population, fait alors venir la vie de n’importe où et dans n’importe quelle condition, par l’immigration ou les « politiques natalistes ». Mais il perpétue ainsi le réflexe sacrificiel du groupe sur les individus, leur régression, en décidant à leur place ce sur quoi il n’a aucun droit, infantilisant les êtres, tendant à les faire régresser au niveau tribal parce qu’il est tribal par essence, c’est à dire ante-christique. 

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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Léonidas Durandal

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