Les taux d’agressions très élevés dans les familles non biologiques aux USA.

Dans « Familles monoparentales, familles de tous les dangers » en 2011, j’avais déjà essayé de sensibiliser mon public au lien entre choix familiaux et violences. Manquant de moyens financiers pour mener une étude scientifique complète, j’avais développé un argumentaire basé sur un raisonnement logique que j’avais tenté d’illustrer par de nombreux cas individuels pris dans l’actualité. Aujourd’hui, je complète peu à peu mon article par des exemples de faits divers ajoutés en commentaires.

Avec leur pragmatisme et leurs moyens, les Américains eux, ont pris le problème par le meilleur bout possible. Ils viennent de mener à terme plusieurs études scientifiques qui ne laissent désormais aucun doute : la société de la séparation joue un rôle crucial dans les violences familiales. Là où nos universités françaises développent des hypothèses de travail fumeuses quand elles financent des études de genre que le monde entier abandonne à cause de leur côté délirant, néfaste et des résultats ridicules qu’elles donnent, les chercheurs de l’excellence aux USA tentent de répondre aux féministes de manière pragmatique et en particulier sur la question de la source des violences faites aux femmes.

 

Des pontes de la recherche dans un des plus grands journaux américains.

Robin Fretwell Wilson, un grand professeur de droit de l’université de l’Illinois et W. Bradford Wilcox, professeur reconnu en sociologie de l’université de Virginie, viennent donc de publier un article en réponse aux plaintes féministes concernant les violences que subissent les femmes au quotidien. D’où viennent cette majorité de femmes qui selon Sarah Kliff (6) ont été victimes de toutes ces agressions au cours de leur vie ? (51,9% (5) soit une majorité des femmes américaines)

La réponse des scientifiques ne manque pas de surprendre. L’une des explications principales serait à chercher du côté des choix familiaux des femmes. En effet, statistiquement, les chercheurs se sont aperçus que le phénomène des filles-mères était corrélé avec des violences extraordinairement supérieures par rapport aux femmes restées en couple. De plus, ils ont pu constater que toute union instable en dehors du couple parental biologique était source de beaucoup plus de violences sur les femmes et les enfants que les autres.

 

Et là, aucun biais statistique ne serait en mesure de contredire ces chiffres. Car contrairement à l’écart salarial de soit-disant 27% entre hommes et femmes en France (8), les femmes non mariées feraient face à une violence supérieure de 400% par rapport à celles qui le sont !

 

 

Sur la violence indirecte exercée envers les femmes, les filles (et les enfants en général) sont beaucoup plus protégés quand elles grandissent avec leur père biologique :

17 fois plus (1700%) d’abus sexuels sur les enfants dans les familles recomposées que dans les familles ou le père et la mère biologiques sont ensemble. Cette étude mériterait donc de bouleverser la société américaine de manière autrement plus importante que le faux rapport Kinsey sur la mauvaise moralité des Américains (10).

 

Conclusion de l’étude.

Les femmes et les hommes mariés adopteraient de bons comportements qui réduiraient les risques de violences familiales. Ils seraient plus impliqués, plus attentifs à leurs enfants, et ayant vécu une relation stable dans leur enfance, ils seraient plus susceptibles de la reproduire.

Retrouvez le blog de M Sani ici.

On ne peut se passer de la responsabilité individuelle de chacun.

 

La famille traditionnelle est un facteur de sécurité évident pour les femmes tandis que les familles dérecomposées sont, elles, un vecteur évident de propagation de la violence, sur les enfants et sur les femmes (9). Si on rajoute à cela que les phénomènes de violence ont tendance à se reproduire de génération en génération, on peut en conclure que le choix de se séparer, choix qui se propage dans nos sociétés, aboutit immanquablement à un élargissement de la violence familiale…

 

La responsabilité majoritaire des femmes en cas de séparation.

 

Le père biologique est donc, en moyenne, beaucoup plus sain que les partenaires sexuels hétéroclites de maman. Dès lors, pourquoi maman et papa se séparent dans plus de 50% des cas et pourquoi la personne qui prend cette décision est à 80% maman ? Il est à prévoir que beaucoup de femmes, dans ce cadre sont à la source de la violence que les féministes dénoncent, de par leurs comportements, alors que la société ne veut pas le reconnaître. Et bizarrement, elles en sont aussi victimes de par la violence que ces situations génèrent. Ce paradoxe ne peut pas être résolu sans intégrer l’influence néfaste que le féminisme a eu sur la société. Si les féministes veulent dénoncer les violences faites aux femmes, et elles auraient raison de le faire en intégrant aussi les hommes à l’humanité, par contre, il serait bon de les voir se battre pour le mariage d’un homme et d’une femme, cadre différencié autrement plus sécurisé que la pseudo-liberté de suivre ses pulsions sexuelles.

 

Les féministes du Figaro Madame, celles qui ajoutent du scandale au scandale

 

Notre société a cru réinventer l’eau chaude, elle n’a fait que propager la violence (2). C’était tellement bien les séparations ! On ne se disputerait pas ! On mettrait fin à tous les problèmes de la terre ! Désormais, le désastre est là. Et il prospère. Car le laxisme a évidemment entraîné le laxisme. Mais les criminelles d’hier n’en démordent toujours pas. Et si avant, elles prônaient la « libération sexuelle » des femmes, notamment par le divorce, comme fin indépassable de l’histoire, aujourd’hui elles dénoncent ces maux nouveaux qu’elles ont contribué à faire naître.

Le déni.

 

Les féministes comme celles du Figaro Madame sont complètement dépassées par leur concept de libération la femme (1). Alors elles se pincent le nez sur ces statistiques qu’elles ne sauraient sentir, et qui sont fausses parce qu’elles seraient « mal interprétées », mais surtout parce qu’elles ne leur conviennent pas, parce qu’elles connaissent une fille-mère (elles) pour qui ça se passe bien. Pour elles ça se passe bien. Pour leur enfant, c’est moins sûr.

 

La solidarité féminine et ce qu’elle a de malsain dans le monde du travail salarié.

 

En fait de mauvaises interprétations, des femmes incapables d’introspection se limitent à des situations personnelles pour toute analyse politique : il ne faut pas généraliser semblent-elles nous dire pour éviter d’affronter toute règle générale à laquelle elles ne comprendraient rien. Elles sont au Figaro Madame et loin d’assumer une position un tant soit peu indépendante, elles veulent surtout prouver à leurs soeurs qu’elles ne sont pas les affreuses réactionnaires qu’on s’imagine. Il leur faut donc doubler sur la gauche « Libération » par des remarques féministes qui n’ont aucun sens, manipulant la forme pour mieux éluder le fond. A cette fin, elles espèrent être reconnues comme de vraies journalistes, enfin je veux dire, des journalistes progressistes de gauche, féministes, celles-là même qui vivent dans leur temps ou plutôt sur son dos, à l’image de ces filles-mères. Qu’importe même que les femmes soient les victimes de leur philosophie. Une femme ça ne se comporte jamais mal, ça n’est jamais responsable de son destin et des conséquences de ses choix, c’est libre une femme. Et si c’est malheureux, c’est à cause des autres, du monde, des hommes. Point à la ligne. Il y a pourtant un moment où il faudrait savoir affronter ses propres incapacités, son propre enfermement quand on est mû par une volonté de se mettre en concurrence avec le masculin et qu’on rate tout.

 

Dénoncer la forme pour mieux éluder le fond.

 

Les deux scientifiques ont proposé une solution parmi d’autres pour limiter les agressions envers les femmes et les petites filles : que les femmes privilégient le mariage dans leur vie et valorisent le père de leurs enfants (3). Il était si facile de se focaliser sur le titre provocateur de l’article pour en écarter le fond, ou bien d’oublier que ces scientifiques n’en faisaient pas la solution unique à tous les maux de violence sociale. En l’occurrence, ne fallait-il pas qu’un lecteur de bonne foi se pose au moins la question de la fragilité des humeurs et des unions, plutôt que de jouer les vierges effarouchées ? Cherchez la stabilité, vous trouverez la stabilité. Prenez exemple sur des épouses qui réussissent et vous aurez plus de chance de réussir votre vie. Investissez sur le père de vos enfants et vous aurez plus de chance de diminuer la violence au sein de votre couple. Il s’agissait donc d’inviter les femmes qui échouent à une réflexion pour devenir acteur de leur vie et au sein de la société. Ce n’était quand même pas une découverte si surprenante que ça !

 

 

Le bon sens.

 

Le bon sens a encore le malheur de choquer en ce début de 21ème siècle : il fallait donc que nos féministes trouvent une explication à leurs échecs en forme d’échappatoire. Pour elles, les femmes qui choisiraient des situations matrimoniales instables seraient soudainement privées de leur « liberté sexuelle » et le feraient pour tout un tas d’autres raisons que leur liberté individuelle… certainement l’âge, le sexe des anges, le chômage par anticipation sur une génération (les filles-mères font sombrer la ville de Détroit mais c’est à cause de mère nature qui s’est déchaînée sur la ville… quoique…).

 

La poule de la misère ou l’oeuf du matriarcat.

 

Il est vrai que le développement de la misère suit de tellement prêt celui du matriarcat qu’on ne sait jamais bien qui des deux engendre l’autre. Disons que les filles-mères de Détroit et leurs enfants (73% de tous les enfants) n’ont pas pu relever leur ville et que ces filles-mères sont un poids partout où elles se donnent bonne conscience, mais que ce n’est qu’un hasard… mouaih. Personnellement, je crois que différencier ces phénomènes d’effondrement civilisationnel et de filles-mères n’est qu’une pure vision déconstructiviste du monde, très loin d’une analyse systémique bien plus probante. La fille-mère est producteur et signe de misère, misères familiales et économiques entrant en résonance. Elle l’a toujours été et elle le restera toujours. On ne réinvente pas le fil à couper le beurre, pas plus que l’eau chaude.

Quant au facteur « âge » pour expliquer les agressions sexuelles, laissez-moi rire. Evidemment qu’une « fille » de 70 ans a moins de chance de se faire agresser sexuellement. Mais je ne vois pas ce que cela dit de notre société si ce n’est que nous sommes emprunts d’un affreux jeunisme.

 

Le père, le retour.

Les familles où le père biologique est présent sont beaucoup plus stables et les enfants de ces familles subissent beaucoup moins d’agressions. Face au monstre que les féministes ont tenté de créer de toutes pièces, le bon père de famille réapparaîtrait. Mais quelle horreur ! Bien entendu, il y aurait toujours des agressions de la part des pères mais beaucoup, beaucoup moins que de la part de concubins choisis par la mère. Inacceptable pour nos militantes qui ne disent pas leur nom : non, certaines femmes ne font jamais passer leur pulsions sexuelles avant le bonheur de leurs enfants. Un père, ça ne pond pas les enfants, alors à quoi ça peut bien servir ?

 

Assma Maad ou comment s’enfoncer dans le manque d’arguments.

Pour toute défense et face à son manque d’argument, la journaliste féministe du Figaro Madame tente donc d’opposer la réaction « offusquée » du net à l’article du Washington Post ou encore « le mouvement d’indignation » qui aurait suivi sa publication. Ce genre de « réaction offusquée » du net n’allant généralement que dans un sens, celui de journalistes activistes et malhonnêtes, on pourrait déjà douter du poids réel de ce genre d’affirmation, voire de l’existence même d’un tel phénomène. Mais passons. Dans le cas où ce mouvement n’aurait pas été fabriqué de toute pièce par des fonctionnaires payés pour cela, il ne serait pas surprenant qu’une masse de personnes formatées par ces mêmes journalistes aient eu une réaction « offusquée ».

Assma Maad, jeune journaliste bobo déjà pourrie de poncifs lénifiants sur notre société.
Elle va certainement réussir.

Procédé manipulatoire identique à ces « réactions offusquées » qui ne sont contrebalancées par rien et dont l’évaluation prête à caution, nos journalistes ont réussi à débusquer le propos d’une seule scientifique ayant participé à ces études qui, perdue au milieu de tous les autres, défendrait l’idée qu’il aurait fallu se pencher sur les autres critères d’explication de la violence pour montrer tous les aspects du problème, raisonnement identique à celui qu’un Laurent Mucchielli en France qui noie le problème pour mieux rester dans le déni (9). Car prendre en compte d’autres critères, d’ailleurs moins significatifs, n’aurait rien enlevé à l’analyse de la seule variable « fille-mère ». Notre journaliste du Figaro Madame voulait-elle seulement se poser la question sur le sujet ? Non, il lui fallait multiplier les procès d’intentions, les condamnations en passéisme pour préserver sa conscience vierge de toute culpabilité.

 

Inadmissible.

Ce genre de façon de traiter l’information est tout bonnement inadmissible. Nous ne sommes plus en mai 1968. Même à cette époque, Staline était mort depuis longtemps. Il faudrait que les « journalistes » du Figaro Madame évoluent. Car elles n’en sont pas à leur coup d’essai. Depuis quelques mois, elles polluent le net. Ici la stagiaire recrutée parce que déjà ringarde cache la forêt des reléguées désespérantes de deuxième division qui tentent de survivre à leurs frustrations de ne pas avoir de pénis. Ce n’est pas bien de se servir du Figaro Madame comme d’une poubelle politique du journal. La poubelle a sa fonction. Je dirais même qu’elle a sa noblesse. Elle ne doit pas être dévoyée par un mépris dangereux.  Car une poubelle qui fonctionne mal et c’est toute la maison qui se met à sentir mauvais.

Si les centristes n’ont jamais eu le don de savoir se placer entre deux extrêmes, le sexe ou le parti pris idéologique, ne peuvent tout excuser. Et une femme incompétente reste une femme incompétente. Dans un monde plus juste, celle-ci devrait être remplacée par une autre plus à même de porter son journal de manière positive. Au lieu de propager la violence à travers ses colonnes pour justifier ses errements personnels, elle pourrait par exemple pacifier sa famille en s’occupant de ses enfants et de son mari qui j’en suis certain, en seraient comblés. Tout comme elle. En cela, elle contribuerait de la meilleure façon du monde à empêcher le délire féministe d’advenir :

Retrouvez le blog de M Sani ici.

Le dirigeant de ce journal rendrait donc un immense service à la société française, mais aussi à cette journaliste et à sa famille en la licenciant. Et puis cela ferait réfléchir les autres. Dans la vie, il faut savoir remettre tout le monde à sa bonne place, même les femmes, pour que la société fonctionne mieux. Les apparences ne peuvent éternellement passer pour de la compétence.

 

1 « Se marier pour éviter les violences sexuelles : la trouvaille du Washington Post », Figaro madame du 11/06/2014.

 

2 « Suivi statistique de la féminisation depuis mai 1968 en temps réel », Aimeles du 25/02/2014.

 

3 « One way to end violence against women ? Maried dads », Washington post du 10/06/2014.

 

4 « Féminisme : l’affaire du stylo ou l’humour est mort ce soir avec Anna Cabana », Aimeles du 25/06/2013.

 

5 « Violence against Women : A National Crime Victimization Survey Report » By Ronet Bachman, Ph.D, BJ S Statistician January 1994, NCJ-145325

6 « Eigh facts about violence against women that everyone should know », Vox du 25/05/2014
7 « Les familles recomposées, c’est M Hollande et Mme Treirweiler, mais en pire », Aimeles de juillet 2012.

8 « Il n’y a aucune discrimination statistique envers les femmes », Aimeles du 26/10/2012.

 

9 « De la catastrophe du divorce de masse, au mariage pour tous », Aimeles de mai 2013.

 

10 « Kinsey, pédophilie, révolution sexuelle et théorie du genre », Marion Sigaut, février 2014.

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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