Loin des clichés féministes qui voudraient voir dans les hommes et les femmes des êtres au comportement indifférencié, la femme américaine sait très bien combien un homme peut être fragile face à une autre femme. Imaginez combien il faut d’abnégation pour construire un couple qui dure, surtout dans notre monde moderne. Quand elles ne sont pas devenues ces working pintades dégénérées à la sauce New Yorkaise, ces femmes là y croient et elles veulent défendre leur idéal. Elles savent combien un homme peut être culturellement et naturellement tenté par de nouvelles conquêtes, plus jeunes, d’autres femmes que sa femme, combien le désir de multiplier les conquêtes est ancré dans la psyché masculine.
Est-ce un « cliché phallocrate » que de défendre une telle idée ?
Il me semble que c’est même l’inverse, une forme de reconnaissance du pouvoir et des désirs féminins. Mais le pouvoir des femmes en ce domaine, ne sert pas les intérêts féministes, alors… il faut le taire. Pire, il faut y voir une caricature réactionnaire. Dès lors, personne n’a le droit de dire sans passer pour un rétrograde, combien de nombreuses femmes peuvent aisément manipuler la plupart des hommes, en jouant sur certains ressorts qui ont trait au sexe, à l’apparence de la fragilité, à l’indépendance d’esprit sans morale. Un pouvoir tout à l’opposé de celui des hommes, mais qui n’en est pas moins fort.
Quant aux hommes.
La quasi totalité des espèces animales fonctionnent avec un mâle qui a la fâcheuse tendance à multiplier les partenaires, il y a peut-être une raison. Dans ce cadre « animal », l’homme semblait avoir atteint un stade supérieur au sein de l’évolution. Il était devenu monogame. Mais la tentation régressive n’était jamais loin.
Une époque d’animaux.
Depuis quelques temps, cette tentation s’est démultipliée. Le laisser-aller sexuel de mai 68 et le divorce de masse a augmenté la violence sociale. Désormais, les femmes se partagent les bons partis de manière acharnée, laissant les autres sur le bord du chemin, gardant jalousement leur petit lopin de mec tout en lorgnant sur celui des autres. Enfin je parle des femmes qui sont encore assez stables pour désirer fonder une famille. Les autres, ben il leur faudra beaucoup d’amour avant de faire quelque chose de positif dans leur vie.
Au nom du tout libertaire, les femmes honnêtes ont donc été mise en défaut par un système encourageant à la tromperie. Les femmes malhonnêtes ont pu se comporter comme les petits animaux qu’elles étaient redevenues, en allant nicher dans un nid qui n’était pas le leur, satisfaisant parfois des pulsions à la limite de l’inceste (« je prends le père de famille d’une autre, je transfère mes problèmes de jalousie avec ma mère sur une autre femme »). Et ne parlons pas des dégâts sur les enfants.
La femme américaine se défend du modèle français.
Devant le marasme, les femmes américaines honnêtes ont décidé de s’organiser. Quand nous devons faire face à Gleeden en France, site internet de rencontre monté par des Français aux USA et qui encourage aujourd’hui au nom respect de la loi française en favorisant les rencontres adultérines, les femmes américaines honnêtes ont décidé de se défendre en dénonçant les putains qui leur ont piqué leur mari. Et comme Américains et Américaines ne lésinent pas quand il s’agit d’agir, ces dernières publient sur le site shesahomewrecker.com, les photos de la coupable avec moult textes et descriptions qui révèlent le vrai visage de la femme concupiscente. Elles traquent la coupable dans son Etat de résidence ce qui permet de prévenir les autres victimes potentielles, efficacité américaine oblige.
L’homme peut être une victime.
C’est vrai, les hommes qui quittent leur femme pour aller fonder un foyer ailleurs, ne valent pas beaucoup plus que ces briseuses de couple, mais comme j’aime à le répéter, il est facile d’appuyer sur le point faible des hommes puis de mettre dos à dos hommes et femmes en parlant d’égalité là où elle n’existera jamais.
Le choix de Rue89.
Entre les femmes honnêtes et les putains, Rue89 a fait son choix et vous imaginez bien de quel côté. Zyneb Dryef, un bel exemple d’intégration réussie en tant que femme française, multiplie dans son article, les indignations outrées. Comment peut-on dénoncer en 2013, ces femmes qui brisent des familles entières ? N’a-t-on pas le droit à la paix du cocufiage ? Au delà des cris caricaturaux de cette nouvelle mère la pudeur, j’ai envie de répondre non. Il sera toujours mal de céder à des pulsions aussi basse, parce que l’humanité voudra toujours s’élever au-dessus de son lot, et parce que la société ne peut vivre au sein d’une telle forme d’insécurité et des violences qu’elle engendre.
Le serveur de shesahomewrecker.com a sauté en France.
Qui sait, l’article de Rue89 a peut-être donné des idées intéressantes à de nombreuses internautes. Peut-être que face à l’offensive gleeden en France, des femmes françaises sauront inventer un moyen original de se défendre. Car c’est vrai, la dénonciation de ce genre de faits, ne fait pas trop parti de notre culture. Et je ne crois pas que le concept puisse être repris tel quel. Mais j’imagine que toutes ces femmes abandonnées pour une autre et que je rencontre, sauront bien trouver un moyen de se défendre si elles prennent conscience de leur sort et du nombre qu’elles représentent. A discuter avec certaines d’entre elles, je trouve d’ailleurs leur situation proprement inacceptable, et s’il y a bien un combat que devrait reprendre nos féministes si elles n’avaient jamais défendu les femmes, ce serait celui-là. En attendant une réaction…
1 Poubelle du Net : les « briseuses de ménage » dénoncées par les cocues, Rue89 du 06/11/2013
2 shesahomewrecker.com, site de dénonciation des briseuses de couples.
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