Jésus lui dit :
« Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main,et mets-la dans mon côté :
cesse d’être incrédule, sois croyant. » Thomas lui dit alors :
« Mon Seigneur et mon Dieu ! » (St Jean 20 24-29)
Dernier rebondissement de la mésentente entre compagne et ex-compagne de Monsieur Le Président de notre République : les enfants s’en mêlent. Ils refusent de revoir Madame la nouvelle compagne et s’en prennent à elle dans les journaux : Article du Point : Thomas Hollande : « Trierweiler a fait basculer la vie privée dans la vie publique »
Merci au chef de l’état, merci à Valérie dont je me sens si proche désormais, merci au fils de François et de Ségolène, Thomas, pour s’être confié de manière si naïve à une journaliste qui n’a pas manqué de souligner dans son article la sagesse de celui qui lui confiait de tels propos, ils ont enfin montré à nos jeunes, à tous nos idiots bien-pensants, un visage un peu plus réel de la famille décomposée.
D’habitude, on ne cesse d’entendre de la part des imbéciles quand on discute un peu que : « la famille recomposée, c’est mieux que de se disputer », « c’est mieux que les parents se séparent quand ils se disputent » etc etc… toutes ces niaiseries qui n’ont qu’un but : vous prouver, vous démontrer que le divorce a été un progrès.
Mais quand le masque de la propagande s’écaille, le visage hideux de ce que d’aucuns nomment « le progrès » apparaît. Le progrès, l’évolution. Foutaises oui !
Régression à un stade animal, luttes de clans pour retrouver une sécurité familiale perdue. Népotisme. Fin de règne d’un empire qui n’en est plus un.
Imaginez ici, que l’exemple de nos puissants est pondéré par bien des facteurs. Dans la réalité, dans le quotidien des anonymes, les sévices vont bien plus loin. Ici, nos intervenants, limités par les conséquences politiques que chacun de leurs propos peuvent déclencher, doivent faire bonne figure : ils évitent de mettre en œuvre toutes les idées sanglantes dont ils auraient envie de s’abreuver. Ils sont surveillés, ils ne peuvent agir librement. Le quidam n’est pas limité, lui. Il peut employer tous les moyens qu’il possède pour détruire l’autre. Contrairement à la pensée niaise de notre temps, la séparation augmente la dispute. Et la dispute emporte tout sur son passage. Femmes paumées et « indépendantes » mais toujours à la recherche de partenaires, enfants torturés psychologiquement, pères écrasés entre tant de femmes, tant de contradictions, tant d’intérêts.
Si vous rajoutez à cela, qu’ici, les enfants de M Hollande et de son ex-compagne sont grands, qu’ils peuvent exprimer leurs sentiments, contrairement à des petits, que le danger de sévices sexuels ou d’inceste est quasi-nul, vous comprendrez qu’en réalité, la généralisation totalitaire de l’individualisme n’est qu’une forme de chaos incestueux, violent, pervers.
Comment ne pas le nommer mal ?
Dans cette fresque présidentielle et familiale, bien en dessous de la réalité, l’ironie du sort a voulu que M Hollande et son ex-compagne appellent leur enfant Thomas. Thomas, cela veut dire « jumeau », ou l’être déchiré par excellence, celui qui aujourd’hui aurait le nom de son père ou de sa mère de manière indistincte, à cause des nouvelles lois sur la filiation. Prions pour qu’il dépasse ce déchirement au-delà d’une hypocrisie sociale et politique qui ne recouvriraient que son intérêt matériel. Dans l’Evangile, Saint Thomas doit mettre ses mains dans les flancs de Jésus pour accepter de croire. Il doit toucher la souffrance avant d’être vaincu par la Foi. Puisse ce Thomas là, rejoindre le combat de tous les enfants de divorcés, toutes les victimes de viols familiaux et d’incestes des familles recomposées, tous les sans-famille, les déstabilisés, pour mener le combat de l’amour.
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