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L’espèce protégée Charliemouton

Le Charliemouton prospère dans les sociétés animales où l’État a de grands pouvoirs et donne de quoi brouter aux citoyens pour qu’ils s’habituent à leur servage. Nourri au grain dès sa plus tendre enfance, le Charliemouton n’a pas de père ni de mère. Il est né de la fonction publique à coup de subventions. Plus tard, il a été à l’école de la République qui lui a appris le vivre ensemble. Plus tard, il a probablement trouvé un emploi dans la fonction publique. Ce corniaud là, vous comprendrez aisément pourquoi il est toujours d’accord avec l’idéologie d’État.Mais, s’il est artisan, il doit quand même se la fermer parce que bon nombre de ses clients sont de la fonction publique. S’il est employé, il doit faire également pareil par peur des sanctions. S’il est cadre, il ne faut pas qu’il froisse ses subordonnés, ni la direction qui n’aime pas les vagues. S’il est pauvre, il reçoit ses subsides de l’État. Il ne peut donc l’ouvrir et bêler autant qu’il voudrait. Cela devient même une seconde nature chez lui. Tant qu’il garde ses illusions, il continue à croire aux mensonges qui sortent tout seul de sa bouche car prendre de la distance avec sa croyance ce serait risquer de perdre : son emploi, ses clients, sa religion, ses amis, sa famille qui sont tous aussi Charliemouton que lui. Or le Charliemouton qui se fantasme comme un grand résistant ne peut se payer ce luxe.

 

L’alimentation du Charliemouton.

Comme je l’ai déjà évoqué, le Charliemouton broute les allocations, puis il broute à l’école, puis au travail mais pas seulement. Vous pourriez vous imaginer qu’arrivé chez lui, il peut alors développer une pensée autonome. Pas du tout. Là il allume la télé, et il se remet à brouter. Il parle avec sa femme qui veut toujours plus de confort, et le voilà qui doit se faire tondre d’autant, et donc brouter en conséquence. Il essaie d’éduquer ses enfants intelligemment. Mais ils ne le respectent pas. Normal, toute la journée, il broute, et il est difficile de leur faire croire qu’écouter va les rendre heureux, lui qui rentre si fatigué de son broutage. Alors il finit par leur céder tout. Ils seront bien assez punis en devant brouter plus tard. Alimenté et alimentant, le Charlimouton croit se servir du système qui le nourrit et ainsi lui échapper, il pense exercer sa profession avec conscience et en toute liberté, tandis qu’il est son propre reflet, celui d’un système médiocre.

 

 

Le bon rapport qualité prix du Charliemouton

La contre-partie du broutage à gogo c’est d’accepter de se faire tondre de temps en temps. Régulièrement, le Charliemouton passe à l’étrille. A la fin du mois, le berger vient le voir et lui retire le trop plein de laine qu’il a sur le dos, à lui et à tous ses copains Charliemoutons : Charges sociales, assurance maladie, impôts sur le revenu, TVA… Sans laine, il lui faut vite revenir à la maison, prier pour que l’État lui donne de quoi continuer à brouter et à se chauffer.

L’État quant à lui, choisit de redistribuer en fonction de la position de chacun dans le troupeau. D’abord aux Charliemoutons à son service (plutôt des fonctionnaires femelles), puis aux Charliemoutons en charge de la reproduction ou en arrêt maladie parce qu’elles vont mettre bas et qu’elles doivent donner du lait à leurs futurs petits Charliemoutons, puis aux Charliemoutons à la retraite, principalement femelles et qui veulent finir de paître tranquillement à la fin de leur morne existence, enfin à tous les Charliemoutons qui n’ont pas de fonction dans le troupeau mais qui sont très dangereux parce qu’ils n’auraient rien à perdre sans les subsides du berger.

 

Vous l’aurez compris, le Charliemouton à qui l’on prend le plus de laine est plutôt de couleur blanche, il a plus de 50 ans et il ne fréquente que des Charliemoutons femelles. Et pour cela, il est culpabilisé autant que possible d’être ce qu’il est. Car plus un Charliemouton est gros et productif, plus il est un concurrent sérieux pour l’État. Il n’est donc pas perçu comme une chance mais comme un danger. Il pourrait se transformer en loup de la finance et négocier directement les conditions de sa liberté. Il ne serait plus Charliemouton. Il ne pourrait plus être tondu aussi facilement.

 

Les habitudes de vie du Charliemouton

Tous les jours, il se lève à heure fixe, il se couche à heure fixe et entre les deux, il tente d’observer avec attention quelle est la meilleure manière de s’adapter aux autres. Les autres Charliemoutons le regardent aussi. Personne ne sait bien ce qu’il doit faire. Par contre, ils savent tous ce qu’il ne faut pas faire. D’où : le Charliemouton ne fait rien qui pourrait déranger un autre Charliemouton dont la principale préoccupation est le broutage de son pré carré.

 

Apparence

Le Charliemouton mâle a toutes les apparences du mouton mais aussi l’air d’un veau, ce à quoi on peut les confondre. En sus, le Charliemouton femelle peut prendre des airs de hyène. Bizarre croisement d’espèces, vous en verrez pas mal au teint glabre, inexpressif, l’oeil bovin, la patte altière pour rejoindre d’autres Charliemoutons par exemple pour le Télémouthon.

Rien ne dépasse chez le Charliemouton. Le poil est rasé au droit. Le vêtement consensuel. Toute note d’originalité est réservée à d’autres. Bien entendu, le Charliemouton peut se déguiser de temps à autre. Il lui arrive de vouloir se persuader qu’il n’est pas un Charliemouton. Alors il se déguise en djeun’s, il a l’air sale, il suit une mode ou il est pour la préservation des espèces sauf de l’humain. Par contre, si vous êtes observateur, vous le reconnaîtrez immanquablement à sa fausse tête de rebelle et à sa vraie tête de veau immature.

 

Le Charliemouton est capable d’agressivité

Le Charliemouton est particulièrement méchant si quelqu’un essaie de lui renvoyer son image de Charliemouton espérant ainsi le faire réfléchir. Or la réflexion est contre-nature chez un Charliemouton . Dans ce cas précis, il y a rejet. Il se mue alors en bête féroce impitoyable et ne connaît pas de roueries assez élaborée pour désocialiser l’impudent qui l’a bousculé. Car il faut que le Charliemouton ait raison.

Licencié pour opinions contraires à ce qu’il faut penser

La condition sine qua non pour qu’il accepte sa condition servile, est de rester dans l’illusion d’être dans le beau, le bon, le vrai, le spectacle, et de ne pouvoir faire autrement. Surtout qu’il est tolérant. Alors pour ne pas s’interroger, il est prêt à tout. Insulter, exclure, provoquer des troubles, diffamer, condamner injustement, et même laisser faire les loups. Cette attitude est d’autant plus difficile à comprendre que le reste du temps, il se fait marcher dessus par n’importe qui, loup ou pas, persuadé que l’État est là pour le protéger du pire.

Philippe Isnard licencié pour avoir montré à ses élèves la réalité abortive

Habitué à sa sécurité, il finit par ne plus prendre risque, convaincu d’être perçu comme un affreux révolutionnaire sinon. Il ne s’intéresse non plus à rien d’iconoclaste, se satisfaisant des divertissements qui lui sont montrés. Par contre, si quelqu’un lui fait remarquer qu’il est en train de brouter, là, haro sur le baudet. Si quelqu’un lui dit que son système de Charliemouton est avilissant, il est dénoncé comme un loup fascisant. Si quelqu’un le fait réfléchir sur la culture des autres qu’il se gargarise de trouver broutement bien, le choc est tel qu’il pourra en faire un ulcère. Et un AVC si le crime se répète.

Le Charliemouton, le berger et les chiens du berger

Le Charliemouton a peur des chiens du berger. Leurs uniformes, leur air martial, leur respect des lois, fonctionnent en miroir déformant pour lui. Le Charliemouton sait très bien que les chiens de berger sont là pour le protéger mais ils pourraient très bien abuser de leur force pour lui faire faire n’importe quoi, même l’obliger à faire autre chose que brouter, et qu’il prenne en compte la réalité par exemple. Ils lui rappellent sa très relative liberté.

En même temps leur présence peut lui donner le sentiment d’être un rebelle et le revaloriser. Le Charliemouton les regarde donc d’un œil ambivalent, sceptique et peureux tout à la fois. Mais dès qu’il en a l’occasion, quand il est dépassé par ses émotions, après quelque attaque de loups, il leur saute au cou toutes pattes devant pour les embrasser affectueusement. Oublié que les chiens de berger lui disent de brouter là où il doit brouter, qu’ils lui rappellent sa condition, ou que la distance préserve ses airs de faux rebelle. Quand l’émotion prend la pas chez un Charliemouton, il bisouille. Tomber dans les pattes d’un Charliemouton à cette occasion est des plus réconfortants. Chacun a en lui la nostalgie de l’enfance perdue pour peu qu’elle ait été un tant soit peu heureuse.

Lieux de vie

La maison d’un Charliemouton ressemble à celles de toutes les autres, mêmes pavillons/appartements aseptisés, mêmes habits passe-partout, mêmes voitures avec options, mais il a l’impression d’être original parce qu’il suit la mode.

les appartements nickel chrome
Les vêtements cool
Les voitures avec options
Noël chez Charliemouton

 

Lieux de sorties

La règle de sortie du Charliemouton, c’est en groupe, là où tous les autres Charliemoutons sont censés se retrouver. Il cherche à communier laïquement, cela lui donne l’impression d’en être. Il ne voudrait pas apparaître pour le dernier des crétins qui ne sait même pas ce qui est à la mode. Ah ! Qu’il est bien avec les autres Charliemoutons, à brouter sur le même trottoir, dans la même sale de concert, avec ceux qui lui ressemblent, à faire semblant d’être amis, d’appartenir à la même masse de bêtes bêlantes de toutes les couleurs de laine, de tous les pedigrees, alors qu’en pratique, il se retrouve plutôt avec des blancs de laine. Dans ces lieux là, il peut oser une conversation furtive avec quelqu’un qu’il ne connaît pas, même s’il faut faire attention, on ne sait jamais, la personne à qui on parle pourrait le snober, ou pire, ne pas appartenir à la même espèce de Charliemouton que lui.

 

L’oeuvre caritative

Les sorties en plein air qu’il préfère, mêlent le festif et le caritatif, une ou deux fois par an. Ca lui donne bonne conscience et ainsi, en faisant un geste pour les autres, il peut se convaincre qu’il n’est pas « psychorigide » ou « réactionnaire ». Qu’importe que les fonds soient détournés, ou accroissent les problèmes de notre société à partir du moment où il donne et que c’est socialement reconnu. Qu’importe qu’il ne construise pas de vrai lien social à l’occasion. Il s’est soulagé de ses tensions internes.

 

Petits plaisirs de la vie, dédommagements

Quand vous avez compris qu’un Charliemouton ne réagira pas si vous l’agressez et qu’il attendra que l’Etat le fasse à sa place, il sera très difficile de ne pas en profiter un petit peu, juste pour s’amuser. J’imagine la joie non dissimulée et le sentiment de puissance éprouvés par un loup de l’espèce terroriste tirant dans un tas de Charliemoutons alors que le troupeau se met à fuir ou à faire le mort dans la précipitation. Puis, au cas où il en aurait l’occasion, si ce même loup voit les survivants avec leurs petites fleurs et leurs petites bougies, le voilà qui doit se pisser dessus. Enfin, l’étouffement n’est certainement pas loin s’il les entend vouloir chercher des moyens pour préserver « leur mode de vie ». Les Charliemoutons sont donc capables de faire mourir un loup terroriste… de rire.

Beaucoup moins marrants sont les hommes politiques qui ont permis l’apparition de cette nouvelle espèce et que les Charliemoutons appellent à la rescousse pour aggraver l’inconséquence d’un système social et judiciaire menteur et inique.

En même temps, ils reconnaissent ces bergers pour leurs avec perspicacité. En effet, le marasme n’empêche pas les Charliemoutons d’être capables d’une forme de lucidité collective pour reconnaître ceux qui appartiennent au troupeau et les autres. En outre, ils savent très bien qu’ils n’auraient pas fait mieux que les hommes politiques qu’ils ont élus. Et puis, ils sont habitués à leurs bergers, qui savent si bien leur faire peur pour qu’ils restent groupés. Ils les laissent donc à la tête du troupeau.

 

Le Charliemouton et l’amour.

Individuellement, le Charliemouton s’imagine plein d’amour. Il n’a tout simplement pas le courage de se défendre, ni collectivement, ni individuellement, sauf contre un autre Charliemouton et pour des intérêts personnels et matériels. Là encore, il peut se muer en bête féroce. Mais la plupart du temps il est lâche et cette habitude de vie devient comme un encouragement à l’abus pour le plus honnête des citoyens. D’ailleurs c’est son manque de courage et son aveuglement qui légitiment les pires guerres qu’il ne se souvient pas d’avoir soutenu. Car le Charliemouton ne comprend pas pourquoi on lui fout sur la gueule à coup de kalachnikovs, lui qui est si soumis. Il a perpétré des massacres d’une ampleur sans commune mesure avec ce qu’il subit, il ne supportait pas d’être contredit au moment où il en a décidé, mais c’était pour combattre des loups ! Enfin… c’est les bergers qui le lui ont dit… Il ne voit pas ce que les morts lui reprochent.

Répétant inlassablement ses erreurs, car le Charliemouton n’a aucune mémoire, il pense que la bêtise et la naïveté peuvent lui servir de caution universelle à chaque fois qu’il s’en va tuer des gens à l’étranger au nom de la lutte contre quelque tyran. Heureusement, parfois, les pauvres qu’il fabrique en masse en collaboration avec les bergers, le réveillent de sa léthargie.

 

Le Charliemouton à l’origine de presque toutes les guerres

En vérité, le Charliemouton est la pire des ordures. Il a besoin des autres Charliemoutons pour faire le mal. Là où ils paissent, rien ne repousse. Ils vivent en parasites de la terre, se soutiennent dans leur folie commune, affirmant vouloir donner la paix à ce monde. Gavés sur leur petit pré carré, culpabilisant de tant de bonheur, ils invitent les bergers à détruire le reste du monde, afin que l’univers entier connaisse la chance d’être des Charliemoutons. Ils sentent même inconsciemment que sans cela, ils ne seraient pas si gras. Leur inconscience voulue justifie donc toutes les exactions, la censure à l’intérieur, la guerre à l’extérieur, le mensonge sous des airs de spectacle partout. Eux qui se croient si gentils ont du mal à comprendre pourquoi le monde ne veut pas les imiter tandis que leur comportement individualiste est une ode à la destruction. Ils se persuadent que la religion est le problème alors que les pauvres se doivent de la leur infliger comme un fléau pour espérer survivre à leurs exactions de toujours.

Retrouvez le blog de M Sani ici.

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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  • (Vidéo) "Pass sanitaire : les Français, des veaux ou un peuple responsable ?" Sputnik du 07/10/2021.

    Les rapports sociaux sont basés sur la soumission en pays socialiste. Et plus la part de l'état augmente, plus les individus n'ont plus de personnalité propre. 

  • ""Une acceptation résignée" : 72% des Français prêts à respecter un nouveau confinement " l'express du 01/02/2021.

    Les Français indisciplinés ? Même les Chinois n'ont pas accepté autant de mesures restrictives de leurs libertés. Si tel avait été le cas, sur une longueur aussi grande qu'en France, le pouvoir communiste chinois aurait été déstabilisé. Mais en France, pas de problème. Les Français se racontent qu'ils sont indisciplinés pour être mieux serviles. 

    • Bonsoir M. Durandal,

      Lorsqu'on passe 1500 ans à servir les nobles sans tirer d'eux quelque leçon en rectitude de la colonne vertébrale, ça donne ça.

      Franchement, cette ambiance crépusculaire ne me dit rien qui vaille pour les élections présidentielles de 2022. Si cela vaut tant la peine d'y accorder quelque attention que ce soit, je dirais que les Français ont le choix entre Macron et... quelqu'un comme Macron. Même politique, mais un visage différent. La France a toujours été sauvé par un homme fort en mesure d'être appuyé par des éléments dissidents au sein de l'État. Les Français, le peuple, se contente d'acclamer, de découvrir le nouveau venu avec un visage de poupon (la curiosité bébéesque) et tout simplement de S'ADAPTER au nouveau régime. C'est cela la fonction d'un peuple : obéir à ses dirigeants et faire ce qu'on lui dit de faire. Si vous voulez voir autre chose en France que la face de tapette qui vous gouverne et sa secrétaire sado-maso Schiappa, vous devez vous battre pour l'obtenir. Il y a sûrement assez de gendarmes à la retraite, de généraux à la retraite et de policiers, voire d'agents secrets pour vous donner un coup de main.

      Comme le disait Will Smith à son fils Jaden dans la bande-annonce du film '' À la recherche du bonheur '' : '' You wan' sometin', go get it ''. Le message est clair.

      N'attendez pas le miracle, M. Durandal. Provoquez le changement ! Je vous ai déjà dit que j'étais prêt à faire partie d'une escouade de 300 hommes. Où sont les 298 autres ? Avez-vous fait du recrutement ? M. Alline est dans le coup ? M. Tchetnik est-il partant ? Et M. Xiep est-il enthousiaste à l'idée ? Avez-vous songé à recruter Xavier Moreau qui a déjà fait partie du 2e RIP ? Allez voir Alexandre Langlois pour voir s'il y a quelque chose à faire. Discrètement. Pensez-vous pouvoir recruter le major Gérald de la Légion Étrangère ? Que pensez-vous de Bruno Gollnisch ? J'essaie de vous aider, mais pour l'instant, je ne vois aucune fissure dans la toute-puissance étatique et médiatique en place. RIEN, RIEN, RIEN. Ça ne peut pas durer.

      Vous voyez, il faut se bouger. 

      La devise de Cuba dit tout : Patria O Muerte.

      Cordialement,

      Votre ami fidèle Cyrus

      • M Durandal,

        Si jamais je devais agir de la sorte, je ne m'étalerai pas sur un site internet. En France, ce que vous venez d'écrire peut vous envoyer en prison pour "organisation d'un groupe terroriste en vue d'atteindre à la sûreté de l'état". Vous-même, vous me mettez en difficulté en écrivant un tel commentaire. Non seulement, je pourrais être assimilé à un séditieux, mais mes lecteurs risquent d'être assimilés à des séditieux. Si je me récrie, je ne vais pas au bout de mon idée. Si je cautionne votre propos, je me mets hors la loi. Vous devriez réfléchir avant d'écrire. La situation est déjà assez difficile dans notre pays sans que vous en rajoutiez. Chaque engagement ne peut être qu'individuel. Personne ne peut demander à une autre personne le sacrifice de sa vie. En tant que socialiste, vous voulez engager les autres. Mais chez moi, personne ne se bat qu'il ne l'ait décidé et à la hauteur de ce à quoi il s'engage. Finalement, je ne demande rien à mes lecteurs, si ce n'est de cultiver leur libre arbitre. Et c'est l'inverse de ce que vous proposez. Vous dîtes enfin "où sont les guerriers ?". Je vous réponds "Cela n'a aucune importance". La question pour un catholique ne doit jamais être "pourquoi les autres ?" mais "comment puis-je m'améliorer encore encore et encore". Vous ne pouvez pas comprendre. Et beaucoup ne le comprennent plus ici, ceci expliquant cela.

        M.D

          • Bonsoir M. Durandal,

            La rage sort... Vous venez enfin de sortir ce que vous avez sur le coeur. 

            Premièrement, Et vous, croyez-vous, qu’en imposant une mesure dictatoriale vous changeriez cet état d’esprit ? Au contraire soulèveriez-vous les haines et les rancoeurs d’une action qui ne serait pas comprise. C'est justement le but. Faire crever l'abcès. Donner une raison à des surnuméraires humains de basse extraction de relâcher une violence nucléaire sur eux, de nettoyer ces chiures que leur mère ont chier sur Terre par inadvertance, de purifier le pays.

            Vous voulez imposer des mesures de bon sens à la France ? Vous renforceriez alors le camp des dégénérés. Sauf s'ils sont tous exterminés. 

            Mais vous oubliez en chemin cette idée essentielle : il n’y a que le combat des idées qui soit réellement politique. Votre combat n'est pas politique, il est métapolitique. Je constate néanmoins que, comme Soral (son combat ne prend pas en France pas plus que le vôtre), plus les années passent, plus il est clair que les changements de mentalité ne s'opèrent pas. Vous êtes loin d'avoir convaincu. Très loin, mon cher. Vous avez vous-même écrit dans l'un de vos textes que plus le temps passe, plus la chute du système par implosion devient hypothétique. Qu'il ne faut pas compter là-dessus. D'où de ma part la suggestion d'un choc d'une telle force que le peuple soit EXTIRPÉ de l'histoire en cours. 

            Votre combat vous mène à user de la force pour la force. Vos idées ne viennent qu’en second plan. Chez moi, les idées viennent en premier plan. Et de là découle l’usage ou non de la force. Vous vous trompez à mon sujet, mais je vous pardonne. Mes idées viennent d'abord, mais la violence est quelque chose de très jouissif chez moi. Oui, j'aime faire mal. Quand j'étais enfant, j'adorais martyriser les autres d'une manière ou d'une autre. J'assume ça, ouais. S'il y a une chose que je déteste, c'est qu'on me dise non, qu'on me désobéisse ou qu'on ne soit pas loyal à mon égard.

            Il y a un abysse entre le tyran que vous voudriez être et la dictature éclairée qui s’impose à ma réflexion. Après toutes ces années, si vous doutez encore de mes convictions, je ne peux rien pour vous. Vous vous trompez à mon sujet encore une fois, mais je vous pardonne encore.

            Vous avez beau vous cacher, vous avez du mal à contenir la violence qui vous domine. Je ne me cache pas, car elle transparaît dans mes écrits. La violence, je vous l'ai déjà dit, par l'intervention de Dieu, a diminué en intensité chez moi, mais rôde tel un prédateur autour de moi. Toujours prêt à reprendre le contrôle. La lecture de votre site ne favorise pas toujours chez moi l'atteinte d'une sérénité nécessaire à mon épanouissement. Je me demande même s'il ne serait pas plus sain que je cesse de vous lire et d'écouter la plupart de vos émissions de radio pour retrouver un certain équilibre. J'ai assez donné dans le duel intellectuel et dans la contribution singulière et je sais ce que je veux faire de ma vie.

            Vous dîtes que j’ai fait un pas vers vos idées, et que cela justifierait votre démarche. Loin de là, vous devez comprendre que nous sommes à l’opposé : ma démarche implique de se tromper, de changer, de s’adapter, de progresser, d’évoluer, même si cela peut me rapprocher de vos idées. Vous avez vous-même écrit que si cela pouvait me faire plaisir, vous étiez prêt à admettre que j'avais joué un rôle dans votre réflexion. Ce n'est pas pour m'aider ou me faire plaisir, c'est un fait. Votre orgueil vous empêche de le voir. Mais ce n'est pas grave, ça ne change rien à rien. L'important est le cheminement que vous avez fait et je vous en félicite. 

            La vôtre consiste à avoir raison coûte que coûte pour vous assurer une petite sécurité, parce que vous détestez le monde, les gens, la vie. La première partie sur la sécurité est fausse, car j'ai passé 18 années de ma vie à prendre des risques qui m'ont coûté très cher et dont je paie le prix encore aujourd'hui. Mon comportement allait à l'encontre de quelqu'un qui recherche la sécurité. Sur la détestation du monde, des gens et de la vie, c'est vrai. Mais, moins qu'avant. Comment fais-je ? Je distingue la détestation de principe de la détestation comportementale. Ce n'est pas parce que je hais le monde par principe que je me laisse envahir par la haine constamment. Ce qui m'a envahit, c'est l'indifférence. Ça me correspond bien et ça me fait du bien. Comme je vous l'ai déjà dit, l'histoire de la Genèse est très bien jusqu'au 5e jour, c'est au 6e que ça se gâte. 

            Dans l'univers, seuls les êtres humains sont de trop. Point à la ligne. 

            A ce jour, vous n’êtes qu’un Néron en germe, un tyran. Et que Dieu nous garde d’avoir un tel dirigeant, en France ou ailleurs. Non, plutôt un Mohammad Reza Pahlavi, mais plus cruel encore, avec plus de sang sur les mains. Ainsi, on garde son trône et on continue à gouverner dans l'intérêt général. Évitez, par ailleurs, de réagir comme une chochotte libérale-libertaire québécoise ou étrangère au Québec lorsqu'elle me soupçonne d'être ultra-violent. Le pouvoir mérite mieux que des pleureuses à ses pieds. 

            Quant à moi jusqu’à ce jour et avec vous, je n’ai fait que contribuer à rendre plus pernicieux votre discours, qu’à le rendre plus alambiqué. Dieu a voulu m’humilier. Et c’est réussi au-delà de toute mesure. C'est faux, ne soyez pas aussi dur avec vous-même.

            La liberté de conscience est si véridique, si présente, qu’un être peut choisir consciemment la tyrannie. Voilà ce que vous avez fait. Chez moi, être dictatorial est une impulsion naturelle. C'est tout. La tyrannie, bof, je n'y pense pas vraiment. 

            Pour changer le monde, il faut d’abord se changer soi-même. Je l'ai fait et je m'en porte beaucoup mieux, merci. Changer le monde ? Non, ça ne m'intéresse plus. J'ai fait mon temps en politique, maintenant je profite de la vie. Mais ça, vous le savez déjà. 

            Explorez bien la manière tyrannique que vous avez d’envisager le monde, et vous comprendrez pourquoi les autres se délectent d’agir comme vous, et pourquoi vous leur en voulez dans ce cas, combien vous en avez souffert. Ils n'agissent pas comme moi, ils ont peur de moi ou sont simplement trop faibles pour être aussi violent que je le suis. C'est tout.

            En restant dans ce modus vivandi, le diable se réjouit de vous voir en prison, une prison intérieure. Cette prison intérieure, autrefois réelle, a été détruite par Dieu en avril 2018. 

            Quant à moi, je reste pour vous quelqu’un de qui vous vous défiez, ou que vous aimez avec excès. Jamais je ne suis pour vous un être de chair, nul, pécheur, magnifique, ambiguë, en marche. Je suis soit tout l’un, soit tout l’autre. EXACT, EXACT, EXACT. Je suis Iranien, remerciez le manichéisme perse pour cela. Ma psyché est faite ainsi.

            Où sont vos nuances ? Nulle part.

            Vous devriez apprendre à m’aimer en vérité comme je vous aime. Je ne sais pas comment vous m'aimez, mais je vous aime plus que je ne vous déteste. Croyez-moi, si je vous détestais, notre relation épistolaire n'aurait pas fait long feu. Avec moi, c'est tout ou rien et vous êtes du bon côté. Ça me suffit et je n'ai rien à ajouter
            à ce sujet.

            Et j’en finirais par un conseil, puisqu’ici, comme d’habitude, je domine de pied en cape notre conversation : apprenez à jouer avec le Néron qui est en vous. Expliquez-vous sur le fait de jouer avec le Néron en moi, je ne comprend pas.

            En conclusion, vous êtes involontairement comique, car lorsque vous écrivez que vous dominez la conversation de pied en cape, je ne peux m'empêcher de sourire, car je n'ai jamais considéré nos échanges comme des rapports de forces intellectuels nécessitant un dominant et un dominé, mais plutôt des occasions d'apprendre et de m'améliorer. M'enfin... comme le disait un de mes professeurs d'université (à mon sujet) : '' vous êtes une personne bizarre ''. Peut-être suis-je bizarre à vos yeux ?

            Il y a bien longtemps que les Français avaient renoncé. L'affirmation juste la plus importante de votre texte. S'il faut s'abstenir de toute action, alors, comme vous le savez déjà, et comme Pierre-Yves Rougeyron le dit parfois lorsqu'il est parfaitement honnête, la France est décadente et elle peut bien mourir. Si c'est ça que vous voulez, et bien c'est ça qui arrivera. La dictature de Cyrus a précisément pour but d'empêcher cela, même si beaucoup de sang doit être versé. Beaucoup, beaucoup de sang.

            Méditez sur ce que je dis au lieu de penser que j'ai toujours tort. 

            Cyrus

          • Rebonsoir M. Durandal,

            Je n'ai jamais demandé le sacrifice d'une vie sans engager la mienne au passage. J'ai dit que j'allais vous suivre si vous vouliez régler son compte au système en place. Par conséquent, l'action individuelle, j'y crois. Mais, les grands changements ne surviennent que lorsque des minorités assez puissantes décident de faire bouger les choses. Je vous demande à l'avenir de cesser de me réduire à un socialiste, alors que je suis une personne plus complexe que cela. J'ai une pensée complexe, à la fois fixe et mouvante, essentialisante et dialectique. J'ai plutôt le cerveau d'un homme d'État que d'un simple Français vaquant à ses activités quotidiennes. 

            Si la politique vous fait peur, alors tenez-vous en, sans prétention, à l'écriture de textes de qualité, comme vous le faites déjà. Vous avez récemment franchi, à mes yeux, deux pas importants dans l'atteinte d'une plus grande virilité et conscience des limites de la bonté chrétienne. Premièrement, vous avez admis que la France a besoin d'un dictateur. C'est très inhabituel dans les milieux catholiques, et même en France de façon générale, de vouloir cela.

            Deuxièmement, dans votre avant-dernière émission de radio, vous n'avez eu aucune compassion pour Valéry Giscard d'Estaing. C'est un pas dans la bonne direction.

            Si vous ne pouvez aller au-delà de ces franchissements de seuil intellectuels, alors renoncez au pouvoir et tenez-vous en à un rôle d'éminence grise, quasi-inconnu. 

            Il n'est pas interdit de penser qu'un étranger puisse sauver la France, alors qu'il y a aujourd'hui dans le monde tant de gens qui aiment plus la France que les Français eux-mêmes et ne sont nullement affectés par le politiquement correct et la langue de bois et la castration psychique des hommes.

            Cela étant, votre citation quant à la légalité de mon propos « organisation d’un groupe terroriste en vue d’atteindre à la sûreté de l’état » s'applique parfaitement à Macron et au reste de l'Élysée, au gouvernement français dans son ensemble, à l'Assemblée nationale et au Sénat, aux grandes villes comme aux petites, aux médias, aux universités, à la police, à la gendarmerie et aux services de renseignement, aux juges, à l'Union Européenne, à l'OTAN, aux préfectures et aux préfectures de police, aux régions de France et à la quasi-totalité des partis politiques français, sans parler des anciens politiciens, tels que Sarkozy, Hollande, Jospin, Valls, etc.

            Je corrige donc l'erreur, tel que le catholicisme l'enseigne.

            Cordialement,

            Cyrus

            P.S. Que je comprenne ce qu'il y a à comprendre ou pas, mes imperfections et mes incompréhensions sont ma force. Je sais très bien qu'une fois au pouvoir, tout cela devient bien mineur au regard des actions posées. Si j'abolissais le mariage dit homosexuel et l'avortement, par exemple, je sais que vous vous en réjouiriez.

          • M Cyrus,

            "Si j'abolissais le mariage dit homosexuel et l'avortement, par exemple, je sais que vous vous en réjouiriez."
            C'est cela que vous n'avez pas compris. En socialiste que vous êtes, vous imaginez qu'il suffit qu'un chef prenne une décision pour changer un peuple. Or pour moi, c'est tout à l'inverse, c'est le peuple qui fait les chefs. En ce moment, nous vivons sous le servage covid imposé par nos gouvernants. Eh bien sachez que le servage était là bien avant. Combien utilisaient leur portable sans se soucier de la protection de leur intimité ou de leurs données ? Combien ne réagissaient pas quand une mesure venait atteindre à leurs libertés ? Combien ont voté et revoté pour des voyous qui avaient été reconnus comme des voyous ? Combien n'aimaient plus les gens qu'ils rencontraient ? Combien partaient dans des délires sans cohérence concernant la politique et pour des questions affectives ? La peur les avait déjà mangé, avant. L'élection d'Emmanuel Macron n'est pas un hasard. Il y a bien longtemps que les Français avaient renoncé.

            Et vous, croyez-vous, qu'en imposant une mesure dictatoriale vous changeriez cet état d'esprit ? Au contraire soulèveriez-vous les haines et les rancoeurs d'une action qui ne serait pas comprise. Et à votre disparition, comme en Espagne après Franco, comme au Portugal après Salazar, reviendraient automatiquement les mêmes démons au pouvoir, renforcés. Je ne me réjouirais donc pas d'une telle mesure si vous dussiez la prendre, car je la saurais vaine et contre productive. Une victoire à court terme n'est pas une victoire. Vous réfléchissez là encore comme un socialiste. Ceux-là prennent des mesures pour "sauvez le système". Et de mesure en mesure, nous sombrons dans la décadence. Vous voulez imposer des mesures de bon sens à la France ? Vous renforceriez alors le camp des dégénérés. La conscience des individus ne se décrète pas. Les rois ont souvent été des jouets entre les mains de leur peuple. Regardez les efforts de la monarchie anglaise actuelle pour paraître "cool" et à la page, capable d'intégrer une mulâtresse pour des questions raciales (là encore, le racisme est déjà en occident, pas besoin d'avoir un roi nègre pour nous l'imposer). Les monarchies, comme les démocraties sont le jeu de l'opinion publique. Les rois et les hommes politiques célèbres sont d'un ridicule quand vous étudiez leur vie de près. Très peu échappent au ridicule (en ce moment, je commence un livre sur François 1er et ça commence très fort en matière de ridicule). Il n'y a donc qu'un combat qui vaille la peine d'être mené, c'est celui des idées. De lui, découle tout.

            Vous dîtes encore : le combat politique n'est pas fait pour moi en somme, parce que je ne voudrais pas le mener. Mais vous oubliez en chemin cette idée essentielle : il n'y a que le combat des idées qui soit réellement politique. Le reste n'est que combat tribal déguisé derrière les frous frous médiatiques, ou pire, l'usage direct de la force. Votre combat vous mène à user de la force pour la force. Vos idées ne viennent qu'en second plan. Chez moi, les idées viennent en premier plan. Et de là découle l'usage ou non de la force. C'est cela la civilisation, même quand elle prend la forme d'une dictature. Il y a un abysse entre le tyran que vous voudriez être et la dictature éclairée qui s'impose à ma réflexion. Vous avez beau vous cacher, vous avez du mal à contenir la violence qui vous domine. Oui, la violence vous domine, et secrètement, vous vous justifiez de cet écart par moult raisonnements dont celui-ci : M Durandal lui-aussi veut user de violence, j'avais raison. Je me défie de vous servir de caution.

            Vous dîtes que j'ai fait un pas vers vos idées, et que cela justifierait votre démarche. Loin de là, vous devez comprendre que nous sommes à l'opposé : ma démarche implique de se tromper, de changer, de s'adapter, de progresser, d'évoluer, même si cela peut me rapprocher de vos idées. La vôtre consiste à avoir raison coûte que coûte pour vous assurer une petite sécurité, parce que vous détestez le monde, les gens, la vie. A ce jour, vous n'êtes qu'un Néron en germe, un tyran. Et que Dieu nous garde d'avoir un tel dirigeant, en France ou ailleurs. Quant à moi jusqu'à ce jour et avec vous, je n'ai fait que contribuer à rendre plus pernicieux votre discours, qu'à le rendre plus alambiqué. Dieu a voulu m'humilier. Et c'est réussi au-delà de toute mesure.

            La liberté de conscience est si véridique, si présente, qu'un être peut choisir consciemment la tyrannie. Voilà ce que vous avez fait. Vous avez usé à plein de votre liberté de conscience, mais vous refuseriez que d'autres le fassent à votre encontre. Ce n'est pas cohérent. Pour changer le monde, il faut d'abord se changer soi-même. Explorez bien la manière tyrannique que vous avez d'envisager le monde, et vous comprendrez pourquoi les autres se délectent d'agir comme vous, et pourquoi vous leur en voulez dans ce cas, combien vous en avez souffert. En restant dans ce modus vivandi, le diable se réjouit de vous voir en prison, une prison intérieure. Quant à moi, je reste pour vous quelqu'un de qui vous vous défiez, ou que vous aimez avec excès. Jamais je ne suis pour vous un être de chair, nul, pécheur, magnifique, ambiguë, en marche. Je suis soit tout l'un, soit tout l'autre. Où sont vos nuances ? Vous devriez apprendre à m'aimer en vérité comme je vous aime.

            Et j'en finirais par un conseil, puisqu'ici, comme d'habitude, je domine de pied en cape notre conversation : apprenez à jouer avec le Néron qui est en vous.

            M.D

  • (Chanson) "Et tout c'la ça fait, d'excellents Français" Maurice Chevalier, Durandal du 31/10/2019.

    Après que Maurice Chevalier a exalté le départ des Français à la guerre voté par la gauche qui ne s'était pas préparée à la guerre, il a passé de doux moments durant l'occupation. Et comme à chaque fois, le Charliemouton gobe la propagande incohérente socialiste, vote Front Populaire, parce qu'il faut absolument rester dans le troupeau, puis paye les pots cassés... Normal en un sens :

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Léonidas Durandal

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