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L’espèce protégée Charliemouton

Le Charliemouton prospère dans les sociétés animales où l’État a de grands pouvoirs et donne de quoi brouter aux citoyens pour qu’ils s’habituent à leur servage. Nourri au grain dès sa plus tendre enfance, le Charliemouton n’a pas de père ni de mère. Il est né de la fonction publique à coup de subventions. Plus tard, il a été à l’école de la République qui lui a appris le vivre ensemble. Plus tard, il a probablement trouvé un emploi dans la fonction publique. Ce corniaud là, vous comprendrez aisément pourquoi il est toujours d’accord avec l’idéologie d’État.Mais, s’il est artisan, il doit quand même se la fermer parce que bon nombre de ses clients sont de la fonction publique. S’il est employé, il doit faire également pareil par peur des sanctions. S’il est cadre, il ne faut pas qu’il froisse ses subordonnés, ni la direction qui n’aime pas les vagues. S’il est pauvre, il reçoit ses subsides de l’État. Il ne peut donc l’ouvrir et bêler autant qu’il voudrait. Cela devient même une seconde nature chez lui. Tant qu’il garde ses illusions, il continue à croire aux mensonges qui sortent tout seul de sa bouche car prendre de la distance avec sa croyance ce serait risquer de perdre : son emploi, ses clients, sa religion, ses amis, sa famille qui sont tous aussi Charliemouton que lui. Or le Charliemouton qui se fantasme comme un grand résistant ne peut se payer ce luxe.

 

L’alimentation du Charliemouton.

Comme je l’ai déjà évoqué, le Charliemouton broute les allocations, puis il broute à l’école, puis au travail mais pas seulement. Vous pourriez vous imaginer qu’arrivé chez lui, il peut alors développer une pensée autonome. Pas du tout. Là il allume la télé, et il se remet à brouter. Il parle avec sa femme qui veut toujours plus de confort, et le voilà qui doit se faire tondre d’autant, et donc brouter en conséquence. Il essaie d’éduquer ses enfants intelligemment. Mais ils ne le respectent pas. Normal, toute la journée, il broute, et il est difficile de leur faire croire qu’écouter va les rendre heureux, lui qui rentre si fatigué de son broutage. Alors il finit par leur céder tout. Ils seront bien assez punis en devant brouter plus tard. Alimenté et alimentant, le Charlimouton croit se servir du système qui le nourrit et ainsi lui échapper, il pense exercer sa profession avec conscience et en toute liberté, tandis qu’il est son propre reflet, celui d’un système médiocre.

 

 

Le bon rapport qualité prix du Charliemouton

La contre-partie du broutage à gogo c’est d’accepter de se faire tondre de temps en temps. Régulièrement, le Charliemouton passe à l’étrille. A la fin du mois, le berger vient le voir et lui retire le trop plein de laine qu’il a sur le dos, à lui et à tous ses copains Charliemoutons : Charges sociales, assurance maladie, impôts sur le revenu, TVA… Sans laine, il lui faut vite revenir à la maison, prier pour que l’État lui donne de quoi continuer à brouter et à se chauffer.

L’État quant à lui, choisit de redistribuer en fonction de la position de chacun dans le troupeau. D’abord aux Charliemoutons à son service (plutôt des fonctionnaires femelles), puis aux Charliemoutons en charge de la reproduction ou en arrêt maladie parce qu’elles vont mettre bas et qu’elles doivent donner du lait à leurs futurs petits Charliemoutons, puis aux Charliemoutons à la retraite, principalement femelles et qui veulent finir de paître tranquillement à la fin de leur morne existence, enfin à tous les Charliemoutons qui n’ont pas de fonction dans le troupeau mais qui sont très dangereux parce qu’ils n’auraient rien à perdre sans les subsides du berger.

 

Vous l’aurez compris, le Charliemouton à qui l’on prend le plus de laine est plutôt de couleur blanche, il a plus de 50 ans et il ne fréquente que des Charliemoutons femelles. Et pour cela, il est culpabilisé autant que possible d’être ce qu’il est. Car plus un Charliemouton est gros et productif, plus il est un concurrent sérieux pour l’État. Il n’est donc pas perçu comme une chance mais comme un danger. Il pourrait se transformer en loup de la finance et négocier directement les conditions de sa liberté. Il ne serait plus Charliemouton. Il ne pourrait plus être tondu aussi facilement.

 

Les habitudes de vie du Charliemouton

Tous les jours, il se lève à heure fixe, il se couche à heure fixe et entre les deux, il tente d’observer avec attention quelle est la meilleure manière de s’adapter aux autres. Les autres Charliemoutons le regardent aussi. Personne ne sait bien ce qu’il doit faire. Par contre, ils savent tous ce qu’il ne faut pas faire. D’où : le Charliemouton ne fait rien qui pourrait déranger un autre Charliemouton dont la principale préoccupation est le broutage de son pré carré.

 

Apparence

Le Charliemouton mâle a toutes les apparences du mouton mais aussi l’air d’un veau, ce à quoi on peut les confondre. En sus, le Charliemouton femelle peut prendre des airs de hyène. Bizarre croisement d’espèces, vous en verrez pas mal au teint glabre, inexpressif, l’oeil bovin, la patte altière pour rejoindre d’autres Charliemoutons par exemple pour le Télémouthon.

Rien ne dépasse chez le Charliemouton. Le poil est rasé au droit. Le vêtement consensuel. Toute note d’originalité est réservée à d’autres. Bien entendu, le Charliemouton peut se déguiser de temps à autre. Il lui arrive de vouloir se persuader qu’il n’est pas un Charliemouton. Alors il se déguise en djeun’s, il a l’air sale, il suit une mode ou il est pour la préservation des espèces sauf de l’humain. Par contre, si vous êtes observateur, vous le reconnaîtrez immanquablement à sa fausse tête de rebelle et à sa vraie tête de veau immature.

 

Le Charliemouton est capable d’agressivité

Le Charliemouton est particulièrement méchant si quelqu’un essaie de lui renvoyer son image de Charliemouton espérant ainsi le faire réfléchir. Or la réflexion est contre-nature chez un Charliemouton . Dans ce cas précis, il y a rejet. Il se mue alors en bête féroce impitoyable et ne connaît pas de roueries assez élaborée pour désocialiser l’impudent qui l’a bousculé. Car il faut que le Charliemouton ait raison.

Licencié pour opinions contraires à ce qu’il faut penser

La condition sine qua non pour qu’il accepte sa condition servile, est de rester dans l’illusion d’être dans le beau, le bon, le vrai, le spectacle, et de ne pouvoir faire autrement. Surtout qu’il est tolérant. Alors pour ne pas s’interroger, il est prêt à tout. Insulter, exclure, provoquer des troubles, diffamer, condamner injustement, et même laisser faire les loups. Cette attitude est d’autant plus difficile à comprendre que le reste du temps, il se fait marcher dessus par n’importe qui, loup ou pas, persuadé que l’État est là pour le protéger du pire.

Philippe Isnard licencié pour avoir montré à ses élèves la réalité abortive

Habitué à sa sécurité, il finit par ne plus prendre risque, convaincu d’être perçu comme un affreux révolutionnaire sinon. Il ne s’intéresse non plus à rien d’iconoclaste, se satisfaisant des divertissements qui lui sont montrés. Par contre, si quelqu’un lui fait remarquer qu’il est en train de brouter, là, haro sur le baudet. Si quelqu’un lui dit que son système de Charliemouton est avilissant, il est dénoncé comme un loup fascisant. Si quelqu’un le fait réfléchir sur la culture des autres qu’il se gargarise de trouver broutement bien, le choc est tel qu’il pourra en faire un ulcère. Et un AVC si le crime se répète.

Le Charliemouton, le berger et les chiens du berger

Le Charliemouton a peur des chiens du berger. Leurs uniformes, leur air martial, leur respect des lois, fonctionnent en miroir déformant pour lui. Le Charliemouton sait très bien que les chiens de berger sont là pour le protéger mais ils pourraient très bien abuser de leur force pour lui faire faire n’importe quoi, même l’obliger à faire autre chose que brouter, et qu’il prenne en compte la réalité par exemple. Ils lui rappellent sa très relative liberté.

En même temps leur présence peut lui donner le sentiment d’être un rebelle et le revaloriser. Le Charliemouton les regarde donc d’un œil ambivalent, sceptique et peureux tout à la fois. Mais dès qu’il en a l’occasion, quand il est dépassé par ses émotions, après quelque attaque de loups, il leur saute au cou toutes pattes devant pour les embrasser affectueusement. Oublié que les chiens de berger lui disent de brouter là où il doit brouter, qu’ils lui rappellent sa condition, ou que la distance préserve ses airs de faux rebelle. Quand l’émotion prend la pas chez un Charliemouton, il bisouille. Tomber dans les pattes d’un Charliemouton à cette occasion est des plus réconfortants. Chacun a en lui la nostalgie de l’enfance perdue pour peu qu’elle ait été un tant soit peu heureuse.

Lieux de vie

La maison d’un Charliemouton ressemble à celles de toutes les autres, mêmes pavillons/appartements aseptisés, mêmes habits passe-partout, mêmes voitures avec options, mais il a l’impression d’être original parce qu’il suit la mode.

les appartements nickel chrome
Les vêtements cool
Les voitures avec options
Noël chez Charliemouton

 

Lieux de sorties

La règle de sortie du Charliemouton, c’est en groupe, là où tous les autres Charliemoutons sont censés se retrouver. Il cherche à communier laïquement, cela lui donne l’impression d’en être. Il ne voudrait pas apparaître pour le dernier des crétins qui ne sait même pas ce qui est à la mode. Ah ! Qu’il est bien avec les autres Charliemoutons, à brouter sur le même trottoir, dans la même sale de concert, avec ceux qui lui ressemblent, à faire semblant d’être amis, d’appartenir à la même masse de bêtes bêlantes de toutes les couleurs de laine, de tous les pedigrees, alors qu’en pratique, il se retrouve plutôt avec des blancs de laine. Dans ces lieux là, il peut oser une conversation furtive avec quelqu’un qu’il ne connaît pas, même s’il faut faire attention, on ne sait jamais, la personne à qui on parle pourrait le snober, ou pire, ne pas appartenir à la même espèce de Charliemouton que lui.

 

L’oeuvre caritative

Les sorties en plein air qu’il préfère, mêlent le festif et le caritatif, une ou deux fois par an. Ca lui donne bonne conscience et ainsi, en faisant un geste pour les autres, il peut se convaincre qu’il n’est pas « psychorigide » ou « réactionnaire ». Qu’importe que les fonds soient détournés, ou accroissent les problèmes de notre société à partir du moment où il donne et que c’est socialement reconnu. Qu’importe qu’il ne construise pas de vrai lien social à l’occasion. Il s’est soulagé de ses tensions internes.

 

Petits plaisirs de la vie, dédommagements

Quand vous avez compris qu’un Charliemouton ne réagira pas si vous l’agressez et qu’il attendra que l’Etat le fasse à sa place, il sera très difficile de ne pas en profiter un petit peu, juste pour s’amuser. J’imagine la joie non dissimulée et le sentiment de puissance éprouvés par un loup de l’espèce terroriste tirant dans un tas de Charliemoutons alors que le troupeau se met à fuir ou à faire le mort dans la précipitation. Puis, au cas où il en aurait l’occasion, si ce même loup voit les survivants avec leurs petites fleurs et leurs petites bougies, le voilà qui doit se pisser dessus. Enfin, l’étouffement n’est certainement pas loin s’il les entend vouloir chercher des moyens pour préserver « leur mode de vie ». Les Charliemoutons sont donc capables de faire mourir un loup terroriste… de rire.

Beaucoup moins marrants sont les hommes politiques qui ont permis l’apparition de cette nouvelle espèce et que les Charliemoutons appellent à la rescousse pour aggraver l’inconséquence d’un système social et judiciaire menteur et inique.

En même temps, ils reconnaissent ces bergers pour leurs avec perspicacité. En effet, le marasme n’empêche pas les Charliemoutons d’être capables d’une forme de lucidité collective pour reconnaître ceux qui appartiennent au troupeau et les autres. En outre, ils savent très bien qu’ils n’auraient pas fait mieux que les hommes politiques qu’ils ont élus. Et puis, ils sont habitués à leurs bergers, qui savent si bien leur faire peur pour qu’ils restent groupés. Ils les laissent donc à la tête du troupeau.

 

Le Charliemouton et l’amour.

Individuellement, le Charliemouton s’imagine plein d’amour. Il n’a tout simplement pas le courage de se défendre, ni collectivement, ni individuellement, sauf contre un autre Charliemouton et pour des intérêts personnels et matériels. Là encore, il peut se muer en bête féroce. Mais la plupart du temps il est lâche et cette habitude de vie devient comme un encouragement à l’abus pour le plus honnête des citoyens. D’ailleurs c’est son manque de courage et son aveuglement qui légitiment les pires guerres qu’il ne se souvient pas d’avoir soutenu. Car le Charliemouton ne comprend pas pourquoi on lui fout sur la gueule à coup de kalachnikovs, lui qui est si soumis. Il a perpétré des massacres d’une ampleur sans commune mesure avec ce qu’il subit, il ne supportait pas d’être contredit au moment où il en a décidé, mais c’était pour combattre des loups ! Enfin… c’est les bergers qui le lui ont dit… Il ne voit pas ce que les morts lui reprochent.

Répétant inlassablement ses erreurs, car le Charliemouton n’a aucune mémoire, il pense que la bêtise et la naïveté peuvent lui servir de caution universelle à chaque fois qu’il s’en va tuer des gens à l’étranger au nom de la lutte contre quelque tyran. Heureusement, parfois, les pauvres qu’il fabrique en masse en collaboration avec les bergers, le réveillent de sa léthargie.

 

Le Charliemouton à l’origine de presque toutes les guerres

En vérité, le Charliemouton est la pire des ordures. Il a besoin des autres Charliemoutons pour faire le mal. Là où ils paissent, rien ne repousse. Ils vivent en parasites de la terre, se soutiennent dans leur folie commune, affirmant vouloir donner la paix à ce monde. Gavés sur leur petit pré carré, culpabilisant de tant de bonheur, ils invitent les bergers à détruire le reste du monde, afin que l’univers entier connaisse la chance d’être des Charliemoutons. Ils sentent même inconsciemment que sans cela, ils ne seraient pas si gras. Leur inconscience voulue justifie donc toutes les exactions, la censure à l’intérieur, la guerre à l’extérieur, le mensonge sous des airs de spectacle partout. Eux qui se croient si gentils ont du mal à comprendre pourquoi le monde ne veut pas les imiter tandis que leur comportement individualiste est une ode à la destruction. Ils se persuadent que la religion est le problème alors que les pauvres se doivent de la leur infliger comme un fléau pour espérer survivre à leurs exactions de toujours.

Retrouvez le blog de M Sani ici.

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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    • Pourtant, on sent un brin de révolte dans cet article très bien écrit. Ouf, je respire en le lisant. Le constat pitoyable de notre niveau de conscience politique est mené. Le problème pour cet auteur, bureaucrate de gauche : comment vivre en accord avec son aspiration. Cela me semble difficile. A la limite de l'incohérence. A voir s'il est aussi bon à critiquer qu'à proposer des solutions.

  • Lèonidas: Voici un excellent article sur l'usage de la peur en politique.

    http://www.slate.fr/story/112263/exercer-peur-politique

    "Car en politique, la peur est avant tout instrumentalisée, utilisée à des fins qu’il faut sans cesse décrypter. Quand des dirigeants nous disent «Ayez peur, nous nous occupons du reste», Patrick Boucheron en appelle à la «vigilance», en tant qu’historien, mais surtout en tant que citoyen. Quand les gouvernants mettent en place une «politique de la peur», Corey Robin rappelle qu’un tel programme passe avant tout par des institutions qui structurent cette peur et nous disent de qui avoir peur et comment. ...Le renforcement des mécanismes de contrôle, des procédures d’exception, les discours de prudence et d’incitation à être «attentif ensemble», tout cela ne va pas de soi et doit sans cesse être questionné." Et aussi: http://www.slate.fr/story/96871/peur-collective

    Pour le cas de Charlie Hebdo, le mécanisme de création de l’identité par la peur est manifeste. La réponse «je suis Charlie», avec cette affirmation du «je», est affirmation de l’identité personnelle, fait valoir le chercheur Nicolas Roussiau, professeur de psychologie sociale à l’université de Nantes et qui a dirigé l’ouvragePsychologie sociale de la religion. Et c’est aussi l’identité sociale qui est brandie, lorsque le groupe affirme «Nous sommes tous Charlie».

    «Il faut que l’autre soit rejeté hors du cadre de référence. Cloporte, cafard… On s’autorise toutes les horreurs», explique le professeur d'histoire contemporaine Frédéric Chauvaud.

    • Pour qu'un tel mécanisme de peur ait de l'emprise sur les citoyens, il faut d'abord qu'ils aient été entièrement féminisés dans leurs familles. Imaginez quelle serait la réaction d'un homme sûr de sa position prêt à se défendre, si on lui parlait d'attentats : nulle. Par contre, perméable aux émotions de sa femme, il en vient à accrédité la parole de nos gouvernants.

      • Léonidas: Le féminisme n'est rien d'autre qu'une peur collective ciblant les femmes et qui est distillée par nos politiques par petites doses depuis un siècle et demi, mais surtout depuis 1971 date de l'invention de la création monétaire illimitée aux mains des politiques. Cette création a permis de financer le féminisme, sans éveiller l'attention des hommes. Mais elle entraîne la paupérisation inexorable de toutes les sociétés féministes.

  • Léonidas: Je ne vois pas de haine dans mes propos. Y-a-t-il de la haine à vouloir prévenir une catastrophe qui nous menace tous ? Je me vois plutôt comme un médecin qui cherche à guérir la maladie, potentiellement fatale, qui ronge notre corps social. Ce médecin peut-il haïr ses patients ? Quant aux parasites, les empêcher de nuire signifie-t-il forcément les détruire ? Ne peut-on pas leur confier d'autres tâches plus positives ? Nos parasites font croire qu'ils sont forts utiles. Peut-être le croient-ils eux-mêmes ? Est-ce les haïr que de les détromper en révélant les mécanismes de la tromperie ?

      • Léonidas: Ca a déjà été tenté ... Sans grand succès à long terme ! Il serait plus simple d'interdire à toute personne de devenir parasite Poly-Tique professionnelle en refusant de la rémunérer. Ces personnes seraient alors obligées de gagner leur vie en exerçant une véritable activité. Pourquoi pas escroc pro ? L'avantage serait qu'alors ces personnes ne ruineraient que des particuliers, en nombre limité, et assez peu de temps. Au lieu de ruiner des pays entiers pendant des décennies grâce à leur position de pouvoir. (Je pense à NOTRE DETTE, ou aux manipulations monétaires entre autres)

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Léonidas Durandal

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