Nantes : le père est descendu de la grue – 18/02 par BFMTV
Au moment même où l’action d’un père contestataire monté sur une grue est largement médiatisée, les féministes infiltrées et subventionnées font flèche de tout bois.
Celles-là n’ont pas honte de revendiquer toujours plus de droits quand les pères en sont arrivés à utiliser des moyens disproportionnés pour pouvoir se faire entendre, un peu. Elle n’ont pas honte de salir l’action de Serge Charnay. Selon Sos Maman, « la victimisation des pères a assez duré ». Poursuivant dans la mauvaise foi, cette association affirme que « la situation des pères est égalitaire au niveau de la loi depuis 2002, que les mères peuvent être sanctionnées en cas d’éloignement géographique volontaire des enfants, que 40% des pensions ne sont pas payées par les pères » (Le point du 17/02/2013)
Comment en sommes-nous arrivés à tolérer de tels mensonges qui ont servi la destruction des familles ? Pourquoi ne sont-elles pas condamnées devant la justice quand elles mentent ?
Pour répondre encore une fois.
SOS mamans cherche à décrédibiliser l’action de Serge Charnay. Cette association ose taper sur les pères pour défendre les femmes. Comme dans beaucoup de procédures familiales, celles là ont pris l’habitude du conflit, qui est toujours gagnant pour elles. Elles ne peuvent concevoir l’altérité, et s’opposent, s’opposent, s’opposent sans fin, cherchent la bataille tant qu’elles n’ont pas obtenu tout ce qu’elles voulaient. L’attitude de SOS mamans est très révélatrice en ce sens. Au lieu de concevoir les rapports entre hommes et femmes de manière complémentaire, cette association cherche à bétonner la position dominante des femmes en matière sociale et familiale. Ces mères qui défendent des femmes en position dominante, dont on devrait interroger le comportement, n’arrivent même pas à reconnaître la situation évidemment dramatique des pères en France. Et pour cause, cette attitude combattante leur a permis de les écraser en quelques années, en excluant la possibilité d’entretenir avec eux des relations partagées. Et en dernier lieu, ce ne sont même pas elles qui seront accusées d’entretenir le conflit, mais les pères ! Comme Sos mamans, l’ex-compagne de Serge Charnay utilise cette forme de mauvaise-foi pour refuser sa part de responsabilité dans le conflit. Elle fait dire par l’intermédiaire de son avocat : « Benoît et sa mère ont été éprouvés durant les trois dernières années par les coups de force répétés de Serge Charnay. ». N’ayant honte de rien, ce ne serait pas M Charnay la victime, mais elle, qui serait « épuisée » par cette affaire médiatique. Et le père qui siège en haut de cette grue, n’est-il pas épuisé par les demandes totalitaires de cette femme et de la justice qui la cautionne depuis des années ? N’est-il pas épuisé par cette absence de dialogue, cet abus de position dominante ? Remettons le crime à sa place : qui prive un parent et un enfant de l’opportunité de se voir depuis des années pour des raisons futiles, si ce n’est cette mère ? La vérité ne peut être tue plus longtemps. Dans le discours de la mère où pointe la maladie mentale, oui, j’ose l’affirmer, la maladie mentale, mère et enfant sont confondus dans une attitude que certains psychologues qualifierait évidemment d’incestueuse. Dans cette situation, M Charnay a eu beaucoup de patience. Quand la justice donnait tous droits à une personne déséquilibrée, il a cherché encore et toujours la médiation. Subissant le supplice d’Andromède, dans ce monde renversé, il a choisi de monter sur une grue pour que sa souffrance ne soit pas veine. Et certains lui reprochent déjà d’avoir osé ouvrir la bouche ! Ils y voient le signe d’une rébellion intolérable d’un homme, le signe d’une violence extrême et inquiétante. La violence masculine ! Mais d’où vient la vraie violence, d’une rébellion contre l’iniquité, ou du massacre d’enfants dans des familles mono-éducantes ou du déséquilibre d’une femme qui veut éduquer son petit garçon en le privant de son modèle paternel ?
Serge Charnay est représentatif d’une multitude de pères bafoués.
La loi est égalitaire depuis peu, cela n’empêche pas les chiffres d’être édifiants : le père est si discriminé devant la justice que dans bien des cas, il a intégré et accepté sa domination. Il n’obtiendra rien, et s’il ne le comprend pas dès le début, on le lui fera comprendre progressivement en le sanctionnant à chacune de ses demandes : financièrement il devra soutenir les frais de procédure, les frais de séparation, les frais d’éloignement. Et s’il ose contester le fait que légalement, on lui a soustrait ses enfants, il ira en prison. S’il ne paye pas pension, il est saisi, traîné devant les tribunaux et condamné pour non paiement de la pension alimentaire, voire abandon de famille, même s’il n’a plus les moyens de payer. Si sa femme n’obtient pas tout ce qu’elle veut, elle peut l’accuser de n’importe quoi (violences conjugales, pédophilie, inceste…) et obtenir son anéantissement total, le priver de la jouissance de ses biens et se les octroyer, ou bien son enferment sans décision de justice. Face à ce système inique, de nombreux pères préfèrent fuir. Oui. Qui leur jettera la pierre ? Sos-mamans ? La minorité de courageux qui refusent la fuite, doivent monter en haut d’une grue pour être entendus. A côté de cela, les mères sont encouragées par l’Etat à abuser de leur position dominante dans un travail de destruction du lien familial : les fausses accusations ne seront jamais sanctionnées, les non-représentations d’enfants ne seront jamais sanctionnées, le système social trouvera toujours un logement à cette pauvre fille mère, par contre il faudra que le père obtienne une décision de justice pour obtenir les mêmes droits (ce qu’il n’obtiendra jamais), la mère isolée bénéficiera de nombreuses allocations tandis que le père qui a les mêmes charges fixes pour accueillir ses enfants, ne sera pas soutenu (article Le racket fiscal sur les pères divorcés).
Tandis que l’abus est dénoncé, les féministes font passer leurs lois.
La situation est catastrophique pour les pères. Nous en sommes arrivés là à force de politiques sociales discriminatoires envers les hommes, des politiques misandres nourries par le discours féministe. Mais alors qu’un homme désespéré a dû mettre sa vie en danger pour faire entendre la voix des pères, les féministes ne perdent pas le nord.
Sos mamans et Madame Charnay ne sont pas les seules à s’acharner sur Serge. Bien d’autres sont payées par l’Etat pour fabriquer des chiffres manipulés en faveur des mères. En ce moment même, les membres du gouvernement féministe avancent leur pions sur l’échiquier principal, le seul qui ait vraiment de l’importance, celui de la loi. Christiane Kelly, membre du CSA en charge du pluralisme (sic), qui contrôle donc aussi les règles audiovisuelles et médiatiques, a la charge de représenter K d’urgences auprès du gouvernement, une association qui veut lutter contre la précarisation des familles monoparentales. Et quelles mesures a-t-elle élaborées en cette période de crise économique et médiatique ?
- Un meilleur recouvrement des pensions alimentaires.
- De nouvelles subventions pour les familles monoparentales.
- Des places de crèche supplémentaires avec des horaires décalés.
- Le blocage aux frontières des débiteurs de pension alimentaires.
- L’augmentation des allocations familiales.
Ce ne sont plus des lois, c’est une tyrannie organisée, une volonté de contrôle totalitaire, une fuite en avant dans la maladie. Inutile de dire que toutes ces mesures vont être payées plutôt par des hommes pour restreindre les libertés de parents qui seront plutôt des pères, et continuer à les faire laper dans la gamelle de la famille française.
La catastrophe de l’enfermement familial.
Ces mesures, loin de régler la précarité des familles mono-éducantes, l’ont favorisée depuis des années : elles ont encouragé des femmes paumées à entrer dans une forme de confrontation sans envisager des solutions de médiation. Alors quand j’entends ce matin notre ministre de la famille Dominique Bertinotti (Europe 1 matin) vouloir favoriser les médiations lors des séparations, je me demande si elle a bien compris les enjeux de pouvoir auxquelles se livrent les associations de femmes depuis des années. Je me demande pourquoi des femmes entreraient en médiation tandis qu’elles savent que tout leur sera accordé par la justice, grâce au système social et à la fabrique à mensonges subventionnée. Cette attitude naïve ne sert pas les familles qui souffrent depuis des années. Elle ne sert pas les pères. Elle sert à noyer le poisson d’une contestation, elle-même moquée par toutes les lois que ce gouvernement essaie de faire passer, en ce moment même, et depuis des années, contre les pères. Il faudra une prise de conscience plus importante de la part des hommes de notre pays pour que le cercle vicieux « inconscience de mères paumées-pauvreté » soit brisé. Il faudra une prise de conscience massive pour que l’équilibre des pouvoirs au sein de la famille soient rétablis. Il faudra une prise de conscience massive pour comprendre que toutes les lois votées dernièrement, dont le mariage homosexuel, n’ont eu pour résultat que d’exclure définitivement le père de la famille en lui soustrayant toute légitimité sociale et financière, ce qui est à l’origine de tous les problèmes que notre société rencontre actuellement (incivilités, infractions, dépressions, maladies mentales, abandons éducatifs, pédophilie, misère…) (étude de Mark Regnerus).
Un gouvernement féministe de plus, dans le déni ou dans le cynisme.
M Hollande a pris l’habitude d’éviter les problèmes au lieu de les affronter. Il a fini par recevoir le mouvement contestataire concernant le « mariage pour tous » pour mieux diviser les organisateurs de la manifestation et sans faire la moindre concession. Il fera de même avec les pères. Nous sommes encore moins représentatifs que ces millions de gens qui sont descendus dans les rues. Pourquoi nous écouterait-il quand son électorat, majoritairement féminin veut préserver ses intérêts ? Nous serons reçus, nous aurons eu l’impression d’avoir été écoutés et les lois anti-pères continueront de plus belle. A force de poser de mauvais diagnostics sur la société, de subventionner des associations chargées de résoudre de faux problèmes, nous ne faisons qu’alimenter les difficultés sociales en les niant. Ici, comme ailleurs, j’ai bien peur que cette attitude dilettante de notre gouvernement, poursuive le travail catastrophique mené par nos décideurs politiques en matière familiale depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Si M Hollande arrive, habilement, à étouffer la contestation, sous des apparences affables, il ne réussira jamais à régler la vraie question qui se pose aujourd’hui à nous de manière aiguë : Devons-nous continuer à entretenir des modèles familiaux pervers où de plus en plus d’enfants « objets » ne sont désirés que de manière animale par des femmes déconnectées des réalités sociales ?
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