« D’ailleurs, quand nous offrons
de l’encens à la reine du ciel
et lui versons des libations,
est-ce à l’insu de nos maris ? » (Jr 44 19)
C’est vrai, selon les féministes, il ne faut pas faire de différences entre les hommes et les femmes. Juger que les femmes et les hommes ne devraient pas avoir les mêmes droits, c’est sexiste, je le reconnais. D’ailleurs je ne comprends toujours pas qu’elles dénoncent un sexisme dont elles sont les seules à profiter (par exemple les lois sur les quotas de femmes ou la loi de 2010 sur les violences « spécifiques » faîtes aux femmes). Je voudrais bien qu’on ait les mêmes droits entre hommes et femmes, mais nous, hommes, nous sommes de ces sous-citoyens qui n’y avons pas accès. La justice aux affaires familiales n’en est qu’un autre des nombreux exemples.
Légalement, il est donc certain que nous devrions avoir les mêmes droits que les femmes et que nous ne les avons pas, que les femmes en profitent et que les féministes s’en plaignent. En dehors de ce fonctionnement si démocratique, nous pourrions nous attendre à avoir un droit à la différence entre hommes et femmes, que ce soit au niveau personnel ou professionnel. Or cette notion de sexisme dont elles ont profité en matière de démocratie, sans se l’appliquer, elles veulent l’étendre à tous les rapports, que ce soit dans le milieu du travail ou de l’intime.
Abolir les différences au-delà de la démocratie, n’est-ce pas là une nouvelle forme de tyrannie ?
Dans ce nouveau système qui s’impose chaque jour à nous, chacun de nos gestes est pesé, chacune de nos actions doit être jugée à l’aune d’une position entièrement neutre. On ne doit pas draguer en public, regarder de manière insistante une collègue, un milieu d’hommes est jugé forcément sexiste (tandis qu’on n’interroge jamais les milieux de femmes), il faut avoir un comportement systématiquement retenu pour ne pas être considéré comme un dangereux extrémiste ou plutôt comme un garçon turbulent, tare de notre modernité. Dans ce monde où les différences sont jugées « sexistes », il y a une seule différence qui est acceptée, celle des femmes.
Prenons la politique par exemple. Instaurer des quotas a été perçu comme une mesure d’équité dans le champ démocratique. Même si je doute que ce fût bien le cas, cette idée s’est imposée. Et la plupart de ceux qui ont soutenu ce genre de lois se sont persuadés qu’une femme politique incompétente valait bien un homme politique incompétent.
Or cette proposition se révèle entièrement fausse.
La France semble être allergique à ses femmes politiques ! D’Edith Cresson à Rachida Dati, la France en fait l’amère expérience. Celles-ci ne semblent pas respecter les règles du jeu masculin. Elles ne comprennent rien à la retenue, sont dirigistes, et n’ont d’esprit de corps qu’entre elles. Elles n’ont aucun cas de conscience à baiser pour arriver au pouvoir. Tout cela est très loin de ce qu’un homme français peut attendre d’une femme…. elles, censées être si douces et si maternelles, ou ne devant baiser qu’au profit des hommes. Enfin voilà comment ces hommes se les étaient imaginées. En fait, ce sont des femmes, et contrairement à ce que voudraient nous faire croire nos féministes, ou à ce que croient nos hommes politiques, cela change tout.
La colère gronde, vous ne l’entendez pas ? Non ? Je me demande si les hommes politiques comprendront avant qu’ils n’aient été balayés. Ils ne voient pas cette troupe leur arriver droit dessus. Pourtant de nombreux signes devraient les alerter. Il se rapproche le train des reproches inconséquents et des prises de pouvoir à tout prix. Ce train, ils l’ont armé. Les Amazones avancent et quand elles seront dans le camp, je peux vous garantir qu’il n’y aura pas de quartiers. Elles n’en ont pas fait dans l’éducation, elles n’en ont pas fait dans le domaine de la santé ou dans le milieu judiciaire. Quand elles en auront fini, le peu d’hommes qui aura survécu, écoutera ces femmes au doigt et à l’oeil, la queue entre les jambes.
Regardez la force d’une Rachida Dati bon sang !
Une seule femme a réussi à ébranler toute la machine UMP. Elle est arrivée, seule, cooptée par le « dîner du siècle » (qui tend à faire la promotion des minorités). Elle s’est attribuée un des postes clefs des ministères d’état. Elle a bousculé toutes les habitudes pour se faire remarquer, jusqu’à mettre la magistrature dans la rue ! En plein mandat, elle s’est faite engrosser par on ne sait qui, aux yeux et aux vus de tous. Loin d’être jugée moralement pour cet acte suprême d’égoïsme, elle en a retiré encore plus de gloire. Elle a délaissé le mandat de député européenne où elle ne brillait pas assez. Enfin, elle a cherché à se placer dans une circonscription de droite en lieu et place du premier ministre ! Quitte à faire exploser le parti.
Vous pourrez faire exactement le même constat pour Anne Lauvergnon dans le milieu des « grandes entreprises ». L’histoire s’est répétée par rapport à Edith Cresson. Madame Morano a été d’un rare aveuglement dans sa férocité. Et Roselyne Bachelot a servi le lobby homosexuel à l’intérieur même d’un parti jugé conservateur. Demain aux résultats de l’élection parlementaire qui arrive, notre assemblée aura été féminisée artificiellement comme jamais elle ne l’aura été auparavant. Imaginez seulement quand elles seront plusieurs, imaginez un peu ce qui va se passer… Face à leurs revendications sexistes, les hommes n’ont pas fait le poids alors qu’elles étaient extrêmement minoritaires en matière de représentation. Imaginez quand elles seront majoritaires…
Dimanche dernier vous avez pu avoir un avant goût de ce qui nous attend. Jean-François Copé était reçu sur France 5 à l’émission « C politique ». Celui-là même qui défend les femmes, et se dit officiellement féministe, s’est fait pitoyablement malmené par la présentatrice, Géraldine Muhlmann. Offusqué qu’une femme puisse lui parler ainsi, il a montré le visage d’un homme blessé, incapable de faire face, lui reprochant en pleine émission de lui poser des questions aussi dure avec un sourire d’ange, cherchant à la gagner à sa cause. J’ai eu pitié de lui, et je crois que Mme Muhlmann n’était pas loin d’avoir ce même sentiment à son égard. Ces hommes qui défendent les femmes à tout prix, les fantasmant faibles, ne sont que le signe d’une société émasculée où les hommes sont éduqués par des femmes, hommes dévirilisés par leur éducation et qui vont laisser place aux plus fanatiques d’entre elles seulement parce qu’elles sont des femmes, et qu’ils sont incapables de comprendre la force des femmes, et d’y faire contrepoids.
Le monde des femmes n’est pas un monde de douceur maternelle, sauf pour ceux qui sont restés dans l’enfance. Au contraire c’est un monde extrêmement dur, plus dur que celui des hommes, et dont nous devons, plus que jamais, nous prémunir. Au moment même où il faudrait être exigeant quant au comportement et à la moralité de celles que nous voulons accueillir, nous laissons des démons investir en premier des places qui ne devraient être réservées qu’aux meilleurs d’entre elles.
En vérité, à faire la promotion d’incompétentes qui ont l’habitude de se servir, il ne faut pas s’étonner de les voir continuer à se servir, et continuer à être incompétentes bien au-delà des hommes qu’elles côtoient.
(Députées) L’impuissance à exercer le pouvoir от Léonidas Durandal на Rutube.
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Celles-là ont une force morale de femmes, oui de femmes, car les différences persistent, n’en déplaisent à ce que voudraient cacher nos féministes. Ces différences, si nous ne les prenons pas en compte, vont s’imposer à nous dans un sens sexiste et anti-démocratique comme ne nous l’avons jamais vu auparavant. Telle est déjà la situation qu’un jeune garçon peut vivre à l’école, qu’un enseignant qui veut rentrer à l’éducation nationale, à l’école de magistrature ou passer le concours d’avocat peut connaître. Telle est la situation qui va s’imposer à nous dans tous les milieux de pouvoir si les hommes ne savent plus se ménager un seul endroit pour se retrouver entre eux et se donner un peu de temps pour gagner en caractère. Bien entendu, je ne vous promets pas l’apocalypse, la terre continuera à tourner. Cependant, je m’inquiète du fonctionnement de notre société, où l’avidité est promue au rang de qualité, où le malheur s’étend sans fin au fur et à mesure que nous avons bousculé tous nos modèles traditionnels, et où la liberté régresse au fur et à mesure que les peurs des femmes augmentent.
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