Le Diocèse de Phoenix, vient de nous gratifier d’une superbe vidéo afin de soutenir les catholiques hommes dans leur conversion en cette période de notre histoire où la masculinité est particulièrement attaquée. En voici la traduction :
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Si cette production est pour le moins réussie, les Américains sont forts en ce domaine, j’aimerais y rajouter quelques réflexions personnelles en rapport avec l’année de la miséricorde qui vient de débuter pour nous.
Dans mon diocèse, les prêtres nous ont appelés largement au serment de réconciliation. Ici et là nous avons reçu des grâces extraordinaires, pourtant comme le souligne ce prêtre, alors que les confessionnaux devraient se remplir, leur fréquentation semble ne pas avoir changé, voire continuerait à diminuer (1). Je le crois bien quand je regarde autour de moi.
Dans ma vie personnelle, j’en suis venu au serment de réconciliation après un long chemin de pratique. Encore aujourd’hui, ce n’est pas toujours naturel pour moi de dépasser mon orgueil. Je crois pouvoir échapper à ce travail salutaire, j’esquive souvent. Pourtant, bon gré mal gré, après plusieurs années de cheminement je m’y suis mis et j’en conçois désormais l’importance.
Parce que je n’ai pas trop le choix, je fréquente habituellement des Eglises conciliaires avec des prêtres à sensibilité de gauche. D’un autre côté, c’est comme un appel à la conversion. Je suis aussi en contact avec des prêtres plus conservateurs. Cependant j’ai toujours pensé que chez les uns comme chez les autres, les homélies manquaient cruellement d’un je ne sais quoi. Je n’avais pas trop compris jusqu’à ce que nous entrions dans l’année de la miséricorde.
Comme dans tous les diocèses je suppose, nos prêtres nous ont donc appelés à la confession, en particulier durant leurs homélies. Si je n’ai pas répondu à cet appel durant des années, je crois aussi que je n’ai pas été aidé par la manière dont mon Eglise a communiqué sur le sujet.
De nos jours, la confusion entre communauté et païens persiste, parce que nous serions tous en occident de tradition catholique. Or nous ne sommes plus qu’une extrême minorité à aller régulièrement à la messe. Ceux qui n’y vont plus perdent tout en quelques années, d’autant plus qu’il a été mené avec eux, une évangélisation de surface. J’en sais quelque chose, puisque je me suis éloigné de mon Eglise durant des années et qu’avant, les bases qui m’avaient été données n’étaient pas bien solides. L’indistinction entre croyants et païens fait donc des dégâts monstrueux car elle s’adresse de manière identique à des personnes qui vivent des réalités à l’opposé l’une de l’autre. Les prêtres qui s’adressent aux pratiquants réguliers comme aux païens n’ont pas intégré l’écart qui nous séparait.
Pour illustrer cette différence
Le catholique qui fait partie d’une communauté, qui a besoin d’être converti, a besoin qu’on lui rappelle la Vérité. Sinon, il ne peut pas comprendre l’intérêt de la miséricorde de notre Seigneur. Il ne comprendra pas en quoi il pèche et en quoi il doit être sauvé par la confession. Ne pas lui rappeler la Vérité, c’est le laisser dans l’ignorance et flatter justement son orgueil. Ainsi, le paroissien moyen a besoin que durant les homélies, il lui soit dit ce qui relève du péché dans les textes de ce qui n’en relève pas. Cela ne lui viendra pas naturellement.
Or aujourd’hui, nombre de prêtres nous appellent à la confession comme si cela devait être naturel, comme s’il y avait une culpabilité inhérente en l’homme. Si culpabilité il y a, elle peut être obérée par l’absence de parole et aujourd’hui, par l’absence de culture catholique. La miséricorde consiste en ce cas, à énoncer le péché, à dire quelle est sa nature, et à l’illustrer à l’aune de sa propre vie pour que le discours puisse être reçu comme un fruit de l’Esprit Saint et non comme un de ceux qui appartiennent au diable.
Je vois deux raisons pour laquelle cette parole n’est pas donnée. Premièrement, les prêtres eux-mêmes n’ont pas conscience de la difficulté à prendre conscience de son péché pour un paroissien moyen dans notre société du plaisir. Et s’ils n’en sont pas capables, c’est probablement parce qu’ils n’ont pas conscience eux-mêmes de leurs péchés.
Deuxièmement, je crois que les prêtres ont peur de voir partir leurs derniers paroissiens. Ils maintiennent nos communautés en état de mort cérébrale par des homélies doucereuses sans se poser la question de savoir s’ils n’ont pas franchi la limite de l’acharnement thérapeutique. Or à reculer, nous gardons en notre sein des paroissiens qui ne font plus partie de l’Église et qui participent à la confusion. Si la miséricorde doit bien s’exercer comme je l’ai déjà écrit, elle doit l’être dans l’énoncé du péché et au regard de nos propres péchés. Cette condition remplie, la parole du prêtre devrait être libre. Dans nombre de paroisses, elle ne l’est plus. Plus que d’être miséricordieux en agissant ainsi, nos prêtres semblent être tenus par une communauté avec laquelle ils n’arrivent plus à entrer en dialogue sans parler de la diriger.
Si cette parole ne peut être dite, je crois que nous le devons à la féminisation ambiante et donc au manque d’autorité de nos institutions. Des prêtres à qui l’ont a demandé d’être de plus en plus « ouverts », ont laissé s’installer l’immanence et donc à l’anarchie dans nos communautés. Nos Evêques ont une grande responsabilité en ce sens qu’ils doivent appuyer l’autorité de leurs prêtres le plus loin possible quand ces derniers agissent pour son bien. Un prêtre décrié pour son franc-parlé devrait toujours être soutenu, car comment rappeler la nature du péché, sans provoquer un tant soit peu de culpabilité chez le paroissien de base, et donc ses récriminations. Très difficile. Pourtant le tact nécessaire à ce genre de discours ne peut légitimer le silence.
En ce qui concerne les païens ou les faux catholiques, ou les catholiques de retour vers leur Eglise, ce discours sur les péchés doit être devancé par une attitude miséricordieuse. Tandis que le catholique doit être sermonné puis accueilli avec miséricorde quand il fait confiance à son Eglise, le païen, le catholique désoeuvré, doit lui être pris tel qu’il est, là où il en est. En cela, le discours du Pape est un discours évangélisateur du monde plus que de nos communautés. Il doit être accepté tel quel.
La fausse miséricorde
Il y a une fausse miséricorde qui consiste à taire le péché ou à ne pas le garder à l’esprit dans la conversion des païens. Elle est lâcheté. Il y en a une autre faite de solutions simplistes qui nous mènent tout droit à la misère et aux conflits.
Accueillir les étrangers, pourquoi pas, mais pas après leur avoir fait croire au miroir aux alouettes, et pas sans les renvoyer dans leur pays dès que la guerre y aura cessé, pas non plus sans prendre conscience de l’état de déliquescence spirituel de notre société. J’aime la miséricorde mais elle doit aussi prendre en compte l’état de nos communautés. Or celles-ci sont faibles, petites, en voie de désintégration. Nous sommes déjà incapables de nous accueillir les uns les autres, et nous aurions l’ambition d’accueillir des personnes auxquelles nous ne savons rien, en leur faisant croire que notre pays désintégrateur des familles, par exemple, va pouvoir les assimiler ! Je le répète, j’aimerais bien qu’en ce cas, la miséricorde de nos pasteurs ne s’adresse pas qu’aux étrangers. Les dénis de réalité sont à la base des fausses miséricordes. Ils n’amènent que la guerre et l’incompréhension.
Ne pas dire le péché, participe au déni de la réalité
Aujourd’hui l’accueil des étrangers se fait sur de nombreux mensonges. Beaucoup ne fuient pas la guerre. Ce sont des hommes isolés qui cherchent par avidité, un avenir économique meilleur. Ils voient notre richesse accumulée et ils ne savent pas que celle-ci ne s’est gagnée qu’au prix d’une destruction effroyable de notre identité. En fin de course, après avoir détruit nos familles, notre école, ainsi que notre religion, notre société n’arrive même plus à engranger de richesses. Elle s’est nourrie de son corps, et nous, simples citoyens, elle nous cannibalise (impôt, politiquement correct, destruction des familles). Face à cela, nous voyons venir des gens de l’étranger qui vont participer à cette destruction qu’ils le veuillent ou non, et qui ne sont pas forcément misérables. Et tandis que nous sommes le malade, pas tant financièrement que spirituellement, culturellement, familialement, nos institutions nous appellent à nous comporter comme le bon samaritain.
Nos élites volent bien haut, dans des sphères inaccessibles aux vrais pauvres. Elles devraient redescendre car ce faisant, elles nous chargent de croix que nous ne pouvons pas/plus porter. Par correction fraternelle envers celles qui sont catholiques et qui penseraient et agiraient ainsi, je rajouterais qu’elles se masquent le clair constat d’une responsabilité dans l’échec de notre société. Votre incompétence nous a mené à cette situation, et si nos communautés n’ont pas le visage que vous voudriez qu’elles aient, prenez-vous en à vous qui en avez été les responsables durant des décennies, et ne vous retournez pas contre les brebis déboussolées !
Il y a bien d’autres fausses miséricordes dans notre société. L’une d’elles consiste à agir de manière sentimentaliste sans penser aux conséquences de ses actes. Voici une manière féminisée et magique de concevoir le monde, tout comme certains hommes conçoivent la maternité de manière magique. Les personnes qui appartiennent à différentes culture ne sont pas interchangeables d’un claquement de doigts. Les humains en général ne sont pas interchangeables au bon vouloir des desideratas d’une élite avide. Et favoriser un mélange en comptant que les qualités des uns vont profiter aux autres et vice versa, sans prendre les uns et les autres en considérations, c’est au mieux naïf, au pire criminel.
Pour en revenir à la vidéo du diocèse de Phoenix, si les hommes catholiques doivent bien se sacrifier et grandir en Christ, ils ne doivent pas oublier que le sacrifice du Christ s’est accompli au nom de la Vérité. Notre Seigneur n’est pas mort d’un suicide. Le Christ a délivré un message avant de mourir, il a agi en un sens qui lui a valu la mort. Cette action définit le sens de Son sacrifice et le sens que nous devons lui donner dans nos vies. Le sacrifice lui-même pour le sacrifice n’a pas de sens. Ainsi, si un homme doit se sacrifier, et donc faire preuve de miséricorde, il doit surtout le faire en réfléchissant à la teneur de ses actes. Telle est sa responsabilité. Et dans bien des cas, son action impliquera qu’il commette un péché, quoi qu’il arrive. Agir c’est vivre d’imperfection. Bien orgueilleux est celui qui n’accepte pas les solutions imparfaites pour notre monde et veut se mêler audacieusement de politique sans y entrer par le confessionnal. La politique bien comprise est la conscience d’un moindre mal, dans le refus bien entendu de participer au mal.
Entre Evangélisation et nécessaire parole de Vérité
Si les catholiques du temps présent savaient agir avec fermeté en matière catéchétique quand ils le peuvent, ce serait déjà un grand pas. Au lieu de cela, nous les voyons légitimer des positions anti-catholiques au nom de l’évangélisation de ce monde, et reculer quand ils pourraient agir de manière virile en prenant des décisions imparfaites. Parfois l’action demande l’intelligence des moyens, sans toutefois renoncer à la Vérité. Cette position d’équilibriste n’est pas aisée à tenir, et à certaines époques, il faut succomber en martyre. Mais elle est au centre d’une miséricorde bien comprise.
Exemple
Légitimer l’avortement au nom des femmes violées et autres qui mourraient en couche n’était donc pas une solution. Ce cas typique de fausse miséricorde nous a amené en France à laisser se perpétrer de nombreux abus, et même pire des pays comme l’Espagne et les USA. L’absence d’engagement massif de nos Evêques contre cette proposition de loi en 1975 sous couvert de miséricorde a permis le massacre en masse d’enfants qui aujourd’hui manquent à notre Eglise. Cette dernière n’en a pas pour autant récupéré les femmes déshumanisées qu’Elle croyait pouvoir faire revenir à ses célébrations. Ainsi, la « bonne » action imparfaite de l’époque consistait à se mettre à dos une bonne partie de la population, pour permettre au plus grand nombre d’enfants de survivre. Désirant trouver une solution parfaite qui ménageait les aspirations sociales d’une société en partie dépravée, tout en continuant à condamner officiellement l’avortement, notre Eglise en a perdu son latin. Là encore, elle a mélangé les dogmes, assimilant athéisme et catholicité en oubliant d’assumer sa parole de Vérité face au monde en privilégiant une évangélisation douteuse. Non mobilisées, les brebis se sont dispersées, et les loups ont pu asseoir leur règne.
Ainsi, il semble que le devoir d’évangélisation doive passer derrière la Vérité dite à nos communautés quand le cas se présente. Solution imparfaite, certes, mais assumée en tant que telle, et issue du fruit de notre expérience
Environnement et miséricorde
La loi naturelle en ce sens est un bon terrain d’échange avec les personnes non évangélisées. Je m’étonne que celle-ci qui importe tant à notre Pape en matière d’environnement ne soit pas prise en compte quand il s’agit de miséricorde. Prenons les déplacements de population par exemple. Qui y a-t-il de moins écologique que de vouloir que des populations qui ne consomment pas de CO2 accèdent à un mode de vie qui va transformer notre planète en un cimetière ? La préservation de notre planète si chère à notre Pape François s’oppose ici directement à l’afflux de migrants principalement économiques dans les pays riches. Là encore, il s’agit de privilégier un modèle, le nôtre qui n’est pas un exemple de réussite, pour le transposer à tous. Etrange miséricorde qui nous conduit à la mort de bien des manières, culturellement parlant, religieusement parlant, économiquement parlant, et environnementalement parlant. Bien entendu, si nous nous opposons à l’immigration incontrôlée, nous devrons accepter en même temps de voir mourir des personnes injustement dans des pays étrangers, solution imparfaite, mais cela a un sens : éviter un cataclysme total, permettre à chaque culture, chaque civilisation de prendre son destin en main. Cela n’empêche en rien la fraternité et la miséricorde. Encore faudrait-il attendre d’être sollicité et non vouloir se placer en démiurge…
Sexualité et miséricorde
Idem pour la question de la prise en compte de la sexualité de nos paroissiens. Fait-il partie des prérogatives de notre Église d’oublier la loi naturelle pour encourager le questionnement autour de pratiques sexuelles stériles ? Avant de faire preuve de miséricorde, il faudrait déjà que nous ayons intégré la loi naturelle. Nous en sommes loin. Par lâcheté nous essayons de ménager la chèvre de l’homosexualité et le choux de la Vérité. Nous sommes en train de perdre les deux en acceptant des questionnements fantaisistes sous prétexte de miséricorde. Certes tout le monde doit être accueilli, mais pas n’importe comment, ni n’importe où.
Dans ce cas, il ne faut pas confondre la maladie psychologique et la maladie spirituelle et vouloir traiter l’une par l’autre. Si la souffrance homosexuelle doit être accueillie, la pratique homosexuelle ne peut se concevoir à l’intérieur de notre Eglise. L’Église n’est pas un lupanar. Ceci est d’ailleurs valable pour les personnes attirées par l’autre sexe. Vouloir imposer nos dérèglements sexuels à notre Eglise, ce serait de l’ordre de la folie. Que nous soyons tous pécheurs, c’est un fait. Par contre notre péché ne peut s’imposer comme une forme de vérité. Et si nous menons des vies dissolues, l’Église est là pour nous rappeler le vrai sens de l’amour, pas pour cautionner nos lâchetés morales. Sinon, nous serions bien vite submergés par le diable.
Origines des fausses miséricordes
La question centrale à tout cela, est donc comment notre Eglise et plus largement notre société, peuvent-elles être devenues aveugles à ce point là. Là encore ma réponse sera : féminisation et désincarnation. L’époque où les Evêques devaient gérer des communes ou bien l’époque des premiers chrétiens mettant en commun leur argent, est loin. Dommage, cela permettait à tous de faire face à des réalités complexes et matérielles. Depuis, la tête de notre Eglise a beau se référer à la loi naturelle, il semble bien qu’elle lui échappe. Il n’y a qu’à voir comment le Vatican s’est laissé infiltrer par la mafia. Voilà à quoi mène la fausse miséricorde, tant et si bien que notre Pape et le précédent, ne savent plus bien comment s’en dépêtrer malgré tous leurs efforts.
Enfin, il faudra bien saisir que ce sentimentalisme, qui a toute sa gloire dans les rapports personnels, est une véritable plaie dans le domaine politique. Ces bonnes intentions nous mènent au désastre. Or aujourd’hui comment comprendre que ce domaine des sentiments puisse servir de guide à notre Eglise dans la gestion des populations sans comprendre que notre Eglise subit la féminisation de plein fouet pour des raisons théologiques que j’ai déjà évoquées (2). Le Pape résiste. Pourtant combien est grande sa tentation de légitimer une forme de gouvernance mondiale assise sur la notion sibylline du « réchauffement climatique ».
Là encore, que nous devions prendre en compte notre environnement est une évidence. Doit-on pour autant le faire n’importe comment et oublier que les loups sans conscience se cachent derrière de bonnes intentions affichées. L’unité mondiale a peut-être un coût : le même que la construction de la tour de Babel.
Les belles idées sans les moyens qui y mènent sont stérilisantes. Le pacifisme béat d’avant guerre du Front Populaire nous a amené à cautionner le pouvoir nazi en France. La colonisation s’est opérée au nom d’objectifs civilisateurs à gauche. Aujourd’hui, ces mêmes crétins sans morale, excusez mon manque de miséricorde, nous conduisent en dépit du bon sens à défendre la nature n’importe comment tout en favorisant des unions génétiquement modifiées entre hommes ou entre femmes. Je crois que cette fois, nous nous ferions gloire de les affronter virilement et sans l’ombre d’un remord. Nous ne poursuivons pas les mêmes buts, et malgré tout le respect que nous leur devons, ils se trompent et nous mènent encore à la guerre.
Il en est de même en matière de différences religieuses. Le respect profond que nous devons à l’égard de chaque être humain ne doit pas se faire au détriment de la vie de nos croyances en ce qu’elles sont différentes. Ô sainte richesse de notre Foi, aux bienheureuses différences qui nous appellent à nous remettre en question, mais pour aller plus loin encore !
Notre société a besoin d’hommes, qui ne soient pas des niais
En ce sens, il est temps d’accepter de n’être que des hommes, de retrouver le chemin d’imperfection que les mâles connaissent si bien en matière sociale mais dont on les a dépossédés par utopie. Oui, nos familles ont besoin que les hommes catholiques reprennent leur place en leur sein, mais plus encore le monde en a besoin. Retrouvons le sens pragmatique des petits gestes d’amour dans nos vies avant de nous lancer dans l’accomplissement de grandes utopies. Et sachons modérer la vitalité de notre jeunesse à l’aune de l’expérience acquise. Ce bon sens, les hommes savent le mettre en oeuvre s’il leur en est laissé la possibilité, si donc la société les accepte en tant que tel. Le diocèse de Phoenix commence à comprendre qu’il nous faut sortir de notre mièvrerie, en particulier sur les rapports hommes femmes et ceci pour pouvoir enfin nous accueillir en vérité. Poursuivons plus loin sur ce chemin.
1 « La lettre choc d’un confesseur ayant en charge des âmes », Fraternité Saint Pie X du 08/12/2015.
2 « L’horrible débat progressiste/traditionaliste entre féminisés à l’intérieur de l’Eglise », Aimeles du 25/10/2014.
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