Licencié pour avoir montré la vérité à ses élèves : le valeureux Philippe Isnard.

Article écrit par

le

dans la catégorie


Ce professeur animé du désir de faire grandir ses élèves par la discussion, a été révoqué sans ménagement et de manière expéditive par son administration. Il aurait commis une infraction, il aurait été incompétent, il aurait commis un délit, rien ou presque ne lui aurait été reproché… mais il a montré la vérité.

 

Dans notre monde aseptisé, il y a des crimes de lèse-majesté qu‘on ne pardonne pas. Il y a une idéologie à laquelle il ne faut pas s ‘attaquer sous peine de perdre tous ses droits de citoyen, d’être jeté au rebut sans ménagement, sans revenu, sans droit de réponse, et avec pour toute reconnaissance sociale, l ‘opprobre générale.

 

En faisant visionner à ses élèves la vidéo d’un avortement, ce professeur a commis le pire des crimes idéologiques : contester le mensonge féministe. Aujourd‘hui, on n’embastille plus les gens pour crime de lèse-majesté. Notre belle démocratie a innové en matière de répression. Elle ne met plus sous les fers celui qui dévie, elle le bannit socialement. Et finalement c ‘est encore pire. Derrière les barreaux, le contestataire gardait son statut de contestataire. Il était honoré en tant qu‘ennemi politique. Il cristallisait la contestation. Il gardait son honneur, même s ‘il fallut pour cela qu‘il perdit la vie. Mais tout cela est insupportable à notre démocratie actuelle.

 

Une démocratie saine a besoin de se maintenir dans le bon droit pour se perpétuer. Elle tient sa légitimité d ‘un contrat moral accepté et reconnu par tous. Dans une démocratie pourrie comme la nôtre, le bon droit est falsifié. Il n ‘est plus qu‘un paravent qui déculpabilise le citoyen asservi à l ‘hypocrisie générale. Notre démocratie n ‘a plus que les apparences du bon droit. Il faut faire croire qu‘on est dans le bon droit tout en procédant de manière illégitime envers celui qui s ‘écarte. Le citoyen qui veut survivre ici doit parfaitement avoir intégré cette règle. S’il s ‘écarte du droit chemin, il sera impitoyablement sanctionné. Cela ne se dit pas, cela n ‘est pas écrit, cela n’est même pas légal, mais telle est la vérité. Le citoyen déviant n’ira pas derrière les barreaux, ou le moins possible, ou dans des conditions aménagées par rapport au détenu de droit commun (et tout ceci pour l’amadouer) mais il sera banni, le but étant de discréditer l’homme tout en évitant la discussion, et de faire intégrer au récalcitrant une nécessaire prise de conscience salutaire, et donc d’éviter de la part de tout un système la moindre remise en question. Notre démocratie a compris que le bruit nuisait à son image, qu‘il était son pire ennemi. Bureaucratisé, notre système hait les vagues. Dans notre jolie démocratie représentative, le débat ne doit pas avoir lieu. Il y a des sujets tabous qui ne doivent pas être abordés. Il y a des questions de droit divin qui touchent au sacré et qui fondent le crime de lèse-majesté. Ainsi, le citoyen déviant ne sera pas reconnu comme contestataire, ce serait lui faire trop d’honneurs. Il sera un fou ou au mieux, un fanatique. La notion de fanatique chez nous permet de séparer le cru du cuit. Le citoyen déclaré fanatique sera privé de toute légitimité. Les autres citoyens, s’ils ont intégré la règle, discréditeront tout argument de sa provenance, surtout si le récalcitrant soulève ces arguments pour se défendre. Ainsi sans avoir prononcé la moindre sanction officielle, notre démocratie lui aura enlevé toute reconnaissance sociale. Et s’il va trop loin, s’il n’a pas compris et intégré la règle, il faudra l’exclure brutalement. Bien entendu s’il est fonctionnaire, il ne pourra plus ni enseigner, ni maintenir l’ordre, ni administrer. La France est à la pointe de la répression démocratique et du cloisonnement grâce au contrôle de ses professeurs : si vous empêchez à un enseignant d’enseigner, vous empêcherez le changement. Vous tuerez dans l’oeuf toute forme de contestation et pire, vous pourrez même faire intégrer ces notions tabous aux futurs citoyens.

13 réponses à “Licencié pour avoir montré la vérité à ses élèves : le valeureux Philippe Isnard.”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    « Interview de Stéphane Mercier, licencié par l’université catholique belge UCL pour son argumentation contre l’avortement », RITV du 03/04/2017.

    Et voilà la réalité de l’enseignement catholique après des années de volonté de pacifier les relations dans la société. Il est vide.


  2. Avatar de rondoudou
    rondoudou

    Je ne trouve pas que ce soit de l’amour…

    Non vous n’avez traité personne d’abruti (moi si par contre XD).

    Mais arrêtez de parler vous ne me connaissez pas !!  En plus vous vous mettez le doigt dans l’oeil jusqu’au coude …

    Je suis d’accord y plus important que l’intelligence (les qualité du coeur) mais l’intelligence, ça reste important, je pense que c’est une fierté en tant qu’être humain.

    Jetez y un oeil vous trouverez une consoeur encore plus sifoné que vous ;

    http://www.dailymotion.com/video/x5h7vc_prostitution-etudiante-fac-universi_news

    http://www.dailymotion.com/video/x1s1se_alain-soral-c-est-mon-choix-2-2-3_people


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      dad0bb8416af8cea57475981ff142636

      Je connais bien Soral et j’aime bien ses analyses. Quant aux prostituées étudiantes… au gnouf. Va falloir que ces femmes soignent leur cupidité.Et même traitement pour les clients.


  3. Avatar de rondoudou
    rondoudou

    Oui, accuser les gens, les faire culpabiliser, les traiter d’abrutie, c’est vrai que ce n’est que de l’amour ça …

    Mais c’est comme ça ; plus tu es intelligent, moins tu es heureux. J’y peux rien =D

    Je ne dis pas que je suis intelligente et que mes copines non, mais je trouve cette phrase très vraie c’est tout.


  4. Avatar de rondoudou
    rondoudou

    Oui peut-être. Pourtant je suis sure à 98 % que si on continue à se reproduire comme des lapins (et encore, c’est méchant pour eux) on cours juste, pas à notre perte mais une sevère regression.
    Mais non … Personne ne m’a dit toute ces choses, je m’en suis rendue compte toute seule.
    Non les autres filles (et garçons) (généralité bien sur) de mon âge ne sont pas comme ça. Elles passent leurs tant à écouter du justin bieber (…) en regardant secret story (mais moi aussi parfois XD) tout en s’empifrant de viande ou d’autre cochonnerie du genre. Elles ne savent même pas ce qu’est l’avortement, et ne se posent jamais de questions sur la vie et la mort.
    sans rire je préfère ma place.

    Et pour info ; j’ai pas besoin de conseilles merci quand même.


  5. Avatar de rondoudou
    rondoudou

    (quand j’emploie le terme « sangsue » ce n’est pas péjorative, c’est juste imagée, ça vient du Coran, c’est comme si je disais « la faucheuse » au lieu de dire « la mort » hein =) )

    Je vous l’ai déjà dis ; pour le moment il y a trop de gens sur terre, trop de pauvres enfant, bébés, qui prient (enfin presque) pour atterir dans une famille Occidentale. De plus, d’ici quelques temps il y aura tellement de monde sur terre que ce ne sera plus vivable. Les femmes qui n’auront pas avorté verront leurs progénitures souffrir de famine (car très peu de parcelle de terre cultivable restantes) quelques années pour finalement mourir à 6 ans…
    Et sinon y a aussi le fait que tuer des animaux ne soient pas reconnu comme crime, mais je me répète beaucoup là.


  6. Avatar de rondoudou
    rondoudou

    Sauf que là, excuse moi de me répeter je trouve que ce n’est pas un meurtre ! cette « chose » n’est pas encore vraiment humaine ! Après y a une différence énorme entre tuer un être humain (quand il est né pour moi), et tuer une sangsue.

    Il aurait aussi très bien pu te violer ou te faire du mal …

    1. oui sauf cas exceptionnel
    2. si on veut me tuer ? Bah oui, c’est plus fort que moi (en tant qu’être vivant pensant), sauf cas exceptionnel encore.


  7. Avatar de rondoudou
    rondoudou

    Mais, j’ai pas compris : en quoi c’est votre problème si quelqu’un avorte ou non ?
    En tant qu’hommes vous n’êtes même pas concerné (ou en tout cas, indirectement).

    (Si vous auriez été des femmes j’aurai dis la même chose en ajoutant « mais si t’as pas envie d’avorter, libre à toi tant que tu fais chier personne ».)


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.