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L’immigration de masse est une structure de péché telle que Jean Paul 2 le définit

Les Evangiles nous obligent à accueillir l’étranger dans de bonnes conditions, ce que nous ne faisons pas. Par contre, dans notre immense hypocrisie, et dans notre lâcheté qui n’est pas moindre, tout notre système de croyance tend à favoriser l’idée que l’immigration de masse serait souhaitable, voire inévitable, et à l’encourager.

 

Si nous étions un peu responsables, nous devrions donc agir tout à l’inverse de ce que nous faisons actuellement. Prévoir de grands camps d’accueil sécurisés, avec un traitement humanitaire, sanitaire, alimentaire, des populations en transit, le temps qu’elles puissent repartir, ou bien pour une minorité de celles-là, qu’elles puissent rester en attendant d’être de nouveau en sécurité dans leur pays, voire leur donner la possibilité de s’intégrer. Et décourager l’immigration de masse qui est une structure de péché.

Mais voilà, l’immigration de masse n’a pas encore été étudiée en tant que tel et notre société peine à se justifier de ses refus. Féminisée, elle est prête à écarter les jambes au tout venant, pour le traiter tyranniquement par la suite. Tel est l’état actuel de la prise de décision dans notre pays. Et voilà pourquoi je me propose d’éclaircir ce point pour des catholiques qui voudraient pouvoir résister aux discours irresponsables tenus par pas mal de nos clercs, quand ils nous rappellent à notre obligation d’accueil, sans nous inviter à lutter de toutes nos forces, politiquement, contre l’immigration de masse.

L’immigration de masse, structure de péché :

 

– L’immigration de masse fait baisser la moyenne des salaires des populations les plus pauvres du pays d’accueil. Elle contribue donc à augmenter les écarts de salaires entre pauvres et riches et à favoriser les tensions sociales issues de ces écarts. Elle entretient aussi la misère des classes laborieuses, les empêchant de sortir de leur situation d’aliénation économique. Par conséquent, elle prive les enfants des classes laborieuses des moyens de s’élever par l’instruction qui est quoi qu’on en dise, et quelque soit la situation du pays en question, payante. Les classes laborieuses venues d’autres pays n’en sont pas pour autant bénéficiaires.

L’horizon de l’immigration de masse, c’est l’esclavage pour les populations laborieuses venues d’autres pays. Car les conditions des classes laborieuses se détériorent d’autant que l’immigration de masse progresse, ce qui conduit les pauvres à devenir misérables, pour finir à l’état d’esclave dans quelque arrière boutique de restaurant ou sur un chantier de construction, sous-payés, sous-alimentés, sous-hébergés, rendant riches quelques marchands de sommeil. Car plus l’immigration de masse progresse, plus les conditions économiques s’affaissent pour le travailleur pauvre qui est mis en concurrence avec de plus en plus de ses congénères pour un nombre de postes qui ne peut croître à l’infini.

 

-D’ailleurs la religion de l’immigration de masse est sous-tendue par l’idée que nos moyens seraient illimités dans un monde fini. Or s’ils le seront certainement dans quelques millions d’années, à l’instant « t », les moyens d’une société sont forcément en nombre limité. L’immigration de masse est donc une atteinte à la planète telle que la définit notre Pape François dans son encyclique Laudate si. Logiquement, elle entretient le gaspillage des ressources au profit d’un monde de surconsommation dément, le nôtre. Nombre d’immigrés sont attirés par ce miroir aux alouettes, vendus par smartphone interposés, dans des fictions qui parcourent plusieurs milliers de kilomètres en quelques secondes, par l’intermédiaire de médias détenus par une élite riche qui ne subit jamais les désagréments des fantasmes qu’elle propage dans le monde.

 

– L’immigration de masse est donc par essence mensongère. Elle promeut la libération des individus au moment où elle les aliène en les faisant participer à un système de sur exploitation des ressources et des individus. Car si les ressources sont gaspillées dans un tel mouvement, les individus ne le sont pas moins. Karl Marx visitait les usines du 19ème siècle en faisant le constat effroyable des conditions de vie des ouvriers. Les conditions de vie des immigrés venus en masse et sans contrôle, ne sont certainement pas moins difficiles que ces forçats d’un autre siècle : violence, espérance de vie moindre, maladie, état psychique détérioré, impossibilité à s’intégrer créant des discordances sociales culturelles affectives, voire des crimes et des délits.

 

– Car l’immigration de masse déstructure par nature les individus entrants. Elle leur demande de renoncer à leur culture pour s’intégrer dans une autre société, à pratiquer d’autres rites, si l’on songe seulement à nos habitudes de travail, à nos horaires de levé, aux codes administratifs si nombreux qu’ils faut d’autres administratifs pour guider les nouveaux venus dans ce labyrinthe, à la langue qui est une pratique bien avant d’être un acquis, à nos exigences en matière de « vivre ensemble » en matière de laïcité, de politesse, de déification des femmes, de respect et de politesse.

 

– Ainsi, l’immigration de masse contribue à la perte de richesse des écosystèmes humains en globalisant les populations, les cultures, en mélangeant les uns et les autres jusqu’à ce qu’ils soient obligés de retrouver un compromis de vie acceptable entre eux et que toute diversité ait été abolie.

Voilà d’ailleurs ce qui arrive à la faune et à la flore. Plus une population est protégée, moins elle est en contact avec d’autres ecosystèmes, plus elle développe des particularités qui lui sont propres. La diversité naît des frontières. La richesse infinie produite sur notre planète est le fruit d’écosystèmes stables ou le mélange s’est fait à la marge. Par contre, dès que nous avons voulu mettre en concurrence de manière systématique, faunes et flores, nous nous sommes retrouvés avec des monocultures, des pandémies et des invasions de ravageurs nous contraignant à l’utilisation de produits toujours plus destructeurs de l’humain.

L’idée très répandue est pourtant que l’immigration de masse favorise la diversité. Cependant, nous constatons l’inverse : chaque jour, nous devenons plus semblables d’un bout à l’autre de la planète. Les villes deviennent identiques, les manières de se mouvoir, le rapport au temps, l’architecture, le langage (globish). Symboliquement, les premiers à défendre l’ouverture des frontières sont les premiers à combattre les opinions divergentes, les comportements qui dérangent leur conception de la laïcité, et à (se) mentir sur l’ampleur du phénomène.

La globalisation et donc, par extension, l’immigration de masse, tue par essence toute diversité. La recherche d’un idéal commun assis sur des modes de consommation identiques est un rouleau compresseur idéologique, culturel, spirituel, identitaire, environnemental, fait d’uniformité.

 

– L’immigration de masse c’est l’irresponsabilité politique. Les gouvernements qui accueillent le font dans un objectif bien précis : pallier le manque de main d’oeuvre, payer les retraites, favoriser la natalité et pour bien d’autres raisons institutionnelles. Elles le font donc pour corriger les effets de leurs propres échecs quant à la gestion du pays. Par exemple, la dénatalité a été organisée dans notre pays à coup de divorces, d’infanticides par avortement, d’indépendance de la femme. Du coup aujourd’hui, il faut avoir recours à l’immigration, nous dit-on pour régler ces problèmes. Les pompiers pyromanes ont tout de même un sacré culot car en outre, ils ne règlent en rien les problèmes structurels qui se posent à nous en ayant recours à l’immigration de masse : soit la main d’oeuvre importée se plie à notre mode de vie, et alors les mêmes problèmes se posent de nouveau à la population concernée. Soit elle ne souscrit pas à nos modes de vie et elle apparaît comme une contrainte supplémentaire pour notre pays. Du coup, le recours à l’immigration de masse n’est jamais une solution pour le pays accueillant. Mais c’est encore pire pour le pays « partant ».

L’immigration de masse engendre l’idée que les surplus de population pourront toujours se gérer à l’export. Le pays d’émigration vit donc sur une idée fausse et il croit se soulager là où il renonce plutôt à toute remise en question. Il ne gère pas ses problèmes, il les exporte, et les entretient. Pire encore. Les populations appelées à partir sont les plus vigoureuses, les plus intelligentes, les plus mobiles, les plus motivées. Le pays d’émigration en n’empêchant pas le départ de ses ressortissants, se prive donc de ses meilleurs éléments, de ceux qui pourraient contribuer à réguler la crise qui le tient. Car ce ne sont pas les médiocres qui vont changer les us et coutumes déficientes, puisque de surcroît ils continuent à en profiter en excluant certains de leurs membres. La médiocrité se transmet aussi. L’accueil du meilleur est une condition christique rare, mais qui permet seule à un pays de se transformer en profondeur. Ici, comme dans les sociétés anciennes, il est sacrifié. Le long voyage dangereux auquel il se soumet, ne le dédouanera pas de devoir nourrir sa tribu s’il réussit. L’émigré de masse aura donc tout à perdre et peu à gagner.

L’immigration de masse est une saignée qui perpétue des sociétés défaillantes et entretient des sociétés qui ne le sont pas moins.

 

– En multipliant les demandes de changement de société, l’immigration de masse noie les demandes des vrais nécessiteux, en particulier les personnes ayant besoin d’un asile politique, au milieu d’une foule de personnes simplement attirées par l’idée de consommer plus, ou par l’idée de s’extraire d’une communauté à laquelle ils ont souscrit leur vie durant. Du coup, le manque de moyen étant le corollaire de l’immigration de masse, favorisant la demande en biens de consommation diraient les socialistes, les personnes directement menacées de mort ne sont pas plus aidées que les autres. Les structures d’accueil sont dépassées. Elles deviennent incapables de gérer les différences, en particulier parce que des traîtres à la patrie renseignent les menteurs afin de rendre leurs demandes plus réalistes. Du coup, le dénuement est général. Chacun est laissé à ses propres moyens, faibles, à la merci de tous les employeurs peu scrupuleux, des fanatiques religieux, d’une communauté d’origine rassurante mais reproduisant un schéma de misère étranger.

– L’immigration de masse alimente le fantasme d’un paradis sur terre. Ce rêve crée un appel d’air à l’immigration de masse, qui la rend toujours plus difficile à supporter. Car aujourd’hui, le nombre de personnes habitant des pays qui ne peuvent plus/ne veulent plus les intégrer est un peu plus important par rapport aux populations des zones qui s’autorégulent, même si la proportion de cette dernière augmente. Du coup, cette masse de désespérés est encore capable de submerger des pays, d’autant plus que les pays arriérés vivant avec l’idée d’un eldorado lointain, ne se développeront jamais.

Les personnes très loin de ces faux paradis peuvent s’imaginer que l’herbe est plus verte ailleurs. Sur place, elles peuvent accepter d’autant plus leurs conditions déplorables de vie, en attendant mieux. D’où une léthargie confortable, mais peu structurante. Cependant, cette attitude irréaliste n’est pas l’apanage de personnes de pays sous-développés. Elle se rencontre aussi chez les personnes riches favorables à des accueils en masse : celles-ci ont besoin du regard du misérable pour se sentir exister. Sinon leurs conditions d’existence leur apparaîtrait bien vite pour ce qu’elles sont : un trou noir. La vraie misère se situe là, dans le regard d’un socialiste. Ce dernier crée les difficultés chez lui et à l’étranger, infantilisant les populations qui selon son raisonnement, ne seraient pas capables de se débrouiller sans son intervention. Or toutes les populations du monde entier, sans exception, se sont développées le jour où elles ont pris leur destin en main, pas en cherchant à se trouver des excuses.

Mais il y a encore bien pire dans cette attitude : l’incapacité secrète à supporter que d’autres vivent différemment. Le socialiste pose un regard de commisération sur les individus qui ne sont pas aussi misérables que lui et il veut leur inculquer le renoncement à leur pauvreté pleine de spiritualité, pour en faire des parvenus déstructurés. Son système de valeur déviant se limite à inverser les raisons et les causes du bonheur. Très mauvais catholique, il sait, à la place du monde entier, ce qui rend heureux : le développement économique. Tout le monde retourne sans sa case.


L’immigration de masse monte les individus et les communautés les unes contre les autres, délitant l’unité sociale à plusieurs niveaux : en matière de moeurs, entre riches et pauvres, entre pauvres. Elles forcent les personnes à se mettre en concurrence les unes avec les autres, dans une spirale descendante. Elle exacerbe les conflits identitaires appelant à l’homogénéisation des cultures au profit de la diversité. Elle est un frein aux ajustements politiques dans le pays entrant et sortant. Elle favorise la surconsommation et les modèles écologiques délirants. Voire le retour à l’esclavage. Elle génère une augmentation factice du PIB national au profit d’une baisse des conditions de vie individuelles, sauf pour une élite socialiste.

En somme, l’immigration de masse n’a que des désavantages, et elle est sans conteste possible, une structure de péché qui pousse les individus et les nations à la guerre et au suicide.

Je voudrais maintenant m’interroger rapidement sur notre étonnant aveuglement institutionnel sur le sujet, et le relier au reste de mon travail.

Une forme de sadisme n’est pas à écarter. Beaucoup de personnes qui ne subissent pas les désagrément de l’immigration de masse, voient les souffrances qu’elle génère non sans un certain plaisir. Ces personnes peuvent alors trôner en haut de la pyramide de leur complexe de supériorité et de leur bonne conscience. Mais il y a plus.

La force masculine qui a créé de toute pièce ce monde prospère, s’est faite dépasser par une féminisation des esprits qui interdit toute considération politique. Ces féminisés qui ne veulent voir que par le désir et les souffrances d’une personne, ne peuvent pas s’imaginer un au-delà, ne veulent pas prendre en considération les mécanismes sociaux, en somme ne veulent pas tenir compte de la raison et de la science.

Il est ironique de penser que ceux qui promeuvent cette société « ouverte » sont les premiers à défendre à corps et à cris la « raison » dans leurs théologies. Ce travers, je m’y suis penché dans bien d’autres articles. Il explique bien des orientations politiques faiblardes et tyranniques que nous connaissons aujourd’hui, apeurés que nous sommes par la moindre représentation virile qui viendrait contredire nos errements. Nous avons cessé de nous battre. Il nous faut donc un tyran pour espérer revenir sur nos défaillances.

Cette féminisation est un processus historique complexe, qui vient de loin, qui est cyclique et qui est à l’oeuvre en ce qui concerne l’immigration de masse. Elle est le signe d’un écrasement d’hommes, qui méritent peut-être leur asservissement. L’histoire nous le dira.

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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Léonidas Durandal
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