L’immigration de masse est une structure de péché telle que Jean Paul 2 le définit

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Les Evangiles nous obligent à accueillir l’étranger dans de bonnes conditions, ce que nous ne faisons pas. Par contre, dans notre immense hypocrisie, et dans notre lâcheté qui n’est pas moindre, tout notre système de croyance tend à favoriser l’idée que l’immigration de masse serait souhaitable, voire inévitable, et à l’encourager.

 

Si nous étions un peu responsables, nous devrions donc agir tout à l’inverse de ce que nous faisons actuellement. Prévoir de grands camps d’accueil sécurisés, avec un traitement humanitaire, sanitaire, alimentaire, des populations en transit, le temps qu’elles puissent repartir, ou bien pour une minorité de celles-là, qu’elles puissent rester en attendant d’être de nouveau en sécurité dans leur pays, voire leur donner la possibilité de s’intégrer. Et décourager l’immigration de masse qui est une structure de péché.

Mais voilà, l’immigration de masse n’a pas encore été étudiée en tant que tel et notre société peine à se justifier de ses refus. Féminisée, elle est prête à écarter les jambes au tout venant, pour le traiter tyranniquement par la suite. Tel est l’état actuel de la prise de décision dans notre pays. Et voilà pourquoi je me propose d’éclaircir ce point pour des catholiques qui voudraient pouvoir résister aux discours irresponsables tenus par pas mal de nos clercs, quand ils nous rappellent à notre obligation d’accueil, sans nous inviter à lutter de toutes nos forces, politiquement, contre l’immigration de masse.

L’immigration de masse, structure de péché :

 

– L’immigration de masse fait baisser la moyenne des salaires des populations les plus pauvres du pays d’accueil. Elle contribue donc à augmenter les écarts de salaires entre pauvres et riches et à favoriser les tensions sociales issues de ces écarts. Elle entretient aussi la misère des classes laborieuses, les empêchant de sortir de leur situation d’aliénation économique. Par conséquent, elle prive les enfants des classes laborieuses des moyens de s’élever par l’instruction qui est quoi qu’on en dise, et quelque soit la situation du pays en question, payante. Les classes laborieuses venues d’autres pays n’en sont pas pour autant bénéficiaires.

L’horizon de l’immigration de masse, c’est l’esclavage pour les populations laborieuses venues d’autres pays. Car les conditions des classes laborieuses se détériorent d’autant que l’immigration de masse progresse, ce qui conduit les pauvres à devenir misérables, pour finir à l’état d’esclave dans quelque arrière boutique de restaurant ou sur un chantier de construction, sous-payés, sous-alimentés, sous-hébergés, rendant riches quelques marchands de sommeil. Car plus l’immigration de masse progresse, plus les conditions économiques s’affaissent pour le travailleur pauvre qui est mis en concurrence avec de plus en plus de ses congénères pour un nombre de postes qui ne peut croître à l’infini.

 

-D’ailleurs la religion de l’immigration de masse est sous-tendue par l’idée que nos moyens seraient illimités dans un monde fini. Or s’ils le seront certainement dans quelques millions d’années, à l’instant « t », les moyens d’une société sont forcément en nombre limité. L’immigration de masse est donc une atteinte à la planète telle que la définit notre Pape François dans son encyclique Laudate si. Logiquement, elle entretient le gaspillage des ressources au profit d’un monde de surconsommation dément, le nôtre. Nombre d’immigrés sont attirés par ce miroir aux alouettes, vendus par smartphone interposés, dans des fictions qui parcourent plusieurs milliers de kilomètres en quelques secondes, par l’intermédiaire de médias détenus par une élite riche qui ne subit jamais les désagréments des fantasmes qu’elle propage dans le monde.

 

– L’immigration de masse est donc par essence mensongère. Elle promeut la libération des individus au moment où elle les aliène en les faisant participer à un système de sur exploitation des ressources et des individus. Car si les ressources sont gaspillées dans un tel mouvement, les individus ne le sont pas moins. Karl Marx visitait les usines du 19ème siècle en faisant le constat effroyable des conditions de vie des ouvriers. Les conditions de vie des immigrés venus en masse et sans contrôle, ne sont certainement pas moins difficiles que ces forçats d’un autre siècle : violence, espérance de vie moindre, maladie, état psychique détérioré, impossibilité à s’intégrer créant des discordances sociales culturelles affectives, voire des crimes et des délits.

 

– Car l’immigration de masse déstructure par nature les individus entrants. Elle leur demande de renoncer à leur culture pour s’intégrer dans une autre société, à pratiquer d’autres rites, si l’on songe seulement à nos habitudes de travail, à nos horaires de levé, aux codes administratifs si nombreux qu’ils faut d’autres administratifs pour guider les nouveaux venus dans ce labyrinthe, à la langue qui est une pratique bien avant d’être un acquis, à nos exigences en matière de « vivre ensemble » en matière de laïcité, de politesse, de déification des femmes, de respect et de politesse.

 

– Ainsi, l’immigration de masse contribue à la perte de richesse des écosystèmes humains en globalisant les populations, les cultures, en mélangeant les uns et les autres jusqu’à ce qu’ils soient obligés de retrouver un compromis de vie acceptable entre eux et que toute diversité ait été abolie.

Voilà d’ailleurs ce qui arrive à la faune et à la flore. Plus une population est protégée, moins elle est en contact avec d’autres ecosystèmes, plus elle développe des particularités qui lui sont propres. La diversité naît des frontières. La richesse infinie produite sur notre planète est le fruit d’écosystèmes stables ou le mélange s’est fait à la marge. Par contre, dès que nous avons voulu mettre en concurrence de manière systématique, faunes et flores, nous nous sommes retrouvés avec des monocultures, des pandémies et des invasions de ravageurs nous contraignant à l’utilisation de produits toujours plus destructeurs de l’humain.

L’idée très répandue est pourtant que l’immigration de masse favorise la diversité. Cependant, nous constatons l’inverse : chaque jour, nous devenons plus semblables d’un bout à l’autre de la planète. Les villes deviennent identiques, les manières de se mouvoir, le rapport au temps, l’architecture, le langage (globish). Symboliquement, les premiers à défendre l’ouverture des frontières sont les premiers à combattre les opinions divergentes, les comportements qui dérangent leur conception de la laïcité, et à (se) mentir sur l’ampleur du phénomène.

La globalisation et donc, par extension, l’immigration de masse, tue par essence toute diversité. La recherche d’un idéal commun assis sur des modes de consommation identiques est un rouleau compresseur idéologique, culturel, spirituel, identitaire, environnemental, fait d’uniformité.

 

– L’immigration de masse c’est l’irresponsabilité politique. Les gouvernements qui accueillent le font dans un objectif bien précis : pallier le manque de main d’oeuvre, payer les retraites, favoriser la natalité et pour bien d’autres raisons institutionnelles. Elles le font donc pour corriger les effets de leurs propres échecs quant à la gestion du pays. Par exemple, la dénatalité a été organisée dans notre pays à coup de divorces, d’infanticides par avortement, d’indépendance de la femme. Du coup aujourd’hui, il faut avoir recours à l’immigration, nous dit-on pour régler ces problèmes. Les pompiers pyromanes ont tout de même un sacré culot car en outre, ils ne règlent en rien les problèmes structurels qui se posent à nous en ayant recours à l’immigration de masse : soit la main d’oeuvre importée se plie à notre mode de vie, et alors les mêmes problèmes se posent de nouveau à la population concernée. Soit elle ne souscrit pas à nos modes de vie et elle apparaît comme une contrainte supplémentaire pour notre pays. Du coup, le recours à l’immigration de masse n’est jamais une solution pour le pays accueillant. Mais c’est encore pire pour le pays « partant ».

L’immigration de masse engendre l’idée que les surplus de population pourront toujours se gérer à l’export. Le pays d’émigration vit donc sur une idée fausse et il croit se soulager là où il renonce plutôt à toute remise en question. Il ne gère pas ses problèmes, il les exporte, et les entretient. Pire encore. Les populations appelées à partir sont les plus vigoureuses, les plus intelligentes, les plus mobiles, les plus motivées. Le pays d’émigration en n’empêchant pas le départ de ses ressortissants, se prive donc de ses meilleurs éléments, de ceux qui pourraient contribuer à réguler la crise qui le tient. Car ce ne sont pas les médiocres qui vont changer les us et coutumes déficientes, puisque de surcroît ils continuent à en profiter en excluant certains de leurs membres. La médiocrité se transmet aussi. L’accueil du meilleur est une condition christique rare, mais qui permet seule à un pays de se transformer en profondeur. Ici, comme dans les sociétés anciennes, il est sacrifié. Le long voyage dangereux auquel il se soumet, ne le dédouanera pas de devoir nourrir sa tribu s’il réussit. L’émigré de masse aura donc tout à perdre et peu à gagner.

L’immigration de masse est une saignée qui perpétue des sociétés défaillantes et entretient des sociétés qui ne le sont pas moins.

 

– En multipliant les demandes de changement de société, l’immigration de masse noie les demandes des vrais nécessiteux, en particulier les personnes ayant besoin d’un asile politique, au milieu d’une foule de personnes simplement attirées par l’idée de consommer plus, ou par l’idée de s’extraire d’une communauté à laquelle ils ont souscrit leur vie durant. Du coup, le manque de moyen étant le corollaire de l’immigration de masse, favorisant la demande en biens de consommation diraient les socialistes, les personnes directement menacées de mort ne sont pas plus aidées que les autres. Les structures d’accueil sont dépassées. Elles deviennent incapables de gérer les différences, en particulier parce que des traîtres à la patrie renseignent les menteurs afin de rendre leurs demandes plus réalistes. Du coup, le dénuement est général. Chacun est laissé à ses propres moyens, faibles, à la merci de tous les employeurs peu scrupuleux, des fanatiques religieux, d’une communauté d’origine rassurante mais reproduisant un schéma de misère étranger.

– L’immigration de masse alimente le fantasme d’un paradis sur terre. Ce rêve crée un appel d’air à l’immigration de masse, qui la rend toujours plus difficile à supporter. Car aujourd’hui, le nombre de personnes habitant des pays qui ne peuvent plus/ne veulent plus les intégrer est un peu plus important par rapport aux populations des zones qui s’autorégulent, même si la proportion de cette dernière augmente. Du coup, cette masse de désespérés est encore capable de submerger des pays, d’autant plus que les pays arriérés vivant avec l’idée d’un eldorado lointain, ne se développeront jamais.

Les personnes très loin de ces faux paradis peuvent s’imaginer que l’herbe est plus verte ailleurs. Sur place, elles peuvent accepter d’autant plus leurs conditions déplorables de vie, en attendant mieux. D’où une léthargie confortable, mais peu structurante. Cependant, cette attitude irréaliste n’est pas l’apanage de personnes de pays sous-développés. Elle se rencontre aussi chez les personnes riches favorables à des accueils en masse : celles-ci ont besoin du regard du misérable pour se sentir exister. Sinon leurs conditions d’existence leur apparaîtrait bien vite pour ce qu’elles sont : un trou noir. La vraie misère se situe là, dans le regard d’un socialiste. Ce dernier crée les difficultés chez lui et à l’étranger, infantilisant les populations qui selon son raisonnement, ne seraient pas capables de se débrouiller sans son intervention. Or toutes les populations du monde entier, sans exception, se sont développées le jour où elles ont pris leur destin en main, pas en cherchant à se trouver des excuses.

Mais il y a encore bien pire dans cette attitude : l’incapacité secrète à supporter que d’autres vivent différemment. Le socialiste pose un regard de commisération sur les individus qui ne sont pas aussi misérables que lui et il veut leur inculquer le renoncement à leur pauvreté pleine de spiritualité, pour en faire des parvenus déstructurés. Son système de valeur déviant se limite à inverser les raisons et les causes du bonheur. Très mauvais catholique, il sait, à la place du monde entier, ce qui rend heureux : le développement économique. Tout le monde retourne sans sa case.


L’immigration de masse monte les individus et les communautés les unes contre les autres, délitant l’unité sociale à plusieurs niveaux : en matière de moeurs, entre riches et pauvres, entre pauvres. Elles forcent les personnes à se mettre en concurrence les unes avec les autres, dans une spirale descendante. Elle exacerbe les conflits identitaires appelant à l’homogénéisation des cultures au profit de la diversité. Elle est un frein aux ajustements politiques dans le pays entrant et sortant. Elle favorise la surconsommation et les modèles écologiques délirants. Voire le retour à l’esclavage. Elle génère une augmentation factice du PIB national au profit d’une baisse des conditions de vie individuelles, sauf pour une élite socialiste.

En somme, l’immigration de masse n’a que des désavantages, et elle est sans conteste possible, une structure de péché qui pousse les individus et les nations à la guerre et au suicide.

Je voudrais maintenant m’interroger rapidement sur notre étonnant aveuglement institutionnel sur le sujet, et le relier au reste de mon travail.

Une forme de sadisme n’est pas à écarter. Beaucoup de personnes qui ne subissent pas les désagrément de l’immigration de masse, voient les souffrances qu’elle génère non sans un certain plaisir. Ces personnes peuvent alors trôner en haut de la pyramide de leur complexe de supériorité et de leur bonne conscience. Mais il y a plus.

La force masculine qui a créé de toute pièce ce monde prospère, s’est faite dépasser par une féminisation des esprits qui interdit toute considération politique. Ces féminisés qui ne veulent voir que par le désir et les souffrances d’une personne, ne peuvent pas s’imaginer un au-delà, ne veulent pas prendre en considération les mécanismes sociaux, en somme ne veulent pas tenir compte de la raison et de la science.

Il est ironique de penser que ceux qui promeuvent cette société « ouverte » sont les premiers à défendre à corps et à cris la « raison » dans leurs théologies. Ce travers, je m’y suis penché dans bien d’autres articles. Il explique bien des orientations politiques faiblardes et tyranniques que nous connaissons aujourd’hui, apeurés que nous sommes par la moindre représentation virile qui viendrait contredire nos errements. Nous avons cessé de nous battre. Il nous faut donc un tyran pour espérer revenir sur nos défaillances.

Cette féminisation est un processus historique complexe, qui vient de loin, qui est cyclique et qui est à l’oeuvre en ce qui concerne l’immigration de masse. Elle est le signe d’un écrasement d’hommes, qui méritent peut-être leur asservissement. L’histoire nous le dira.

65 réponses à “L’immigration de masse est une structure de péché telle que Jean Paul 2 le définit”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    "Grace, l'enfant nigériane qui a fait tomber un réseau de prostitution à Paris" L'Express du 06/12/2019.

    Au tapin, peu après ses 10 ans. Face à de telles dérives, quelle doit être la situation réelle sur le sujet dans notre beau pays ?

    La gauche qui facilite l'immigration et défend souvent la prostitution au nom du droit des putes, est responsable de telles situations. 


  2. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonjour M. Durandal,

    Je comprend. Néanmoins, dans la mesure où je suis un habitant de ce pays depuis bientôt 30 ans et suis très au fait des réalités politiques, économiques et culturelles de ce pays, je puis vous confirmer hors de tout doute que ce qu'il dit est la vérité absolue, dans laquelle je me reconnais et dans laquelle beaucoup d'autres immigrants se reconnaissent tant au Québec que dans le reste du pays, tant chez les Iraniens que chez les autres minorités ethniques. J'ai parlé à beaucoup de gens de beaucoup de provenances depuis très longtemps en plus de la lecture de nombreux articles et rapports sur la question de l'immigration au Canada pour savoir que c'est un ratage quasi-total. C'est dommage, mais c'est ainsi.

    Cordialement,

    Cyrus


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      M Cyrus,

      Et comment comprenez vous le fait que je sois devenu un étranger dans mon propre pays ? Je vais vous dire, votre nationalité iranienne vous cache l’essentiel : le processus d’inculturation n’est pas une question de tradition nationale, mais justement, de mondialisation. Et vous feriez bien de le comprendre assez rapidement pour ne pas déménager et être fermement déçu par les progrès de la bêtise là où vous irez vous installer. Votre tradition a comme été figée par le départ de votre famille en terre étrangère, d’autant plus que les conditions d’accueil ne vous ont pas permis de vous assimiler pleinement. Dès lors, votre civilisation vit en vous comme derrière un rempart. Vous refusez de régresser pour faire vous, un modèle inférieur à celui qui vous a été transmis. Mais combien de temps tiendrez vous de la sorte ? Comprenez vous que le Canada, comme tous nos pays, ont été gouvernés depuis leur chute par des systèmes gauchisants, et que ces mêmes personnes qui prônent l’ouverture des frontières à tout va, sont les mêmes qui empêchent tout progrès de la culture à un niveau local ? et donc, empêchent une intégration des gens ? Vous faites un constat sur le Canada, mais il est effrayant que vous le fassiez comme à l’intérieur d’une photo qui ne serait pas en mouvement, dans lequel vous n’auriez pas de rôle à jouer. Vous avez accepté que les gauchistes vous mettent en dehors de la photo parce que vous avez cru que cette exclusion touchait votre iranité. Il n’en est absolument rien. Elle concerne un processus d’exclusion des êtres humains entre eux et surtout de négation de la culture. Combien de Québécois ai-je entendu dire que la sécularisation de la société qu’ils ont vécu dans les années 70 avait été trop rapide. Pouvez-vous imaginer qu’avant, tout était lié au religieux au Canada ? Tel était pourtant le cas. Et vous le savez. Acceptez seulement que les peuples puissent déchoir à cause du choix d’une majorité d’individus en démocratie, pendant un temps, des décennies, qu’un peuple est une chose complexe, et qu’une civilisation l’est encore plus. Acceptez que vous ayez peut-être plus de racines communes avec le Canada traditionnel que n’en ont les Canadiens actuels. Acceptez de voir qu’un peuple puisse se fourvoyer parce qu’en son sein, les individus de culture ont perdu le combat.

      M.D


      1. Avatar de Cyrus
        Cyrus

        Cher M. Durandal,

        Tout d'abord, merci. Merci de m'avoir parfaitement compris, de m'avoir '' lu '' (ma psyché, s'entend) à la perfection. Oui, en effet, la culture iranienne vit en moi comme un rempart pour m'éviter de déchoir, mais aussi parce qu'elle est source d'élévation extraordinaire. Elle permet de côtoyer les cimes. 

        Ensuite, je comprends que vous soyez devenu un étranger dans votre pays pour plusieurs raisons. La modernité, d'abord. Je pense qu'en profondeur, le peuple français, un peuple paysan, n'a jamais pu s'adapter à la ville et à ses rythmes particuliers (l'exode rural). L'industrialisation des XIXe et XXe siècles a soumis les Français au rythme de la machine qui est, proprement, infernal. Le peuple français est un peuple du rythme lent, mais du travail bien fait. Un peuple de la campagne, de la solidarité communautaire (ou villageoise). 

        La Révolution dite française de 1789 y a aussi joué son rôle, car elle vous a éloigné de votre anthropologie historique. Vous êtes un peuple monarchiste et donc, légitimiste. Quelle est la légitimité de la République, alors que son concept, du latin res publica, la chose publique, le bien public, le bien commun, a toujours été au cœur de la royauté française ?

        Parmi les moyens de communication, l'invention du journal, du cinéma, de la radio et de la télévision ont grandement augmenté le pouvoir d'influence des groupes d'intérêt qui n'ont jamais l'intérêt du pays à cœur. L'évolution de la télévision, en particulier, un peu dans les années 1970, et surtout à partir des années 1980, est là pour le prouver. 

        Il y a aussi l'immigration de masse qui a changé le visage de la France, son avenir démographique et son ambiance quotidienne. 

        La qualité de la formation intellectuelle, de l'école primaire à l'université, en passant par les Grandes Écoles, a fortement diminué au point que la capacité à réfléchir est carrément absente chez bien des individus. 

        Enfin, la qualité du personnel politique diminuant, moralement, intellectuellement et techniquement, la France étant mal gouvernée, beaucoup en souffrent. 

        J'oubliais aussi le quatuor infernal américanisation, islamisation, judéo-sionisation et franc-maçonnisation du peuple français.

        Cependant, notez bien que vous êtes encore chez vous, en France. Vous êtes Français en France. Je suis un Iranien pourvu d'une part de culture française vivant dans un pays dont la part de culture française est inexistante et où l'iranité se vit dans l'intimité et la discrétion. Le Québec n'est pas la France à 5000 km de Paris. Bien au contraire. C'est un mélange dégénéré entre New York, Las Vegas et Los Angeles. C'est dégueulasse. 

        Ensuite, je vous rassure, ma nationalité iranienne ne me cache pas l'essentiel. Je sais que c'est la mondialisation qui joue un rôle là-dedans. Et le mal qui règne en l'Homme. 

        Quant à mon déménagement, je quitterai lorsque je serais multimillionnaire (ça viendra dans quelques années) et pourrai vivre dans une belle villa en bord de mer (jusqu'à nouvel ordre, sinon j'irai ailleurs) dans un coin reculé du monde, mais pas complètement coupé de la civilisation. J'espère éventuellement gagner 15 millions de dollars canadiens par mois. Je pourrais me payer des voyages en avion première classe ou classe affaire. Mais je pourrais aussi me payer un jet privé. J'aurai aussi les moyens de m'occuper encore mieux de ma mère que je ne le fais déjà. Je ne connais personne de mon âge faisant pour ses parents ce que je fais pour elle. Oui, je suis un homme bon. 

        Vous avez raison, la tradition a été figée par le départ de ma famille en terre étrangère. Je vis dans le passé, dans l'Iran du passé, avec les gens du passé. Pour moi, l'Iran, ça s'arrête à 1979. Point. Le reste, c'est de la merde. Les faux musulmans en robes ayant pris le pouvoir avec le soutien d'une population rageuse (n'ayant que quelques bonnes raisons d'être en colère contre Mohammad Reza Pahlavi, mais pas au point de faire advenir au pouvoir son pire ennemi) et celle des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France de Giscard, peuvent aller au diable. 

        J'ai l'impression d'être une réminiscence du passé, une émanation spectrale du passé. Que fais-je ici et maintenant, alors que Dieu m'a demandé de ne jouer aucun rôle dans l'avenir du monde ? Il m'a demandé d'être heureux, riche et de vivre loin des Hommes. Voilà, ça répond à votre question. C'est Dieu qui me l'a demandé, alors que j'oscillais constamment entre le départ définitif vers la tranquillité de l'âme dans un coin reculé du monde et ma candidature aux élections municipales de Montréal en novembre 2021, avec à la clé un affrontement verbal d'une extrême violence contre le système, son establishment ET le peuple québécois (que je déteste comme seul je peux le détester). Si je gagne, j'instaure une dictature, c'est-à-dire quelque chose qui me ressemble, violent, irrespectueux des individus, mais toujours au service de l'intérêt général. National-socialiste et catholique, avec une certaine influence islamique, notamment dans l'interdiction de l'alcool, de la cigarette, des drogues, des percings, des tatouages, de la pornographie, des boîtes de nuit, des tenues sexy, des centre de massage érotique, des bars de danseuses nues, des écoles de pole dancing, de la prostitution, de l'homosexualité, du féminisme, de la franc-maçonnerie, etc. 

        Bref, une impitoyable dictature morale, une dictature du bien. Renforcement des pouvoirs du Service de police de la Ville de Montréal, création d'une police politique (pour me protéger, protéger mes hommes et mon régime) et création d'une police des mœurs veillant aux bonnes mœurs du peuple. Instauration de la torture et du meurtre d'État. Bref, un ramassage du peuple en bonne et due forme. Je me destinais à devenir un criminel de guerre, commettant aussi des crimes contre l'humanité. Je me demandais de moins en moins combien de personnes pauvres j'allais aider à s'en sortir (tout en étant fermement déterminé à les aider au maximum une fois au pouvoir), mais combien de salopards j'allais tuer. TUER, TUER, TUER, TUER ET ENCORE TUER. TUER TOUJOURS PLUS, tout en n'étant que partiellement rassasié de tant de sang versé. Vous voyez combien mon cœur était noir, combien mon âme avait déjà basculée du côté obscur de l'humanité ? Ce n'est plus le cas, maintenant. Merci Dieu. 

        C'est ÇA que Dieu m'a demandé (c'est une partie du programme politique, par ailleurs) de ne plus faire. Il m'a demandé d'être heureux et je le suis bien plus qu'avant.

        Combien de temps tiendrais-je avec la culture comme rempart (mais pas seulement) ? Oh, c'est simple. Jusqu'à ma mort. Comme je l'ai toujours fait… en tenant le coup, tout simplement. Je n'ai aucun choix. Aucun. Zéro marge de manoeuvre. Ma vie ne m'appartient pas complètement. Je suis né à la mauvaise époque et je vis dans le mauvais pays. D'une certaine manière, vivre n'est pas une bénédiction, mais une malédiction. Une calamité. Porter ma carcasse pourvue d'une âme jusqu'à la mort. C'est tout. Voilà tout. Et le faire honorablement.

        Concernant mon exclusion du portrait, c'est en effet ce que j'ai cru et crois en partie encore (d'autres éléments se sont ajoutés en cours de route). Comprenez bien que la culture iranienne est si haute et si riche qu'un banal pauvre type, un Québécois s'entend, dont les ancêtres les plus récents étaient des paysans analphabètes plus ou moins catholiques et les ancêtres de la première génération il y a plus de quatre cent ans, des prostituées, des violeurs, des voleurs et des meurtriers, ne peuvent absolument pas rivaliser avec un descendant de la famille noble la plus prestigieuse de l'histoire
        de l'Iran. Si vous voulez vraiment savoir, M. Léonidas Durandal, oui, je suis un seigneur. Un prince, en ligne indirecte. J'ai du sang royal. Mes cousins étaient rois, reines, princes, ambassadeurs, Premier ministre, consuls, députés, hauts-fonctionnaires. Vous voyez le portrait. C'est de là que je viens. Je n'ai pas ma place dans un pays de bûcherons, au froid polaire, à la mafia présente partout, à 50 % analphabète, athée, matérialiste, obsédé par le sexe, l'alcool, la drogue, les jeux et la télé-réalité. Je n'y ai VRAIMENT PAS ma place. Ma présence relève d'une anomalie géopolitique, comme il existe des anomalies spatio-temporelles. Je ne pourrais demeurer ici que si j'en suis le Maire de Montréal pendant 25 ans comme dictateur municipal et ensuite Premier ministre du Québec pendant un autre 25 ans en tant que dictateur provincial. Au total, 50 ans, un demi-siècle. Mais, mais, mais… Dieu en a voulu autrement… et je le remercie.

        Oui, je sais qu'il s'agit d'un processus d'exclusion non pas fondé sur mon iranité, mais sur le mode de fonctionnement des gauchistes, tout simplement. Et oui, de négation de la culture de l'autre. Pourtant, si vous le ne savez pas, je vous le dis. Si vous le saviez, je vous le rappel. J'ai commencé à faire de la politique à l'âge de 12 ans en l'an 2000, lorsque je suis revenu au Québec d'une période de 2 ans passé en pensionnat passé dans un pays de l'Europe francophone (je ne dirais pas lequel). J'entrais en secondaire 2, dans une école secondaire privé mixte et francophone de Montréal. Le choc fut grand après deux ans dans un environnement protégé en Europe. Le secondaire 2, on y entre à 13 ans, normalement, mais j'y suis entré à 12 ans, car en changeant de système académique, j'ai fait un '' saut ''. Ça correspond, j'espère ne pas me tromper, à la 5e en France. 

        Monsieur Durandal, en faisant de la politique si jeune et si tôt, j'ai vu le VRAI visage des Québécois et celui de l'Homme de façon plus général. La violence d'une telle découverte et ses conséquences psychologiques ont été immenses. J'en souffre encore, d'une certaine façon. Je fus précoce en politique. Très précoce. Trop précoce. J'en ai fait, croyez-le ou non, pendant 18 ans, jusqu'en avril 2018, où le miracle divin est survenu. Là, j'ai arrêté. Pour toujours, et partout. J'avais 30 ans, en avril 2018. C'est beaucoup non, Monsieur Durandal ? Ne trouvez-vous pas que Monsieur Cyrus a amplement, et même plus qu'amplement, fait sa part. Si jeune, Cyrus, si jeune… Pour tant de gens, sur tes si fortes et si fragiles épaules… 18 années d'une vie d'homme… Monsieur Cyrus ne devrait-il pas ENFIN, comme il l'a déjà fait d'ailleurs, prendre sa retraite, plus encore sa retraite du monde, et jouir de l'existence ? N'a-t-il pas été là avant tout le monde ? Sur les thèmes AUJOURD'HUI porteurs de l'immigration, de la dette, de la méritocratie, de la restauration de la morale, de la réindustrialisation, etc ? 

        Le roi Cyrus ne peut-il pas respirer ? Sourire (il le fait déjà beaucoup plus qu'avant) ? Rire (il le fait déjà beaucoup plus qu'avant) ? S'amuser enfin ? Cyrus est fatigué. Cyrus veut se reposer. Cyrus ne verrait même pas d'un mauvais oeil de mourir et d'enfin rejoindre Allah si Allah le veut bien. L'âme de Cyrus est d'une tranquillité mortuaire. L'eau calme d'un étang. Une quiétude cosmique de l'avant-mort. Ton temps est fait, Cyrus. Tu as fait ce que tu as pu, avec un peuple, le peuple Québécois, qui mourra en l'an 2120. C'est fini, Cyrus. C'est fini. ARRÊTE. Laisse les gens mourir. Accepte donc que la vie n'ait plus aucun sens pour eux. Elle en a une pour TOI. Et TOI SEULEMENT. DÉGAGE, Cyrus. Sois HEUREUX. LOIN. TRÈS LOIN DES HOMMES. Les années 2000, c'était toi. Une partie des années 2010, c'était encore toi. Mais 2018, Dieu 2018, en a décidé autrement. 

        Enfin, oui, il est possible, une fois toutes ces précisions faites, de dire que j'ai plus en commun avec le Canada traditionnel que les Canadiens eux-mêmes. Avec l'Iran traditionnel que les Iraniens eux-mêmes. Avec la France traditionnelle que les Français eux-mêmes. Mais le Canada traditionnel est mort et ne reviendra jamais. JAMAIS PLUS. Je n'accepte pas que ce peuple s'ait fait ce qu'il s'ait fait. C'est mal et moralement inacceptable. Et oui, les individus de culture, dont je suis, ont perdu le combat.

        Satan a gagné. Cyrus a perdu. 

        Cordialement,

        Cyrus

        P.S. Je vous aime beaucoup. 

         


        1. Avatar de Léonidas Durandal

          M Cyrus,

          Il y a eu de grands poètes persans ? J’étais tombé sur un qui m’avait particulièrement ému au détour d’un article, il y a quelques années. Votre prose m’y fait penser, celle de l’avant dernier paragraphe sur vous qui vous regardez à travers Cyrus. La poésie est le plus grand des arts. Elle permet d’échapper aux situations impossibles à vue humaine. Là où il y a de la poésie, il y a de l’espoir. La poésie est l’anti-thèse du diable, et aujourd’hui de la laideur de notre monde. Beaucoup de gens se demandent pourquoi ils sont si mal au milieu de tant de richesses. La raison en est pourtant simple : nous et notre monde, nous sommes devenus absolument laids. Le combat pour se sauver n’est pas anodin, pour devenir beau je veux dire. Devenir quelqu’un avec de hautes valeurs religieuses et qui tente surtout de les mettre en oeuvre, c’est placer un coin dans le coeur du diable à travers la beauté. Personne ne peut changer le monde. Mais tout le monde peut agir pour s’élever personnellement, et ainsi changer le monde.

          Autre propos suite à votre lecture : dans votre période noire, vous pensiez à l’identique des religieux qui vous ont chassés de chez vous. Votre programme était exactement le même pour le Canada que celui dont votre famille a été victime. C’est un phénomène bien connu de mimétisme et dont il faut se prévenir par tous les moyens. Celui qui vous fait du mal, vous invite à l’imiter, et à augmenter en violence à son égard, ce qui provoque les crises mimétiques et le déchaînement social des uns contre les autres, dans une fureur aveugle, indistincte et indifférenciée. Voyez à quel point le mal est fort. Il se joue de nos blessures pour justifier un mal plus grand. Voilà pourquoi Jésus s’est sacrifié pour nous, pour détruire un tel déchaînement, jusqu’au martyre qu’il nous invite à pratiquer si Dieu le veut. Ce que vous ne supportez pas, ce n’est pas le Canada, ni les Canadiens, mais le mal, et vous avez bien raison de ne pas le supporter, le plus difficile étant de le chasser en soi.

          Vous dîtes attendre la mort avec soulagement. Moi-aussi. Mais j’ai le devoir de vivre, car Dieu me le demande, et ma mort pas plus que ma vie, n’auraient de sens si je n’essayais pas de Lui être soumis. Je vous offre d’ailleurs un de mes questionnements moraux actuels : si une personne se dit si croyante mais qu’elle n’aime pas l’existence, n’est-elle pas plutôt une personne orgueilleuse plutôt que croyante, incapable de supporter les épreuves parce qu’elle se considère au-dessus de Dieu ? Je crois qu’il faut aller en chasse de son orgueil en observant notre rapport au monde. Ce dernier en dit long sur notre propension à nous croire plus grand que Dieu : « je suis si grand, si bon, si beau, qu’il ne devrait rien m’arriver de mal ».

          Je me permets de barrer la dernière phrase de votre texte sans votre consentement. Une telle phrase n’a aucun droit de citer sur mon site. Je sais que vous ne vouliez pas parler dans l’absolu, mais seulement d’un cas particulier où il peut arriver que le diable remporte des victoires. Mais dans l’absolu, le diable est ridicule, et ne vaincra jamais. Et aucun être ne peut soulever un tel doute même par une formule ambiguë. Cyrus est vivant, Cyrus est plus en accord avec le monde qui l’entoure, Cyrus a gagné.

          M.D


  3. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonjour M. Durandal,

    Voici le témoignage d'un immigrant d'Europe de l'Ouest arrivé au Canada il y a plusieurs années et qui, malgré tout, est très lucide sur sa situation et celle du pays d'accueil. C'est un témoignage dans lequel je me reconnais, sans le succès professionnel et les propriétés, bien sûr.

    Voici le texte :

     

    Hello. Thank you for this video. I immigrated to Canada from Western Europe. I have done well here financially and career wise: I am above average intelligence and I have learned the language perfectly, and I have become an airline captain. I am now also a Canadian citizen, and I own 3 properties (one that I live in, and 2 rental properties). Yes, this is modest success, I realize that I am not a billionaire, but overall I very much regret my decision to immigrate to Canada. As an immigrant, Canadians will treat you very differently than they treat their own, no matter how friendly they are on the surface. All my friends here in Canada are other immigrants. I have tried to become friends with Canadians, but their friendships are shallow, superficial, and very loosely defined. As an immigrant in Canada, you will end up feeling lonely. For men: women here will make jokes about divorce lawyers on the first date, and they will constantly talk – with pride – about how many men they have slept with. Women will regularly accept your paying for their dinners and for their drinks, and will then literally ignore you when you send them a message the next day – it's called "ghosting" – they are the rudest women I have met anywhere in the world (and as a pilot I have seen a lot of the world, and I have dated women from (and in) many countries). I know this sounds unbelievable, but I promise you it is not an exaggeration, I have considered wearing a body cam during dates to prove that this is accurate, but I can't actually do it, because it would not be socially acceptable to post those videos online in today's political climate, especially in North America, where caucasian men are blamed for all society's problems. The vast majority of Canadians live with mountains of debt and have no savings what so ever, they are extremely poor, but you don't see it because they buy numerous toys like motorcycles, skidoos, dirt bikes etc. with bank loans, resulting in a complete inability to ever retire. More than 60% of Canadians have taken an antidepressant at some point in their lives, so when you see them smiling all the time, it just means their happiness is chemically induced, it's the same thing as snorting cocaine and believing that you're happy. Canadians are the second largest consumers of anti depressants in the world per capita, only second to the United States. It is also very difficult to get something done the right way in Canada. For the most part, when a Canadian does something, it will be done poorly, and this applies to everything: the quality of the houses, plumbing, painting, car maintenance, quality of paperwork, aircraft maintenance, political decision making, their own non-existent language abilities in English, designing an aircraft – anything what so ever, and everything takes an immense amount of time to get done. A Canadian's work slogan should be: "In Canada, half assed is good enough." As an intelligent and successful immigrant to Canada, I advise strongly against immigrating to Canada. Your own country is better, trust me. My own country was better too, not perfect, but better for many reasons. Please understand that the reason why Canada is always among the "top players", in terms of standard of living (in the magazine-published "statistics") is only because Canada systematically skews the stats in its favor. It needs economic immigrants – Canada is in fact desperate for ecconomic immigrants – otherwise the economy would implode, and the magazines (MacLean's, Canadian Business etc) that produce – or quote – the standard-of-living statistic are extremely biased toward native-English speaking countries. In Canada, health care is truly horrendeous, the women are the lowest quality women in the world, the divorce rate is out of control, children are not safe in schools due to random shootings, the weather is absolutely horrific, taxes are high (but you don't get much back for it, as opposed to in Europe), and the average Canadian makes 46,000 Canadian Dollars per year, but has 20,000 Canadian Dollars in consumer debt (does not include mortgages, only credit card debt, car loans and lines of credit), and the Canadian Dollar is a shit-coin compared to the USD and the Euro. I hope this comment finds at least a few people who are considering immigrating to Canada. I have lived here for 13 years, in 3 different provinces, and trust me, you are making a mistake. I am getting out of here soon. My neighbours are immigrants too, and they also desperately want to get out, but they are stuck financially at this moment because in Canada, you can not make much money, unless you have a high end profession, and those professions are mostly reserved for Canadian locals. For me, the shithole of Canada will just be the place where my rental properties are, and those can be my cash-cows to support my lifestyle overseas, but once I leave here, I will only come back here for short visits, but I would never live here again. Like I said, pretty much all my friends are also immigrants, and they feel the same way, and this is not because I tend to surround myself with people who are "also negative", as you might think. Another thing is, Canadians themselves, at work, my copilots and flight attendants, also often complain about the exact same things that I complain about, so it's not like Canadians don't know that there is a problem. Canada has severe societal problems – problems that cannot be resolved – and the only way to keep the house of cards going – because Canadians have a birth rate that is well below their own replacement rate – is by maximizing immigration from third world countries, thereby further decreasing the standards of quality in Canadian society. If you, as an immigrant, achieve anything in Canada, it will not be thanks to Canadians (even though Canadians will want you to behave in a thankful manner because they are "letting you live here"). It will also not be because "Canadians welcomed you and gave you chances and opportunities." No, everything you achieve in Canada will be despite Canadians. You will have to fight, day in and day out, to accomplish anything, while they try to hold you back. This saturates the entire culture, especially if English is not your native tongue. Canadians themselves are so uneducated they cannot even spell the only language they speak, but if English is not your first language, you will be given a hard time by them, every day, all day, all week, all year, every year. The worst part is that, once you get here, you will be stuck. Canadians will tell themselves "Look, immigrants stay here because they like it!", but the reality is that you will want to get away from Canada as fast as you can, but you will not make much money while living here, and you will not be able to afford to leave.

    Do not be fooled. Do not come to Canada. Do not say I did not warn you.


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      Il doit bien y avoir de grosses différences entre la partie française et anglaise ?

      Faites tout de même attention à ce genre de témoignage : il se retrouve trait pour trait sur plusieurs sites, et je ne sais pas bien quel était l’intention de la personne qui l’a publié.


      1. Avatar de Cyrus
        Cyrus

        Bonjour M. Durandal,

        Il n'y a pas de différences majeures. Seulement des différences mineures. En Ontario, ils laisseront une femme voilée enseigner. Ce n'est plus le cas au Québec. L'intention de l'homme est très simple à saisir : éviter à d'autres une telle déchéance et la souffrance qui l'accompagne. S'il y a à peu près les mêmes témoignages sur plusieurs sites, c'est qu'il y a des gens avec des expériences d'immigration identiques, sinon similaires.

        Cordialement,

        Cyrus


        1. Avatar de Léonidas Durandal

          Non, je voulais dire que le témoignage était publié à l’identique sur plusieurs sites, pas qu’il y avait des témoignages du même ordre.


          1. Avatar de Cyrus
            Cyrus

            Bonjour M. Durandal,

            Je pense alors que cet homme veut maximiser l'impact de son constat. Avez-vous vérifié sur plusieurs sites ce témoignage en particulier ? Si oui, pourquoi et comment l'avez-vous fait ?

            Cordialement,

            Cyrus


          2. Avatar de Léonidas Durandal

            Bonjour M Cyrus,

            Je comprends ce qu’il a voulu faire, mais ça le décrédibilise au contraire.
            Pour vérifier un commentaire, il suffit de taper sur google un morceau de commentaire original, tel qu’il ne pourrait pas apparaître dans un autre commentaire. Vous verrez tous les sites concernés, dont certains proches de la pornographie (je n’ai pas creusé).
            Et encore, parfois, les commentaires de certaines sites ne sont pas référencés. En somme, il doit avoir publié sur bon nombre d’autres sites où son commentaire n’apparaît pas dans les recherches google.
            Imaginez simplement que ce commentaire soit publié par le gouvernement iranien pour empêcher l’émigration, ou alors par le gouvernement canadien pour sélectionner le type d’immigration qu’il veut favoriser… Je sais que ça peut vous paraître excessif, mais je suis très méfiant concernant ce genre de démarche.

            M.D


  4. Avatar de Léonidas Durandal

    "Quatre questions sur les futurs quotas d'immigration économique" AFP du 05/11/2019.

    Comme ça, le salaire des pauvres sera maintenu bien bas, pour que les riches soient toujours plus riches. 


  5. Avatar de Léonidas Durandal

    (Vidéo) « RÉVOLUTION ! LES GILETS JAUNES », Nous voulons vivre du 16/03/2019


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