L’indépendance des femmes a débouché sur leur maltraitance en maison de retraite

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Pour comprendre comment nous en sommes arrivés à maltraiter nos aïeux, il faut prendre un peu de recul.

Revenons sur le discours qui nous a été servi après guerre.

Le changement progressiste n’a pas consisté à “offrir” du travail à des femmes qui le subissaient déjà quand elles le connaissaient, mais plutôt à leur donner un statut social qui leur permettrait de devenir “indépendantes”. Elles gagneraient de l’argent, accéderaient à des métiers de la classe moyenne et supérieure, prendraient donc le pouvoir aussi bien sur le marché du travail que dans leurs familles. Ce faisant, ces femmes avides de consommer, augmentant de surcroît le PIB en travaillant, allaient réhausser une croissance déjà forte et due à la mécanisation.

Cette partie de la prophétie féministe s’est réalisée.

En contre-partie, la destruction systématique des structures familiales et traditionnelles devait être compensée par la promesse d’une richesse qui leur permettrait de “ne plus dépendre de leurs enfants”, pas plus que de leur mari. Ainsi ces matriarches, verraient-elles arriver la fin de vie avec sérénité, car elles bénéficieraient de leurs propres revenus, des pensions de reversion de leur mari, d’un fort capital accumulé. Leurs enfants pourraient aller faire fortune à l’autre bout du monde, ils pourraient ne plus se voir, et elles, ne plus s’entendre même avec leurs époux, leur avenir serait assuré. Au pire, elles seraient seules et riches. Au mieux, leurs enfants les soutiendraient.

Cette partie de la prophétie féministe est en train d’échouer.

Aujourd’hui, vous voyez ces mêmes femmes arriver en maison de retraite, être lavées une fois toutes les semaines, voire toutes les deux semaines, attraper des infections aux parties génitales par manque d’hygiène, se casser les dents sur des aliments trop durs qu’elles ne peuvent pas digérer car elles sont nourries par d’autres femmes qui n’ont pas le temps de s’occuper d’elles, dormir dans leur merde, être abruties par les médicaments suite à une bonne dépression qui se comprend eu égard aux conditions dans lesquelles elles vivent, somnoler toute la journée parce qu’elles n’ont rien à faire, ni personne à qui parler. A bien y songer, l’écart entre les promesses féministes et la réalité, ici comme ailleurs, est terrifiant.

Pire, nous allons tout juste avoir assez d’argent pour nous occuper de la génération née avant guerre. Mais pour celle, beaucoup plus nombreuse d’après guerre, il est hors de question d’imaginer que nous puissions y arriver. A celle-là, même la maltraitance ne lui sera pas offerte, et la dernière perspective qui s’ouvrira à elle, sera son génocide par euthanasie. Des familles vont en réchapper : celles qui n’auront absolument rien cru du progressisme, celles qui auront su conserver un fonctionnement ancré localement et inter-dépendant. Mais pour les dizaines de millions d’autres ?

En méprisant les hommes, les femmes progressistes ont fait leur malheur et celui de nombreuses autres consœurs. Par vanité, beaucoup de mères ont voulu étendre leur domination. Et provoquées dans leur complexe d’infériorité, elles n’ont pas du tout résisté à l’opportunité qui leur était offerte. En toute fin de vie, une des conséquences démesurées de leurs erreurs, fait qu’elles vont être traitées moins bien que des animaux. Voilà en termes de morale. Tout le monde en a plus ou moins conscience et tel n’est pas le propos principal que je voulais développer. J’aurais plutôt voulu montrer comment l’économie, qui est la bonne gestion des moyens mis à notre disposition, a servi cette morale.

L’économie moderne progresse en innovant, en faisant circuler plus rapidement les actifs, mais aussi en faisant passer des secteurs de l’économie non marchande à l’économie marchande. L’innovation, la bonne circulation monétaire, sont bien étudiées par les sciences économiques. A l’inverse, le passage du secteur non marchand au secteur marchand, l’est un peu moins. Il s’agit ici de mettre un prix sur ce qui, auparavant, semblait gratuit : l’eau, les soins familiaux, les travaux domestiques, la réparation de matériel.

Vous n’avez pas l’eau courante chez vous. Qu’importe. L’économie marchande vous l’amène à domicile pour des prix défiant toute concurrence. En effet, vous-mêmes, vous allez travailler à l’extérieur de la propriété familiale, vous allez devenir un spécialiste dans votre domaine, et générer une sorte de rente d’efficacité. Cette dernière va vous permettre d’échanger contre l’argent de votre salaire, d’autres rentes d’efficacité dégagée par l’économie libérée. Ainsi, auparavant, une heure de travail vous aurait permis d’acheter 1 litre d’eau amené chez vous. Mais comme vous avez gagné en productivité dans l’économie libre, vous pouvez en ramener 10 en une heure si vous êtes au smic, voire 100 si vous appartenez à la classe moyenne. De son côté, l’organisme distribuant l’eau, est aussi sensé se fabriquer une rente d’efficacité. Il va générer de plus gros bénéfices, et s’il est en concurrence, il va être obligé de l’entamer en diminuant le prix de son service. Ainsi le prix du litre devrait baisser jusqu’à ce que le secteur soit à l’équilibre (je passe sur les questions des coûts fixes et variables pour simplifier la question). Passant de 1 euro le litre, il va peut-être descendre à 0,10 cts, voire 0,01cts. Et si vos salaires ne baissent pas, voire s’ils augmentent, vous aurez démultiplié votre pouvoir d’achat d’autant. En parallèle, la société connaîtra un facteur de croissance (je passe aussi sur les questions d’inflation). Voilà des calculs approximatifs mais qui vous donneront une idée de l’intérêt qu’il y a à se spécialiser dans une économie libre.

Cependant, cette libération si elle est bonne en elle même, ne va pas résoudre toutes les questions qui se posent à notre société. Ce mécanisme en entraîne même d’autres qui eux, peuvent être néfastes, comme celui de la spécialisation qui rend bête.

Georges Akerlof, prix Nobel d’économie, a par exemple étudié comment la vente de voitures d’occasions pourries pouvait tuer le marché. L’asymétrie d’information entre le vendeur et l’acheteur favorise les personnes malhonnêtes qui vont vendre au même prix que les vendeurs honnêtes, et ainsi déconsidérer tout un secteur. Les barrières à l’entrée, un monopole au niveau informatif ou le coût des infrastructures sont encore d’autres situations qui parasitent la concurrence. Les sciences économiques en ont recensées de nombreuses. Mais il en est une qui est très mal étudiée en rapport avec la tarification des anciennes tâches dévolues à la famille.

Aujourd’hui la question se pose à tous les niveaux : peut-on demander à l’économie marchande de produire des enfants, ou de nous donner des robots en guise de partenaires sexuels, ou bien de garder nos aïeux en fin de vie, et de rester rentable ?

Eu égard à la situation que nous connaissons dans les maisons de retraite, la réponse semble être non. Comme je l’ai déjà dit plus haut, la rentabilisation de la fin de vie débouche sur l’euthanasie. Or, l’élimination des êtres humains, ou leur torture, n’est pas de nature à encourager les survivants à travailler à une telle économie, sauf en tant que serfs. Cette servitude, dont les systèmes communistes ou féodaux nous ont montrés à quel point ils étaient générateurs de pauvreté, n’est pas un horizon pour une économie libre. Il y a contradiction. Cette contradiction nous pouvons la retrouver ailleurs en économie : une eau polluée va générer un chiffre d’affaires eu égard au coût de son retraitement, et stimuler la production de « richesse ». Ainsi, la stérilisation de notre environnement par pollution, peut devenir dans un premier temps, source de croissance, car nous n’avons aucune information sur l’intérêt à préserver un environnement sain. L’augmentation du nombre de malades va également stimuler le secteur de la santé et générer du PIB. Tout comme le secteur des drogues. D’ailleurs sous la pression de l’idéologie de la « liberté » individuelle, le chiffre d’affaires des drogues s’est bien développé. Quant à dire que cette libéralisation ait été un progrès…

A mon avis, il y a des secteurs qui échappent à cette rentabilisation par le marché. L’ironie qui veut qu’étymologiquement, l’économie soit la bonne gestion de la maison, ne semble pas tellement s’appliquer ici aux relations familiales. La marchandisation des liens familiaux détruit les familles, sans qui aucune économie n’est viable. Voici comment pour la fin de vie.

Tout d’abord, si vous externalisez ce service, par définition, vous détruisez la famille. Plus de famille, plus d’épanouissement humain. Ne dit-on pas que la famille est le lieu de la gratuité ?

Dans les maisons de retraite, l’illusion a pu durer car jusqu’à récemment en France, celles-ci étaient tenues par des religieux, qui consacraient leur vie aux autres. Ils travaillaient 24h sur 24h au salut de leur âme, prodiguaient l’attention d’une famille et même plus. Malheureusement les 35h de travail par semaine du fonctionnaire d’Ehpad, ne lui donnent pas l’occasion de remplir les mêmes fonctions. Et vous me direz que le faire passer à 39h, ne réglera pas tellement le problème. De plus, cette personne est là pour un salaire, s’occuper matériellement d’un résident, pas pour l’entretenir dans l’amour. En effet, si tel était le cas, ces mêmes travailleurs n’auraient pas mis le doigt pour leur propre compte dans l’engrenage de la machine progressiste. Chacun, et eux en particulier, s’occuperait de ses aïeux et cette tâche aurait été endossée, à la marge, à des institutions étrangères comme cela se produisait auparavant. Au lieu de cela, la mère de famille qui gardait auparavant l’aïeux ou/et celui de son mari, a décidé de travailler désormais en maison de retraite et de se faire payer pour cela. Ses conditions de vie se sont-elles améliorées ? Certainement. A part qu’elle doit dorénavant traiter les humains qu’elle a sous sa charge comme des prisonniers de camps de concentration, et qu’elle même n’a pour horizon que de finir comme ceux qu’elle maltraite. Tout un programme. La dépression qui est causée par le non sens, pointe du nez.

Maintenant, pratiquement, comment notre société a fait endosser à l’économie marchande, un rôle qu’elle n’aurait jamais dû lui attribuer ?

Jusqu’au début des années 80, le nombre de personnes âgées en situation de lourd handicap, est anecdotique. Toute la société, et les féministes en premier, néglige cette question là : le travail salarié des femmes va les libérer des obligations familiales. Et en échange, la société paiera pour placer les personnes âgées, frein à la libération domestique de ses filles. Le bon sens qui aurait dû nous avertir n’est pas de mise. Le féminisme va libérer les femmes. L’avènement des femmes va créer une société nouvelle plus juste, plus heureuse, plus riche, où le placement des personnes âgées sera aisé. L’utopie est en marche. En même temps, les féministes militent pour une insertion professionnelle des femmes qui fait baisser le taux de fécondité, en même temps le renouvellement des générations n’est plus assuré. Qu’importe, nous aurons recours à l’immigration, discours qui, soit dit en passant, à toujours cours pour ce qui est de « payer nos retraites ».

Seulement, le vieillissement de la population n’est pas un phénomène marginal. Et il devient d’autant plus problématique que les familles ont éclaté. Augmentation de PIB, nous répondraient de pseudos économistes. Non, car la charge pour chaque famille devient trop importante en proportion de leurs tailles. Et puis, l’économie parasitaire bureaucratique a fait augmenter le coût du travail de manière disproportionnée. Résultat, la maison de retraite est prise entre l’obligation de s’occuper de personnes âgées qui demandent beaucoup de main d’oeuvre, et pour lesquelles les gains de productivité sont bien moins importants que dans les secteurs technologiques qui tirent nos économies par le haut, et la nécessité de faire payer ce travail à des familles qui ne bénéficient plus de la croissance des trente glorieuses. Les mâchoires de cette mécanique sont en train de se refermer actuellement. La disproportion est devenue telle entre notre économie fortement capitalistique et cette nécessité pour les familles de placer leurs séniors, que la maltraitance ne suffit plus.

Soyons clair, c’était déjà de la maltraitance dans les années 80. Aujourd’hui, la révolte des travailleurs dans les maisons de retraite révèle surtout une situation qui a empiré. En l’état, le résident n’est plus le seul à être victime de cette situation. Les aides soignants le sont aussi car à l’indifférence, s’est rajouté le manque de soins.

La seule solution pour nos économies, serait de rendre ce secteur particulièrement capitalistique. Dans certaines maisons de retraite, des robots ont été d’ailleurs introduits, pour tenir compagnie aux résidents. Cependant, cette démarche s’affrontera toujours à une contradiction interne : nous ne pourrons jamais faire preuve de plus d’humanité avec moins d’êtres humaines, et des humains payés pour donner de l’amour. En cela, le féminisme qui, sous prétexte d’indépendance, a poussé à l’abandon de millions de femmes, cherchant à les faire vivre en parasites d’une économie destructrice, aura commis un de ses plus grands génocides.

Si nous ne reconstruisons pas des familles de base où les hommes auront un tant soit peu de chances d’y avoir une place, le meilleur est à venir, eu égard à la quantité de séniors qui vont arriver sur ce « marché ». Les féministes auront beau revendiquer que les aides-soignantes soient mieux payées, que leur nombre augmente, que les hommes rémunèrent cette économie de l’attention, elles échoueront. La bonne gestion des moyens qui nous sont alloués sur terre, ne souffre pas d’utopie, et la victimisation misérabiliste des féministes pour gagner en pouvoir, diminuera toujours la situation réelle de celles qu’elles avaient la prétention de défendre : les femmes.

45 réponses à “L’indépendance des femmes a débouché sur leur maltraitance en maison de retraite”


  1. Avatar de gastirad39
    gastirad39

    Léonidas: Il y aurait donc des hommes porteurs d’un gène favorable aux femmes ? Alors pourquoi les allemands ont fait traverser l’Allemagne en guerre à Lénine dans un wagon plombé ? A cause du gène (Lénine était féministe) ? Ou parce qu’ils espéraient qu’il ferait une révolution ? (avec leur aide éventuellement). Même chose pour la CIA et Steinem. Elle fut favorisée pour combattre le mouvement pacifiste. Et si le Mondialisme est l’allié du Féminisme, ce n’est pas à cause d’un gène, mais par intérêt. Le mondialisme a besoin de consommatrices et pas de producteurs dans tout l’Occident.

    Je ne défends pas les femmes,. J’essaie de ne pas me tromper d’ennemi. de ne pas combattre des moulins à vent.

    Ce n’est pas par faiblesse, au contraire.


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      Il y a bien un gène des hommes favorable aux femmes : nous sommes tous nés du vagin de nos mères. Contester cela, ne pas le comprendre, l’ignorer, c’est montrer à quel point ce pouvoir est à l’oeuvre chez une personne.

      Le mondialisme et la CIA sont une émanation du pouvoir des femmes : de leur désir de les protéger, mais aussi dans la manière de le faire (confusion et globalisme)


      1. Avatar de Manuela
        Manuela

        Et ça ne marche pas pour les femmes?


        1. Avatar de Léonidas Durandal

          Les femmes sont beaucoup plus sceptiques consciemment. Elles se connaissent, elles sont rivales etc… Mais inconsciemment, elles sont solidaires quand l’une d’elle est attaquée.


          1. Avatar de Manuela
            Manuela

            En fait ça j’en suis consciente, quand l’une d’elle est attaquée ça dépend de la situation.

            Vous dites que nous sommes tous sortis d’un vagin mais aussi d’un pénis.


          2. Avatar de Léonidas Durandal

            C’est moins évident pour l’enfant.


  2. Avatar de gastirad39
    gastirad39

    Mes excuses pour le doublon !

    Un bon exemple de manque de moyens: la justice féminisée à 80%.

     

    http://reinformation.tv/aveu-93-justice-victime-contradictions-vivre-ensemble-mille-80298-2/

    La procuratrice du 93 est une pointure politique

     

    Fabienne Klein-Donati n’est pas n’importe qui. Avant d’atterrir en 2014 dans le 93 et de prendre les commandes du deuxième parquet de France après Paris, elle a eu une carrière brillante. … Mme Klein-Donati ne voit qu’un remède, plus d’argent, plus de personnel :


  3. Avatar de gastirad39
    gastirad39

    Manuela et Léonidas:

    Je ne veux pas qu’on croie que toutes les soignantes sont des harpies.La plupart sont des jeunes femmes dévouées, au moins au départ. Mais elles sont mal payées, mal formées et exploitées par leurs dirigeantes comme le souligne Manuela. De plus, elles sont aussi mères souvent divorcées, ou en couples précaires (avec compagnons en emplois précaires…)

    Côté résidentes, c’est pas brillant non plus. Elles ont de bonnes retraites, car les Ehpad sont assez chères. Mais la résidence est leur ultime refuge. Combien ont peu de visites car des enfants déjà âgés, eux-même en difficultés (divorces, chômage … ) et des problèmes de santé (âge moyen 85 ans). Bref, leur humeur s’en ressent.

    L’impératif est de rentabiliser, de remplir au plus vite des lits qui ne cessent de se vider. Sans subventions publiques et aides privées (des enfants) les maisons seraient souvent en faillite. L’ Etat féministe est une Nounou obèse débordée par les problèmes qu’il a engendrés.

    Le premier concerne les retraites non provisionnées. L’Etat, premier employeur de femmes dans tous les Etats féministes, utilise la répartition pour ponctionner les retraites privées, donc celles des hommes. Il a gelé les retraites depuis 5 ans, mais ne règle ses dettes qu’en faisant « rouler » la Dette qui enfle sans cesse. Il ponctionne aussi à tout va par les impôts (CSG …). Les français donnent 57% de leurs revenus à l’Etat. Bref, recettes en déroutes et besoins en escalade. A quand la banqueroute ?

    Quand parlera-ton aussi du vrai scandale des retraites: les retraites des femmes payées par les cotisations des hommes qui meurent 7 ans avant elles ?

    Bref les problèmes viennent des dégâts collatéraux du féminisme impossibles à résoudre car toute féministe a une vision obscurcie par des oeillères et des lunettes en forme de meurtrières ne laissant voir que les défauts des hommes et les qualités des femmes. De plus, elles sont sourdes à toute critique !

     


    1. Avatar de Manuela
      Manuela

      J’ai 4 aides soignantes dans mon entourage qui travaillent en maison de retraite, elles me racontent souvent comment cela se passe.

      Toutes les soignantes ne sont pas des harpies certes, mais pas mal le sont quand même.

       

       


      1. Avatar de Léonidas Durandal

        Vous m’ôtez les mots de la bouche. M Gastirad, vous voulez encore vivre avec l’image de saintes femmes. Que se passe-t-il quand une personne en état de faiblesse tombe sous les ordres d’une personne qui a tout pouvoir sur elle ? De ce que j’en ai vu, il y a intérêt à avoir des contre pouvoir (présence de la famille, vigilance de la direction, interventions extérieures à la maison de retraite…), sinon il y a abus de faiblesse.


        1. Avatar de Manuela
          Manuela

          C’est toujours facile de critiquer quand on voit les choses de l’extérieur, mais j’ai aussi une coiffeuse dans ma famille qui va coiffer tous les jeudis après midi dans une maison de retraite et elle me dit que les soignantes sont vraiment pas aimables avec les résidents donc un moment donné faut arrêter de trouver des excuses bidons.

          J’ai une cousine infirmière qui devait faire un stage en maison de retraite, elle appréhendait elle était en stress à l’idée d’aller dans ce couloir de la mort et en fait elle en garde un très bon souvenir (avec les résidents) mais pas avec les aides soignantes…

          J’ai deux cousines qui travaillent et 2 tantes et je sais qu’elles aiment leur travail et qu’elles le font avec dévouement mais ce n’est pas le cas de tous. tes.


          1. Avatar de gastirad39
            gastirad39

            Manuela: merci de votre témoignage et de votre expérience. Il m’arrive de loin en loin d’aller dans des maisons de retraite. On repère assez vite, celles où il y a une bonne ambiance, et les autres. Je pense que c’est en grande partie dû à la direction et aux conditions de travail. Mais, il y a aussi un climat général féministe qui rend difficile de se plaindre d’une femme, surtout quand celle-ci est censée se dévouer dans le Care.

            Il y a aussi des problèmes financiers incontournables, liés au féminisme et impossibles à résoudre tant qu’il ne sera pas permet de critiquer celui-ci. Le Malin (et les malins) depuis 50 ans font de leur mieux pour en tirer profit au détriment de Toutes et Tous.


        2. Avatar de gastirad39
          gastirad39

          Léonidas: Je ne vois pas les femmes comme des Saintes, mais comme des êtres de chair, avec leurs défauts et leurs qualités. Comme les hommes en fait.

          Elles sont parfaitement capables d’abus de pouvoir et de tyranniser les faibles. Les maisons de retraite en fournissent trop souvent l’occasion, surtout quand les résidents ne voient plus leur famille. Il y a aussi des harpies parmi les résidentes.

          Mais je prétends qu’il y a eu organisation politique et économique du féminisme pour le plus grand profit de certaines personnes et pas seulement des femmes. Le bonheur des femmes (et des hommes) est le cadet des soucis du féminisme.

          Sinon pourquoi des Assemblées totalement masculines auraient-elles voter des lois « féministes » dès 1880, un peu partout dans le monde ?

          Je prétends également que l’organisation féministe de nos sociétés se fait au détriment des peuples. Il nous appartient de mettre en lumière les « immenses dégâts collatéraux  » de cette idéologie pour toutES et TouS.


          1. Avatar de Léonidas Durandal

            « Sinon pourquoi des Assemblées totalement masculines auraient-elles voter des lois « féministes » dès 1880, un peu partout dans le monde ? »

            Parce qu’ils sont très perméables aux femmes, comme vous l’êtes aussi.


  4. Avatar de gastirad39
    gastirad39

    Léonidas: Excellent sujet !On pourrait titrer:

    Des femmes mercenaires qui maltraitent des femmes sans défenses. Car 90% des soignantes sont des femmes et 90 % des soignées aussi.Et vous avez raison d’insister sur l’aspect économique du problème.

    Il y a faillite inéluctable du système car il est fondé sur l’illusion idéologique féministe. En fin de compte, le piège se referme sur celles que les féministes prétendent défendre: les femmes.

    Pourquoi ? L’indépendance des femmes au travail devait booster l’économie, la consommation, donc le PIB (Maruani) et amener le Paradis !

    On a donc créé des millions d’emplois pour femmes: femmes fonctionnaires, de bureaux, du commerce, du Care … Ces emplois devaient améliorer la rentabilité des autres. Le problème, c’est que les emplois de Producteurs (vrais créateurs de richesses) ont disparu, par millions également, par suite des délocalisations. Comme par hasard, on créait surtout des emplois de consommatrices, au détriment d’emplois de producteurs.

    Mais cela arrangeait bien les politiques féministes et les Mondialistes délocalisateurs. Pour s’en tirer, on a augmenté les impôts (surtout ceux des hommes), puis on a eu recours à la Dette. Mais la situation se dégrade irrémédiablement. Comme je l’ai montré à l’Education Nationale, si les femmes sont moins chères au départ, leur objectif n’est pas la rentabilité.

    Avez-vous remarqué que dans tous les métiers féminins (E.N., Ehpad, Santé…), elles réclament toujours plus de moyens. En personnel et en matériel, salaires, temps de travail…

    De plus, la désunion des familles cause une décroissance démographique qui menace alors la consommation, donc le PIB… Le cercle vicieux se referme. L’mmigration familiale a fait importer des ventres étrangers et causé bien des problèmes. On nous assure que les immigrés sont la solution … Fuite en avant de Politiques dépassés par les événements dont ils sont responsables. Le prochain krash financier rendra notre dette impossible à soutenir.

    Eve n’aurait pas dû écouter la voix mielleuse du Malin. Nos Eves modernes ont fait de même.

    L’illusion féministe va coûter très cher aux peuples qui l’ont suivie FEMMES et HOMMES. Est-il encore temps de sauver notre civilisation ?


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      Le manque de moyens est « la » solution à tous les problèmes professionnels pour de nombreuses femmes. Celles-là se croient encore au foyer, et elles attendent que leur mari (l’Etat) leur donne de l’argent pour consommer, pensant ainsi régler tous leurs manques. Toujours aussi pitoyable. Il n’y a qu’à voir comment l’éducation nationale a fait faillite, et comment elles demandent toujours plus de « moyens ». C’est plutôt leur compétence qui est en jeu. Mais cette parole d’homme, elles ne veulent pas l’entendre en France.

      Vous avez encore du mal à admettre que la féminisation totalitaire de notre économie puisse provenir de femmes…


      1. Avatar de Sariuji
        Sariuji

        Je suis votre site depuis un moment et c’est la conséquence même de l’émancipation de la femme. Je constate que les femmes sont incapables de voir plus loin que leur bout de leur nez, c’est terrifiant! Vu la tournure des choses, l’Etat voudra nous faire accepter l’euthanasie parce que les vieux, ça coûte cher et creuse les caisses de l’Etat. En fait, c’est plus les vieilles qui vont être remerciées mais c’est trop tard pour se réveiller, la machine est enclenchée et les femmes vont beaucoup souffrir comme elles vont nous survivre.

        Comme les femmes sont devenues des déesses et leur futur égal sera la machine(l’androïde). En Arabie Saoudite, un robot féminin en est devenu citoyen. J’aurais bien aimé un article sur l’avenir de l’humanité.


      2. Avatar de Manuela
        Manuela

        Vous avez raison, c’est le cas dans la structure où je travaille, la directrice intègre des services civiques puisque nous manquons de moyens… En fait ce sont surtout des esclaves, des petits jeunes de 18/20 ans qui ne lui diront jamais rien si elle abuse de son pouvoir, (ce qu’elle fait tout le temps puisqu’elle a sucer dans tout les sens du terme pour arriver à ce poste) et surtout cela ne coûte quasiment rien à l’employeur puisqu’il font le même travail que les salariés mais indemnisé une misère par les services publiques…C’est une maniaque du bénévolat, par contre elle, elle doit frôler les 4000 euros par mois.


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