Alors que notre système économique arrive en bout de course, plusieurs mesures législatives insistent en matière de décadence : malgré son anémie, le père divorcé, en occident doit continuer à servir de variable d’ajustement pour sauver le train de vie des filles mères de notre république. Notre système fiscal doit rassurer ses clientes en temps de crise et se donner l’apparence de pouvoir toujours sauver la veuve et l’orphelin, à la place des hommes, au moment même où la dite veuve et orphelin risquent effectivement d’avoir besoin de l’état. Que le résultat d’une telle ponction sur les hommes ait abouti à une stérilité de masse inédite dans nos sociétés, et à un appauvrissement généralisé, ne préoccupe pas tellement nos gouvernants féminisés. L’immigration masque encore, pour un temps, la banqueroute. Et à court terme, il y a des femmes à aider. Ceux qui les « aident » comptent bien continuer à se payer une bonne conscience, et une réélection, sur leur dos, et sur notre statut de père. Rien ne les arrêtera, car cette machine fonctionne ainsi : en sacrifiant les hommes. Hier à la guerre des bouchers. De nos jours par la fiscalité.
Pour vous détailler le niveau d’horreur atteint, il faut songer que l’état se charge désormais de recouvrer les impayés de pensions alimentaires. Sur le papier, ça sonne très juste. Dans la pratique, cela signifie qu’une administration, au-dessus des lois communes en France, peut organiser votre mise à la rue, vous exproprier, et vous priver de l’essentiel, sous couvert de justice bien évidemment. Il ne faut pas contrarier une de ces dames au moment de la séparation…
Le père divorcé a été la première victime de cet ogre administratif. Tout le reste de la société a suivi. Les pouvoirs fiscaux se sont étendus sur le modèle de ce genre de contrôle. D’abord sur vos revenus, en ce moment sur vos comptes, et bientôt sur votre possibilité de consommer de manière autonome.
D’ailleurs la deuxième mesure récente en dit long sur l’état d’esprit qui règne dans notre société en matière de privation de libertés. Ici, l’état a décidé d’augmenter d’un coup, de 50 % les pensions alimentaires minimums allouées par enfant. Celles-ci passent en novembre de 116 euros à 174 euros. Evidemment, pour des personnes qui sont payées plusieurs dizaines de milliers d’euros par mois, voire plusieurs centaines de milliers dans les cercles de pouvoir, cette augmentation peut sembler assez proportionnée. Pour un homme proche du minimum salarial, c’est la faillite. J’en connais un qui va devoir se bouffer les doigts s’il veut continuer à manger de la viande. Un brave travailleur remarque, qui n’a pas le temps de faire de la politique, lui-aussi.
Nous en sommes arrivés à cette situation, en toute logique, parce que précédemment, les juges prenaient des décisions complètement aléatoires quant au niveau des pensions alimentaires. Notez que celles-ci sont bien mal nommées. En fait de pensions alimentaires, il s’agit surtout de maintenir le train de vie de la mère. Car les dits besoins alimentaires des enfants peuvent varier du simple au centuple selon les situations. Je ne crois pas que les enfants de riches mangent plus que les enfants de pauvres, enfin dans de telles proportions. Mais passons. Pour l’occasion, le législateur perçut dans l’incurie de certaines juges, une bonne occasion d’intervenir dans les libellés de justice en fixant lui-même des barèmes. Ainsi fut créée cette notion de « pension alimentaire minimum ».
50% d’augmentation, brutalement, cela pose question. Soit le gouvernement nous ment sur le niveau réel de l’inflation, estimant que celle-ci est de l’ordre de 50 % sur les produits alimentaires pour cette année (au lieu des quelques pourcents officiels). Soit il vient de sacrifier bien des hommes pauvres sur l’autel du féminisme le plus crasse. En l’occurrence, j’ai peur que les deux propositions se recoupent. Les travailleurs pauvres vont devoir se saigner pour soulager l’électrice sourcilleuse et son chevalier maman, qui ont besoin d’être rassurés à coups de mensonges chiffrés.
Mais j’ai gardé le meilleur pour la fin, avec cette proposition de loi d’Aude Luquet, au centre du monde, politique. En août, celle-ci cherchait à permettre aux femmes de déduire les pensions alimentaires qu’elles touchaient, et obliger les hommes qui les payaient à les déclarer comme des revenus. Vous n’y comprenez rien. C’est normal. Il n’y a pas de logique dans ce que je viens d’écrire. D’habitude, fiscalement, vous pouvez déduire les charges qui sont les vôtres. C’est le principe de l’impôt depuis la nuit des temps. Et vous déclarez l’argent que vous touchez. Ici, notre chère députée désirait bouleverser l’ordre de la logique commune. Pourquoi ? Pour aider les pov’femmes évidemment. Quand le monde devient fou, la vérité devient le mensonge et inversement. Ici, Olivia Grégoire, donc femme, de la majorité a donné un avis défavorable. Et la mesure a été votée par l’opposition ! Entre temps, nos législateurs ont laissé aux hommes la possibilité de continuer à déduire les pensions qu’ils versaient. Mais les femmes ont obtenu de ne pas avoir à les déclarer, ce qui reste assez ubuesque.
La législation est d’autant plus cocasse que la mesure a été adoptée pour aider les pov’familles monoparentales à payer moins d’impôts sur le revenu. Or, ces pov’familles là ne payent déjà pas d’impôts sur le revenu, puisque justement elles sont pauvres. Cette mesure n’avait donc aucun sens, sauf à punir les hommes insérés socialement et à favoriser quelques filles-mères riches qui bénéficient déjà d’un gros dégrèvement en ayant la possibilité de déclarer leurs enfants à charge comme autant de parts supplémentaires.
Pour redonner un sens à ces propositions de lois, il faut les comprendre comme des sortes d’incantations magiques ayant pour but de jeter le mauvais œil sur les hommes divorcés tout en favorisant les femmes « abandonnées ». Voilà où nous en sommes arrivés à force de féminisation. Les féministes ne résolvent en rien les problèmes dont elles sont censées s’occuper et par contre, elles sacrifient une partie de la population, ici masculine, pour faire taire leurs rancoeurs. Tout cela sous couvert de discours égalitaire.
Les chiffres l’annoncent pourtant, les femmes perdraient 19 % en niveau de vie après une séparation et les hommes seulement 2,5 %. Il faut régler cette injustice. Or vous comprendrez que cette propagande alimente un mensonge grossier comme quoi les divorces n’auraient pas tellement de conséquences, et que s’ils en ont, les femmes en seraient principalement victimes. Songez simplement qu’un homme ou une femme qui divorce a autant besoin d’un logement pour lui tout seul que lorsqu’il était en couple, sans que ses revenus n’augmentent, logement qui devra accueillir les enfants, sans que l’autre ne l’aide. La baisse de revenus en cas de divorce est gigantesque. Les divorces se passent mal. Vous perdez en patrimoine, en revenus, en taille de maison, et plus encore, en temps de libre. Par contre, vos charges augmenteront, comme le chauffage ou l’électricité que vous devrez payer seul. La baisse de niveau de vie est forcément, mathématiquement, de plus de 50 % pour les deux membres du couple. Voilà d’ailleurs pourquoi les humains et même certains animaux se mettent en couple : pour obtenir des synergies positives qui matériellement, les aideront à faire mieux à deux.
Un simple matérialiste aurait les moyens de le comprendre. Pas une féministe emprunte de sorcellerie et qui n’a évolué qu’en façade. Pour celle-ci, la mécanique du monde n’est pas logique, mais sacrificielle et punitive. Le monde doit répondre à toutes ses demandes, sinon, les empêcheurs de tourner en rond seront punis, à coup de magie noire. Les hommes qui ont acquis une autonomie sociale sont sa première cible car ils excitent sa jalousie d’un pouvoir archaïque à jamais perdu. Ce fantasme légitime chez elle toutes les exactions qu’elle va pouvoir commettre, mensonges et exagérations en premier lieu, sensationnalisme et émotivité en second lieu. D’ailleurs son identification lancinante aux sorcières s’impose au fur et à mesure que la société se déchristianise. Que la petite Lola ait été sacrifiée directement par une de ces harpies venues du passé, nous masque la superstition généralisée à l’oeuvre dans notre société occidentale, en provenance d’autochtones dégénérées gauchisantes, et qui tuent en manipulant les institutions.
Les Sandrine Rousseau et autres Alice Coffin semblent avoir un discours délirant avec leur patriarcat tueur mis à toutes les sauces. Elles ne sont que les enfants d’un discours victimaire qui a pour but de légitimer le sacrifice, avant indirect, désormais direct, des hommes. Celles-là ne sont pas des individus coupées de leur base, mais les représentantes d’un mouvement très large qui les cautionne, un mouvement encore plus large lorsqu’on intègre toutes ces femmes et tous ces hommes qui prennent comme d’une évidence la nécessaire égalité entre hommes et femmes.
« Egalité », autre nom du « tous contre tous », ou de « jalousie », et qui finit inévitablement par la terreur. Cette idée est si ancrée dans notre psyché qu’elle nous a donné à voir des sorcières aux cheveux colorés dont nous tolérons les discours sanglants et, je le répète, délirants. Ce délire fait écho au délire commun en matière d’égalité et dont la très grande majorité de notre population est emprunte : « il faut combattre les féministes radicales/le néo féminisme/le féminisme d’opposition, par l’idée initiale du féminisme qui est une bonne idée qui fait partie intégrante de nos valeurs occidentales » uhm uhm. Les sorcières, elles, ne s’occupent pas de ces tergiversations de vierges effarouchées. Elles désignent l’ennemi à mettre au bûcher et la population finalement convaincue suit, bon gré mal gré, valide les anciens délires qui deviennent une doxa bien établie (fenêtre d’overton). De nos jours cette mécanique avance sous prétexte de violences sexuelles, harcèlement de rue, féminicides, violences conjugales ou autres fadaises sentimentalistes n’ayant qu’un seul but : asseoir leur pouvoir par un contrôle féminisé rassurant, et totalement inefficace puisque le progrès social, c’est l’homme, et ce sera toujours l’homme.
Notre faiblesse même autorise leurs discours. Et quoiqu’en pensent nos hommes lascifs et femellisés, ces femmes ne disparaîtront pas du théâtre publique à cause de leurs délires, puisqu’elles sont justement là grâce à eux. « L’homme déconstruit » de Sandrine Rousseau n’est que la personnification d’un homme, d’un père qui a été déconstruit, minutieusement, par toute la société, bien avant qu’elle ne soit reconnue sur la scène médiatique. Le problème n’est donc pas Sandrine Rousseau, ou telle ou telle féministe, mais toutes ces idées délirantes égalitaires entre hommes et femmes, à qui nous donnons, dans toutes nos conversations, dans nos choix de vie, du crédit. Tant que nous cultiverons de la faiblesse envers les femmes, nous repousserons le Christ et favoriserons le retour de la sorcellerie. Hier, le père a été sacrifié dans nos sociétés. Demain, ces sociétés se mangeront elles-mêmes. Et les hommes qui tiendront peut-être encore le manche, seront accusés faussement du génocide à cause de leur nature masculine. Jolie tartuferie.
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