En 2022, certainement soulagé de sortir de la bouffonnerie covidesque, je suis passé à côté d’un changement majeur de notre législation : la loi Vignal. Mais comme à tout malheur, une chose est bonne, nous avons du recul sur la dite loi. Ce que j’aurais pu minimiser par erreur, je ne le peux plus, étant donné les statistiques qui ont été publiées sur le sujet. En gros, l’équivalent d’1/7 d’une génération, au bas mot, change de nom de famille par an, suite à la procédure simplifiée permise par la nouvelle loi. Sur une année voilà autour de 100 000 personnes qui ont « bénéficié » de cette « évolution ». Sur simple déclaration à la mairie, plutôt des filles, plutôt jeunes, plutôt pour prendre le nom de leur mère, au lieu d’en rajouter un deuxième, celles-ci se sont précipitées sur l’occasion de donner un nouveau sens à leur vie. Ces changements de nom ont été multipliés par 3 suite au passage de la loi facilitatrice, et ce n’est pas sans me rappeler une autre loi, celle sur l’infanticide par avortement, qui devait médicaliser des situations existantes et qui a débouché, bizarrement, sur cette même multiplication par 3 du nombre de personnes y ayant recours. Le passage d’une loi amorale a incontestablement un effet de légitimation auprès des personnes les plus fragiles, jusqu’à fragiliser toute la société. Ici, la personne fragile, c’est en majorité une fille, qui a moins de 30 ans et qui pour x raisons ne se sent pas bien dans sa filiation paternelle.
Comme je les comprends d’un certain point de vue : combien doit-il être difficile de vivre avec des archaïsmes paternels dans une société de l’abâtardissement généralisé. Un père est optionnel. Donc acte. Toutes ces femmes qui ont voulu nous rassurer voilà des années de cela, sur les éternels besoins des enfants, étaient au mieux des ignorantes, et au pire des menteuses. Il n’y a pas de besoin de père inhérent, il n’y a pas de pères de substitution, et une société entière peut virer vers l’abâtardissement généralisé, preuve en est les résultats de cette loi.
Il faut donc donner le choix aux enfants d’être des bâtards. En relief, vous comprendrez combien le statut de père a déchu… surtout si vous songez que ces enfants se déclarent bâtards, mais en plus, en sont fiers puisqu’ils vont l’afficher en société ! Voilà qui ne va pas leur poser de problème dans notre monde ni dans leur futur couple. Le jeune homme qui va demander la main à une jeune bâtarde, ne sera semble-t-il, pas effrayé par l’idée de vivre toute sa vie et de faire des enfants à une femme qui n’a eu absolument aucun repère masculin dans son enfance. Jolie inconscience. Et pire encore pour un homme qui devra devenir père en ayant joué les chevaliers maman depuis sa tendre jeunesse. Il faut dire que selon ces dames, un modèle paternel, ça peut se prendre ailleurs que chez le père de l’enfant, et que cela ne pose aucun problème (la mère décide du père : premier inceste). Là aussi permettez moi d’en douter. J’ai juste peur qu’ici comme ailleurs, ces femmes attendent juste d’obtenir ce qu’elles désirent jusqu’au point de non retour, c’est à dire jusqu’à obtenir par la loi, un pouvoir totalitaire et incestueux qui ne connaisse pas de limite.
Vous me direz, il y a des pères défaillants, eux-mêmes parfois incestueux, j’en connais un pas loin de chez moi. Sa fille ne veut plus le voir, elle veut changer de nom de famille, et combien je lui donne raison. Cependant, n’aurait-il pas été plus bénéfique pour la société, que l’enfant avance des motifs légitimes lors de sa demande de changement de nom, comme cela se faisait avant ? Au lieu de cela, la nouvelle loi interdit désormais de motiver la demande. Là encore, les mauvais père vont pouvoir s’échapper à bon compte tandis que les bons pères seront eux sanctionnés, par de mauvaises compagnes qui auront favorisé des névroses chez leur progéniture.
Et puis discutons également de la multiplication du double prénom suite au passage de la loi. Certes ce mouvement est minoritaire parmi toutes les nouvelles demandes. Mais autour de 20 000 personnes par an, ce n’est pas une paille. Là encore, le changement se fait presque uniquement dans la direction d’une féminisation de la filiation légale. Comme la filiation naturelle est déjà plutôt féminine (les 9 mois dans le ventre de sa mère, dois-je le rappeler), vous en conclurez par vous-même de quel côté penche la balance. Au nom de l’égalité, le déséquilibre est total en faveur des femmes, là comme ailleurs.
Certes, je ne suis qu’un réactionnaire, qui de surcroît, commence à avancer en âge. Qui me dit que ces jeunes bâtardes vont se mettre avec un homme ? Qui me dit qui ces garçons élevés trop près de maman, vont aimer les femmes ou se disputer avec elles ? Oui, ils vont construire un nouveau modèle de famille et de société ! Ils exploseront les anciens carcans. Toutefois en tant que représentant autoproclamé du patriarcat le plus dur, j’émets une objection. Les statistiques, en plus du bon sens, prouvent que ces nouveaux modèles familiaux ne sont que la normalisation du malheur, de personnes qui n’aiment plus et qui ne s’aiment plus, quand ils savent encore le faire. Regardez par exemple Flora, qui veut changer de nom pour valoriser le côté maternel de sa famille et qui nous est présenté par l’état comme un modèle de bon sens.
A force de bonnes intentions et d’inconscience, notre état, persuadé d’agir pour le bien, n’hésite pas à exposer publiquement une gamine, qui n’a aucune expérience de la vie et qui ne sait donc pas ce à quoi sa demande l’engage, ni son exposition. Mais ne vous inquiétez pas, si notre Flora se vautre complètement à cause de son inconscience à demi-feinte (elle est mal à l’aise devant la caméra), et si par le plus grand des hasards, elle revient de cet enfer en forme de mensonge généalogique, puis s’aperçoit de son erreur passée, vous ne l’entendrez pas, ou à la marge. En tout cas, notre état se gardera bien d’en faire sa promotion !
Est-ce qu’une gamine bien éduquée par son père, se serait d’ailleurs exposée ainsi ? Rien qu’à sa tête, et pour tout délit de sale gueule, laissez-moi en douter. Flora Flora, je ne suis pas ton papa, ou plutôt si, comme ta maman t’a certainement enseignée qu’il y avait des papas de substitution, disons que j’en suis un, alors Flora, méfie-toi des adultes. Les nôtres, de nos jours, sont enclins aux compromis sans fin, jusqu’à ce que leur environnement n’ait plus de sens, et devienne stérile ou maltraitant. Tu ne devrais pas croire ces adultes. Ils te donnent en lègue un mensonge qu’il te sera bien difficile de porter. Et si tu ne craques pas tout de suite, si tu as la force, dans les premiers temps de te tenir encore debout, grâce l’énergie de la jeunesse, dis-toi bien que tes enfants eux, n’auront pas cette chance. Car le compromis et le mensonge deviennent de plus en plus difficile à supporter au fur et à mesure que les générations se le transmettent. Et quand le mensonge éclate, il fait beaucoup de dégâts dans une famille.
Où sont les pères ? Ici comme ailleurs, je pose la question. Nous ne devrions plus faire de compromis face à de telles situations. Seulement, il n’est pas possible que nous usions d’un pouvoir qui n’est plus le nôtre, quand bien même la société en aurait besoin. Ce genre de loi ne le montre que trop. Les sociétés riches et matérialistes se permettent tout et n’importe quoi, en particulier avec une autorité masculine qui n’y trouve plus sa place. Vous allez voir où vous conduit votre inconséquence femmes et fils de femmes. Vous verrez où votre exclusion des dures leçons paternelles va nous mener. Il est certain qu’il n’est pas facile d’entendre des phrases comme « cette femme adulte s’est exposée au viol à cause de son inconséquence » ou « un gauchiste qui se fait couper la tête par un islamiste dans un milieu féminisé qui véhicule des valeurs féminisées, ce n’est qu’un très juste retour des choses ». Cependant, c’est la vérité du père. Et même du Père, dirais-je. Vouloir s’exonérer de toute justice, de toutes les lois naturelles, au nom de l’amour, c’est mal connaître les lois que Dieu nous a enseignées. Après, quand le malheur est là, vous pouvez chialer, l’important, c’est surtout d’éviter de reproduire la même bêtise et notamment savoir dire : « J’ai offensé Dieu par mon mépris du père et de ses leçons. Je vais revenir à Lui. Si je réussis à l’adoucir un peu, il me donnera peut-être quelques caroubes à manger ».
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